Les fédérations cheminotes SUD-Rail – CGT et CFDT appellent à la grève le 26 septembre pour imposer d’autres choix.
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Les fédérations cheminotes SUD-Rail – CGT et CFDT appellent à la grève le 26 septembre pour imposer d’autres choix.
Lors de la fête de l’accueil de Solidaires 78 nous avons pu visionner le film En grève et échanger avec son co-réalisateur Christophe Cordier. Un moment fort, et nous vous invitons à pré-commander le dvd…
Le 5 décembre 2019 marque le début de la grève, largement animée par les cheminots, contre le projet de réforme des retraites mené alors par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Pendant 57 jours, caméra au poing, nous suivons entre autres Manue, Basile et Mathieu, membres du syndicat SUD-Rail de la Gare de l’Est à Paris, dans ce qui deviendra la plus longue grève reconductible de l’histoire de la SNCF. Comment s’élabore une réflexion collective ? Que signifie s’engager aujourd’hui ? Comment y croire encore ? Des questions encore et toujours d’actualité alors qu’un nouveau projet de loi met de nouveau le feu aux poudres en ce début d’année 2023.
Une classe en lutte dans les Yvelines !
Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org
Dans le cadre de le journée nationale de grève des AESH
Ce sera la question au cœur des deux journées organisées par le Comité Lip 50 ans les samedi 17 et dimanche 18 juin prochain dans les locaux de l’Union syndicale Solidaires, 31 rue de la Grange-aux-Belles, Paris 10.
Comme le dit l’appel du comité : “La grève des Lip de 1973 porte en elle les aspirations d’égalité et d’émancipation qui nous animent, elle nous parle, elle nous inspire, elle est notre patrimoine commun.”
Au programme, des projections, une expo, 4 tables rondes : sur les luttes ouvrières des années 70, Lip et la lutte des femmes, la reprise en autogestion, l’unité syndicale et l’auto-organisation.
Un livre est également à paraître pour l’événement : Lip vivra ! – Editions Syllepse
Et la magnifique affiche est réalisée par Alain Frappier.
Réservez votre week-end !
Blog Mediapart du Comité Lip 50 ans : Le blog du Comité Lip 50 ans | Le Club de Mediapart
L’appel sur Politis.fr : 50 ans après, que nous dit la lutte des Lip ? – POLITIS
L’appel sur le site de Solidaires : (appel unitaire) 50 ans après, que nous dit aujourd’hui la lutte des Lip ? | Solidaires
Macron et son gouvernement, en faisant un semblant de “dialogue social” tente de faire croire que la page des retraites est tournée, qu’il n’y a aucun problème dans ce pays…et que la colère sociale n’existe plus. Mais les raisons de fond de notre mobilisation engagée depuis janvier sont bien plus profondes et ont pour socle la lutte pour le partage des richesses. Face à nos batailles sociales, environnementales, économiques, le gouvernement au service des grands groupes capitalistes et de la finance continue son entreprise de destruction de nos acquis sociaux et de destruction des écosystèmes: annonces sur la conditionnalité du RSA, sur la soi-disant industrie verte, une diminution des impôts qui va encore plus précariser nos services publics déjà exsangues..
Cela fait des années que le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations sociales, de crédits d’impôts et autres niches fiscales, d’aides publiques de l’ordre de 150 milliards d’euros par an …. Les profits des grandes entreprises, les dividendes versés aux actionnaires sont indécents (80 milliards€), et se fond au détriment particulièrement des retraité·es, des femmes, des personnes en situations de handicap, des personnes sans-papiers, des chômeurs·euses et précaires.
Défendre nos retraites, nos salaires et nos conditions de travail, c’est aussi défendre la démocratie. La multiplication des violences policières, des gardes à vue abusives, des réquisitions de salarié·es, des interdictions de se rassembler ou de manifester sont très préoccupantes et posent la question de la nature du régime vers lequel va ce pouvoir.
Les urgences aujourd’hui c’est la hausse des salaires, pensions, minimas sociaux, c’est l’accès aux besoins sociaux et aux biens communs pour toutes et tous (énergie, éducation, santé, logement, culture, transports…), ce sont aussi l’écologie et le climat, l’égalité femmes/hommes, les droits des étranger·es, défendre la paix contre les impérialismes, les guerres et leurs profiteurs.
Notre mouvement est profond. Il n’y a pas d’apaisement possible face à tant d’injustice sociale. Faisons pression sur l’ensemble des parlementaires pour qu’elles et ils votent pour la proposition de loi de revenir sur la réforme des retraites! Le combat pour que cette réforme ne s’applique pas continue! Organisons les casserolades, les actions, les rassemblements!
Les personnels de l’Éducation nationale sont très mobilisé·es contre la réforme des retraites, certain·es ont fait vingt à trente jours de grève. Le ministère de l’Education nationale a informé les organisations syndicales que les prélèvements avaient été retardés suite à des difficultés techniques : ils s’étaleront sur le fiches de paie de mai à août à raison de 4 jour par mois.
En cas d’absence de service fait pour une journée, la retenue sur traitement est d’un trentième du salaire mensuel perçu.
Si l’absence porte sur plusieurs jours consécutifs en cas de grève reconductible par exemple, l’Administration peut décider d’appliquer l’arrêt Omont et décompter des retenues qui s’élèvent à autant de trentièmes qu’il y a de journées comprises du premier jour au dernier jour inclus, même s’il n’y avait aucun service à accomplir pendant plusieurs de ces journées.
Néanmoins, le ministère a rappelé en Conseil Social d’Administration (CSA) ministériel le 24 mai 2023 que la coutume était de ne pas appliquer l’arrêt Omont dans l’Éducation nationale.
Si vous constatez que l’arrêt Omont a été appliqué sur votre fiche de paie, contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour que le syndicat intervienne auprès de la DSDEN, du Rectorat ou des DRH de votre académie ou de vos établissements et, si cela est nécessaire, auprès de la DGRH afin que vos droits soient respectés.
La circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en œuvre de retenues sur rémunération pour les agents public de l’État en cas de grève, stipule que c’est à la/au chef·fe de service qu’il revient de comptabiliser les grévistes, et le nombre de jours de grève à retenir sur la rémunération des agents.
La Direction Générale des Ressources Humaines (DGRH) des ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et la Recherche a rappelé lors du Comité Social d’Administration du ministère de l’Education nationale du 3 avril 2023 que les prélèvements des agent·es grévistes sont plafonnés à 4 jours sur un salaire mensuel.
Si des académies ou des établissements du supérieur venaient à déroger à cette règle, contactez le syndicat SUD éducation de votre département pour que le syndicat intervienne auprès de la DSDEN, du Rectorat ou des DRH de votre académie ou de vos établissements et, si cela est nécessaire, auprès de la DGRH afin que vos droits soient respectés.
Notre mobilisation contre la réforme des retraites est pleinement légitime : cette réforme est injuste. La grève a été majoritaire sur plusieurs journées dans notre secteur, c’est pourquoi SUD éducation revendique que les jours de grève dans le cadre de la lutte contre la réforme des retraites ne soient pas prélevés par l’employeur.
SUD éducation a collecté de l’argent dans une caisse de grève nationale : elle est reversée aux syndicats locaux, ce qui leur permettra d’abonder les caisses de soutien locales, et d’organiser la solidarité au plus près des réalités locales.
Pour en savoir plus sur les caisses de grève et de solidarité qui existent dans votre département, contactez le syndicat SUD éducation de votre département.
Sud Culture Solidaires soutient l’appel à la grève du BookBloc le 7 juin
La Fédération SUD Santé Sociaux confirme son soutien aux Rencontres Nationales du Travail Social, auxquelles elle participe activement avec d’autres organisations syndicales, des collectifs, des salarié·es syndiqué·es ou non et des étudiant·es.
Suite à la grande manifestation du 2 février à Paris, qui a réuni près de 4000 manifestant·es venu·es de toute la France, mais aussi aux 10èmes rencontres Nationales du travail Social en lutte qui se sont déroulées à Lille fin mars, a été voté un mouvement national le 23 mai, jour de négociation de notre branche BASS-MS.
La Fédération SUD Santé Sociaux se joint à cet appel et invite tous les syndicats départementaux à s’organiser et relayer cette nouvelle date revendicative pour que cet appel soit le plus largement suivi par les salarié·es et les agent·es qui souhaitent faire de ce jour une tribune pour se faire entendre et faire comprendre au gouvernement que nous sommes toujours déterminé·es à faire perdurer nos métiers dans des conditions décentes et des salaires tout aussi décents.
Nous faisons suite à notre participation au rassemblement de soutien aux grévistes de Vertbaudet, organisé le 16 mai dernier, devant les locaux parisiens du fonds d’investissement d’Equistone, actionnaire de la société, qui a refusé ne serait-ce que de recevoir leur représentante.
Depuis deux mois maintenant, près d’une centaine de salarié-es de la logistique, essentiellement des femmes à temps partiel, sont en lutte, soutenue par leurs Union Départementale CGT du Nord et Fédération CGT du Commerce.
Leur revendication ? L’augmentation des salaires.
La réponse de leur direction ? La répression la plus crasse pour briser une grève exemplaire : emplois d’intérimaires, propos graveleux de la part de l’employeur, convocations de grévistes à des entretiens de licenciement et militant-es et délégué-es syndicaux molestés, voire arrêtés par la police qui se comporte comme une milice patronale.
Dans le fief électoral de Darmanin, il ne fait pas bon revendiquer et nous avons bien compris que, après avoir voulu écraser la mobilisation contre la réforme des retraites qui n’en finit pas, patronat et gouvernement sont unis pour que la victoire de ces travailleurs/euses en lutte Ne soit pas vue comme un symbole de la classe ouvrière qui relève la tête.
C’est pourquoi iels ont besoin de notre solidarité, à commencer par celle financière. A notre tour, nous encourageons notre union et ses structures à les soutenir en participant à la caisse de grève.
Nous appelons également à participer massivement au nouveau rassemblement prévu le mardi 23 mai à 10h30 devant le siège social d’Equistone, fonds d’investissement et actionnaire de l’entreprise au 112 avenue Kleber75016 Paris (M°Trocadéro).
Leur victoire sera ainsi la nôtre : vive la solidarité et vive la lutte !