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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation : Jeudi 8 avril : grève des accompagnant·es des élèves en situation de handicap

Le 8 avril, c’est la grève nationale des AESH, appelée par SUD éducation et l’intersyndicale SUD-CGT-FO-SNALC-SNCL, contre les PIAL, pour des augmentations de salaires et pour un vrai statut !

Dans les Yvelines, une conférence de presse se tiendra le mercredi 7 avril (nous contacter pour les détails : sudeducation78@ouvaton.org)

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Actu Solidaires 78 Éducation Ressources juridiques

Fermeture des écoles et établissements : SUD éducation répond à vos questions

Vous trouverez ci-dessous toutes les FàQ de SUD éducation, pour les différentes catégories de personnels, mises à jour au 01/04/2021

Le président Macron a indiqué le mercredi 31 mars que les écoles seraient fermées à compter du 6 avril, mis à part pour les enfants de soignant-e-s et les enfants en situation de handicap. Il a également indiqué que le télétravail devait être la règle pour éviter la propagation du virus. Il n’y a donc aucune raison que les enseignant-e-s se rendent sur leur lieu de travail à partir du 6 avril, mis à part pour exercer ces missions. 

1/ Je suis enseignant-e en poste ordinaire, quelle forme doit prendre le télétravail ?

À ce stade, aucun texte réglementaire n’impose le télétravail aux agent-e-s de la Fonction publique. Par conséquent, le télétravail pour les enseignant-e-s ne doit faire l’objet d’aucune prescription de la part de l’administration. Les personnels enseignants conservent l’intégralité de leur liberté pédagogique, et emploient les dispositifs qui leur apparaissent les plus adaptés au regard des objectifs pédagogiques qu’ils et elles se fixent et des solutions matérielles et logicielles à leur disposition.

La hiérarchie ne peut ainsi pas imposer l’utilisation de dispositifs type classe à distance ou visioconférence au détriment d’autres dispositifs que vous avez mis en place.

Si vous subissez des pressions de votre hiérarchie, n’hésitez pas à entrer en contact avec votre syndicat SUD éducation local.

2/ Je suis enseignant-e sur un poste spécialisé, quelles sont mes obligations ?

  • ULIS école: L’enseignement se ferait à distance selon le calendrier énoncé avec une « continuité pédagogique » assurée, notamment, via la présence des AESH, elles et eux  aussi en distanciel comme lors du premier confinement. 
  • ULIS collège: idem
  • ULIS lycée: idem
  • SEGPA: idem
  • ITEP, IME et EREA : tous les établissements médico-sociaux accueillant des personnes handicapées, enfants comme adultes, en externat et internat, resteront ouverts durant ces quatre semaines et la classe serait assurée  normalement en présence des enseignant-e-s de l’Education nationale. A l’inverse, les unités d’enseignement externalisées au sein des écoles et collèges ordinaires ferment mais les associations gestionnaires , en tant qu’ autorité  fonctionnelle pourraient mettre en place une scolarité en interne au sein des établissements médico-sociaux auxquels ils sont rattachés.

3/ Que peut-on exiger de moi en situation de télétravail ?

Pour rappel le télétravail est encadré dans la Fonction Publique (Décret 2016-151 modifié par le Décret n° 2020-524) : il se fait à la demande de l’agent-e et l’administration doit fournir les équipements en respectant les normes d’équipement en vigueur, donc si nous ne sommes pas volontaires pour le télétravail, rien ne nous y oblige.

La prime d’équipement de 150 euros versée en ce début d’année n’entre pas dans ce cadre. Le ministère est dans l’obligation de fournir le matériel adéquat au télétravail, et ne permet pas de l’imposer.

Les obligations réglementaires de service des personnels enseignant-e-s sont toujours applicables. Nous sommes à la disposition de l’employeur uniquement sur ces horaires et dans le cadre de notre service ; nos obligations de service sont d’assurer ce service et les missions qui y sont liées.

→ On ne doit pas attendre des collègues qu’ils/elles se connectent au delà de leurs obligations réglementaires de service, les règles du télétravail visent à faire respecter le cadre habituel du travail notamment par rapport aux horaires auxquels les agents sont joignables, sachant qu’il n’y a pas d’obligation de fournir son numéro de téléphone .

En cas d’injonctions qui outrepasseraient les droits des personnels, prenez contact avec votre SUD éducation pour une intervention syndicale.

Les personnels ne sont pas tenus à une obligation de résultat en matière de télétravail. À l’impossible, nul-le n’est tenu-e en raison des conditions de vie et sanitaires auxquelles nous faisons face, et en raison des conditions techniques. Les serveurs institutionnels saturent, les plateformes libres exhortent les institutions à créer leurs propres moyens. La saturation est par ailleurs le signe que les personnels essayent de travailler.

Contacter les élèves et leur famille, répondre aux sollicitations du public

L’employeur ne peut nullement exiger que les contacts avec les élèves et leurs responsables soient effectués avec les moyens de communication personnels des agent-e-s. Demander aux personnels d’utiliser leur téléphone personnel est ainsi proscrit.

L’administration doit mettre en œuvre les moyens de communications habituels et d’assurer leur bon fonctionnement (plateforme type ENT, redirection d’appel si nécessaire, etc.)

4/ Je dois garder l’un-e de mes enfants scolarisé-E en école élémentaire

Pour SUD éducation, il est évident que la garde d’enfants n’est par définition pas compatible avec le télétravail.  La ministre de la Fonction publique a indiqué que les agent-e-s qui peuvent exercent leur mission en télétravail doivent bénéficier d’une ASA dès lors que leur enfant est scolarisé en école élémentaire.

Si votre enfant est handicapé-e, il l’y a pas de limite d’âge.

SUD éducation vous invite à exiger d’obtenir une ASA qui garantit le maintien de la totalité de votre traitement.

Si votre hiérarchie fait des difficultés, contactez votre syndicat SUD éducation.

5/ Qu’en est-il de ma rémunération ?

Pendant la période de fermeture, les personnels de l’éducation nationale sont considéré-e-s comme étant en service, la fermeture des établissement est une mesure de réorganisation du service du fait des circonstances, de fait le traitement est maintenu en application de l’article 20 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.

Le régime indemnitaire est également maintenu pour les enseignant-e-s du premier degré avec l’ISAE et l’indemnité REP/REP+.

Pour les contractuel-le-s dont les contrats se terminaient au moment de la période de fermeture, SUD éducation revendique le même dispositif que lors de mars 2020 : une prorogation des contrats des remplacements de courte durée pour la durée de la période de fermeture.

6/ Est-ce que je dois répondre à mon-ma supérieur-e hiérarchique depuis mon domicile ?

Un-e agent-e n’a pas l’obligation de transmettre à l’employeur ses coordonnées personnelles (numéro de portable par exemple), donc il n’y a pas d’obligation à répondre par téléphone. Les personnels ont cependant l’obligation de consulter leur messagerie professionnelle régulièrement.

En tout état de cause, si un-e agent-e bénéficie d’un congé maladie (y compris en raison du risque lié au coronavirus, et même s’il ou elle n’en est pas atteint-e) ou d’une autorisation spéciale d’absence, il n’existe aucune obligation de communication directe et fréquente avec l’administration. 

7/ Qui sont les “personnels vulnérables” ?

Le décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 pris pour l’application de l’article 20 de la loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020 pour 2020 a été publié, mettant à jour les critères de vulnérabilité face à l’épidémie de COVID-19. Le ministère de la Fonction Publique a publié le 10 novembre une circulaire relative à l’identification et aux modalités de prise en charge des agents publics civils reconnus personnes vulnérables :

La vulnérabilité mentionnée au I de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée répond à l’un des critères suivants :

1° Etre âgé de 65 ans et plus ;

2° Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

3° Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

4° Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;

5° Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;

6° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

7° Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;

8° Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :

– médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;

– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;

– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;

– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

9° Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

10° Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;

11° Etre au troisième trimestre de la grossesse.

8/ Je suis personnel vulnérable, que dois-je faire ?

Si vous répondez aux critères prévus par l’article 1 du décret 2020-1365 du 10 novembre 2020, il faut :

  1. Consulter son médecin traitant, qui s’il le juge nécessaire, établira un certificat médical indiquant que vous présentez un risque particulier de développer une forme grave de la Covid-19 en raison d’une pathologie particulière.
  2. Présenter ce certificat à la hiérarchie. Votre chef-fe de service, IEN, chef-fe d’établissement doit alors, en application de la circulaire relative à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de covid-19 du 31 août 2020 :
  • organiser votre poste de manière à permettre le télétravail ;
  • si ce n’est pas possible, en raison de la nature de votre mission, une autorisation spéciale d’absence doit vous être accordée.

Les autorisations d’absence peuvent être circonscrites dans le temps, mais doivent être renouvelées sans limite de temps tant que les textes réglementaires actuels sont en vigueur.

Le télétravail ou l’ASA ne doivent pas avoir d’incidence sur votre salaire (indemnités, HSA comprises).

Quels critères pour organiser le télétravail ?

La circulaire du 10 novembre prévoit ces critères :

  1. a) L’isolement du poste de travail (bureau individuel ou permettant le respect de la distanciation physique) ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition (horaires, mise en place de protections) ;
  2. b) Le respect strict, sur le lieu de travail, des gestes barrières applicables (l’hygiène des mains renforcée, le respect de la distanciation physique et le port systématique d’un masque à usage médical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide) ;
  3. c) L’application des mesures de protection susmentionnées à tout lieu fréquenté par la personne à risque à l’occasion de son activité professionnelle (restaurant administratif notamment) ;
  4. d) L’absence ou à défaut la réduction au maximum du partage du poste de travail ;
  5. e) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
  6. f) Une adaptation des horaires d’arrivée et de départ afin de garantir le respect de la distanciation physique, lorsque les horaires de travail habituels de l’agent ne permettent pas, compte tenu des moyens de transport qu’il utilise, le respect de cette distanciation au cours du trajet entre le domicile et le lieu de travail ;
  7. g) La mise à disposition par l’employeur, si les moyens de transport habituellement utilisés par l’agent pour se rendre sur son lieu de travail l’exposent à des risques d’infection par le virus SARS-CoV-2, de masques à usage médical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail.

Si ces critères ne peuvent être respectés, alors l’administration doit placer l’agent-e en télétravail.

Et si l’administration refuse de me placer en télétravail ?

La circulaire du 10 novembre indique :

En cas de désaccord entre l’employeur et l’agent sur les mesures de protection mises en œuvre, l’employeur doit saisir le médecin du travail, qui rendra un avis sur la compatibilité des aménagements de poste avec la vulnérabilité de l’agent. En attendant cet avis, l’agent est placé en ASA.

Pour mémoire, le médecin de prévention doit agir dans « dans l’intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des agents dont il assure la surveillance médicale. » (article 11-1 du décret 82-453).

Pour SUD éducation, cette formulation de la circulaire est insuffisante : les préconisations du médecin de prévention doivent s’imposer à l’administration. Contactez votre syndicat SUD éducation pour vous faire accompagner.

9/ Je présente les symptômes du Covid-19, que dois-je faire ?

Pour mémoire, les symptômes de la Covid listés par l’assurance-maladie sont les suivants :

  • une fièvre ou sensation de fièvre,
  • des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine,
  • le nez qui coule, un mal de gorge,
  • une fatigue importante inexpliquée,
  • une perte du goût : le goût d’un aliment ne peut être différencié de celui d’un autre (par exemple le poisson et le poulet ont le même goût),
  • une perte de l’odorat avec impossibilité de reconnaître une odeur même marquée comme celle d’une viande grillée,
  • des maux de tête,
  • des courbatures et/ou des douleurs dans les muscles,
  • une diarrhée avec au moins 3 selles molles dans la journée.

En cas de symptômes, il faut :

  1. avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier en informant que l’on ne se rendra pas sur son lieu de travail et que l’on va prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour se faire diagnostiquer ou passer directement un test. Vous pouvez vous déclarer directement sur le site de la Caisse nationale d’assurance-maladie. L’administration doit alors vous placer en autorisation spéciale d’absence.
  2. Il vous appartient de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant et de vous faire dépister au plus vite.

En cas de diagnostic positif :

  1. Il faut rester isolé-e et suivre les recommandations du médecin.
  2. La sécurité sociale prendra contact avec vous pour établir la liste des personnes avec lesquelles vous avez été en contact, et se chargera de les contacter.
  3. Transmettez l’arrêt de travail dérogatoire fourni par l’assurance-maladie à votre administration.

10/ Je suis en congé de maladie diagnostiqué-e Covid-19, quid de ma rémunération ?

Le jour de carence au titre des congés de maladie directement en lien avec la covid-19 accordés aux agent-es est suspendu jusqu’au 31 mars inclus. Un décret présenté le 8 mars aux organisations syndicales en Conseil commun de la Fonction publique dont Solidaires doit permettre la prolongation de cette dérogation jusqu’au 1er juin inclus.

Vous percevrez donc un salaire plein (ou les indemnités journalières pleines si vous n’êtes pas fonctionnaire).

SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, lutte pour la suppression définitive de la journée de carence.

11/ Qu’est-ce qu’un “cas contact” ?

Pour l’assurance-maladie, un cas contact est une personne qui, en l’absence de mesures de protections :

— a partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;

— a eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes-contacts à risque ;

— a prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;

— a partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel…) pendant au moins 15 minutes avec un cas ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement.

On n’est donc pas concerné-e tant que la personne avec qui vous avez été en contact n’est pas diagnostiquée positivement, même si elle est isolée à titre préventif.

Pour être considéré comme cas contact par l’administration, il faut soit :

  • avoir été contacté par l’ARS ou la CPAM (donc la personne positive doit avoir donné vos coordonnées) ;
  • que l’administration vous déclare directement.

12/ J’ai été en contact avec une personne diagnostiquée Covid-19, que dois-je faire ?

Si la hiérarchie ou les autorités sanitaires vous indiquent que vous êtes cas contact, voici la marche à suivre.

Il faut avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier électronique en informant que l’on ne rendra pas sur son lieu de travail conformément aux directives des autorités sanitaires. Il ou elle doit immédiatement vous proposer le télétravail ou vous placer en ASA si celui-ci n’est pas possible, conformément aux consignes de la DGAFP. En aucun cas les personnes cas contacts ne doivent être placées en congés maladie ordinaire dans l’attente du résultat du test.

Il faut réaliser immédiatement réaliser un test antigénique pour savoir si l’on est contaminé. Dans ce cas, il faut alors avertir l’administration et les autorités de santé, afin de rechercher les cas contacts pour briser autant que faire se peut la chaîne de contamination.

Opérez une déclaration d’isolement dès que vous avez été contacté par les autorités sanitaires (ARS, CPAM) sur ameli.fr (même si vous êtes fonctionnaire) : https://declare.ameli.fr/cas-contact/conditions. Vous recevrez par mail et/ou courrier papier une attestation qui pourra vous être demandée par votre hiérarchie.

Il faut ensuite rester isolé-e au moins 7 jours. À J+7, un test négatif vous permet de retourner sur le lieu de travail. Si vous vivez avec une personne contaminée, il faut attendre un test négatif réalisé 7 jours après sa guérison.

12/ Je participe au dispositif d’accueil des publics prioritaires, que faire ?

Les modalités de la participation au dispositif d’accueil des publics prioritaires n’est pas encore précisé par le ministère.

Si vous participez au dispositif, vos obligations réglementaires de service normales continuent de s’appliquer : on ne peut pas exiger de vous un bouleversement de votre rythme de travail.

Vous devenez alors prioritaire pour l’accueil de vos enfants dans le primaire et le secondaire.

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Actu Solidaires 78 Éducation

#Blanquerment – Le ministre zappe les prof’docs et l’éducation aux médias

« Vous conduisez un travail indispensable auprès des élèves » dit le ministre aux professeurs-documentalistes, dans un message envoyé le 04 mars dernier. A Sud-éducation, nous en sommes tous/toutes convaincu·es mais nous ne nous satisfaisons pas de belles déclarations. Car, si le ministre tente d’amadouer les prof’docs par ces paroles lénifiantes, en leur annonçant qu’il augmente royalement leur indemnité de sujétions particulières de 233 € (par an !!!!), ses propos cachent des actes moins glorieux.
Parce que cette indemnité reste nettement inférieure à l’ISOE (Indemnité de suivi et d’orientation des élèves) accordée à tous les autres enseignants. Pourtant, les professeur·es-documentalistes contribuent aussi à l’accompagnement pédagogique et à l’orientation des élèves. D’ailleurs, le ministre le reconnaît dans son message, mais se garde bien d’aligner l’indemnisation des prof’docs sur celle des autres professeur·es. DISCRIMINATION
Le ministre ne dit pas un mot de la prime d’équipement informatique dont sont exclu·es les professeur·es-documentalistes, alors qu’ils et elles utilisent autant leur ordinateur personnel que les autres enseignant·es. Si, à Sud éducation 78, nous dénonçons toute forme de primes parce qu’elles masquent l’insuffisance de nos salaires, nous dénonçons également leur inégale répartition entre les personnels quand elles existent. DISCRIMINATION !
Le ministre ne dit pas un mot de l’Education aux médias et à l’information, première mission des professeur·es-documentalistes. Comme s’il voulait la gommer de la circulaire du 28 mars 2017 (qui fixe les missions des prof’docs). Alors que les discours officiels promettent de développer cette EMI pour lutter contre l’obscurantisme, l’Education nationale la fait en réalité reposer sur la seule bonne volonté des enseignant·es. La réalité est celle-ci : tou·tes les profs sont censé·es faire de l’EMI, mais elles et ils ont d’autres programmes à boucler, et une infime minorité d’élèves en bénéficie. Le ministre trompe les familles et minimise le rôle des prof’docs dans cette mission. TROMPERIE !
Rappelons enfin que 86 % des prof’docs sont des femmes. Ainsi, en instaurant une telle différence de traitement, le ministère accentue encore les inégalités entre les femmes et les hommes au sein même de l’Education nationale, ce contre quoi Sud éducation 78 ne cessera de lutter. DISCRIMINATION !
Syndicat intercatégoriel, féministe et égalitaire, Sud-éducation refuse cette discrimination. Nous demandons l’égalité de traitement pour tou·tes les enseignant·es !

Sud éducation 78, le 24 mars 2021

Pour tout contact : 06 71 48 60 88 | sudeducation78ouvaton.org
Permanence d’accueil syndical dans le Mantois :
Tous les mardis de 16 à 18 heures,
(Librairie La Nouvelle Réserve – Limay)

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Actu Solidaires 78 Éducation

Lycée Rostand à Mantes-la-Jolie : la mobilisation continue…

Le lycée Rostand est toujours mobilisé contre la baisse de ses moyens pour la rentrée prochaine. Il s’est coordonné avec d’autres établissements du département, également en lutte (E. Galois à Sartrouville et R. Cassin à Chanteloup), avec qui une initiative a été décidée :

rassemblement devant le Rectorat de Versailles mercredi 24/03 à 14 h

La pétition de soutien, qui en est à près de 650 signatures, est toujours d’actualité : https://www.change.org/p/rectorat-de-versailles-rendez-nous-notre-poste-de-cpe-et-notre-1-2-poste-d-infirmière-lpo-j-rostand-78200-5028d8ad-d494-43cf-9153-f250854e1feb

Mercredi dernier, une délégation (composée de 2 représentantes des parents, 2 enseignants, 1 CPE et une infirmière) a été reçue par la DASEN 78 adjointe en charge du bassin et le DASEN 78 adjoint. Je fais un bilan de cette audience ci-après.​

Nos autorités ne nous accordent aucune attention réelle de toute façon, ils ont leurs chiffres à faire…



On a eu beau leur parler des réalités humaines de terrain, notamment en crise sanitaire, du besoin d’encadrement qui reste notre seul atout spécifique, et de la nécessité d’être soutenus par nos autorités dans nos missions éducatives et sociales pour réduire les inégalités, ils appliquent les demandes d’au-dessus et rabâchent une rhétorique présentant en termes positifs des mesures qui affaiblissent notre établissement, pourtant déjà fragilisé. Ils doivent rendre 3 postes de CPE à d’autres départements de l’académie moins dotés, et pour eux, les descriptions de réalités de terrain sont des « discours politiques » car ce ne sont pas des « données chiffrées objectives » comme celles qu’ils utilisent pour mener leur « redéploiement » au nom de « l’équité ».

Nos collègues expérimentés dont les postes sautent doivent bien mesurer qu’ils ne sont pas « licenciés », et qu’au contraire, cela peut être pour eux l’occasion de s’épanouir dans de nouvelles phases de carrière intéressantes L’expérience de terrain et le travail fait pour l’établissement n’y changent rien.

​Aucune nouvelle réaction particulière au fait que notre collègue CPE était toujours en grève de la faim après 12 jours, au-delà de l’empathie formulée lors d’un échange téléphonique personnel quelques jours avant, et l’assurance que les services médicaux de l’Académie sont à disposition en cas de besoin…

En conclusion, ils parlent de « dialogue », mais c’est comme la politique éducative – on peut échanger, mais ce que nous disons du terrain ne sert à rien, et c’est toujours le niveau hiérarchique au-dessus qui a raison à la fin.

Sources : personnels mobilisés du Lycée Rostand

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Privatisation des cantines et de l’entretien des collèges du 78 : paroles de C’Midy

Sud éducation 78 et Solidaires 78 ont rencontré les salarié·es de C’Midy, la filiale de la multinationale Sodexo qui a obtenu du Conseil départemental des Yvelines le marché de la restauration et du nettoyage des 117 collèges des Yvelines.

Les conséquences de cette externalisation / privatisation sont effroyables, comme en témoignent les propos recueillis auprès des agentes.



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Actu Solidaires 78 Éducation

Éducation : mercredi 24 mars, mobilisons-nous contre les suppressions de postes dans les Yvelines !

Rassemblement devant le Rectorat de Versailles, mercredi 24 mars, 14h00

Les organisations syndicales FSU, FNEC FP FO, Sud éducation et CGT informent les personnels de l’Education Nationale des Yvelines de l’appel adopté le 15 mars par des enseignants et CPE mobilisés dans le 78 contre les suppressions de postes qui se prononce pour l’organisation d’un rassemblement mercredi 24 mars à 14h devant le rectorat de Versailles (voir au verso). Nos collègues ont raison ! Les suppressions de postes sont inacceptables et doivent être abandonnées.

Jeudi 11 mars dernier, lors du CTSD sur les créations et suppressions de postes, la Direction Académique des Yvelines a maintenu son projet de suppressions de 17 postes d’enseignants et de CPE pour la rentrée 2021, malgré la forte mobilisation des établissements concernés par ces suppressions tout au long de la semaine. Une semaine marquée par plusieurs journées de grève et d’action et le rejet quasi unanime par les organisations syndicales par 9 voix sur les 10 représentants élus des personnels au CTSD des Yvelines.

Les conséquences de ces suppressions de postes sont connues :

  • Aggravation de la dégradation des conditions de travail et d’étude
  • Classes encore plus surchargées
  • Recours accru aux heures supplémentaires
  • Offre de formation appauvrie

De telles décisions sont incompréhensibles dans un contexte où les établissements devront accueillir 1500 élèves de plus à la rentrée 2021, ce qui supposerait au contraire que des postes soient créés massivement pour faire face à la hausse des effectifs. L’annonce du redéploiement de trois des postes de CPE supprimés vers d’autres départements, encore plus sinistrés que le nôtre, est tout aussi inadmissible, alors que les besoins sont criants dans le département des Yvelines

Nous nous opposons à cette gestion comptable des moyens aveugle à la réalité des besoins sur le terrain.

Nous soutenons tous les établissements actuellement en grève et mobilisés contre les suppressions de postes, notamment de CPE, et demandons le maintien de ces postes.

Nous demandons :

  • Le maintien des postes supprimés, notamment des CPE
  • Des créations de postes d’enseignants, d’AED, d’AESH, de PSY-EN, de CPE, d’infirmières, de médecins scolaires, d’assistantes sociales, de personnels administratifs pour mieux suivre et encadrer les élèves.
  • Des moyens pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.
  • De vraies mesures pour prendre en compte l’impact économique, social, et psychologique d’une crise sanitaire inédite et pour renforcer le pôle sanitaire et social

Les organisations syndicales FSU, FNEC FP FO, CGT et SUD édcuation invitent tous les personnels des collèges et des lycées à rejoindre le rassemblement du 24 mars, devant le Rectorat de Versailles, 3 boulevard de Lesseps, à 14h.

Tous ensemble, nous pouvons gagner !

La Rectrice et le Ministre doivent entendre les revendications des personnels

et abonder les moyens à la hauteur des besoins.

NON AUX SUPPRESSIONS : MAINTIEN DE TOUS LES POSTES, TOUTES LES HEURES, TOUTES LES CLASSES !

Appel de personnels enseignants et d’éducation des Yvelines

Nous sommes des personnels enseignants et d’éducation de plusieurs collèges et lycées du département des Yvelines, syndiqués ou non-syndiqués. Nous nous sommes réunis le 15 mars 2021 en visio-conférence à l’appel de nos collègues d’Evariste Galois de Sartrouville. Au lycée Evariste Galois de Sartrouville, au collège Cassin de Chanteloup-les-Vignes, au lycée Jean Rostand de Mantes-la-Jolie, 3 postes de CPE au total sont supprimés par M. le DASEN. Au collège Sully de Rosny-sur-Seine, deux suppressions de classes, qui viennent s’ajouter au 2 suppressions de la rentrée dernière. Au collège Picasso de Montesson, 32 heures de DGH en moins, deux postes de Lettres supprimés. Au lycée des Pierres Vives à Carrières-sur-Seine, 50 heures de DGH en moins. Les personnels ont massivement fait grève pour conserver les postes : une journée, voire plusieurs journées consécutives. Les personnels ont été et demeurent très déterminés. Nous apportons un soutien particulier à notre collègue CPE engagée dans une grève de la faim.

Ces suppressions sont inacceptables. Elles ne répondent à aucune justification pédagogique. Pour les CPE, la DSDEN des Yvelines répond que ces suppressions seraient rendues nécessaires car notre département serait excédentaire par rapport à d’autres et que, par conséquent, il conviendrait de « redéployer ». Mais s’il manque des moyens, et il en manque partout, pourquoi ce serait aux élèves et aux personnels d’en faire les frais ? Nous refusons la logique des redéploiements, qui répond à des objectifs exclusivement budgétaires.

La situation sanitaire nous a bien montré depuis des mois, si besoin était, que le renforcement de l’encadrement pédagogique et éducatif des élèves était indispensable. Le ministre ose affirmer que, pour lui, l’école serait « l’institution la plus précieuse au cœur de la société ». Or pour la rentrée prochaine, il a été décidé de supprimer 17 postes d’enseignants et de CPE dans notre département. En quoi la suppression de postes de CPE permettra-t-elle de mieux lutter contre le harcèlement, garantir l’égalité des chances et le droit pour tous à l’instruction ? Les assistantes sociales ? Zéro création. Même constat pour les personnels de santé scolaire, les personnels administratifs et les psychologues de l’Education Nationale qui subissent eux aussi des « redéploiements ». Mais ce sont plusieurs millions d’euros que le ministre n’a pas utilisés dans son budget… !

Lors du Comité technique spécial départemental du 11 mars 2021, malgré le vote majoritaire « contre » des organisations syndicales, M. le DASEN a décidé de poursuivre avec la carte scolaire qu’il avait proposée.

Alors comme l’ont fait nos collègues d’Evariste Galois, nous posons la question : face à ce mur institutionnel, comment construire un rapport de force plus favorable pour défendre nos postes ? Dans un contexte marqué par plus de 1800 postes supprimés dans le second degré à la rentrée prochaine, alors que le nombre d’élèves devrait continuer à augmenter ? Pour construire ce rapport de force, nous proposons de :

– diffuser cet appel (y compris à la presse), nouer le contact avec tous les collègues qui cherchent comme nous à résister, poursuivre les contacts avec les parents d’élèves qui manifestent aussi des inquiétudes ;

– comme nous l’avons fait dans nos établissements respectifs, inviter partout les personnels à se réunir pour lister leurs propres revendications ;

– inviter les fédérations syndicales à soutenir nos revendications et nos initiatives pour les faire valoir ;

– nous revoir le 22 mars 2021 pour faire le point, plus nombreux encore ;

Unissons nos forces pour obtenir de Mme la Rectrice, de M. le Ministre, tous les postes, toutes les heures, toutes les classes que nous estimons indispensables pour le bon fonctionnement de nos établissements, pour améliorer les conditions de travail de nos élèves et des personnels.

RASSEMBLEMENT AU RECTORAT DE VERSAILLES

Le mercredi 24 mars 2021 – 14 heures

Contact : comite.evariste.galois@gmail.com

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Actu Solidaires 78 Éducation Revue de presse

Vidéosurveillance dans les lycées, interventions de Sud éducation 78

Sur LFM-radio

Sud éducation 78 était invitée à l’émission “On en parle” de Lfm-radio

Cette semaine dans “On en parle” nous abordons la question de la videosurveillance dans les établissements scolaires. Les écoles sont des lieux très sensibles. C’est là que vont nos enfants et nous souhaitons les protéger. Mais sommes-nous prêts à le faire à tout prix ? C’est la question que soulève le débat sur les caméras de surveillance dans les lycées.

Si la principale fonction d’un dispositif de surveillance dans une école est de protéger les enfants, son impact sur eux entre parfois en conflit avec nos droits et libertés. Alors pour ou contre l’usages de la vidéosurveillance dans les établissements scolaires ? Quels sont ses effets ? Quel impact surtout a-t-elle sur la délinquance ou sur le sentiment d’insécurité des personnels et des lycéens ?

C’est pour répondre à ces questions que nous recevons aujourd’hui Robert Bussiere, professeur au Lycée Villaroy et membre du syndicat Sud éducation 78.

Retrouvez l’émission en intégralité via le podcast.
Bonne écoute !

ON EN PARLE, une émission présentée par Jesus ZOUMARA tous les jeudis de 11h00 à 11h45 sur le 95.5 FM et lfm-radio.com via le player. 

Dans 78 actu

Dans la Gazette Saint-Quentin-en- Yvelines

Voir également le communiqué de Sud éducation78

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Actu Solidaires 78 Éducation

Lettre ouverte des personnels du collège Sully (Rosny-sur-Seine) à M. le Dasen des Yvelines

Ne sacrifions pas la génération COVID : aucune fermeture de classe à la rentrée 2021 !

Monsieur le Directeur académique,

À l’heure où les enseignants mobilisent toute leur énergie pour pallier les effets néfastes du confinement de mars 2020 sur les apprentissages scolaires,

À l’heure où nos enfants, nos élèves, sont en grande précarité émotionnelle en raison de la situation sanitaire en France et de ses impacts sur les apprentissages,

Alors même que le collège a déjà perdu deux divisions l’an passé,

Nous ne pouvons comprendre ni accepter une baisse de la Dotation horaire globale, qui nous fait de nouveau perdre les moyens de deux classes, c’est pourquoi un mouvement de grève du personnel a eu lieu ce mardi 9 mars au collège.

Plus d’élèves dans les classes, moins de demi-groupes, 18 % des élèves à besoin éducatif particulier (en 2018), sans compter les salles trop petites pour garantir la sécurité de tous : nous ne pouvons nous résigner devant cette perspective néfaste pour les conditions d’apprentissages des jeunes et nos propres conditions de travail.

Dans ce contexte, le dispositif d’aide individualisée pour lutter contre le décrochage scolaire créé cette année entre en concurrence avec les autres choix pédagogiques comme les dédoublements, alors que l’un et l’autre sont essentiels. Ce serait en effet trahir nos élèves que de poursuivre notre enseignement sans rien dire, conscients des déplorables conditions dans lesquelles elles et ils seront accueillis l’an prochain, Ce serait renier l’école du commun, pour toutes et pour tous, que de mal accueillir, du fait d’effectifs pléthoriques, des élèves en situation de handicap (12 en ULIS et 27 PPS en tout) et / ou à besoins éducatifs particuliers, souvent accompagnés des AESH,

Ce serait faillir à notre mission que d’abaisser nos exigences pédagogiques en raison des classes surchargées, ceci afin de satisfaire une politique du chiffre qui ne tient pas compte de la réalité de terrain, de notre réalité. Car notre réalité, c’est un climat scolaire dégradé. Nous ne travaillons pas avec des statistiques, nous travaillons avec des êtres humains, nos élèves, les citoyens et citoyennes en devenir de la France de demain.

Pour poursuivre un travail pédagogique et éducatif de qualité, respectueux des besoins de nos élèves, nous avons en effet besoin de la réouverture des deux classes supprimées en 2019-2020 et de la non suppression des classes annoncées pour 2020-2021, complétées de leur marge d’autonomie.

De plus, nous avons besoin de 38h fléchées pour le dispositif de lutte contre le décrochage, inclus dans le projet d’établissement. Avec conviction en notre mission, Avec espoir pour nos élèves, Soyez assuré, Monsieur le Directeur académique, de notre implication à toutes et à tous pour une éducation publique de qualité.

Les personnels du collège Sully

Contacts presse : représentants élus des parents Amal HMAIDOUCH hmaidouch@hotmail.fr représentants élus des personnels Guillaume RICADAT-CROSNIER guiricadat@hotmail.fr, Stéphanie MARANGONE stefanie.marangone@wanadoo.fr

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Actu Solidaires 78 Éducation

Lycée Rostand : Rendez-nous notre poste de CPE et notre 1/2 poste d’infirmière

Vendredi 5 mars 2021, le lycée Jean Rostand de Mantes-la-Jolie a appris que dans un contexte déjà difficile, il allait perdre 1 poste de CPE et 1/2 poste d’infirmière à la rentrée prochaine. Les personnels sont outrés par la négation des réalités de terrain de la part de leurs autorités. La CPE dont le poste est menacé s’est immédiatement mise en grève de la faim pour protester contre cette mesure scandaleuse.

La seule réponse pour l’instant des autorités de l’Éducation Nationale, c’est d’affirmer que lycée (dont le statut ZEP a été démantelé en silence ces dernières années) est désormais “surdoté” par rapport à d’autres établissements, et que les Yvelines devaient “rendre 3 postes” de CPE aux autres départements dans le cadre d’un “redéploiement” de moyens sur l’Académie de Versailles (un poste de CPE perdu à Mantes, un à Sartrouville et un à Chanteloup-les-Vignes). Les missions éducatives et sociales des personnels sont fragilisées par leur propre institution et l’encadrement indispensable des élèves est condamné à se dégrader encore, en pleine pandémie – c’est inacceptable !

Après la fermeture d’une section Gestion Administration au lycée en janvier (4 enseignants expérimentés et investis sacrifiés à terme), une dotation globale en baisse (avec des postes d’enseignants supprimés), et la destruction tacite de son statut ZEP, le lycée Jean Rostand de Mantes est mis à mal par ses propres autorités académiques :

DÉFENDONS LES MOYENS D’ENCADREMENT DES ÉLÈVES AU LYCÉE JEAN ROSTAND DE MANTES-LA-JOLIE ! EXIGEONS LE MAINTIEN DES POSTES DE CPE ET D’INFIRMIÈRES ! SOUTENONS LA CPE EN GRÈVE DE LA FAIM QUI DEMANDE À POUVOIR CONTINUER SON TRAVAIL AU LYCÉE !

Voir en ligne : Pour signer la pétition

Pétition lancée par les représentants parents (MVE et LIPEV) et enseignants au CA du lycée Jean Rostand, Mantes-la-Jolie (78)

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