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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation

Le pari très risqué et irresponsable du gouvernement au mépris de nos vies …


Un programme de maths ou d’histoire ça se rattrape… mais un disparu ne peut pas se remplacer. Mais que valent des vies d’enfants et de salarié.es quand il s’agit de relancer la guerre économique, la course aux profits,la fuite en avant consumériste et le gavage des actionnaires. Salarié. es, syndicalistes de l’éducation,de la Santé, de l’industrie, du commerce, des services publics, des transports, etc. mais aussi parents et citoyen.nes ( habitant.es ici ou ailleurs), il est de notre devoir de dénoncer publiquement l’irresponsabilité de celles et ceux qui entendent ouvrir dès le 11 mai les établissements scolaires au mépris des préconisations – du Conseil scientifique – de l’INSERM – de la Fédération des Médecins de France – de l’Ordre des Médecins – du Conseil d’Etat mais aussi d’une très large partie des élu.es, responsables de communes, de conseils départementaux ou régionaux et surtout des professionnel.les directement concerné.es ainsi que des parents d’élèves. L’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande, le Japon, la province du Québec et l’Etat de New York ont acté une fermeture jusqu’en septembre.  Les risques sanitaires pour les personnels, les enfants et leurs familles, les conditions d’accueil qui après 8 semaines de confinement ressembleront à un grand enfermement, l’hypocrisie de la lutte contre « les inégalités sociales », l’absurdité pédagogique… tout cela, nous dit la presse, pour sauver l’honneur et la face d’un ministre et d’un président ! Dans notre département, qui a enregistré ce 28 avril la seconde plus forte hausse du nombre de malades, aucun établissement ne doit ouvrir… Les écoles ne sont pas une garderie du Medef ! Nos vies valent plus que leurs profits !

Union syndicale Solidaires 78

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Actu Solidaires 78 Éducation

La reprise ne doit pas se faire au prix de la santé !

Lettre ouverte CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES YVELINES

Le 6 mai 2020

A la Préfecture des Yvelines

A l’ARS

A l’inspection académique

A la Direccte

Au Conseil Départemental

Dans le département des Yvelines, qui n’est pas sorti de la crise sanitaire, la perspective d’une réouverture des écoles en lien avec la reprise économique à compter du 11 mai 2020 n’est ni souhaitable, ni responsable.

Nos organisations estiment que l’activité pédagogique dans les établissements scolaires doit reprendre, mais certainement pas au prix de la santé et de la sécurité des usagers et des personnels. Nous dénonçons l’obstination du gouvernement, qui, après avoir érigé le confinement comme seule solution possible, cherche désormais à imposer des conditions de reprise qui ne répondent pas à des préoccupations sanitaires ou sociales, mais bien aux pressions des organisations patronales ou à des impératifs soi-disant économiques.

Cette décision politique, contre l’avis du Conseil scientifique, suscite en effet de nombreuses réactions, notamment de la part des élus des collectivités à qui le Premier ministre demande d’assurer les conditions d’accueil dans les établissements scolaires. Respecter le protocole sanitaire implique d’avoir le matériel adéquat, mais aussi le personnel en nombre suffisant pour effectuer une mission essentielle pour la santé de tous. Cela ne s’improvise pas, et cette annonce de réouverture largement prématurée accentue les inégalités entre les territoires, fragilisant ainsi le cadre national de l’École de la République.

Une reprise progressive pour quelques semaines, à un rythme indéterminé mais au mieux sur une moitié du temps scolaire n’a guère de sens pour les professionnels de l’éducation. Elle en aura encore moins pour les parents qui vont devoir reprendre le travail en s’adaptant à l’emploi du temps de leurs enfants. Comment comprendre le retour à l’école selon le volontariat des parents lorsque les possibilités d’arrêt de travail pour chômage partiel pour les parents sont supprimées dans le privé ou au bon vouloir de l’employeur dans le public, et que le montant de l’indemnisation sera fortement diminué à compter du 1er juin ? Cette situation met à mal le prétendu volontariat, alors que de nombreux employeurs n’ont pas hésité à profiter de la possibilité d’imposer plusieurs jours de congés et/ou de RTT.

Même si le confinement pèse, c’est avec inquiétude que de nombreux salariés ont repris le travail sur site ou le feront dans les prochaines semaines. Beaucoup n’ont d’autre choix pour se déplacer que d’emprunter les transports en commun, où tous les usager.es des heures de pointe savent bien que celles-ci s’étalent déjà sur plusieurs heures matin et soir. Et on imagine bien la densité, même en admettant une réduction du nombre d’usager.es, puisque l’offre ne sera pas à 100% et que le gouvernement préconise de condamner un siège sur deux ! Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun, alors que rien n’est annoncé pour une mise à disposition gratuite de masques chirurgicaux et en quantité suffisante. De plus, il y a nécessité d’installer des distributeurs de SHA (Savon Hydro-Alcoolique) dans l’ensemble des transports en commun et de pratiquer un dépistage systématique avec mise en quarantaine. La gratuité des moyens de protection est essentielle dans toute politique de prévention digne de ce nom ! La santé de toutes et tous n’est pas un coût, mais une exigence sanitaire et démocratique.

Dans l’une des Académies les plus touchée par le Covid-19, le protocole sanitaire communiqué par le Ministère de l’Éducation nationale est tout à la fois insuffisant et impraticable en l’état. Insuffisant, car il ne reprend pas l’ensemble des préconisations de l’OMS, notamment la possibilité de tester massivement les élèves comme les professeurs, ainsi que le port du masque pour tous. Impraticable, car outre ces insuffisances, il prévoit de faire porter la responsabilité aux enseignants le respect d’une impossible distanciation sociale, notamment dans les classes des plus jeunes élèves. Nous demandons que la faisabilité de ce protocole sanitaire soit discutée par l’ensemble des acteurs de terrain (personnels de santé, enseignants et intervenants en milieu scolaire, personnel de nettoyage, fonctionnaires territoriaux, organisations syndicales, représentants des parents d’élèves et des élèves…) avant d’être validé par les CHS d’établissement, et/ou les conseils d’administration, les conseils d’école. La visite préalable à la reprise doit être réalisée en présence des membres du conseil d’école et des salarié.es qui interviennent qu’ils soient fonctionnaires, associatifs ou employé.es par des entreprises sous-traitantes.

Cela est pour nous un préalable à toutes réouvertures d’écoles ou d’entreprises, afin de permettre l’éradication de ce virus.

Nous constatons que le confinement a renforcé les inégalités déjà existantes entre les élèves et l’on voit mal où est la lutte contre les inégalités et la précarité. Nous savons qu’un retour à la normale ne pourra pas se faire avant qu’un traitement et/ou un vaccin ait été trouvé. Mais nous demandons avant tout que l’État prenne ses responsabilités. Il convient donc de donner plus de moyens humains et matériels, de revaloriser tous les métiers liés à l’éducation, rapidement et durablement : cela commence par l’annulation de toutes les suppressions de postes et de classe prévues à la rentrée 2020. Les mêmes exigences concernent le milieu hospitalier, du social et du médico-social, sans oublier les salariés du particulier employeur, durement éprouvé ces dernières semaines par la lutte contre l’épidémie : création de tous les postes et de tous les lits nécessaires. Alors que les Yvelines sont un département durement touché, particulièrement dans les EHPAD. Nous devons tout faire pour éviter une seconde vague, comme le redoute l’Institut Pasteur.

Les interventions du premier ministre n’ont en rien répondu à nos interrogations et aux revendications des personnels. C’est pourquoi nos organisations demandent des réponses et des garanties avant que soit envisagée la généralisation de la réouverture des lieux de travail et le retour des personnels et du public dans les établissements scolaires.

Nous citons en annexe quelques-unes des nombreuses questions qui restent en suspens.

Tant que ces garanties sanitaires ne sont pas remplies, les risques encourus par les élèves, le personnel et la population doivent conduire à différer l’ouverture des écoles et des lieux de travail prévue à partir du 11 mai et à maintenir et améliorer les dispositions garantissant un maintien de ressources (notamment au niveau du chômage partiel et de l’indemnisation chômage).

Annexe : questions en suspens liées à la réouverture des établissements scolaires :

– Comment organiser les salles de classe et des sens de circulation dans des structures parfois trop petites ?

– Comment gérer les moments de récréations, les passages aux toilettes notamment pour les élèves les plus jeunes ?

– Quelles garanties d’approvisionnement en savon, en essuie-mains jetables, en gel hydroalcoolique, en masques ?

– Comment respecter les distanciations physiques pour les AESH et les ATSEM, dans les bus scolaires, à la cantine (nous espérons, puisqu’il est question de lutte contre les inégalités, que la restauration scolaire fonctionnera) ?

– Quelles procédures de désinfection et de nettoyage des locaux alors qu’il faudrait en même temps étaler les arrivées et départs, non seulement pour l’école mais le cas échéant pour les activités périscolaires ? Quelles protections pour les agents chargés de ces tâches, qui sont parfois salariés de sociétés de nettoyage privées, lesquelles fournissent peut d’équipements de protection et d’information à leur personnel ?

– Dans le cadre des activités périscolaires et des cantines pour les écoles primaires, c’est encore un flou, charge aux collectivités locales de gérer, ce qui renforce d’autant plus les inégalités territoriales en fonction de la richesse ou non des communes. Cela créera aussi des problèmes pour les parents-salariés, et notamment ceux résidant dans une commune avec des écoles qui n’ont pas la capacité d’accueillir le périscolaire … D’autant plus qu’avec 15 enfants par classe, ceux-ci auront probablement cours un à deux jours par semaine seulement.

– Quelle procédure est envisagée si un élève, un agent est infecté ?

– Quid du dépistage ?

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Actu Solidaires 78 Éducation

Reprise le 11 mai dans les écoles ? La position de Sud éducation 78

Communiqué à propos de la reprise le 11 mai

L’annonce faite par le président de la République le 13 avril dernier lors de son allocution de procéder à une réouverture progressive des établissements scolaires à partir du 11 mai a soulevé l’incompréhension et l’indignation chez les personnels.

Le patronat s’est déclaré “satisfait” : cela permet aux entreprises de bien préparer la reprise, et aux enfants de retrouver le chemin de l’école, s’est félicité un porte-parole du Medef. Mais l’école n’est pas la garderie du MEDEF !

Alors que le pays affiche toujours chaque jour plusieurs centaines de contaminations et de décès liés à l’épidémie de Covid-19, il faudrait remettre en contact des milliers d’élèves, d’enseignants, de personnels et de parents en rouvrant les écoles, sans garanties de sécurité supplémentaires par rapport au moment où la décision de fermeture a été prise, et sans même savoir si ceux qui ont été malades sont durablement immunisés ?

Le 12 mars dernier, le président avait annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires pour “protéger les enfants” et “réduire la propagation du nouveau coronavirus”. Mais désormais le 11 mai, les enfants ne seraient plus à protéger et on pourrait de nouveau favoriser la propagation du virus, en réduisant à néant l’effort consenti par l’ensemble de la population ?

Même le Président du Conseil national de l’ordre des médecins le dit : “il n’y a pas d’explication médicale, infectieuse ou épidémiologique à déconfiner dans le milieu scolaire en premier”. Selon ce médecin, “déconfiner le milieu scolaire reviendrait à remettre le virus en circulation”.

Comment comprendre que les lieux accueillant du public restent fermés alors que les établissements scolaires devront rouvrir ?

Comment n’y aurait-il pas de contamination dans des écoles, des collèges ou des lycées quand il y en aurait dans un restaurant avec 30 adultes ?

La décision présidentielle ne se base sur aucun plan concret de lutte contre la maladie : elle a été énoncée comme le fait du prince, et tout le système doit désormais trouver des modalités pratiques pour la rendre effective, malgré son manque de pertinence scientifique.

Pour SUD Education 78 cette décision est inacceptable !

SUD Education 78 refuse que la sortie du confinement se fasse sur une base aussi arbitraire, en mettant en danger la vie des personnels et en favorisant un redémarrage de la contamination. L’administration a l’obligation d’apporter toutes les garanties en matière de protection de ses agents et des élèves. SUD Education 78 exige avant toute reprise de l’activité que la sortie de crise sanitaire soit clairement vérifiée et que l’Education Nationale soit en mesure de fournir les garanties nécessaires en matière de conditions de travail et de sécurité (distances, capacité à faire respecter les gestes barrières, dépistages, désinfection, matériels de protection).

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Sensibles à la bonne continuité du service public, mais pas naïf·ves !

Communiqué de presse de l’Union Départementale Solidaires des Yvelines, le 20/03/2020

Solidaires 78 et SUD Santé Sociaux 78 sont et seront entièrement mobilisé·es auprès de l’ensemble des personnels de l’Hôpital. Nous continuons de revendiquer des effectifs et des lits supplémentaires, des moyens matériels et 300€ d’augmentation pour l’ensemble du personnel. Nous n’avons que faire de quelques primes.

De plus, nous exigeons que toute contamination en lien avec l’activité professionnelle soit reconnue comme accident du travail.

    Parce que la prévention est essentielle, au-delà du secteur hospitalier, nous exigeons que :

  • les salarié·es soient dispensé·es des tâches non urgentes ou non indispensables par l’arrêt immédiat des activités non indispensables et que les mesures de chômage partiel soient étendues à tous et toutes ;
  •  le maintien de la totalité des rémunérations pour tout le monde : salarié·es du privé et du public, y compris ceux et celles en sous-traitance, intérim, intermittence, contrats à durée déterminée ou vacataires, agent·es public·ques contractuel·les, ainsi que celles et ceux en auto-entreprenariat ;
  • les droits des chômeurs et chômeuses soient prolongés ou accordés pour ne pas se trouver sans ressources ;
  • l’interdiction de licenciements soit mise en place ;
  • les salarié·es qui travaillent dans les secteurs indispensables soient protégé·es correctement ;
  • la suspension des loyers et des factures pour tous ceux et celles qui en ont besoin ;
  • la réquisition de logements vides ou utilisés à des fins spéculatives de type Airbnb.
  • tous et toutes soient protégé·es, y compris les plus fragiles et précaires, sans domicile, personnes migrantes…

pour que la crise sanitaire ne se transforme pas en désastre social !   

    Aujourd’hui, les hôpitaux Yvelinois font face à une crise sanitaire sans précédent. Les patient·es touché·es par le COVID-19 affluent en masse, même si le pic de l’épidémie est attendu d’ici une à deux semaines. Les hôpitaux s’adaptent comme ils le peuvent,  méthodiquement, grâce aux agents de l’Hôpital, Directions comprises, qui puisent dans leurs réserves d’énergie, ce qui est à saluer. Une fois de plus, l’ensemble du personnel hospitalier répond présent, malgré les conditions de travail dégradées et cela depuis plusieurs années. Heureusement, l’Hôpital,  garant d’un service public, a  résisté aux ministres de la casse de la santé publique : Bachelot, Touraine et Buzyn (à noter que cette dernière a su flairer la sortie de crise…).

    L’organisation des services d’urgences sanitaires va reposer essentiellement sur un personnel sensible à la continuité du service public. Mais le manque d’anticipation du gouvernement se révèle aussi par la pénurie sur les Yvelines de produit réactif servant à détecter le COVID19. Plus aucun dépistage possible à ce jour. Livraison prévue en début de semaine, paraît-il…

La guerre ? Avec quelles troupes et quels équipements ?

    Pour faire la guerre, il faut des troupes et pourtant l’hôpital « de campagne » de Versailles appelle à l’aide sur les réseaux sociaux pour obtenir du renfort de personnels….

    Pour accueillir dans les meilleures conditions les malades d’établissements débordés, c’est un service désaffecté au Centre Hospitalier de Plaisir qui va rouvrir pour des patients de Versailles. Mais dans l’obligation de travailler sur un régime journalier de 12 heures, les agents vont flirter avec la fatigue chronique.  C’est l’hôpital de Meulan qui récupère les interventions chirurgicales de Poissy ; Meulan, qui pour rappel, depuis quelques années, a dû résister fermement pour garder sa réanimation et s’est fait amputer son service d’oncologie. Les blocs opératoires sont fermés, sauf pour urgences vitales, afin que les salles de réveil puissent accueillir les patient·es contaminé·es.

    Que penser de certains établissements sociaux et médico-sociaux qui ne prennent pas au sérieux l’épidémie ? Leur personnel se plaint du manque de protection contre les projections de bave, postillons et autres vecteurs de maladie. Telle la Croix Rouge sur les Yvelines qui n’informe son personnel que le dimanche soir de la fermeture de l’Externat. Comble du manque de respect des consignes de confinement, une fois l’Externat fermé, le personnel devait être redéployé pour des visites à domicile, sans aucune protection (masque, gants, SHA – Savon Hydro Alcoolique) alors qu’il y a un cas avéré de contamination. Et pourtant, pour le gouvernement, seuls les pique-niques étaient jugés irresponsables le week-end passé…

    Qu’en est-il de la prévention des risques d’être contaminé par le COVID 19 pour le personnel hospitalier ? Le manque de masques au niveau national, fait que la distribution est contrôlée et priorisée, même pour le personnel. Certains distributeurs de SHA sont vides. Les matériels médicaux (pousse-seringue, et tout matériel nécessaire à la bonne prise en charge du patient) sont en rupture de stock. Devra-t-on sortir les vieux brancards obsolètes comme dans les Hôpitaux italiens ? Les risques s’aggravent pour toutes et tous, patient·es et soignant·es. Pour toute l’équipe hospitalière, le télétravail n’est naturellement que peu adapté…

L’argent : le nerf de la guerre

    Bref, nous payons aujourd’hui les conséquences des politiques désastreuses sur la santé depuis plus de 20 ans.

    En 20 ans, ce sont 100 000 lits fermés, des hôpitaux de proximités fermés, des suppressions de postes et de services à la pelle. La crise d’aujourd’hui nous rappelle à quel point la santé ne peut être une marchandise, mais un bien commun pour toutes et tous, avec un maillage territorial pour un accès aux soins partout.

    Les ARS, conseils départementaux et préfectures doivent rappeler aux employeurs leurs obligations en matière de protection de leurs salarié·es (confinement à domicile, fourniture de protections..). Parce que malheureusement l’activité économique continue, des élections municipales sont maintenues alors que l’important devrait être de ne pas saturer les Hôpitaux, de ralentir une pandémie qui s’accélère.

    Le gouvernement sermonne et s’attaque aux libertés individuelles, il sanctionne. Mais ne se remet pas en question. Il continue par un déploiement de 100 000 policiers et militaires qui seront sans doute un nouveau vecteur de contamination.

    L’énergie déployé aurait dû privilégier le soutien des salarié·es pour réussir le confinement, stopper la marche économique délirante. Mettre des moyens coercitifs pour obliger les enseignes d’alimentation à protéger leurs vendeurs et vendeuses.

    Comment Macron peut-il considérer le personnel soignant comme des héros, alors que sa police nous gazait il y a encore un mois lorsque nous réclamions justement les moyens qui nous font défaut aujourd’hui. Le gouvernement va devoir rendre des comptes sur les économies réalisées qui nous conduisent dans cette situation aujourd’hui.

La population peut compter sur nous,

pouvoir compter sur le président et ses semblables reste à prouver.

Les ministres et les patrons qui cassent l’hôpital public et veulent continuer à faire travailler les salarié·es non indispensables sont des irrésponsables, vis à vis de ces salarié·es et de toute la population. Ils devront eux aussi rendre compte.

La santé de l’ensemble de la population, sans restriction,

et les droits n’ont pas à être sacrifiés dans une situation d’exception.

Une fois sortie de cette crise, c’est bien l’ensemble du système qui nous y a conduit qu’il faudra changer, pour qu’il réponde aux urgences sociales, économiques, démocratiques et écologistes.

Toutes et tous ensemble, il nous faudra imposer un autre avenir.

Solidaires78@wanadoo.fr

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