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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Santé, éducation, énergie, grève interprofessionnelle du 4 février : pourquoi des mobilisations ?

Santé, éducation, énergie, grève interprofessionnelle du 4 février : pourquoi des mobilisations ? Entretien avec SUD Énergie, SUD Santé Sociaux, SUD Éducation et Gaëlle Martinez du secrétariat national.

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Agent·es des lycées d’Île-de-France : tou·tes en grève mercredi 27 janvier

Dans tous les lycées d’Île-de-France, tout le monde dresse le même constat : les équipes sont trop réduites, les collègues sont épuisé·es et quand quelqu’un·e part en arrêt maladie, le remplacement ne vient jamais. Si on ajoute à cela les départs à la retraite non-compensés, la charge de travail reposant sur nos épaules ne fait qu’augmenter et la fatigue s’installe lentement, mais sûrement. Avec la crise sanitaire actuelle, ça devient carrément invivable : on nous demande toujours plus de tâches avec toujours moins de personnes !

À tour de rôle, nous tirons tou·tes la sonnette d’alarme depuis quelques années déjà. Pourtant la Région s’en moque : elle envoie une personne en CDD ici ou là pour tenter de calmer les souffrances, mais c’est de nouveau la crise dès que celle-ci s’en va ! Pire, la mise en place d’agent·es chef·fes permet de créer des hiérarchies intermédiaires entre collègues et génère des tensions, là où s’il y avait suffisamment de monde, il n’y en aurait pas…

Quant à l’Éducation nationale, elle se défausse systématiquement sur la Région. Les gestionnaires zélé·es, qui changent d’établissements comme de chemise, appliquent bien souvent bêtement des consignes là où il faudrait deux fois plus de personnels… L’autoritarisme des un·es et des autres ne cesse de s’aggraver et rend encore plus difficile notre travail quotidien.

Il est temps de relever la tête et de dire non à ce manque flagrant de personnel. C’est la cause première de nos souffrances. La Région doit non seulement titulariser les contractuel·les, quelle que soit leur nationalité, mais elle doit en plus recruter massivement des titulaires !

EXIGEONS CE RECRUTEMENT MASSIF
RASSEMBLEMENT AU SIEGE DE LA REGION,
2 RUE SIMONE VEIL A SAINT-OUEN A 11H

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Sud éducation – LBD : “La Base Décide”, le podcast…

Le 1er podcast de SUD éducation est en ligne : 


Au sommaire de cette première émission : 

La première émission intitulée L.B.D, La Base Décide, c’est l’actualité dans l’éducation du mois de janvier en 40 minutes ! Au programme : les annonces quant aux classes de maternelle, tout savoir sur les salaires, le devoir de réserve et bien sûr la grève exemplaire des AED ! 

Séquence 1 – Les annonces quant aux programmes de maternelle – du début à 3’

Séquence 2 – Sacrés salaires ! qu’est-ce que le salaire? – de 3’ à 7’

Séquence 3 – En direct du local syndical – Mieux comprendre les inégalités salariales pour mieux les combattre – de 7’ à 17’ 

Séquence 4 – Vie Scolaire en grève ! les raisons de la colère – de 17’ à 35’30

Séquence 5 – Question de droit : le devoir de réserve, histoire d’un mythe – de 35’30 à la fin 

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Éducation : dans le 78, avant la grève du 26, AG départementale mercredi 20 janvier

L’ensemble des organisations syndicales appellent à la grève mardi 26 janvier.
Afin de préparer au mieux cette journée de mobilisation, une AG virtuelle ouverte à tous et toutes est organisée mercredi 20 janvier à 14H.
Construisons collectivement la lutte !
Le lien Jitsi pour rejoindre l’AG : https://meet.jit.si/AGeduc78/greve26janvier

Appel unitaire départemental :

Le 26 janvier, mobilisons-nous pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour les postes : exigeons la revalorisation et un autre budget pour l’Éducation !

Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les réformes menées par le ministre les aggravent. Or, le Parlement a adopté un budget qui est loin de traduire l’ambition éducative dont notre pays a besoin. En effet, il ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail.

Il faut en urgence engager les recrutements nécessaires, notamment en recourant aux listes complémentaires.

Dans le budget 2021, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est très peu pour les personnels, et de fait l’essentiel des mesures proposées pour 2021 ne concerneront qu’une minorité de personnels. Les AED et les AESH en particulier ne se voient rien proposer.

Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignant-es. Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies, grâce à un plan pluriannuel de revalorisation et de création de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents. Elles demandent la mise en œuvre d’une autre politique éducative que celle menée jusqu’à présent par le Ministre de l’Éducation Nationale.

Les organisations syndicales FNEC FP FO, FSU, Sud éducation, CGT éducation (liste non exhaustive) des Yvelines appellent les personnels à poursuivre les mobilisations en cours, à s’engager dans l’action et à préparer une grève le mardi 26 janvier pour exiger des créations de postes, une autre politique éducative, le dégel de la valeur du point d’indice couplé à des mesures significatives de revalorisation des salaires et des carrières dans l’éducation.

Elles appellent les personnels à manifester le 26 janvier à Paris à 13 heures place Edmond Rostand (Luxembourg) pour se rendre au ministère de l’Éducation nationale.

Pour préparer la grève, elles appellent à une assemblée générale départementale mercredi 20 janvier à 14h en visio-conférence : https://meet.jit.si/AGeduc78/greve26janvier

Elles engagent les personnels à construire dès maintenant une dynamique de mobilisation par des actions locales, réunions, motions et courriers collectifs auprès des IA-DASEN, des Recteurs, du gouvernement, etc.

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Reprise de l’épidémie, et toujours pas de plan d’urgence pour l’éducation

La reprise de l’épidémie, aujourd’hui manifeste, n’a conduit à aucun changement de la part du ministère de l’Éducation nationale en cette rentrée de janvier. Le ministre Blanquer continue dans sa stratégie de l’autruche, en affirmant contre tout bon sens que le protocole sanitaire en vigueur dans les écoles et établissements depuis le 2 novembre est suffisant pour éviter que ceux-ci ne deviennent des foyers de contamination. Pourtant, le risque est réel : l’idée que les enfants et jeunes adolescent-e-s sont moins contaminé-e-s que les adultes est aujourd’hui battue en brèche, et les chiffres publiés par Santé publique France sur les contaminations des enfants au cours du mois de novembre sont édifiants. Différents pays européens ont d’ailleurs pris des mesures drastiques pour ce début d’année civile.

Les seules annonces nouvelles concernent le passage à 18h du couvre-feu dans un certain nombre de départements. Celui-ci doit être accompagné de garanties concernant l’ouverture des établissements au-delà de cette heure pour que les cours de fin de journée ne soient pas rabotés, et également le maintien du transport scolaire dans les amplitudes horaires déjà existantes. En ce qui concerne la campagne de vaccination, elle se réduit à ce stade à une campagne de communication. Au vu du risque sanitaire que représentent les écoles et établissements dans de telles conditions sanitaires, SUD éducation revendique que les personnels de l’éducation puissent en faire partie rapidement s’ils et elles le souhaitent. Enfin, dans l’incapacité d’apporter une réponse claire et pérenne aux inquiétudes des élèves et personnels concernant les examens, le ministère a publié le 26 décembre une ordonnance permettant de modifier les modalités de passation des examens 15 jours avant les épreuves. Le remède est pire que le mal, et plongera les élèves et les personnels dans une situation de stress inacceptable. Les difficultés éprouvées par les personnels et les élèves lors des rentrées précédentes se renouvellent : absence de nouveaux masques, obligation d’aérer les salles alors que les températures sont de plus en plus basses…

Pour SUD éducation, l’objectif est clair : maintenir ouverts le plus longtemps possible les écoles et établissements, tant la faillite de l’enseignement à distance a été manifeste au printemps. Mais pour cela, il faut prendre immédiatement des mesures permettant le respect des gestes barrières et la distanciation physique. Ces mesures, SUD éducation les revendique depuis le printemps : il s’agit de mettre en œuvre un plan d’urgence pour l’éducation, afin de faire face à l’épidémie et de compenser les inégalités scolaires qui se sont accrues pendant le confinement. Il s’agit tout d’abord de baisser les effectifs, par le recrutement de postes à hauteur des besoins. Celui-ci peut se faire dès à présent, par le biais du recrutement des listes complémentaires, de l’admission des admissibles aux concours internes, de la titularisation à temps plein des contractuel-le-s et de l’ouverture de concours supplémentaires dans les départements où cela s’avérera le plus indispensables. Chacune de ces mesures a déjà été mise en œuvre par le passé, et relève donc d’un choix politique que le gouvernement se refuse aujourd’hui à faire. L’accueil de tou-te-s les élèves nécessitera également des ouvertures de locaux, par le biais de constructions ou de réquisitions.

SUD éducation dénonce l’inaction du ministère, revendique un plan d’urgence pour l’éducation, et appelle les personnels à mettre en débat les modalités d’action pour obtenir satisfaction sur les revendications, en s’appuyant en particulier sur l’appel intersyndical à la grève du 26 janvier.

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Éducation : grève le 26 janvier – battons nous pour nos salaires

Le tract de Sud éducation 78 pour la grève du 26 janvier…

Battons nous pour nos salaires

Le salaire des personnels de la Fonction publique (titulaires ou contractuel·les) est calculé à partir de la valeur attribuée au point d’indice. Depuis 25 ans, l’augmentation de la valeur du point d’indice a été inférieure à l’inflation 21 fois. Rapporté à la situation de 1995, le salaire d’un·e professeur·e des écoles ou d’un·e certifié·e au 5e échelon (indice 476) est plus bas de 551 euros bruts constants !
Dans le même temps, certain·es agent·es comme les AED et les AESH perçoivent un salaire si bas que lorsque le SMIC est revalorisé pour tenir compte de l’inflation, leur salaire calculé sur la base de la grille indiciaire se trouve alors en dessous du Smic. L’administration est alors obligée de verser une indemnité différentielle pour que les AED et AESH perçoivent le salaire minimum.

Des inégalités salariales femmes / hommes qui persistent

Le salaire net des enseignantes est inférieur de 13,9% à celui de leurs collègues masculins. Il existe plusieurs raisons à cela. Les HSA profitent essentiellement aux hommes, qui perçoivent 51% de rémunération liée aux HSA de plus que les femmes. De plus, les femmes sont plus souvent contraintes de prendre en charge la garde des enfants et sont bien plus souvent à temps partiel.

Pour SUD éducation, il est urgent d’obtenir satisfaction sur les revendications immédiates :
– l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels ;
– l’intégration des primes et indemnités au salaire ;
– une augmentation significative des salaires, d’autant plus forte que le salaire de l’agent·e est bas, pour réduire les inégalités salariales.

SUD éducation revendique également dans le cadre du projet d’égalité salariale qu’elle porte : avec l’Union syndicale Solidaires, une augmentation du Smic à 1 700 € nets ; la titularisation sans condition de concours ni de nationalité à temps plein de tous les personnels contractuels de l’Éducation nationale.

AESH, le 26 janvier : en grève !

Lorsqu’on parle de l’école inclusive, ou de la bienveillance on sait bien que les AESH ont un grand rôle à jouer ; elles/ils sont des actrices/acteurs indispensables pour que les élèves en situation de handicap puissent poursuivre une scolarité comme tout un chacun.
Les personnes accompagnant les élèves en situation de handicap font partie de la communauté éducative et participent très activement aux bien-être physique et moral des élèves qu’elles/ils accompagnent durant leur parcours scolaire dans le 1er et 2e degré pour la voie classique mais n’oublions pas les parcours professionnels (accom­pa­gner l’élève lors de ses premières journées de stage…).

Imaginez une journée sans AESH, pas d’enfants en situation de handicap dans les écoles… Pourquoi celles/ceux qui veillent à ce que les enfants et les personnes handicapées ne soient pas exclues du système d’enseignement général et professionnel sont si maltraité·es voire méprisé·es.

Les AESH, personnels les plus précaires dans l’Éducation nationale.

Nous, AESH, demandons :

  • L’abandon des PIAL qui désorganisent notre travail et ne nous permettent pas de suivre au mieux nos élèves.
  • La titularisation sans condition des AESH par la création d’un statut de fonctionnaire et d’un métier d’éducateur/trice scolaire spécialisé(e), car nous ne faisons pas qu’accom­pa­gner l’élève, nous lui apportons une aide personnalisée et adapté à son handicap.
  • Un salaire à 1 700 € net en début de carrière, afin de vivre dignement de notre travail.
  • La reconnaissance d’un temps plein à 24 heures d’accompagnement plus les heures de travail invisible préparation des adaptations, suivi, coordination, formation, réunions d’équipe, projets, etc.
  • Une réelle formation initiale et continue, afin que l’on puisse au mieux accompagner les élèves.

Prof’docs, le 26 janvier : en grève !

Non à la discrimination
des professeur·es-documentalistes !

Encore appelé·es familièrement « dames du CDI », les professeur·es-documentalistes subissent une véritable discrimination dans l’Éducation nationale. Alors que leur mission est clairement celle d’enseigner, ces 11 800 personnes sont toujours considérées comme des sous-enseignant·es. Faut-il y voir la conséquence d’une très grande féminisation (87 %) de ce métier ?

Les inégalités de traitement sont multiples et bien documentées*. Il faut rappeler la scandaleuse absence d’agrégation en Documentation (alors que le Capes de cette même discipline existe depuis 30 ans), et des heures supplémentaires et indemnités inférieures à celles des autres enseignants. Ce qui aboutit à une rémunération inférieure pour les professeur·es-documentalistes.

Plus récemment, le ministre refuse d’octroyer aux prof’docs la « prime d’équipement infor­ma­tique » accordée à tous les autres enseignants. Les motifs invoqués (« pas devant élèves » ou « ils ont un poste informatique sur leur lieu de travail ») sont aussi stupides que malhonnêtes.

Il s’agit là d’une véritable discrimination de genre, héritée des stéréotypes d’un autre siècle, qui enfreint notre Constitution nationale. Alors que les prof’docs ont mission d’éduquer aux valeurs républicaines à leurs élèves et de lutter contre les discriminations, ils/elles subissent­ quotidiennement ces discriminations.

Avec Sud éducation, mettons fin à ces discriminations,
exigeons l’égalité de traitement de tou·tes les enseignant·es
!

AED, le 26 janvier : en grève !

Depuis le début de la crise sanitaire les assis­tant·es d’éducation (AED, AP et APS) sont en première ligne dans les écoles et établissements.
Nos conditions de travail se sont considérablement dégradées avec la multiplication des tâches induites par la mise en place des protocoles sanitaires et l’exposition particulière aux risques de contamination. Pas de limitation du brassage pour celles et ceux qui doivent gérer l’urgence et jongler avec le manque d’effectifs !
Ce manque de reconnaissance n’est pas nouveau, il est d’ailleurs inhérent à la précarité du contrat des assistant·es d’éducation : sous-payé·es, sans formation et sans perspectives.

Cette précarité permet tous les excès de la part de la hiérarchie et des chef·fes d’établissements, elle est source de nombreuses injustices. Trop souvent les AED sont victimes de décisions arbitraires : non-renouvellement abusifs, périodes d’essais déguisées, contrats inférieurs à un an, chantage à l’emploi, traitement infantilisant.
La grève des assistant·es d’éducation (AED, AP, APS) du 1er décembre a été massivement suivie et soutenue par d’autres catégories de personnels. Partout sur le territoire des vies scolaires ont été totalement fermées et des dizaines de rassemblement se sont tenus devant le rectorat, DSDEN, établissements employeurs. Cette mobilisation est historique.
En amont la préparation de cette journée grève a donné naissance à plusieurs collectifs auto-organisés d’assis­tant·es d’éducation et a renforcé ceux déjà existant qui étaient à l’origine de cet appel.

SUD éducation revendique :

– la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur·trice scolaire ;
– l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;
– l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
– le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef-fe-s d’établissement : pour un recrutement académique ;
– l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heures pour formation.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Prof’docs : la colère ne faiblit pas !

Le 17 décembre 2020 restera dans les mémoires de toutes et tous les professeur(e)s-documentalistes. Avec des initiatives très variées, ces enseignants ont manifesté leur colère de se voir privés d’une prime d’équipement informatique que le ministre réserve aux professeurs « devant élèves ». De plus, contrairement au discours officiel, les prof’docs ne sont pas les seul(e)s à disposer d’un ordinateur sur leur bureau. Tous les enseignants ont un ordinateur dans leur classe, ne serait-ce que pour faire l’appel des élèves ! Le refus de la prime informatique est une discrimination basée sur des motifs malhonnêtes. Sur des fake news, dirait-on en cours d’EMI (éducation aux médias et à l’information).

Ce mécontentement a suscité de nombreux témoignages de soutien, de la part de parents, d’élèves et de collègues enseignants. Tous connaissent et reconnaissent l’indispensable mission des professeurs-documentalistes, spécialisés dans l’EMI. Mais il faut aller plus loin. Handicapés par des injonctions contradictoires (ils/elles doivent faire cours aux élèves, mais le fonctionnement de l’établissement les en empêche souvent) et peu nombreux, les professeurs-documentalistes ne doivent pas rester seuls.
C’est pourquoi nous appelons dès maintenant à participer à la grève du 26 janvier prochain, pour exiger de meilleurs salaires et une prime d’équipement informatique pour tous les enseignants, les CPE et le personnel de vie scolaire. Et avant cette date, Sud-éducation soutiendra toutes les initiatives légales pour défendre les prof’docs.

La discrimination ne passera pas par nous !

Sud éducation 78

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La transphobie tue et monsieur Blanquer regarde ailleurs. Communiqué du Collectif Education contre les LGBTphobies

Après le suicide de Doona, étudiante trans de Montpellier en septembre, nous apprenons celui d’Avril ce mercredi, lycéenne trans de 17 ans, élève au lycée Fénelon à Lille. Alors qu’elle aurait été exclue de l’établissement au début du mois car elle portait une jupe, elle avait vécu une vague de soutien de la part d’élèves de la ville. Une enquête devra faire la lumière sur les circonstances de son exclusion et sur la responsabilité d’acteurs et actrices de la communauté éducative dans ce drame.

A cette heure, nous tenons à présenter nos condoléances à tou.te.s les proches d’Avril et appelons à rejoindre le rassemblement prévu ce jour à 12h45 devant l’établissement.

Alors que le rapport 2020 d’SOS Homophobie montre que 42% des actes de transphobie visent des femmes trans, il est urgent que le ministère prenne ses responsabilités. Alors qu’elles sont confrontées à la transphobie du corps médical et des institutions y compris scolaires, le silence de monsieur Blanquer et des services de la Dgesco à nos nombreuses sollicitations revêt une cruelle résonance.

Il est urgent de prendre en compte la transidentité et de lutter contre la transphobie au sein des établissements et des institutions accueillant des élèves et des étudiant.e.s. Le parcours de transition des élèves comme des personnels doivent être pris en considération. L’administration doit notamment faciliter le changement de prénom sur simple demande d’un.e élève. Il est inacceptable qu’encore aujourd’hui, l’identité de genre de membres de la communauté éducative ne soit pas respectée.

Comme nous le demandons depuis de trop nombreuses années, les personnels doivent être formés aux sujets LGBTI, les cours d’éducation à la sexualité et à l’affectivité doivent être dispensés partout par des personnels eux aussi formés.

Aujourd’hui encore, à Montpellier, à Lille et ailleurs les LGBTIphobies mettent en péril la vie de nos élèves et étudiant.e.s. Des promesses ont été faites par le ministère et par le gouvernement depuis 2018. Nous ne pouvons plus attendre qu’elles se transforment en actions. En octobre 2019, monsieur Blanquer avait notamment annoncé la mise en place d’un groupe de travail ayant comme mission de construire des outils pour aider les équipes à accueillir les élèves trans. Depuis, ce groupe n’a jamais été réuni. Nous avons pourtant relancé le ministère à plusieurs reprises sans obtenir de réponse de sa part. Cette inaction pèse lourdement sur tous et toutes les Avril dans tous les établissements.

#JusticePourAvril

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

1er décembre : vies scolaires en grève !

Depuis le début de la crise sanitaire les assistant-e-s d’éducation (AED, AP et APS) sont en première ligne dans les écoles et établissements.

Leurs conditions de travail se sont considérablement dégradées avec la multiplication des tâches induites par la mise en place des protocoles sanitaires et l’exposition particulière aux risques de contamination. Pas de limitation du brassage pour celles et ceux qui doivent gérer l’urgence et jongler avec le manque d’effectifs.

Ces personnels, pourtant déterminants pour le bon fonctionnement des établissements, ne reçoivent pas la reconnaissance à laquelle elles-ils ont droit et ne sont associé-e-s que très marginalement aux prises de décisions.

Ce manque de reconnaissance n’est pas nouveau, il est d’ailleurs inhérent à la précarité du contrat des assistant-e-s d’éducation : sous-payé-e-s, sans formation et sans perspectives. Cette précarité permet tous les excès de la part de la hiérarchie et des chef-fe-s d’établissements employeurs, elle est source de nombreuses injustices. Trop souvent les AED sont victimes de décisions arbitraires de la part des directions d’établissements : non-renouvellement abusifs, périodes d’essais déguisées, contrats inférieurs à un an, chantage à l’emploi, traitement infantilisant.

L’absence de droit à la prime REP/REP+ pour ces personnels est tout à fait emblématique. SUD éducation a lancé une campagne pour l’obtention de cette prime. Nous appelons les assistant-e-s d’éducation à se rapprocher du syndicat SUD de leur académie.

Face à ces situations, les AED se retrouvent bien souvent isolé-e-s, mais elles-ils ont décidé de faire bloc !

Le 10 novembre dernier la mobilisation des vies scolaires a été forte dans de nombreux établissements. Dans l’académie d’Aix-Marseille une nouvelle journée de grève a été appelée le 19 novembre dernier. Plusieurs collectifs d’AED en lutte ont vu le jour ces deux dernières années et ont décidé conjointement d’appeler à une nouvelle journée de grève le mardi 1er décembre 2020.

SUD éducation rejoint cette initiative et appelle l’ensemble des assistant-e-s d’éducation à s’organiser localement et à se mettre massivement en grève le 1er décembre. Un préavis de grève national spécifique a été déposé.

SUD éducation revendique :

- la titularisation sans condition de tous les personnels qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur scolaire ;

- l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;

- l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;

- le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef-fe-s d’établissement : pour un recrutement académique ;

- l’accès à une formation et l’augmentation du crédit d’heures pour formation.

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Restauration et entretien des collèges du 78 Scandale de la gestion de la crise sanitaire par C’Midy et le CD 78

La situation dans les collèges du 78 est des plus alarmantes du fait de la gestion de crise par la société C’Midy : temps de repas non sécurisés, nettoyage et désinfection des locaux négligés, personnel en nombre insuffisant…

Le reconfinement décrété le 29 octobre dernier s’est accompagné du renforcement du protocole sanitaire dans tous les établissements scolaires reposant sur le non-brassage des classes, la distanciation physique et la désinfection régulière des locaux. Or, sur ces deux derniers points, C’Midy est bien loin de répondre aux normes de santé.

La société C’Midy incapable d’assurer le respect du protocole sanitaire

Le fonctionnement à sous-effectifs constants, le non-remplacement des absences (nombreuses en cette période), l’application de procédures managériales aussi inutiles que chronophages constituent, en cette période de circulation active de la COVID-19, un problème de santé publique des plus préoccupant dans nos établissements.

Classes non nettoyées et non désinfectées, espace de restauration non sécurisé

C’Midy et son donneur d’ordre le CD des Yvelines sont incapables de répondre aux exigences du protocole sanitaire et mettent donc en péril les efforts de chacun. Les remontées – témoignages et photos à l’appui – sont des plus alarmantes : salles de classe non nettoyées plusieurs jours de suite, brassage des élèves et non respect des gestes protecteurs lors des repas, pressions sur les personnels pour qu’ils ne revendiquent pas leurs droits…

Quand les bénéfices de quelques-uns priment sur la santé de tou·tes !

En refusant de remplacer les personnels en arrêt, en refusant d’embaucher le personnel nécessaire, en se tenant à l’écart des concertations menées par les personnels et les familles inquiètes pour leur enfant, C’Midy fait primer la quête de profit sur l’intérêt général.

Dans les Yvelines, c’est en effet la société C’Midy (Semop filiale de la multinationale Sodexo) qui, depuis le 1er janvier 2019 s’est vue déléguer la mission de nettoyer les 117 collèges du département et d’assurer le service de près de 50 000 repas par jour (pour un chiffre d’affaires de 56 553 300,00 €). Mais C’Midy ne se soucie ni des personnels ni des élèves ni des familles… Les agent·es d’entretien – en première ligne pour nous protéger du virus, et qui font de leur mieux dans les conditions qui sont les leurs – appuyé·es par les personnels de l’Éducation nationale et les familles, n’ont eu de cesse de dénoncer la dégradation de la qualité du service imputable à une gestion purement comptable où le seul objectif est de réduire au maximum les coûts et de pressuriser les personnels pour engranger des bénéfices.

Fiasco sanitaire, horreur managériale et responsabilité politique

Premier département de France à avoir fait le choix de l’externalisation et de la sous-traitance à une entreprise privée, le Conseil départemental porte la plus grande partie de la responsabilité. Les opérations de communication d’un goût douteux qui consistent à distribuer aux élèves des masques publicitaires aux couleurs du département relèvent, dans ce contexte, de l’hypocrisie la plus complète : sans embauches massives de la part de C’Midy, la population des Yvelines doit avoir conscience que la situation sanitaire dans les collèges risque de se dégrader.

Le 22 novembre 2020

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