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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Écologie Éducation Revue de presse Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode 11


Environnement

La cimenterie Calcia de Gargenville : une pollution inacceptable !

Source : 78actu.fr

Covid : 99 classes fermées dans le 78

Source : Le Parisien

Santé : fermeture de l’unité pédopsychiatrique des Mureaux

Source : Le Parisien

À Triel, entre l’usine d’incinération et les lignes haute tension, le scandale des aires d’accueil pour les gens du voyage…

Source : Le Parisien

Transport – Rail

La SNCF prévoit la fermeture de 20 guichets sur la ligne J…

Source : 78actu.fr

Un collectif vélo sur le Mantois


La forêt livrée au privé

Source : 78actu.fr
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Éducation

Dans l’éduc, 23 septembre toutes et tous en grève

En 4 ans, Blanquer a considérablement dégradé le service public d’éducation. Il a montré cette rentrée encore son incapacité à faire face à la crise sanitaire. Entre les évaluations nationales dès le plus jeune âge et l’instauration d’une part de contrôle continu pour l’obtention du baccalauréat, il a imposé une évaluation permanente des élèves au détriment de la relation pédagogique qui doit unir les enseignant-e-s aux élèves. À la toute fin de l’année scolaire, Blanquer a achevé la destruction du bac national et cassé l’indispensable collégialité des écoles. Il s’apprête à démanteler l’éducation prioritaire et la formation initiale. Chaque année, les suppressions de postes amplifient la mise sous pression des personnels. Stop ! Enseigner devient une lutte ! SUD éducation réaffirme la nécessité de mettre en place un plan d’urgence pour l’éducation qui remette l’intérêt des élèves et des personnels au cœur de la politique éducative et salariale du ministère.

L’école de Blanquer broie les élèves et les personnels : à l’inverse, SUD éducation défend sans relâche le projet d’une école plus égalitaire.

Comment changer l’école? 

  • Réduire la taille des classes pour enseigner autrement et favoriser la réussite des élèves.
  • Titulariser, recruter davantage, former mieux, rémunérer plus.
  • Gagner les moyens pour une école ouverte à tou-te-s les élèves : les élèves à besoins particuliers doivent bénéficier de l’accompagnement nécessaire à leur réussite.
  • Créer un vrai secteur médico-social de l’Éducation nationale.

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se mettre en grève le 23 septembre.

SUD éducation appelle les personnels à se réunir en Assemblée générale pour formuler leurs revendications et à décider des moyens d’action pour ancrer cette grève dans la durée.  

Bâtissons l’école pour la société de demain, plus juste et plus égalitaire ! 

Vous trouvez en pièce jointe le tract de SUD éducation.

Vous trouverez ci-dessous la déclaration d’intention de grève pour le 23 septembre, pour les collègues du premier degré, à renvoyer avant le lundi 20 septembre au soir :

Retrouvez ci-dessous le tract d’appel au 23 septembre spécial premier degré, contre la loi Rilhac !


Vous trouverez ci-dessous le tract intersyndical SUD-CGT-FO-FSU :

Appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle

L’École a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint.

La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public :

– refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée

– publication de la circulaire de rentrée sans qu’aucune concertation préalable n’ait été organisée. De plus, son contenu relève davantage de la promotion de la politique ministérielle.

Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise.

Les annonces du Grenelle ont confirmé qu’il n’y aurait pas de loi de programmation pluriannuelle. Un renoncement de plus qui ne répond pas aux attentes salariales des personnels et en exclut la majorité. Au-delà de la deuxième tranche de la prime d’attractivité, très insuffisante pour rattraper les retards, il est bien difficile de voir de quelconques perspectives de revalorisation pour les années à venir. Il est urgent d’augmenter les salaires de tous les personnels.

Nos organisations dénoncent l’ensemble de ces mesures qui tournent le dos à la priorité à l’éducation et cherchent à transformer en profondeur les métiers dans le sens de contraintes supplémentaires sur les personnels : projet de création d’un emploi fonctionnel de directeur d’école et de hiérarchies intermédiaires, pilotage par l’évaluation. Nous ne pouvons accepter de tels reculs.

Nos organisations refusent la généralisation du contrôle continu et demandent le rétablissement du baccalauréat national pour la session 2022, avec des épreuves nationales, terminales et anonymes.

Nos organisations appellent la profession à se mobiliser dès la prérentrée afin d’exiger un plan d’urgence pour le service public d’Éducation. Notre École ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles.

Elles appellent les personnels à se réunir dès les premiers jours de la rentrée, y compris avec les parents d’élèves, pour lister les revendications et organiser les mobilisations nécessaires. Nos organisations soutiendront toutes ces actions qui doivent permettre de préparer une action nationale d’ampleur. Elles appellent les personnels à la grève le 23 septembre. Elles appelleront à poursuivre ces actions, en particulier dans le cadre d’une mobilisation interprofessionnelle.

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Pot de rentrée de Sud éducation 78 : un moment solidaire !

Ce mardi 14 septembre, le syndicat Sud éducation 78 conviait ses adhérent·es et sympathisant·es du Mantois à son pot de rentrée.

Une trentaine de camarades – de l’éducation mais aussi d’autres secteurs – se sont donc retrouvé·es à la librairie La Nouvelle Réserve à Limay – qui accueille aussi notre Union syndicale Solidaires chaque mardi de 17 à 19 h.

Retrouvailles, musique, échanges, interventions (dont celle très remarquée du collectif Aesh 78 qui était invité à venir partager ce moment avec nous…) et débat autour de la sortie du livre Étincelles pédagogiques, paroles d’élèves, pratiques de profs, de notre camarade Jacqueline Triguel étaient au programme.
Une rencontre qui s’est prolongée jusque très tard dans la nuit.

Prochain rendez-vous, lundi 20 septembre à partir de 18 heures pour le pot de rentrée de Versailles-Saint Quentin suivi de l’Ag de rentrée du syndicat.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Etincelles pédagogiques, Paroles d’élèves, pratiques de prof·fes, rencontre organisée par Sud éducation et la librairie La Nouvelle réserve

De l’agitation, des heurts, des cris, des enthousiasmes, des impatiences, des émotions vives, mais aussi des découvertes, des étonnements, des doutes et des contestations : voilà ce qui se passe dans nos classes, bien loin des représentations qui voudraient que les enseignant·es fassent cours, transmettent, gardent le contrôle de séances bien programmées et que les élèves écoutent, récitent, obéissent en bougeant le moins possible. La confrontation de ces rôles, que nous attribuent l’école et la société, et des réalités de la classe crée inévitablement des étincelles. Étincelles de colère et de désarroi, étincelles de joie et de vie, mais peut-être aussi étincelles d’émancipation.
Ces récits d’expériences, qui partent des paroles d’élèves, dans ce qu’elles disent et contestent de l’école, comme de la société et du monde, tentent ainsi d’illustrer la possibilité d’une autre classe et d’une autre école, de celles qui permettent l’expression de la vie et esquissent un chemin vers l’émancipation de tou·tes.

A partir de 19 h 30, à la librairie La Nouvelle Réserve (5, rue du maréchal Foch, Limay).

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Actu Solidaires 78 Éducation

Professeur·es des écoles : pas de chef·fes, tou·tes collègues !

À l’heure où l’éducation dans l’école primaire est en danger, Sud Éducation 78 défend et protège les personnels. Dans un climat de plus en plus délétère dans lequel l’essence même du métier d’enseignant est remis en cause et bafoué, le combat reste plus que jamais une nécessité. Des directeurs d’école qui deviennent les supérieurs hiérarchiques directs, pouvant évaluer leurs collègues, une liberté pédagogique qui se lit plus comme un doux souvenir que comme un droit professionnel, des primes octroyées au mérite…

Afin que le terme de “rentabilité” n’appartienne pas au vocabulaire des professeurs, afin que l’école ne devienne pas une entreprise destinée à faire du profit, que l’idée de concurrence ne soit pas un principe professionnel, afin que notre pédagogie reste l’essence même de notre métier, restons unis et solidaires face aux pressions hiérarchiques et aux injonctions ministérielles.

Sud éducation est à vos côtés pour vous soutenir dans vos démarches, vos questions, vos combats. Adhérer à Sud Éducation c’est permettre au métier de professeur des écoles d’être et de rester celui pour lequel on s’est toujours battu. ■

Extrait de “Méfiez-vous des syndicalistes”, le journal de rentrée de Sud éducation 78

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Éducation Luttes féministes Revue de presse

Rentrée scolaire : pour en finir avec des cours de récréation sexistes…

Un article du site Bastamag signé Nolwenn Weiler qui a retenu notre attention…

« On n’a pas le droit d’aller au milieu de la cour, les garçons ne veulent pas », disent souvent les filles, dès l’école élémentaire. La cour de récréation, le premier espace public que les enfants expérimentent, serait-elle aussi l’un des points de départ des inégalités de genre ? Des élus de Trappes se sont penchés sur les mécanismes à l’œuvre dans les cours d’école, où règne souvent, déjà, une répartition inégalitaire de l’espace. Pour y remédier, et faire en sorte que l’égalité et la mixité s’éprouvent au quotidien, il est possible, et même souhaitable, d’imaginer des aménagements non genrés des cours de récréation. Des alternatives existent.

Avez-vous déjà pris le temps d’observer une cour d’école à l’heure de la récréation ? Au centre, les garçons jouent au foot. À la périphérie, occupant la place qui leur reste, les filles font ce que l’on appelle leurs « petits » jeux : corde à sauter, élastique, jeux de rôles. Apparemment caricaturale, cette répartition de l’espace est pourtant une réalité dans la quasi-totalité des cours d’école en France. Quand on demande aux filles les raisons de leur éloignement du centre, les réponses sont abruptes : « On n’a pas le droit. »

Pourquoi ? « Parce que les garçons ne veulent pas. » Celles qui osent revendiquer, et tentent de négocier, s’entendent dire qu’« elles sont trop nulles ». Disqualifiées d’office, tenues de restreindre leurs mouvements [1].

« Les garçons n’osent pas jouer avec leurs copines parce qu’ils vont se faire traiter de filles »

« Au collège la plupart des filles ont capitulé, souligne Édith Maruéjouls, géographe du genre et auteure de nombreux travaux sur les inégalités dans les cours d’école [2]. Elles sont convaincues qu’elles n’ont pas les mêmes jeux, ni les mêmes préoccupations, ni les mêmes sujets de conversation que les garçons. Et vice versa. »

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Éducation

Assistant · es d’éducation : encore une année de galères  ?

L’année qui s’annonce à l’image des précédentes pour les assistant · es d’éducation : précarité structurelle, exploitation maximale, pressions hiérarchiques sans vergogne.
Alors que l’année qui s’est écoulée a été prise par une mobilisation sans précédent des assistants · es d’éducation qui ont démontré leur détermination et leur capacité d’auto-organisation, elles et elles sont les grands perdants·es du Grenelle de l’éducation car tout simplement absent·es.
Pourtant, face à la crise sanitaire qu’elles ont été en première ligne dans les établissements, jonglant avec les protocoles et sans moyens de protection face à une exposition particulière au virus. Cette situation particulière vient s’ajouter à la précarité des contrats, aux bas salaires et à l’absence de reconnaissance et de formation qui structurent le statut des assistant · es d’éducation.


On prend les mêmes et on recommence ?
La menace de non-renouvellement du contrat sert de moyens de pression pour les chef·fes qui jouent avec la peur de se retrouver du jour au lendemain sans revenus. SUD éducation a dû défendre nombre de collègues victimes de non-renouvellement abusifs et plusieurs procédures sont encore en cours.
Les conditions salariales et de travail inacceptables ne sont pas sans raison dans les difficultés de recrutement que semblent rencontrer un certain nombre d’établissements en cette rentrée des élèves. Cela va avoir comme conséquence de peser sur les équipes déjà en sous-effectif.
SUD éducation continuera à défendre les collègues face à la hiérarchie. Par ailleurs, une action en référé est toujours en cours concernant le versement de la prime REP/REP+ pour les assistant·es d’éducation.
SUD éducation appelle les assistant·es d’éducation à poursuivre les mobilisations de l’année dernière et soutiendra les initiatives décidées par les collectifs locaux.
Le 23 septembre, une grève intercatégorielle de l’éducation nationale est appelée par l’intersyndicale. Les assistant·es d’éducation doivent y prendre leur place et porter leurs revendications dans les assemblées générales, heures d’information syndicales et dans les manifestations qui auront lieu ce jour-là.
Pour les assistant·es d’éducation, SUD éducation revendique :

  • la titularisation sans condition de tous les personnels assistants d’éducation qui le souhaitent par la création d’un statut d’éducateur·trice scolaire ;
  • l’augmentation des salaires et la baisse du temps de travail ;
  • la suppression du forfait nuit en internat ;
  • l’obtention de la prime REP/REP+ pour tous les personnels travaillant en éducation prioritaire ;
  • le recrutement massif de personnels AED et la fin du recrutement par les chef·fes d’établissement : pour un recrutement académique ;
  • l’accès à une formation initiale et continue et l’augmentation du crédit d’heure pour la formation ;
  • du matériel de protection fourni par l’employeur face au Covid.
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Actu Solidaires 78 Éducation

Méfiez-vous des syndicalistes ! Le journal de rentrée de Sud éducation78

“Méfiez-vous des syndicalistes !”, avertissement entendu, chuchoté – le plus souvent aux oreilles des jeunes collègues – par la hiérarchie, voire par certain·es “collègues”…


Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles vous donnent des informations complètes sur vos droits que l’administration se garde bien de communiquer ;
Ils organisent des heures d’info pour permettre aux équipes d’échanger à bâtons rompus ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles vous soutiennent face aux discriminations, aux inégalités, au racisme, au sexisme dans l’institution ;
Face à l’arbitraire de la hiérarchie, ils rappellent qu’il existe d’autres voies que la soumission, d’autres droits que l’obéissance ;
Elles défendent le collectif et pas le chacun·e pour soi ;
Ils perturbent les moments de communion partagés entre ceux qui ont le pouvoir et l’argent ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles luttent pour la défense et la reconnaissance des plus précaires ;
Ils prennent des coups pour défendre leurs idées et leurs collègues ;
Méfiez-vous des syndicalistes !
Elles sont des grains de sable dans la routine aliénante ;
Ils et elles rêvent et luttent d’une autre école et une autre société et luttent pour les faire advenir…

et surtout… ne les – ne nous – rejoignez pas !



Pour une rentrée offensive !

Pour combattre les inégalités,
un plan d’urgence pour l’éducation !

Au cours des 2 dernières années scolaires, les élèves ont traversé d’importantes périodes d’enseignement à distance. Les inégalités scolaires se sont fortement aggravées et les classes populaires ont par­ti­cu­liè­rement souffert de la continuité pédagogique.
SUD éducation revendique depuis le printemps 2020 la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour réduire ces inégalités et pour répondre durablement à la crise sanitaire. La rentrée de septembre 2020 n’a vu aucun ajustement, en termes de moyens, pour tenir compte de la crise. Les personnels de l’Éducation nationale n’ont pas bénéficié de la poli­tique du “quoi qu’il en coûte” qui n’a profité qu’aux patrons : alors que les entreprises captent l’essentiel des dépenses publiques liées à la crise sani­taire, les services publics, et notamment le service public d’éducation, ne voient aucune inflexion dans la politique de démantèlement des services publics en vigueur bien avant la crise. Rien n’a été mis en place pour faire face à la crise, sur le plan pédagogique comme sanitaire. Et de fait, l’année 2020-2021 a été une longue succession d’improvisations, aggravant encore davantage la situation d’inégalités scolaires, intrinsèque à l’école, mais intensifiée par le premier confinement.
La préparation de la rentrée 2021 n’a pas changé la donne : suppression de 1 800 postes dans le second degré, créations marginales dans le premier degré. Dans tous les cas, les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins. S’ajoute à cela la mise en œuvre de la réforme du baccalauréat et des lycées : inégalités entre établissements du fait des choix de spécialités, désorganisation généralisée.
Dans le premier comme dans le second degré, les moyens alloués sont insuffisants pour assurer l’accom­pa­gnement des élèves à besoins particuliers : l’inclusion des élèves en situation de handicap se fait sans moyens satisfaisants, les personnels AESH attendent toujours un statut de la fonction publique et un salaire digne de ce nom, les Rased et les établissements spécialisés sont réduits à peau de chagrin. De même, les classes d’accueil pour les élèves allophones ne bénéficient pas des moyens nécessaires. Enfin, l’éducation prioritaire, censée réduire les inégalités, est en passe d’être démantelée par une nouvelle réforme inacceptable.
Pour faire face à ce constat alarmant, Sud éducation invite les personnels d’éducation et d’enseignement à se réunir en HMI et/ou AG afin de réfléchir aux manières de s’organiser et de riposter collectivement.

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