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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Dans les Yvelines, une classe en lutte... Écologie Éducation

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 31


Au sommaire : écologie, éducation… Vexin, Achères, Voisins-le-Bretonneux


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : Les Echos

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

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Écologie

24 mars Réunion publique – GPS&O : Nouvelle augmentation du prix de l’eau et de l’assainissement

 Jeudi 24 mars 2022 à 18h – Agora (Salle E)
254, Bd du maréchal Juin. 78200 Mantes-la-Jolie.
GPS&O


– Le GPS&O a décidé, dans sa séance du 16 décembre 2021, d’augmenter le prix de l’eau de 0,25 € le m3 (à partir du 1er janvier 2022), l’assainissement de + 2,57 %, les redevances, enfin, de 2 à 5 centimes le m3.
– Au total, pour une facture de référence de 120 m3 annuels (pour une famille de quatre personnes), une dépense supplémentaire de 37 € environ.
– Le GPS&O a également réaffirmé sa volonté de poursuivre l’harmonisation des prix des quelque 56 contrats (presque tous en Délégation de Service Public, c’est-à-dire confiés aux sociétés privées) qui gèrent le secteur dans les 73 communes de l’agglomération.
– Le GPS&O a, en outre, approuvé le principe d’une augmentation annuelle systématique équivalent à l’indice du coût de la vie calculé par l’INSEE, à partir de 2023.
– La raison invoquée pour « justifier » ces augmentations est la mise en place de la décarbonatation (eau adoucie avant distribution) et le renouvellement « patrimonial » des réseaux dont l’entretien a été longtemps négligé par les délégataires privés.- A noter que la délibération mettait à part la situation particulière de la seule régie publique de l’agglomération, celle de Limay/Guitrancourt, qui propose la fourniture gratuite de 40 % des m3 à usage domestique. Le Maire de Limay a été amené à intervenir pour rappeler cet acquis social important dont bénéficient les familles et les habitants desservis par cette régie publique, et que le GPS&O voulait faire disparaître par une augmentation uniforme.



Lorsque notre Association s’est constituée en 2009 dans le cadre de l’ancienne CAMY (Communauté d’Agglomération de Mantes en Yvelines), elle a obtenu, grâce à une démonstration implacable comparant les prix de la régie publique de Limay à ceux pratiqués par Suez et Veolia qui se « partageaient » les communes de la CAMY, une baisse de 30% du prix de l’eau et de 72 % du tarif de l’abonnement en 2010.
De même, à Poissy et aux Mureaux, des Associations comparables (Eau Val de Seine, Les Mur’eau) ont combattu pour le retour ou le maintien de régies publiques dans leurs communes pour la distribution de l’eau et l’assainissement.
La loi NOTRe de 2015 a contraint les communes et les communautés d’agglo à fusionner dans de gigantesques ensembles, tel le GPS&O qui regroupe 73 communes de la Vallée de la Seine et plus de 400 000 habitants.
Les prérogatives traditionnelles qui relevaient auparavant des communes, comme la gestion de l’eau potable, ont été déléguées à ces gigantesques intercommunalités qui décident désormais des tarifs et de la reconduction des contrats, presque tous confiés aux délégataires privés Suez et Veolia qui n’étaient « concurrents » qu’en apparence et qui, depuis 2021, ne constituent plus qu’une seule entreprise « monopolistique », puisque Veolia a racheté Suez !
A ce propos, il faut rappeler la position de l’AMF (Association des Maires de France) et de l’AMRF (Association des Maires Ruraux de France)  qui «demandent de laisser les communes, les communautés de communes et d’agglomération organiser librement les compétences eau et assainissement ; alors que le mécanisme de délégation (…) le rend en réalité peu applicable au regard de sa compétence ». (12 novembre 2019).
Or, force est de constater que très peu de Maires et d’élus du GPS&O défendent cette revendication qui est pourtant la position officielle des Associations dont ils sont membres 
Le résultat est connu : les contrats de DSP (au privé) sont systématiquement reconduits, les prix augmentent de manière uniforme, l’harmonisation se fait plutôt à la hausse et la seule régie publique de Limay/Guitrancourt, qui a mis en place une tarification sociale, doit combattre pour se maintenir et la défendre________________________________
En 2016, l’AREP-CAMY a donc proposé aux Associations de Poissy et des Mureaux de fusionner pour devenir l’AREP-Val de Seine afin de pouvoir intervenir au niveau communautaire.Mais chacun comprend que l’intervention et le contrôle des citoyens est devenu beaucoup plus difficile face à ces intercommunalités « monstrueuses »… qui ont d’ailleurs été conçues pour éloigner toujours plus les citoyens des instances de décision !Il existe pourtant une solution conforme, à la fois, à la position de l’AMF et de l’AMRF et à l’intérêt des habitants du GPS&O :

  • Créer dès maintenant le cadre d’une régie publique à l’échelle de la communauté d’agglomération afin d’accueillir progressivement les communes à échéance de leurs actuels contrats de DSP qui ne seraient donc pas reconduits.
  • Adopter une tarification sociale à l’exemple de la régie de Limay/Guitrancourt qui rend gratuits 40 % des m 3 à destination domestique

Les élections présidentielle et législatives à venir (ainsi que municipales à Mantes la jolie), sont l’occasion de réaffirmer et de faire prévaloir ces propositions auprès des élus et des candidats qui ont le pouvoir de les mettre en œuvre.
Participez à notre réunion du 24 mars à l’Agora de Mantes la jolie, animée par Jean-Claude OLIVA, directeur de la Coordination Eau Ile-de-France, dans le cadre du « Printemps de l’eau 2022 », et de la « Journée mondiale de l’eau »
Adhérez à l’AREP-VS pour mener ce combat dans le Val de Seine.

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12 mars : Marches pour le climat et la justice sociale

Le rapport du GIEC sonne l’alarme !

Le second volet du rapport du GIEC, paru le 28 février, confirme la multiplication des risques climatiques que nous connaissons déjà et qui vont s’amplifier avec le réchauffement climatique : vagues de chaleur, incendies de forêt, pénurie d’eau, inondations et leurs conséquences, victimes, déplacements de population, pertes de rendements agricoles, pertes d’exploitation pour les entreprises touchées.

Il met l’accent sur les mesures d’adaptation nécessaires pour limiter les effets des risques climatiques. Les experts du GIEC insistent sur la préservation et surtout la restauration de notre environnement et enjoignent à une baisse drastique de nos émissions de gaz à effet de serre.

Passivité des politiques, voire complicité ou compromission !

Alors que les constats liés au réchauffement climatique sont avérés, aucun responsable politique n’a jusqu’à présent bouleversé les politiques publiques en faveur de la justice sociale et écologique. Macron ne fait pas mieux depuis 5 ans bien au contraire. Devant une façade repeinte en mode greenwhashing, il se proclame leader de la sauvegarde de la planète avec son « Rendre notre planète à nouveau formidable » (make our planet great again). C’est pourtant lui qui a allégé le code de l’environnement, les procédures de consultation en matière de conséquence environnementale, qui accentue la répression envers les militant.es en lutte contre les projets climaticides. Sous sa mandature, la France a été condamnée par le Conseil d’État pour son inaction climatique. La loi climat et résilience qui a écarté la majeure partie des 150 propositions de la Convention citoyenne pour le climat n’a pas changé les fondements de la politique libérale de Marcon.

Les mesures fiscales du quinquennat Macron ont accru la perte de recettes qui financent l’action publique et les biens communs : l’abandon de l’ISF et la mise en place de la flat-tax représentent une perte de près de 10 milliards€ ; près de 70 Mds€ ont été versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2021, en plein contexte pandémique …

Son inaction touche notre quotidien, nos factures énergétiques, notre alimentation, la qualité des emplois,… Agir pour des fins de mois meilleures et contre la fin du monde, devrait être le débat principal en cette période électorale !

Nucléaire, ni fiable , ni écologique !

Le revirement d’E. Macron à propos du nucléaire montre son allégeance constante au système capitaliste. La construction de l’EPR de Flamanville a coûté un véritable pognon de dingue avec près de 20 milliards d’euros (environ 5 fois plus que le budget initial). Le projet d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure avance contre l’avis général et ce, en tentant de museler les opposant.es par la répression judiciaire. Le parc des centrales vieillissant connaît des incidents à répétition. Et pourtant, Macron a annoncé, unilatéralement, la relance du nucléaire en France avec la construction de nouveaux réacteurs mettant en avant l’avantage d’une énergie décarbonée. Le discours “cousu main” du lobby nucléaire ne trompe personne. Le nucléaire coûte très cher. L’extraction de l’uranium n’est pas sans conséquences sociales et environnementales. La construction d’une centrale demande la production de dizaines de milliers de tonnes de béton, énergivore, préjudiciable pour le climat. Le nucléaire produit des déchets durablement toxiques. Pour toutes ces raisons, la question de la sortie de la production d’électricité par le nucléaire se pose et d’autant plus dans une période de tension internationale. L’Union syndicale Solidaires est favorable à une décision politique en ce sens.

Exigeons des mesures claires et immédiates qui répondent aux besoins sociaux et aux nécessités écologiques qui ne peuvent attendre.

  • Un SMIC à 1700€ nets et la revalorisation du point d’indice dans la fonction publique
  • L’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux de 400 euros
  • L’égalité salariale et la revalorisation des métiers les plus féminisés
  • Un écart de salaires de 1 à 5 (entre les plus bas et plus hauts salaires dans les entreprises, administrations)
  • Pour la justice fiscale, l’abandon de la flat-tax et le rétablissement de l’ISF, l’abandon des mesures sur le CICE, lequel ne sert pas l’emploi mais nourrit les actionnaires, la taxation du transport aérien et maritime jusque-là exonérés
  • Pour l’urgence climatique, faire du financement de la rénovation des logements, une priorité notamment pour le logement social.

Pour une profonde transformation de la société, Solidaires revendique :

  • Une réforme du système fiscal qui le rende plus redistributif, tournée réellement vers des enjeux de justice sociale et écologique en prenant une vraie bifurcation écologique. Pour cela l’argent ne manque pas : à elles seules, l’évasion et la fraude fiscales grèvent les finances publiques de 60 à 80 Mds€ par an,
  • Le renforcement et le développement de transports collectifs urbains, péri-urbains et ruraux qui privilégient le ferroviaire,
  • Une organisation des services publics, avec un maillage de proximité tant dans les territoires ruraux que périurbains et urbains, dont les missions répondent aux besoins des populations.
  • Une politique publique d’aménagement du territoire axée sur le développement d’emplois locaux, non délocalisables, en particulier dans les secteurs du commerce de proximité, du tissu industriel local et de l’agriculture paysanne.
  • Pour l’égalité des droits pour toutes et tous au travail et dans la vie de la Cité
  • Pour de vraies mesures contre les discriminations, aucun.e travailleur.euse n’est illégal.e,
  • Un temps de travail à 32h pour participer à la résorption du chômage et à libérer du temps pour le vivre ensemble et la participation à l’organisation collective de la transformation de la société.

    Le 12 mars, des mobilisations sont déjà prévues dans plus de 100 villes.
    L’Union syndicale Solidaires appelle à y participer massivement pour mettre au cœur de la campagne électorale, justice sociale et écologique et la nécessité de faire converger alarme climatique et alarme sociale.

Solidaires appelle à la grève le 12 mars dans le secteur privé comme dans le public et met à disposition son outil syndical partout où cela sera utile.

>> Voir notre rubrique consacrée à cette journée de mobilisation

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12 mars : marches pour le climat et la justice sociale

Appel des organisations membres du collectif Plus jamais ça, dont Solidaires, à rejoindre les marches pour le climat et la justice sociale



Dans la rue le 12 mars pour un sursaut écologique et social

L’année 2022 débute sur des chiffres vertigineux : les 7 années les plus chaudes jamais mesurées ont toutes eu lieu depuis 2015, année de l’accord de Paris. La crise sanitaire a plongé des millions de personnes dans la précarité. Les multinationales, leurs dirigeants, leurs actionnaires s’enrichissent de manière toujours plus indécente. Leurs richesses ont explosé pendant la crise, en grande partie via les aides publiques et elles continuent d’alimenter un système productif destructeur pour les peuples et la planète.

Dans ce contexte inédit, les débats politiques devraient se concentrer sur :

  • Les moyens de financer une transformation écologique et sociale de nos économies ;
  • Le développement et l’amélioration des services publics à même de répondre aux besoins de la population, en particulier en matière de santé, de transports et d’éducation ;
  • Des objectifs de réductions des émissions de CO² réellement contraignants pour l’Etat et les entreprises ;
  • Un statut protecteur des salarié·e·s afin de réussir la relocalisation et la transformation de pans entiers de notre économie ;
  • Un droit à l’alimentation choisie et de qualité pour tou·tes, s’appuyant une agriculture paysanne et des circuits relocalisés ;
  • Un revenu qui permette au plus grand nombre de vivre dignement en conciliant les enjeux de fin du monde et les contraintes de fin de mois.

Malgré la multiplication des mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale ces dernières années, nos dirigeant·e·s refusent de prendre leurs responsabilités. Ils et elles favorisent le repli sur soi autoritaire, détournent délibérément le regard et laissent les multinationales et les ultra-riches saboter tout espoir d’un avenir juste et soutenable.

À deux mois de l’élection présidentielle, nous devons rappeler l’ordre des priorités, amplifier la mobilisation et faire de 2022 l’année où la France a enfin pris le chemin d’un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.
Pour y arriver, nous qui avons constitué cette alliance d’associations et organisations écologistes et syndicales, appelons à rejoindre en masse les marches pour le climat et la justice sociale qui s’organisent partout en France le 12 mars.

#Lookup

Signatures : Action non-violente COP21, ActionAid France, AequitaZ, Alternatiba, les Amis de la terre, Attac, CGT, Confédération Paysanne, Convergence des Collectifs de défense et de développement des Services Publics, Fondation Copernic, France Nature Environnement, FSU, Greenpeace, Le Mouvement pour une Alternative Non violente (MAN), Notre Affaire à Tous, Oxfam, Réseau Action Climat, Union Syndicale Solidaires, la Voix Lycéenne.

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Appel-Pjc-12mars

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17 février – Conférence débat avec Thierry Hanau de Négawatt à Houilles

Jeudi 17 février à 20h15 : Conférence-débat sur le scénario Negawatt, présenté par Thierry Hanau de Negawatt, organisé par ATTAC 78 Nord. Salle Marceau à Houilles.

En ces temps préélectoraux où les débats politiques relayés par les principaux médias deviennent au mieux de plus en plus superficiels.

Alors que le temps presse de plus en plus pour éviter des changements climatiques désastreux où même pour envisager une adaptation de notre société, le groupe local Boucle de Seine d’ATTAC a demandé à l’association Négawatt de venir exposer son scénario 2022 pour une transition énergétique soutenable.

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GPSO: AUGMENTATION SALÉE POUR EAU ADOUCIE

BATAILLES POUR UNE GESTION PUBLIQUEDROIT À L’EAU & TARIFICATION

 L’Association pour le retour de l’eau en régie publique dans la vallée de la Seine (AREP Val de Seine) tacle les élus de Grand Paris Seine et Oise suite à l’augmentation du prix de l’eau votée au dernier conseil communautaire.

Communiqué de l’AREP Val de Seine (décembre 2021)

GPS&O : Nouvelle augmentation du prix de l’eau et de l’assainissement.

– Le GPS&O a décidé, dans sa séance du 16 décembre 2021, d’augmenter le prix de l’eau de 0,25 € le m 3 (à partir du 1 er janvier 2022), l’assainissement de + 2,57 %, les redevances, enfin, de 2 à 5 centimes le m 3.

NB: Pour les communes desservies par Veolia, la part eau de la facture était précédemment à 1,42 € le m3, soit une augmentation de 17,6%!

Total facture en 2021 (eau, assainissement, taxes) : 3,46 € le m3 +  abonnement annuel à 16,44 €
Facture à partir du 1er janvier 2002 : 3,74 à 3,79 € le m3 (l’augmentation des taxes est variable) + 16,44 € d’abonnement annuel (apparemment il n’augmente pas). Soit une augmentation de l’ordre de 8% de la facture totale.

Au total, pour une facture de 120 m 3 annuels, la dépense supplémentaire est de 37 € environ.

– Le GPS&O a également réaffirmé sa volonté de poursuivre l’harmonisation des prix des quelque 56 contrats (presque tous en Délégation de Services Publics, c’est-à-dire confiés aux sociétés privées) qui gèrent le secteur dans les 73 communes de l’agglomération.

– Le GPS&O a, en outre, approuvé le principe d’une augmentation annuelle systématique équivalent à l’indice du coût de la vie calculé par l’INSEE, à partir de 2023.

– La raison invoquée pour « justifier » ces augmentations est la mise en place de la décarbonatation (eau adoucie avant distribution) et le renouvellement « patrimonial » des réseaux dont l’entretien a été longtemps négligé par les délégataires.

– A noter que la délibération mettait à part la situation particulière de la seule régie publique de l’agglomération, celle de Limay/Guitrancourt, qui propose la fourniture gratuite de 40 % des m 3 à usage domestique. Le Maire de Limay a été amené à intervenir pour rappeler cet acquis social important dont bénéficient les familles et les habitants desservis par cette régie publique, et que le GPS&O voulait faire disparaître par une augmentation uniforme.

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Lorsque notre Association s’est constituée en 2009 dans le cadre de l’ancienne CAMY, elle a obtenu, grâce à une démonstration implacable comparant les prix de la régie publique de Limay à ceux pratiqués par Suez et Veolia qui se « partageaient » les communes de la CAMY, une baisse de 30% du prix de l’eau et de 72 % du tarif de l’abonnement en 2010.

De même, à Poissy et aux Mureaux, des Associations comparables (Eau Val de Seine, Les Mur’eau) ont combattu pour le retour ou le maintien de régies publiques dans leurs communes pour la distribution de l’eau et l’assainissement.

La loi NOTRe de 2015 a contraint les communes et les communautés d’agglo à fusionner dans de gigantesques ensembles, tel le GPS&O qui regroupe 73 communes de la Vallée de la Seine et plus de 400 000 habitants.

Les prérogatives traditionnelles qui relevaient auparavant des communes, comme la gestion de l’eau potable, ont été déléguées à ces gigantesques intercommunalités qui décident désormais des tarifs et de la reconduction des contrats, presque tous confiés aux délégataires privés Suez et Veolia qui n’étaient « concurrents » qu’en apparence et qui, depuis 2021, ne constituent plus qu’une seule entreprise « monopolistique », puisque Veolia a racheté Suez !

A ce propos, il faut rappeler la position de l’AMF (Association des Maires de France) et de l’AMRF (Association des Maires Ruraux de France)  qui « demandent de laisser les communes, les communautés de communes et d’agglomération organiser librement les compétences eau et assainissement ; alors que le mécanisme de délégation (…) ne le rend en réalité peu applicable au regard de sa compétence ». (12 novembre 2019).

Or, force est de constater que très peu de Maires et d’élus du GPS&O défendent cette revendication qui est pourtant la position officielle des Associations dont ils sont membres !

Le résultat est connu : les contrats de DSP (au privé) sont systématiquement reconduits, les prix augmentent de manière uniforme, l’harmonisation se fait plutôt à la hausse et la seule régie publique de Limay/Guitrancourt, qui a mis en place une tarification sociale, doit combattre pour la défendre.

________________________________

En 2016, l’AREP-CAMY a donc proposé aux Associations de Poissy et des Mureaux de fusionner pour devenir l’AREP-Val de Seine afin de pouvoir intervenir au niveau communautaire.

Mais chacun comprend que l’intervention et le contrôle des citoyens est devenu beaucoup plus difficile à ces niveaux « monstrueux »… qui ont d’ailleurs été conçus pour cet objectif !

Il existe pourtant une solution conforme, à la fois, à la position de l’AMF et de l’AMRF et à l’intérêt des citoyens :

  • Créer dès maintenant le cadre d’une régie publique à l’échelle de la communauté d’agglomération afin d’accueillir progressivement les communes à échéance de leurs actuels contrats de DSP qui ne seraient donc pas reconduits.
  • Adopter une tarification sociale à l’exemple de la régie de Limay/Guitrancourt qui rend gratuits 40 % des m 3 à destination domestique.

L’AREP-Val de Seine continuera de faire valoir ces propositions auprès des élus du GPS&O à qui elle s’est déjà adressée à plusieurs reprises.

Dans l’immédiat, l’AREP-Val de Seine proteste contre les augmentations adoptées le 16 décembre 2021 et contre la décision d’une augmentation annuelle systématique.

Coordination EAU Île-de-France103 bis, rue de Charenton75012 PARISTel: 09 80 48 71 26

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Actu Solidaires 78 Automobile Écologie Industrie

Renault Flins : une reconversion en trompe-l’oeil

Jean-Dominique Senard et Luca De Meo ont inauguré le 30 novembre les nouveaux ateliers de réparation des véhicules d’occasion de Renault Flins. Mais derrière les discours triomphalistes, la reconversion du site est loin de fournir autant d’activité et d’emplois qu’il y en a actuellement.

Renault a présenté le 30 novembre 2021 l’avancée de son projet « Refactory », lancé il y a un an pour transformer le site de Flins en « usine dédiée à l’économie circulaire de la mobilité ».

À cette occasion, Jean-Dominique Sénard et Luca De Meo ont inauguré la « Factory VO » spécialisée dans le reconditionnement de Véhicules d’Occasion (VO), où travaillent 120 personnes. Cette conversion s’inscrit dans le cadre de la fin de l’assemblage final de véhicules à Flins d’ici 2024, que le Président de Renault et son Directeur Général ont annoncé en juin 2020.

Et qu’ils ont commencé à mettre en œuvre. Alors que la fin de vie de la Nissan Micra est prévue pour 2023, et celle de la Renault ZOE en 2024, la baisse des ventes de ces deux modèles risque de ne plus occuper autant de personnes que prévu l’an prochain. L’usine a produit 160 000 voitures en 2019, puis 129 000 en 2020. Et la production devrait encore baisser en 2021. Les salariés enchainent des périodes chômées. Et la direction vient d’annoncer la suppression d’une équipe en 2022 au Montage et en Tôlerie, en plus de l’équipe de nuit.

En 2022, Renault prévoit qu’à peine 200 salariés auront rejoint la Factory VO. Le site compte actuellement 4000 salariés, dont 1200 intérimaires. On est loin du compte en termes de reclassement.

La direction de Renault table sur un chiffre d’affaires pour Flins de 200 millions en 2025 lié à l’ensemble des nouvelles activités de recyclage :

  • Re-Trofit : reconditionnement des véhicules d’occasion
  • Re-Energy : réparation des batteries et stockage stationnaire d’énergie à partir de batteries
  • Re-Cycle : recyclage et réemploi de pièces et de matières
  • Re-Start : prototypage, impression 3D, reconditionnement de robots, formations professionnelles

En 2019, le Chiffre d’Affaires (CA) de l’usine de Flins était de 440 millions. En passant à 200 millions de CA en 2025 [1], Renault prévoit donc de réduire l’activité de Flins (qui inclue désormais aussi celle de Renault Choisy qui y a été transférée [2]) de plus de la moitié. C’est donc à une perte considérable d’emplois qu’il faut s’attendre, bien loin des propos rassurants et triomphalistes de la direction.

La « refactory » ressemble surtout une opération de communication externe et interne, visant à accompagner la fin d’un site d’assemblage de véhicules ouvert en 1952 et à éviter tout conflit social. Pas sûr que cela fonctionne. Un mouvement de grève a eu lieu la semaine dernière en réaction à la suppression d’une équipe. Un bon début…

Notes

[1] Luca De Meo annonce un Chiffre d’Affaires d’1 milliard d’euros réalisé à Flins en 2030. 1 milliard, ça sonne bien mais ça n’engage à rien. D’ici là, sera-t-il encore aux manettes ?

[2] En 2019, les activités d’échange standard, réalisées notamment sur le site de Renault Choisy, ont généré un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros pour Renault.

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Tribune SUD-Energie sur la hausse des prix de l’électricité

Dans son numéro du 15 octobre 2021, le journal Le Monde a publié une tribune de SUD-Energie intitulée : « Electricité : Il est nécessaire de s’émanciper des prix de gros, très volatils et incontrôlables ».

Nous y exposons notre analyse des causes de la flambée des prix, en distinguant coût du système électrique, prix de gros et facture. Et nous concluons ainsi : « « Il est nécessaire de s’émanciper des prix de gros, très volatils et incontrôlables, qui ne peuvent servir ni à rémunérer les producteurs ni à facturer les clients. Il faudra alors admettre que le mécanisme de marché est inadapté au secteur électrique ».

La tribune est  accessible sur le site du Monde  pour les abonnés et sur notre site SUD-Energie pour tout le monde, téléchargeable ici :2021-10-15-Tribune-LeMonde-SUD-EnergiePrix-EnergieTélécharger

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Marches des Terres sur Paris les 9 & 10 Octobre

Pour la préservation de notre bien commun et des terres nourricières, les 9 & 10 octobre, du Nord, du Sud, de l’Est et l’Ouest de l’Île-de-France, marchons ensemble sur Paris!
Contre le Grand Péril Express, rejoignez les Marches des Terres!

Partout en Île-de-France des milliers d’hectares de terres fertiles sont menacés : Grand Paris, J.O., entrepôts, data centers, spéculation, gares en plein champs, déblais polluants… Les nouvelles lignes de métro du Grand Paris Express battent tous les records : déjà 39 milliards d’euros engagés, 43 millions de tonnes de déchets. Le sol vivant est détruit sans souci des besoins des populations.

Pourtant, on sait que les infrastructures de transport rapides induisent l’étalement urbain, source d’inégalités sociales croissantes. On sait que l’autonomie alimentaire en Île-de-France n’est que de 3 jours. Il est urgent de garantir à tou.te.s un approvisionnement local et de qualité!
Les scientifiques signalent que la bétonisation des sols augmente pollution de l’air, canicules et inondations, la population demande l’arrêt immédiat de ces ravages, mais les décideurs continuent de détruire et de bétonner.

A la veille des JO de Paris qui vont faire couler à flot le béton et au lendemain de l’expulsion des Jardins À Défendre d’Aubervilliers, alors que 2000 hectares de surfaces agricoles disparaissent chaque année dans la région seule, nous, militant.e.s de différents collectifs en lutte, exigons un moratoire immédiat sur l’artificialisation des terres en Île-de-France.

Contre ce Grand Péril Express, et pour la préservation de notre bien commun et des terres nourricières, nous marcherons Samedi 9 octobre prochain, depuis les champs de Gonesse, la zad du plateau fertile de Saclay, le Val Breon et Thoiry en direction de Paris.
Nous nous retrouverons place de l’Hôtel de Ville le Dimanche 10 à midi, pour pique-niquer et converger ensemble vers Matignon!

Le détail des différents trajets peut être consulté par ici.

SAMEDI 9 OCTOBRE

  • Départ du giratoire de la Patte d’Oie (angle Chemin de la Justice) samedi à 9h00 pour Gonesse
  • Départ en vélo devant la ferme communautaire des Chapelles-Bourbon samedi à 9h00 pour le Val Bréon
  • Départ depuis le camp de Zaclay (sur RD 36 entre CEA et Villiers-le-Bâcle, parking au Christ de Saclay) samedi à 9h00 pour Saclay
  • Départ de Thoiry dans les Yvelines samedi, (heure et lieu exact encore à confirmer)

DIMANCHE 10 OCTOBRE

  • Départ de Pantin à 9h00 Dimanche pour Gonesse
  • Départ de Malakoff à 9h00 Dimanche pour Saclay
  • Rendez-vous pour les quatre marches à midi place de l’Hôtel de Ville à Paris!

Du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest, rejoignez-nous!

Note

Collectif Citoyen contre la ligne 18, France Nature Environnement Île-de-France, Collectif pour le Triangle de Gonesse, Collectif Stop Val Béton, Jardins À Défendre d’Aubervilliers, Confédération Paysanne d’Île-de-France, Association Retrouvons le Nord de la Gare du Nord, Collectif Sauvons les Yvelines, Collectif Oin Saclay, Mouvement National de Lutte pour l’Environnement 93, Les Soulèvements de la Terre.

https://les-marches-des-terres.com/index.htmlhttps://lessoulevementsdelaterre.org/blog/marche-sur-paris
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