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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Sud PTT : Le pouvoir place insidieusement ses jalons liberticides !

Noyées au sein d’un matraquage médiatique sur la pandémie, le gouvernement et Macron tentent régulièrement de caser des mesures portant atteinte aux libertés publiques, au droit à la vie privée, à la liberté d’expression et de manifestation, au contrôle démocratique de la force publique.

En effet, le contexte de crise sanitaire et d’état d’urgence permanent, qui induit mécaniquement une crise économique, est propice à cette dérive. En sortant du confinement en mai 2020, il avait été question de remplacer la simple déclaration de manifestation en une demande d’autorisation auprès de la préfecture, il aurait donc fallu lever le doigt avant de protester publiquement.

Revue de détail des principales mesures….

1-Le maintien de l’ordre

Depuis septembre 2020, un véritable arsenal de mesures s’accumule. Le nouveau schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) confirme l’utilisation d’armes de guerre, du LBD éborgneur à la grenade de désencerclement, le canon à eau et les tanks feraient leur entrée systématique dans la capitale.Quant aux méthodes, les contacts musclés avec les manifestant.es et la permanence de la présence martiale de groupes d’interventions sont devenus la règle, avec la présence permanente de la BAC (brigade anti-criminalité). Le discours, lui, couvre les violences et les justifie en mentant délibérément (cf. ci-contre ). Les Brave-M (brigades de répression de l’action violente motorisées), elles, ont été instaurées par le Préfet de police de Paris Lallemand en 2019. Un copier-coller des voltigeurs de feu Charles Pasqua, assassins de Malik Oussekine pendant la contestation étudiante contre le projet de loi Devaquet. Les pelotons de voltigeurs motoportés (PVM) seront alors dissous…

2 -Fichage

Les décrets du 2 décembre 2020 étendent le fichage de toute la population. Les techniques le permettent à grande échelle avec une puissance de collecte et d’archivage quasi illimitée. Il suffisait d’ouvrir la boite de pandore réglementaire, en catimini, pour violer la protection des données personnelles.Le champ est très large car il suffit qu’il y ait une présomption d’une pseudo atteinte aux valeurs républicaines (voir ci-contre) : collecte des opinions politiques, philosophiques, religieuse, syndicales, l’état de santé, les pratiques sportives et même les facteurs de fragilité familiaux, sociaux, économiques… Avec ces derniers décrets, faits et gestes, “habitudes de vie” (écrit textuellement), l’opinion ou l’opinion supposée, la présomption, l’intention -ensemble de critères aux contours mal définis -, pourront être récoltés. Pour sans nul doute établir un profil, un étalonnage de la dangerosité de chacun et chacune ! La docilité deviendrait la norme, le macronisme dans toute sa dérive, une société qui « se tiendrait bien sage » en quelque sorte… le Conseil d’État vient de valider ces trois décrets, au nom de « la sûreté de l’État ». Et plus seulement au nom de l’ordre public.

3 -Répression

Le projet de loi « Sécurité globale » resserre le carcan sécuritaire qui s’en prend aux libertés individuelles et collectives, politiques et syndicales… Permettre aux forces de police de filmer par un drone ou par caméra-piéton est un nouveau moyen de menacer, d’intimider les manifestant.es.Qui pourraient être irrémédiablement reconnu.es et poursuivi.es par la suite, ou au mieux catalogué.es dans un fichier de la police. Les prérogatives de la Police nationale pourraient également être déployées vers la police municipale et des entreprises privées de sécurité. C’est, de fait, aggraver une situation où abus de pouvoir et violences policières se multiplient ! Le 24 novembre dernier, 338 députés ont voté en première lecture ce projet qui permettrait les violences policières sans aucune preuve, en interdisant toute image de fonctionnaire en opération. La liberté de la presse, et la liberté tout court, sont ainsi bafouées. Associée au SNMO, cela permettrait également à la police de sélectionner les lieux de reportage et de filtrer les journalistes, attitrés, pas trop regardants.

4 -Stigmatisation

L’idée même de la loi sur le séparatisme est de diviser la société en stigmatisant une partie de la population, annoncée par Macron aux Mureaux le 2 octobre 2020, en banlieue parisienne. Oubliée la galère quotidienne partagée par nombre d’autres villes dont ce Président ne dit pas un mot : le chômage qui explose, les boulots précaires et mal payés, le logement, l’avenir bouché des jeunes, la pollution environnementale, les services publics démantelés, les violences contre les femmes, les contrôles de police au faciès… Mais comme le précise la tribune unitaire dans le journal Le Monde : « ce projet porte en lui les germes de la division avec la stigmatisation de l’islam et de ses pratiquants. ( l’intégralité de l’appel ici : https://solidaires.org/Il-n-y-aura-pas-de-mobilisation-reelle-contre-les-derives-sectaires-sans-une )

5 -Vers la fabrique du consentement

Ce que veut ce gouvernement pour notre société : museler la jeunesse, lui formater l’esprit à la docilité quitte à remettre en place aujourd’hui un très coûteux Service National Universel, chercher à briser toute velléité émancipatrice de futurs citoyen.iennes dès 2026, un programme militaire pour les jeunes et bien “tendres” encore à 16 ans… Le SNU, rendu obligatoire, ce serait aussi la banalisation du travail gratuit et le vol de temps de liberté pour 800 000 jeunes. (https://solidaires.org/Non-au-Service-national-universel-22642 )

Alors, pour nos libertés, on ne cède rien… et nous serons là le 20 mars contre les violences policières !

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Défense de nos libertés Ressources juridiques

La vidéo-surveillance en 8 questions

La direction peut installer la vidéosurveillance pour surveiller les salarié·e·s ?

Non ! La vidéosurveillance ne peut être installée sur un lieu de travail qu’à des fins de sécurité des biens et des personnes à titre dissuasif ou pour identifier les auteurs de vols, de dégradations ou d’agressions.

Les caméras peuvent être installées au niveau des entrées et sorties des bâtiments, des issues de secours et des voies de circulation.

Elles peuvent aussi filmer les zones où sont entreposés de la marchandise ou des biens de valeur.

Elles ne doivent pas filmer les salarié·e·s sur leur poste de travail (sauf circonstances particulières : salarié·e manipulant de l’argent, mais la caméra doit davantage filmer la caisse que le/la caissier·e).

Les caméras ne doivent pas filmer les lieux de pause ou de repos, les toilettes ou les locaux syndicaux.

Si des dégradations sont commises sur les distributeurs alimentaires par exemple, les caméras ne doivent filmer que les distributeurs, et non toute la pièce.

Sur le lieu de travail comme ailleurs, les salarié·e·s ont droit au respect de leur vie privée.

Pour voir les autres questions, téléchargez le document :

Connaitre-ses-droits-Solidaires, un outil au service des salarié·e·s… quel que soit leur statut !

L’ensemble des fiches « Connaître ses droits pour les faire appliquer » est disponible à cette adresse :

https://solidaires.org/Fiches-Connaitre-ses-droits-actualisees-octobre-2020

Les syndicats membres de Solidaires appartiennent à des secteurs professionnels très divers, du secteur public ou du secteur privé : banques et finances, chimie, commerce, culture, énergie, métallurgie, nettoyage, santé, services, transports, éducation… Solidaires entend promouvoir un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et trans-formation de la société :

• Un syndicalisme de lutte pour la construction de réels rap-ports de forces pour contrer les politiques libérales.

• Un syndicalisme de lutte pour la mise en œuvre de projets alternatifs favorables aux salarié·e·s, chômeur·euse·s, pré-caires…

En résumé, Solidaires c’est d’abord le constat que le syndicalisme qui se satisfait des miettes lancées par les directions des entreprises ne permet jamais de négocier d’égal à égal avec des patrons toujours plus arrogants. Seul un syndicalisme fort peut avoir ce rôle important et nécessaire de contre-pouvoir au patronat et aux pouvoirs publics. Pour cela, nous avons besoin de tous et toutes !

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Revue de presse

Solidaires 78 à LFM-Radio pour la défense des libertés…

Présentation : Cette semaine dans “On en parle” nous avons abordé la question du contexte sanitaire et des libertés individuelles.

En effet la mise en place d’un état d’urgence sanitaire par le gouvernement a conduit à une restriction des libertés publiques. Les libertés individuelles de mouvement, de rassemblement ou de manifestation… autant de principes fondateurs que les mesures inédites de confinement ont restreints au nom de la sécurité sanitaire collective.

Si le besoin de restreindre temporairement certaines libertés est unanime et peu contesté le manque de contrôle des certaines mesures gouvernementales, interroge et est souvent pointé du doigt. La crise sanitaire crée-t-elle une culture de restrictions des libertés ? Doit-on limiter les libertés individuelles des citoyens afin que les mesures de confinement soient efficaces ? Sommes-nous en train de renoncer à nos libertés ?

C’est pour répondre à ces questions que nous recevons aujourd’hui Alain Boudou, président de la section yvelinoise de la ligue des droits de l’homme Freddy Bruneel de l’Union syndicale Solidaires des Yvelines et Gérard Reix de la Libre Pensée des Yvelines.

Retrouvez l’émission en intégralité via le podcast.

Bonne écoute !

ON EN PARLE, une émission présentée par Jesus ZOUMARA tous les jeudis de 11h00 à 11h45 sur le 95.5 FM et lfm-radio.com via le player.

Texte de l’intervention de Solidaires 78 au rassemblement du 16 janvier à Mantes-la-Jolie

Sécurité globale, retrait total !

Nous rappelons cette scène, celle de l’arrestation collective scandaleuse qui a fait le tour du monde :ce petit reportage, peu glorieux pour les forces de l’ordre, qui a pourtant été réalisé par un agent porteur de l’autorité publique, sans doute très fier de ce coup de filet de 151 adolescent.es et enfants (certains et certaines n’avaient que 13 ans à peine), mis à genoux, [certain.es]certain.es face à un mur. Il va même, ce pandore, jusqu’à faire un live avec des commentaires acerbes, se sentant à son avantage de par ce fait d’armes, où il se met en scène sur les réseaux sociaux…Et oui, c’est arrivé sur les Yvelines, à Mantes la Jolie ce fameux jeudi 6 décembre 2018.

C’était alors une vaste répression sur toute la France, particulièrement féroce, et qui visait les lycéens et lycéennes, le monde de la jeunesse qui contestait les réformes Blanquer et Vidal. La manière dont ces élèves ont été humilié.es est tout simplement révoltante… Selon les témoignages recueillis, plusieurs procédures légales n’ont pas été respectées, en particulier celles concernant la protection des mineur.es (présence d’avocats, de médecins etc…)Mais les propos et les pratiques de ce policier étaient sans doute une synthèse de ce que veut ce gouvernement pour notre société : museler la jeunesse, lui formater l’esprit au consentement, à la docilité, quitte à remettre en place aujourd’hui un très coûteux Service National Universel, chercher à briser toute velléité émancipatrice de futur.es citoyen.iennes.

Ce policier trop zélé disait notamment « voilà une classe qui se tient bien sage… » et cette funeste opération qui se voulait discrète, a scandalisé l’opinion.Parce qu’aujourd’hui, ce qui est global est la politique de ce gouvernement qui n’a de cesse de légiférer pour créer sa propre vision de la société, celle de ceux qui veulent imposer l’arbitraire total partout.Celle de dirigeants.es qui matent violemment la population qui ne supportant plus leur politique de régression, anti-sociale, cette population osant le revendiquer, ce qui est ressenti par ce pouvoir comme un crime de lèse-majesté…

Un régime au pouvoir qui pourrait facilement basculer vers l’autoritaire, l’autoritarisme, puisque les mesures envisagées (projet de loi « Sécurité Globale », le Schéma national de maintien de l’ordre, le fichage et le traçage de toute la population par décrets…), préparent le terrain législatif pour que la société reste « bien sage ». Des lois et des projets de lois qui confirment le paradigme imaginé par Macron, basé sur la répression, la contrainte et la permanence de la contrainte.Parce qu’il faut le rappeler, cette répression existe depuis des années  :  souvenons-nous des manifestations contre les lois de  la réforme du travail, réprimées et violentées dès le gouvernement Hollande.

Les militant.es de la liberté sont perpétuellement sous le joug d’armes, comme les LBD, de menaces incessantes en manifestation, des menaces de répression, de flicage, de traçage et de fichage.

Manifester son opinion deviendrait répréhensible et contester le pouvoir en place reviendrait à enfreindre ces lois liberticides.La permanence de la surveillance accompagne déjà notre quotidien. Avec ces dernières mesures du gouvernement, tous nos faits et gestes, “nos habitudes de vie” (comme c’est écrit textuellement dans les récents décrets) pourront être récoltés, pour sans doute établir à chacun.e un profil, un pseudo niveau, un étalonnage de la dangerosité de chacun.e, pour sans doute écarter les contestataires…

La docilité deviendrait la norme, le macronisme dans toute sa dérive, « une société qui se tiendrait bien sage” en somme …

Non au projet de loi de Sécurité Globale, non à la SNMO, non au fichage et traçage de la population.   Retrait total de la Sécurité Globale ! 

https://lfm-radio.com/podcasts/on-en-parle-la-crise-sanitaire-cree-t-elle-une-culture-de-restrictions-des-libertes-355
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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés

16 janvier : le Mantois sous la neige, refuse la loi Sécurité globale.

Samedi matin 16 janvier 2021, la neige, le froid et les routes bloquées n’ont pas entamé la détermination de la soixantaine de personnes présentes devant la mairie de Mantes la Jolie, pour dénoncer la loi Sécurité globale du gouvernement.

De nombreux autres rassemblements et manifestations avaient lieu toute la journée dans le pays à l’appel de la large coordination nationale “StopSécuritéGlobale”. Pancartes, discussions, et prises de paroles complémentaires de certains membres organisateurs (LDH du Mantois, Solidaires 78, Attac78Nord, FSU Mantes, UL FO Mantes, PCF Mantes) ont réconforté le moral des présent.es et interpellé les passant.es.

Ainsi ont été bien décortiqués les multiples articles liberticides minant encore plus les libertés individuelles et collectives, amplifiant la surveillance généralisée, vers un renforcement d’un état ultra-autoritaire muselant gravement toute contestation. Et ce, pendant que le gouvernement, profitant de la crise sanitaire, accélère la mise en cause des droits et la casse sociale généralisée  : à signaler la grande journée de manifestations samedi 23 janvier contre les licenciements et le chômage

.La  loi devant repasser en mars à l’Assemblée nationale, après le Sénat, des articles “gênants” pourraient passer dans d’autres lois : notre vigilance et notre mobilisation doivent donc s’amplifier !

Sécurité Globale c’est Non ! Sécurité Sociale c’est Oui !

Un rendez-vous national est donné pour le samedi 30  janvier avec une grande manifestation à Paris, le Mantois y sera !

Intervention Solidaires 78

Sécurité globale, retrait total !

Bonjour à toutes et tous, je m’appelle Freddy et j’interviens pour Solidaires Yvelines,

Nous rappelons cette scène, de cette arrestation collective scandaleuse qui a fait le tour de monde, ce petit reportage, peu glorieux pour les forces de l’ordre, qui a pourtant été réalisé par un agent porteur de l’autorité publique, sans doute très fier de ce coup de filet de 151 adolescent.es et enfants (certains et certaines n’avaient que 13 ans à peine), mis à genoux, certain.es face à un mur. Il va même, ce pandore, jusqu’à faire des commentaires acerbes, se sentant à son avantage de ce fait d’armes, il se met en scène sur les réseaux sociaux…Et oui, c’est arrivé sur les Yvelines, à Mantes la Jolie ce fameux jeudi 6 décembre 2018. C’était alors une vaste répression sur toute la France, particulièrement féroce, et qui visait les lycéens et lycéennes, le monde de la jeunesse qui contestait les réformes Blanquer et Vidal.

La manière dont ces élèves ont été humiliés est tout simplement révoltante…Selon les témoignages recueillis, plusieurs procédures légales n’ont pas été respectées, en particulier celles concernant la protection des mineur·es (présence d’avocats, de médecins etc…)

Mais les propos et les pratiques de ce policier étaient sans doute une synthèse de ce que veut ce gouvernement pour notre société : museler la jeunesse, lui formater l’esprit au consentement, à la docilité, quitte à remettre en place aujourd’hui un très coûteux Service National Universel, chercher à briser toute velléité émancipatrices de futurs citoyen·nes. Ce pandore disait notamment « voilà une classe qui se tient bien sage… »

Parce qu’aujourd’hui, ce qui est global est la politique de ce gouvernement qui n’a de cesse de légiférer pour créer sa propre vision de la société, celle de ceux qui veulent imposer l’arbitraire. Celle de dirigeant.es qui matent violemment la population qui ne supporte plus leur politique de régression, anti-sociale, cette population qui ose le revendiquer, ce qui est ressenti par ce pouvoir comme un crime de lèse-majesté…

Un régime au pouvoir qui pourrait facilement basculer vers l’autoritaire, l’autoritarisme, avec les mesures envisagées (projet de loi « Sécurité Globale », le Schéma national de maintien de l’ordre, le fichage et le traçage de toute la population par décrets…). Ces mesures envisagées préparent le terrain législatif pour que la société reste « bien sage ». Des lois et des projets de lois qui confirment le paradigme imaginé par Macron, basé sur la répression, la contrainte et la permanence de la contrainte.

Parce qu’il faut le rappeler cette répression existe depuis des années, souvenons-nous des manifestations contre les lois de réforme du travail, réprimées et violentées dès le gouvernement Hollande. Les militant.es de la liberté sont perpétuellement sous le joug d’armes, comme les LBD, de menaces incessantes en manifestation, des menaces de répression, de flicage, de traçage et de fichage.

Manifester son opinion deviendrait répréhensible et contester le pouvoir en place reviendrait à enfreindre ces lois liberticides.

La permanence de la surveillance accompagne déjà notre quotidien. Avec ces dernières mesures du gouvernement, tous nos faits et gestes, “nos habitudes de vie” (comme c’est écrit textuellement dans les récents décrets) pourront être récoltés, pour sans doute établir à chacun·e un profil, un pseudo niveau, un étalonnage de la dangerosité de chacun·e, pour sans doute écarter les contestataires…

La docilité deviendrait la norme, le macronisme dans toute sa dérive, « une société qui se tiendrait bien sage en sommes »

Non au projet de loi de Sécurité Globale, non à la SNMO, non au fichage et traçage de la population. Retrait total de la Sécurité Globale !

Lu le 16 janvier 2021 à Mantes la Jolie, mairie

Intervention Attac 78 Nord

L’article 23 prévoit d’exclure du bénéfice des crédits de réduction de peine les auteurs de certaines infractions commises au préjudice d’une personne investie d’un mandat électif public, d’un militaire de la gendarmerie nationale, d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un sapeur-pompier professionnel ou volontaire. Ces infractions correspondent aux atteintes à la vie, à l’intégrité physique et à des menaces et actes d’intimidation. 

Commentaire dans le rapport du Défenseur des Droits

L’article 23 (non encore contesté) de la proposition de loi reviendrait donc à transposer des règles applicables en matière de terrorisme à des actes et comportements de gravités très inégales. 

L’adoption de l’article 23 de la proposition de loi ferait obstacle à l’exercice du pouvoir d’individualisation des peines par le juge, s’accorderait mal avec l’objectif assigné par la loi aux réductions de peine et pourrait porter atteinte aux principes d’égalité devant la loi, de nécessité des peines, de proportionnalité et d’individualisation des peines.

Cette loi a dès le départ provoqué des nombreuses contestations partout dans le pays et depuis cela s’amplifie, que ce soit certains des articles ou tout l’esprit liberticide de la loi. Ici dans le Mantois,on a pu voir juste après le vote à l’assemblée nationale, samedi 28 novembre, les permanences des 2 députés de la 8è et 9e circonscription ayant voté le projet de loi, décorées de façon éphémère par de nombreuses pancartes refusant cette loi. Le côté bon enfant et humoristique de cette action contestatrice, a été apprécié par les passants ici même devant la mairie Mantes la Jolie.

Mais cela n’a pas eu le même effet à Maule où le député s’est senti tellement mis en cause, qu’il a tweeté 2 heures après, son intention de porter plainte contre les vilains trublions, accusés d’avoir porté atteinte à son intégrité d’élu. Rien que ça … Oserions nous dire que le ridicule ne tue plus et que la justice a bien d’autres dossiers largement plus sérieux à régler ? …

Nous avons une toute autre conception de la démocratie et de la liberté d’expression lesquelles sont tous les jours de plus en plus bafouées et rendues à une caricature. La situation sanitaire a vraiment trop bon dos pour faire passer l’infamie qu’est cette loi liberticide, comme d’ailleurs beaucoup d’autres décisions antisociales.

Que ce soit avec les violences policières dans les manifestations, la répression antisyndicale galopante, la surveillance généralisée, nous n’en pouvons vraiment plus de cette volonté de mise au pas de la moindre contestation dans ce pays. Nous avons jusqu’en mars pour empêcher que cette loi scélérate passe et nous pourrisse encore plus la vie.

La mobilisation doit impérativement s’amplifier, partout, ensemble, nous pouvons gagner !

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Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés

#StopLoiSécuritéGlobale Rassemblement à Mantes-la-Jolie samedi 16 janvier – 10 h 30

Dans le cadre de la coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale,

la Ligue des Droits de l’Homme du Mantois et le syndicat Solidaires 78 appellent à un large rassemblement samedi 16 janvier à 10h30 devant la mairie de Mantes la Jolie.

Nous demandons le retrait de la proposition dans la loi Sécurité Globale de l’article 21 et 22 sur l’usage des caméras-piéton et des drones par les forces de l’ordre et de l’article 24 pénalisant la diffusion supposée malveillante d’images des policiers, l’abrogation du « nouveau schéma national du maintien de l’ordre » (SNMO), qui limite la couverture médiatique des manifestations et maintient de dangereuses pratiques, ainsi que des décrets publiés le 4 décembre sur le fichage des opinions.

Nous invitons toutes les organisations et toutes les personnes hostiles à la surveillance généralisée et à la dérive autoritaire et liberticide du gouvernement à se joindre à ce rassemblement et à relayer cet appel.

Cette action se poursuivra par un grand rassemblement national samedi 30 janvier à Paris

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Mobilisons-nous les 3, 16 et 30 janvier contre la loi Sécurité globale et les autres textes liberticides

Coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale

Nous appelons aussi à de nouvelles Marches des libertés, samedi 16 janvier, partout en France, avant un grand rassemblement, samedi 30 janvier, à Paris. Cette dernière date mêlera les voix des journalistes, documentaristes, réalisateur·trices, victimes et familles de victimes de violences policières, associations de droits humains et artistes solidaires du combat contre les lois liberticides.

D’ici là, nous appuierons les actions qui ont pour objectif le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi dite « Sécurité globale », le retrait du Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l’information. La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale continuera à informer sur les conséquences délétères de ces textes, par le biais de clips réalisés par l’équipe vidéo de la coordination, donnant un éclairage juridique et faisant témoigner des victimes de violences policières.

Depuis le premier rassemblement organisé le 17 novembre devant l’Assemblée nationale, notre coordination n’a cessé de s’élargir. Formée à l’initiative des quatre principaux syndicats de journalistes et de la Ligue des droits de l’Homme, elle comprend aujourd’hui des associations ou collectifs représentant les métiers de la presse et des médias, et aussi des organisations œuvrant dans le domaine de la justice, des libertés numériques, de la défense de l’environnement ou contre les violences policières et leur impunité.

Dans le même temps, des coordinations locales se sont formées à travers tout le pays et plus de 150 villes ont connu au moins une manifestation contre la proposition de loi « Sécurité globale ».

Malgré une mobilisation de très grande ampleur (500 000 manifestant·e·s en France, le 28 novembre), déployée dans un contexte d’état d’urgence sanitaire et de confinement, le gouvernement et les parlementaires se sont contentés d’effets d’annonce s’agissant de la réécriture de l’article 24 de la proposition de loi « Sécurité globale ». Texte que le Sénat semble vouloir fusionner avec l’article 18 du projet de loi « confortant les principes républicains », précédemment nommée « contre le séparatisme ».
Ni la commission Delarue sur les rapports entre journalistes et forces de l’ordre ni le « Beauvau de la sécurité » ne sauront nous détourner de notre objectif. Du reste, Emmanuel Macron n’a toujours pas répondu à notre demande de rendez-vous adressée par courrier et publiée sous la forme d’une lettre ouverte le 14 décembre.

Par ailleurs, notre opposition aux dispositifs de surveillance généralisée instaurés par les drones et les caméras piétons, ou à la sélection des journalistes instaurée par le nouveau SNMO n’a pas été entendue. Des décrets parus en décembre étendent les possibilités de fichage aux groupements et notamment aux opinions politiques ou syndicales, aux comportements et habitudes de vie…
Les pressions politiques de policiers se présentant en uniforme et en plein couvre-feu devant les domiciles d’élu·e·s ou devant des tribunaux confirment nos craintes quant à l’instauration d’un véritable État de police par la combinaison du SNMO, de la proposition de loi « Sécurité globale » et du projet de loi « confortant les principes républicains ».

Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés, nous défendrons sans relâche nos libertés.

La coordination #StopLoiSécuritéGlobale fédère des syndicats, sociétés, collectifs, associations de journalistes et de réalisateur·trices, confédérations syndicales, associations, organisations de défense de droits humains, comités de victimes et de familles de victimes de violences policières, collectifs de quartiers populaires, exilé·e·s et Gilets jaunes.

Paris, le 23 décembre 2020.

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Yvelines. Sécurité globale : les permanences de Michel Vialay et Bruno Millienne “décorées”

Revue de presse

« Floutage de gueule ! » « Sécurité globale, liberté d’oppression. » « Qui nous protège de la police ? » Exemples de slogans affichés devant les permanences des députés des 8e et 9e circonscriptions, Michel Vialay (LR)  et Bruno Millienne (Modem), ce samedi 28 novembre.

Des citoyens, issus pour une partie d’entre eux de l’Assemblée de lutte du Mantois, entendaient ainsi protester contre le projet de loi Sécurité globale, que ces deux parlementaires ont voté le 24 novembre. Son article 24 prévoit de réprimer le fait de filmer la police au travail, en particulier dans le cadre de manifestations. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait déclaré qu’il faudrait flouter le visage des policiers et gendarmes avant de diffuser les images sur Internet. Les organisations de journalistes sont vent debout contre cette loi.

Lire l’article du Courrier de Mantes ici…

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DÉFENDONS NOS DROITS SOCIAUX ET NOS LIBERTÉS DÉMOCRATIQUES

Communiqué de CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF et l’UNL

CONTRE LA VIOLENCE SOCIALE ET LES VIOLENCES POLICIÈRES, RESTONS MOBILISÉ-ES!

Samedi 28 novembre, nous étions 200 000 dans les rues de Paris et 500 000 dans tout le pays contre la Loi de Sécurité Globale, et ce malgré l’état d’urgence et les tentatives de la Préfecture d’empêcher le départ en manifestation.

La jeunesse était présente en très grand nombre, son enthousiasme et sa détermination communicatives ont empreint cette journée de manifestation d’une énergie qui a bousculé le gouvernement.

Fragilisé, il tente de manœuvrer en tentant de ré-écrire l’article 24, pour mieux faire passer la loi dans son entièreté. Nous le réaffirmons avec force, nous exigeons le retrait de cette loi dans sa totalité: sa logique d’ensemble est celle d’une atteinte grave aux droits démocratiques de toutes et tous.

Si le gouvernement s’acharne à faire passer la Loi Sécurité Globale, c’est pour d’autant plus réprimer les mouvements sociaux, pour faire taire toutes les dissidences et toutes les contestations. C’est pour imposer d’autant plus brutalement sa politique de casse des droits sociaux du monde du travail et de la jeunesse. Voilà pourquoi la lutte pour les libertés démocratiques du plus grand nombre et la bataille pour nos droits sociaux sont les deux faces d’une même pièce.

Le 5 décembre, journée annuelle de lutte contre le chômage, constitue la meilleure occasion pour nous d’affirmer que nous continuerons la mobilisation jusqu’au retrait de cette loi inique, ainsi que contre tous les plans de licenciements et contre les centaines de milliers de suppressions d’emplois dans le secteur privé comme dans le secteur public.

Refusant que le gouvernement réduise notre droit à nous exprimer et à manifester, nous nous saisissons justement de notre droit à sortir dans la rue pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites, passée en catimini au parlement à la faveur de l’état d’urgence sanitaire et aussi l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage.

Nous invitons les salarié.e.s à se réunir en Assemblée Générales avec leurs organisations syndicale sur leurs lieux de travail pour adopter leurs propres revendications et venir dans la rue ce samedi les exprimer, les conjuguer avec la détermination à obtenir le retrait de la Loi Sécurité Globale et à rejeter la politique anti-sociale du gouvernement.

Les Unions Régionales Ile-de-France CGT FO FSU Solidaires, avec l’UNEF et l’UNL, appellent à manifester,

samedi 5 décembre 2020

à 14h

Porte des Lilas

vers la place de la République.

RETRAIT DE LA LOI DE SÉCURITE GLOBALE !

CONTRE LE CHÔMAGE ET LES LICENCIEMENTS,

POUR NOS DROITS SOCIAUX ET DÉMOCRATIQUES

MANIFESTONS EN MASSE, SAMEDI 5 DÉCEMBRE !

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Actu Union syndicale Solidaires

SOMMAIRE : 

(tract Solidaires) Le 5 décembre, on marche contre le chômage et pour un autre avenir ! /

(international unitaire) Le temps est venu de refonder la politique commerciale européenne /

Attestation dérogatoire de déplacement pour se rendre/ revenir d’une manifestation /

(interne) CR de la commission femmes de Solidaires du 10 nov. /

(interne – CEFI) Visio formation :Télétravail dans le contexte de l’épidémie du coronavirus /

(dont SNJ + Solidaires via coordination #StopLoiSecuriteGlobale) EXPRESSIONS STRUCTURES MEMBRES /

(MLA) Aidez-nous à aider les lanceurs d’alerte : évitons aujourd’hui les catastrophes de demain !

MATÉRIELS PUBLICS
EXPRESSIONS SOLIDAIRES

·Le 5 décembre, on marche contre le chômage et pour un autre avenir !

Tract Solidaires. Nous sommes des millions, ils ne sont que quelques milliers, c’est à nous de dicter notre loi ! Le 5 décembre dans la rue contre la précarité, le chômage et pour l’égalité des droits !!!

INTERNATIONAL

·    Le temps est venu de refonder la politique commerciale européenne

Plus de 80 organisations de la société civile européenne, dont Solidaires, proposent à travers ce texte trois principes pour que les droits humains et la protection de l’environnement l’emportent sur le commerce sans limite.

ELEMENTS INTERNES
INFOS INTERNES
  • Attestation dérogatoire de déplacement pour se rendre/ revenir d’une manifestation

Suite à la décision du Conseil d’Etat du 21 novembre dernier, le ministère de l’intérieur a mis en place une page spécifique détaillant les obligations en matière d’attestation dérogatoire pour se rendre ou revenir d’une manif telles que reprises dans la note de la commission juridique diffusée dans la note de mardiCovid 19 – Informations sur les manifestations revendicatives / L’actu du Ministère / Actualités – Ministère de l’Intérieur (interieur.gouv.fr). Vous pourrez utilement vous y reporter.

COMMISSIONS NATIONALES / GROUPES DE TRAVAIL

·    CR de la commission femmes de Solidaires du 10 nov.

Compte rendu de la dernière réunion de cette commission.

CEFI – VISIOS FORMATIONS

Cette visio-formation se tiendra le jeudi 10 décembre de 10h00 à 12h00 pour une quinzaine de participant-es.

EXPRESSIONS STRUCTURES MEMBRES

Communiqué du SNJ sur le refus d’aller à Matignon et la lettre qu’a adressé la coordination #StopLoiSecuriteGlobale – dont font partie le SNJ et l’Union syndicale Solidaires – au préfet Lallement, qui vient d’interdire la “Marche des Libertés” prévue ce samedi 28 novembre à Paris.  

https://solidaires.org/Coordination-contre-loi-securite-globale

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·    SUD Santé Sociaux « L’Etat séquestre ses hospitalier-e-s »

·    SUD Solidaires BPCE « Intersyndicale – Négociation salariale Caisses d’épargne : l’affront »

·    SUD PTT « Réforme de l’assurance chômage : Lutter contre la gangrène de la division ! »

INFOS STRUCTURES PARTENAIRES
·    Aidez-nous à aider les lanceurs d’alerte : évitons aujourd’hui les catastrophes de demain !
Appel à dons de la MLA, dont Solidaires est membre.

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Union syndicale Solidaires

31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris

http://www.solidaires.org

Secrétariat national

contact@solidaires.org

tel : 01 58 39 30 20https://www.facebook.com/UnionSolidaires  ///   https://twitter.com/UnionSolidaires /// https://www.instagram.com/union_solidaires

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