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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Santé-Social

Le nouveau Virus, journal de la section Sud Santé de Versailles

Le numéro de février de Virus, le journal de la section Sud Santé sociaux du centre hospitalier de Versailles est sorti !

ÉDITO :
Alors que nous espérions que le gouvernement avait compris que les personnels soignants méritaient autre chose que du mépris, il récidive avec la mission Laforcade en continuant de diviser les salarié·es par catégorie.
Cela est inadmissible. La colère continue de monter chez les hospitalier·es, avec dernièrement les Sages-Femmes qui sont montées au créneau pour faire entendre leur ras le bol. Il est temps d’unir nos forces et de montrer au gouvernement que nous avons marre d’être méprisé.es, marre d’être discrimé·es, marre d’avoir des salaires de misère. C’est pour cela que nous appelons à un premier signe fort, puisque notre milieu professionnel
est en très grande majorité féminin, mobilisons nous lors de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes qui a lieu le 8 Mars. C’est aussi la date de la prochaine mobilisation des Sages-Femmes.

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

À Versailles, 7 févier, #JusticePourJulie !

Un appel national venant de plusieurs organisations et collectifs féministes a été suivi dans de nombreuses villes dimanche 7 février à 14h30 devant les palais de justice, tribunaux, mairies ou places.

Devant le Palais de justice de Versailles, les Fffrac du Mantois, NousToutes 78 ou d’autres groupe, étaient une trentaine avec pancartes et banderoles à réclamer justice pour Julie.

Julie a été violée en réunion par 22 pompiers de Paris alors qu’elle avait entre 13 et 15 ans. Après huit ans de procédures judiciaires douloureuses et trois juges d’instruction, la Cour d’Appel de Versailles, en novembre 2020, rend un verdict inhumain et déqualifie les faits de “viols en réunion”, en délit d'”atteinte sexuelle”, pour seulement trois d’entre eux. Les dix-neuf autres sont relaxés.

En France, la requalification des viols en atteintes sexuelles est courante et concerne majoritairement les mineur-e-s (qui représentent 54% des victimes de viol). Le 10 février la Cour de cassation décidera si les faits sont finalement requalifiés en viol et donc jugés aux assises.

Soutien total à Julie face à l’impunité des violeurs et la culture du viol.

JUSTICE POUR JULIE ET POUR TOUTES LES AUTRES VICTIMES !STOP JUSTICE SEXISTE !

Pour en savoir plus : https://www.humanite.fr/violences-sexuelles-laffaire-julie-sera-t-elle-requalifiee-en-viol-699752

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Les FFFRAC du Mantois préparent le 8 mars dans la rue pour la grève des femmes !

Samedi matin  6 février le marché de Mantes la Jolie fut joyeusement animé par une déambulation sonore d’une quarantaine de personnes  à l’appel des des Fffrac. Banderole, pancartes colorées et imagées aux slogans féministes, casseroles et  instruments de musique, chants et slogans combatifs, mettaient l’ambiance !

Cette dernière répétition locale avant la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du  8 mars qui sera marquée par une GRÈVE des femmes. Une grève féministe dont le mot d’ordre “On arrête toutes” ce jour là, fait déjà son chemin : on arrête de bosser, de briquer, de cuisiner, de laver, de repasser, de consommer, de soigner etc… Une grève totale quoi !

Des prises de paroles ont expliqué pourquoi et comment cette grève des femmes est nécessaire et possible  et rendu hommage aux  courageuses femmes de ménage d’un  hôtel du groupe Accord en grève depuis plusieurs mois  pour un salaire, des horaires et conditions de travail décentes. Car si les femmes s’arrêtent … tout peut s’arrêter !

Alors rendez-vous le lundi  8 mars où une grande manifestation aura lieu à Paris, appelée par de nombreuses organisations et syndicats dont Solidaires !


Appel national (On ArreteToutes) au 8 mars : 

https://www.youtube.com/embed/GiYEjs5xuUU?hl=fr


Le chant de la grève des femmes (sur l’air de Cadet Roussel ) – création Fffrac   :  chanté le 6 février


Si on arrête de briquer

Si on  arrête de cuisiner

Si on arrête de bosser 

Si on arrête de consommer

Alors l’usine et l’hôpital,supermarchés, écoles sont mal…

On ,on, on arrête toutes, 

En grève en grève le 8 mars

Si on arrête de faire l’ménage

Si on arrête de soigner,

Si on arrête de travailler

car on est les plus mal payées

Qu’on arrête de prendre soin des gosses,

des  vieux, des jeunes et même du boss…     

On,on, on arrête toutes,

En  grève, en grève le 8 mars

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Actu Solidaires 78 Idées, débats, cultures Luttes féministes Qui sommes-nous ? Ressources juridiques

Union syndicale Solidaires dans les Yvelines : nous lire, nous rencontrer…

Santé, industrie automobile, culture, télécoms, éducation, presse, monde associatif, finances publiques, rail, etc.

Les syndicats de l’Union syndicale Solidaires sont bien présents dans notre département.

Vous pouvez suivre leur actualité – et celles des luttes sociales, féministes et écologistes – en vous abonnant à la lettre hebdomadaire.

Vous pouvez également nous rencontrer chaque mardi, de 17 h à 19 h, lors de notre accueil syndical à la librairie La Nouvelle Réserve, 5 Rue du Maréchal Foch, 78520 Limay.

N’hésitez pas à solliciter également le numéro vert mis en place au niveau national.

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes Revue de presse

Avant la grève du 8 mars, les FFFRAC sur bpm radio et LFM radio

“Parce que les inégalités hommes femmes sont toujours un sujet d’actualité, le collectif FFFRAC (Fortes, Fières et Féministes et Radicales et en Colère) appelle à un rassemblement à Mantes-la-Jolie ce samedi 6 février de 11h à midi Mantes la Jolie.Un rassemblement qui sonne comme une “répétition” en préparation de la journée de la femme, ce 8 mars 2021 ou l’association compte mettre en place une grève des femmes.

Cette mobilisation féministe ouverte à tous a pour objectif de dénoncer les violences sexistes, les discriminations et les inégalités dont sont encore bien trop souvent victime les femmes. Pour en apprendre davantage sur le concept de la grave des femmes nous avons rencontré Fabienne Lauret représentante du collectif FFFRAC.

Bonne écoute !”

Un reportage réalisé par Jésus Zoumara

à réécouter ici

Interview de Fabienne, membre du collectif FFFRAC (Fortes, fières, féministes, radicales et en colère). Elle présente la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, et nous parle de la dernière répétition du collectif à Mantes la Jolie, prévue samedi 6 février.

à réécouter ici (à 3mn35)

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Actu Solidaires 78 Automobile

APLD : déclaration SUD Renault au CSE du 1er février 2021

Les représentants du personnel de l’établissement Renault de Guyancourt étaient consultés ce matin sur « la mise en œuvre par décision unilatérale d’un dispositif d’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) dans les Établissements d’Ile-de-France ».

Comité Social et Économique extraordinaire du 01/02/2021 : Information/Consultation sur le projet de mise en œuvre par décision unilatérale d’un dispositif d’APLD dans les Établissements d’Ile de France.

Déclaration SUD

Selon la direction, le recours au dispositif d’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) serait inévitable dans nos établissements d’Ile de France. Dans le même temps, la mise en œuvre au plus vite du plan Renaulution entraîne des changements complexes d’organisation dans toutes les directions : ingénierie, qualité, design, supply chain, etc. Chacun est exhorté à se retrousser les manches pour exécuter sans discuter cette nouvelle stratégie. A un moment où la tâche est immense, où il serait nécessaire de recréer du lien dans les nouvelles organisations, il nous est imposé une mise en activité partielle. Cherchez l’erreur !

Le recours à l’APLD n’est pas fondé dans notre établissement.

La direction met en avant une « réduction naturelle de la charge en 2021, due à la réduction de la diversité et de la complexité des projets à développer et à une priorisation des activités ».

Mais la direction se garde bien, dans son diagnostic de la situation, de mentionner la réduction des effectifs, pas vraiment « naturelle » celle-là, de 1900 salariés dans le cadre d’une Rupture Conventionnelle Collective.

Car finalement, c’est bien une charge de travail accrue pour les salariés qui restent. D’autant que l’usage de l’activité partielle ne s’accompagne d’aucune révision des objectifs individuels, d’aucune remise en cause des jalons projets, si ce n’est, à l’inverse, pour fixer des objectifs toujours plus déconnectés de la réalité de raccourcir d’un an la durée de développement des véhicules.

Pour une journée de chômage partiel, ce sont quatre jours d’intense activité et d’horaires à rallonge, avec une dégradation manifeste de l’équilibre vie privée/vie professionnelle.

Dans le contexte de généralisation du télétravail et de neutralisation du portail MTT, il devient impossible de maîtriser et reconnaître le temps de travail effectif des ETAM, grands perdants de l’activité partielle.

Le recours à l’APLD, c’est « touche pas au grisbi » pour Renault et la double peine pour les salariés.

L’APLD est une mesure de soutien aux entreprises financée par l’Etat et l’Unedic. A ce titre, Renault reçoit une allocation égale à 60 % du salaire brut retenu dans la limite de 4,5 Smic. D’autre part, l’indemnité versée par l’employeur au salarié étant considérée comme un revenu de remplacement, elle est exclue de l’assiette de cotisations et contributions de Sécurité sociale.

Pour maintenir la rémunération nette des salariés à 100%, le Contrat de Solidarité et d’Avenir (CSA) – accord si mal nommé – réussit l’exploit de ne faire porter les efforts que sur les seules épaules des salariés. Au rythme d’un jour ponctionné toutes les 5 semaines, le compteur CTI ne suffira pas pour certains d’entre nous. Qu’à cela ne tienne, la direction puisera dans les congés principaux si nécessaire, congés si précieux pour permettre à tous de décompresser.

En résumé, quand Renault économise du cash grâce au chômage partiel, les salariés eux subissent la double peine : d’abord en perdant des jours de congés, ensuite en perdant aussi leur « salaire différé ». Les exonérations de cotisations de l’employeur sont autant d’argent en moins dans les caisses de retraite ou de la sécurité sociale. Elles sont le terreau des futures baisses des pensions de retraite, des remboursements médicaux ou des allocations chômage.

La justice sociale, c’est pour quand ?

L’accord de branche de la métallurgie (dit A.R.M.E.) stipule dans son article premier que l’employeur doit indiquer sa « décision d’appliquer, ou non, aux dirigeants salariés, aux mandataires sociaux et aux actionnaires des efforts proportionnés à ceux demandés aux salariés pendant la durée de recours au dispositif d’activité réduite ».

La direction a décidé de ne pas suivre cette juste recommandation. Considérant que les cadres dirigeants pourraient voir leur part variable annuelle amputée dans le contexte économique actuel, elle annonce que « s’ils sont amenés à être placés en APLD, ils contribueront dans les mêmes proportions que les autres salariés ». La direction ignore manifestement la différence entre égalité et équité.

Plus cynique encore, l’annonce que « l’entreprise appliquera des principes de modération salariale pour ses cadres dirigeants ». Nos dirigeants savent parfaitement présenter des chiffres quand ils évoquent leurs objectifs de profitabilité, de génération de cash et de réduction d’effectifs. Mais quand cela touche à leur intérêt personnel, ce n’est que vague promesse…

Aucun engagement non plus de Renault de non-versement de dividendes aux actionnaires, sujet pourtant si symbolique !
Pourtant les pistes ne manquent pas, SUD suggère par exemple :

  • le prélèvement à tous les cadres dirigeants d’un jour de CTI. Le montant correspondant serait versé dans le fonds de solidarité, toutes charges comprises.
  • la mise en place d’une progressivité dans la ponction des congés, en fonction des revenus.
    La direction a raté une belle occasion de s’attaquer aux inégalités salariales indécentes dans le Groupe, ignorant délibérément une demande largement partagée par les salariés de plus d’équité de traitement.

Toutes ces raisons conduisent les élus SUD à émettre un avis défavorable sur ce projet.

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Actu Solidaires 78 Éducation Revue de presse

Grève du 26 janvier : Sud éducation 78 à radio bpm

– Interview de William, enseignant, Souad, accompagnante d’élèves en situation de handicap, et Véronique Hummel, professeure documentaliste, tous trois membres du syndicat Sud éducation 78. Ils reviennent sur leurs conditions de travail et leur situation en marge des deux grèves du 26 janvier et du 4 février.

À réécouter ici

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes Revue de presse

Mantes-la-Jolie. Féminisme : qui connaît les FFFRAC ? [revue de presse]

“Le collectif FFFRAC – Fortes, Fières, Féministes, Radicales et en Colère ! – prépare une grève des femmes pour le 8 mars 2021. Ultime répétition demain au marché de Mantes.”

Le site de Solidaires 78 se fait régulièrement l’écho des mobilisations du collectif FFFRAC, nous signalons ici un article du Courrier de Mantes qui leur est consacré

L’article est illustré par une vidéo à voir ici :

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Actu Solidaires 78 Éducation Revue de presse

Rassemblements départemenaux du 26 janvier : personnels de l’éducation maltraités, jeunesse sacrifiée !

Communiqué Sud éducation 78 – 26 janvier 2021

Ce mardi matin 26 janvier, les personnels de l’éducation du Mantois (et au-delà) se sont rassemblés devant l’inspection de Mantes-la-Ville. À l’appel d’une intersyndicale CGT éducation 78, FSU 78 et Sud éducation 78, une soixantaine de personnes étaient présentes pour dénoncer leurs conditions de travail et celles de leurs élèves et protester contre 20 années de stagnation de leur salaire. Cette mobilisation forte s’est inscrite dans le cadre d’un mouvement national où 40 % des personnels se sont mis en grève.
À Mantes, tous corps et statuts confondus, accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH), infirmières, professeures documentalistes et enseignant·es des écoles, collèges et lycées de la région ont témoi­gné des difficultés extrêmes rencontrées en cette période de pandémie et de la maltraitance dont elles sont victimes de la part de l’institution. Les témoignages poignants des infirmières scolaires en première ligne, ou encore des travailleuses précaires de l’éducation (à peine plus de 800 € par mois) ont démonté la communication mensongère et démagogique du ministre Jean-Michel Blanquer.
Comme dans les hôpitaux, après des années de casse du service public, l’école ne tient que par l’engagement de ses personnels.
Aujourd’hui épuisés, plus que jamais maltraités, à Mantes comme ailleurs, les personnels relèvent la tête. À la même heure, s’est tenu un autre rassemblement à Guyancourt devant le siège de la Direction académique des services de l’Éducation nationale.
Une nouvelle AG (en distanciel) est prévue le mercredi 27 janvier à partir de 14 heures.
Pour Sud éducation 78, cette journée marque une étape. Il s’agit maintenant d’ancrer le mouvement dans la durée :
– par la multiplication des prises de position dans les AG et les réunions syndicales pour un plan d’urgence pour l’éducation ;
– par l’ancrage dans la durée des mobilisations contre la précarité, notamment celle des AESH, des AED ;
– par la mise en œuvre de mobilisations locales sur les questions de moyens (DHG, cartes scolaires).
Au-delà de notre secteur, c’est l’ensemble de la politique antisociale du gouvernement qu’il s’agit de combattre. Faisons converger nos colères avec les autres secteurs professionnels attaqués par la politique de destruction des droits sociaux et des services publics menée par le gouvernement !

Sud éducation 78, le 26 janvier 2021

Pour tout contact : 06 71 48 60 88 | sudeducation78ouvaton.org

Permanence d’accueil syndical dans le Mantois :
Tous les mardis de 16 à 18 heures – Librairie La Nouvelle Réserve (Limay)

Revue de presse

Article du Courrier de Mantes :

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Éducation Nettoyage

27 janvier : bilan de la mobilisation des Agent·es d’entretien des lycées

Les agent·es des lycées d’Ile-de-France étaient appelé·es à la grève ce mercredi 27 janvier. Un rassemblement devant le siège de la Région IdF s’est tenu et une délégation composée de représentante·es de Sud éducation 91, 92 et 78 a été reçue par Jean-Michel Valentin, conseiller éducation auprès de la présidente de la Région.

Nous avons évoqué les revendications suivantes :

Manque d’effectifs, les agents ressentent toujours un excès de tâches à accomplir. En fait depuis la régionalsiation, le nombre d’agent attribués dans un établissement est défini par rapport à la surface au sol de l’établissement et plus au nombre d’élèves que celui-ci accueille. Le travail demandé est très largement suffisant pour ne pas dire excessif.

Manque de personnel aussi car non titularisation des contractuel.les. Ceux-ci ne sont embauchés qu’en cas de nécessité extrême et pendant ce temps les agents présents supplantent au manque de personnel.

Nous avons évoqué la titularisation des contracteul.les. Elle nous semble arbitraire et obscure. En effet si un agent, une agente fait correctement le travail demandé pendant plusieurs années, alors pourquoi ne sont-ils pas titularisés, pourquoi les “baladent-on” sans arrêt en faisant miroiter une titularisation ? A qui s’adresser pour régler ces problèmes de titularisation ? De qui dépendent-ils, Chef.fes de l’établissement ? De la Région ? Les responsables des antennes R.H sont rarement disponibles pour répondre à ces questions et à bien d’autres encore !

De plus de nombreux et nombreuses agent.es sont à temps partiel pour des raisons médicales et ne doivent pas effectuer certaines tâches. Tout cela n’est pas toujours respecté.

A ce propos nous avons évoqué aussi le manque de médecin de la Médecine du Travail et la difficulté parfois pour obtenir un rendez-vous.

Suite à la situation sanitaire dû à la COVID et au protocole sanitaire imposé, la tâche des agents c’est encore accru, les temps de pause réduits, la fatigue accumulée.

Des intérimaires nommé.es par les chefs d’établissement sont présents en aide d’urgence pour pallier au manque d’effectifs survenus du fait d’absences liées à la crise sanitaire. Le conseiller nous promet que ces embauches ne sont que temporaires et que la Région cherche à recruter des personnels pérennes. D’un côté des non titularisation de gens motivés et de l’autre côté des intérimaires !

Les conditions de travail, d’entrée de jeu nous avons évoqué les problèmes engendrés par la double hiérarchie ! Renvoi régulier entre la/le gestionnaire et la Région. Chacun rejetant la responsabilité sur l’autre dès qu’un problème survient.

A ce propos, la compréhension des emploi-du-temps — souvent distribués après la date “officiel”, d’où une contestation difficile — pose problème. Selon les établissements la version diffère et sont donc peu clair. Les erreurs rejetées sur la “faute du logiciel” !! Qu’apparemment peu de gens maitrise ! (Tant à la Région que dans les établissements). Les congés à rattraper après un arrêt de travail, souvent oubliés ou tronqués.

Bien sur nous avons insisté sur le surplus de travail dû au protocole sanitaire. La grande fatigue des agent.es.

Nous avons évoqué aussi le matériel fourni aux agent.es, les EPI, pas toujours bien adapté, les chaussures souvent ne donnent pas satisfaction.

Le plan Vigipirate qui fait que certains agent.es se retrouve à faire le “vigile” (ou autre fonction de sécurité) à l’entrée des établissements, cela n’est pas leur fonction.

Et justement, les fiches de postes peu clair, imposée sans concertation entre les personnes concernées. En désaccord avec les fiches de fonction Région.

Des personnels qui travaillent dans des lieux non chauffés, en effet le chauffage est coupé quand les élèves ne sont pas présents, le soir, le mercredi après-midi, les jours de permanence. Tout cela montre bien le peu de considération qu’on leur prête !

Les contractuels, auxquels on demande de faire des tâches qu’ils n’ont pas à effectuer (nettoyage des appartements de fonction, par exemple) et qui n’osent pas dire non de peur d’être licenciés.

Le manque de considération, c’est un ressenti qui revient très souvent. Les agent.es se sentent oublié.es, négligé.es, leur travail peu reconnu.

Les registres Sécurité et Santé, Danger Imminent Grave, le DUS (document unique de sécurité) ne sont pas facilement disponible, voir introuvable, ou dans le bureau du/de la gestionnaire, où il est dissuasif de le remplir. On s’arrange à l’amiable.

Il a été saluer le dévouement des agent.es pendant le confinement et après pour remettre les établissements en état de salubrité. Des agent.es ce sont portés volontaires dans les internats pour assurer la sécurité sanitaire, mais la “prime COVID” promise et dû n’est toujours pas arrivée pour certain.es.

Enfin être écouter, concerter et avoir un interlocuteur, ou interlocutrice bien plus disponible et attentif à la région.

À lire : le 8 pages Sud éducation entretiens avec des agent.es de la région :

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