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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Ressources juridiques

Fiche Solidaires : l’apprentissage 

En ces temps de départ en stage pour nombre d’élèves de 3e, quelques rappels salutaires sur l’apprentissage et les droits des apprenti-es, statut souvent vendu comme une aubaine… mais pour qui? Cédant à la pression des organisations patronales, l’apprentissage est encouragé depuis de nombreuses années par les dispositifs gouvernementaux d’exonérations fiscales et d’incitations financières. Il crée un effet d’aubaine pour les entreprises grandes ou petites et forme des travailleur·euse·s bon marché, dociles et corvéables à merci, alors qu’ils et elles devraient au contraire bénéficier de conditions de travail favorables, de salaires augmentés et d’une formation de qualité. Il s’est montré, en outre, particulièrement inefficace pour remplir son objectif affiché : lutter contre le chômage des jeunes.


Fiche N° 36 – L’apprentissage

Cédant à la pression des organisations patronales, l’apprentissage est encouragé depuis de nombreuses années par les dispositifs gouvernementaux d’exonérations fiscales et d’incitations financières. Il crée un effet d’aubaine pour les entreprises grandes ou petites et forme des travailleur·euse·s bon marché, dociles et corvéables à merci, alors qu’ils et elles devraient au contraire bénéficier de conditions de travail favorables, de salaires augmentés et d’une formation de qualité. Il s’est montré, en outre, particulièrement inefficace pour remplir son objectif affiché : lutter contre le chômage des jeunes.


Conformément la loi du 5 septembre 2018, une grande partie des présentes dispositions ne sont pas applicables aux contrats d’apprentissage conclus avant le 1er janvier 2019.

Quel droit est applicable aux apprenti·e·s ?

Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail de type particulier conclu entre un·e apprenti·e ou son/sa représentant·e légal·e et un employeur. L’employeur s’engage, outre le versement d’un salaire, à assurer à l’apprenti·e une formation professionnelle complète, dispensée pour partie en entreprise et pour partie en centre de formation d’apprenti·e·s ou section d’apprentissage. L’apprenti·e s’oblige en retour, en vue de sa formation, à travailler pour cet employeur pendant la durée du contrat et à suivre cette formation.

Les apprenti·e·s doivent avoir entre 16 et 29 ans au début de l’apprentissage.

Ils et elles relèvent du code du travail, ainsi que de la convention collective et des accords applicables à l’entreprise, qui doivent être tenus à leur disposition par l’employeur. Néanmoins, sur leur rémunération comme sur leur temps de travail, il y a des spécificités.

Ils et elles bénéficient de la complémentaire santé, mais peuvent y renoncer en cas d’affiliation y compris en tant qu’ayant droit, à une mutuelle par ailleurs, et si la durée du contrat est inférieure à 1 an ou si la cotisation correspond à 10 % du salaire perçu.

Ils et elles sont électeur·trice·s et éligibles lors des élections professionnelles dans l’entreprise ou pour les élections des représentant·e·s des très petites entreprises (TPE) et très petites associations (TPA).

Quel doit être leur contrat ?

L’embauche se fait avec un contrat écrit entre l’apprenti·e et l’employeur avec les mentions suivantes :

  • l’identité et l’adresse de l’apprenti·e, si besoin de son/sa représentant·e légal·e ;
  • le diplôme préparé ;
  • l’établissement dans lequel la formation est organisée ;
  • la date de début du contrat et sa durée, qui peut être éventuellement indéterminée (dans ce cas, l’apprentissage constitue une pré-embauche). Elle est égale à la durée de la formation et varie selon celle-ci de 6 mois à 3 ans sauf dérogation ;
  • le salaire pour chaque année d’apprentissage ;
  • les nom, prénom et date de naissance du maître d’apprentissage ;
  • attestation de l’employeur précisant que le/la maître d’apprentissage remplit les conditions de compétence professionnelle.

Le contrat doit être signé par le centre d’apprentissage et enregistré. Aucune contrepartie financière ne peut être demandée ni à l’apprenti·e à l’occasion de la conclusion, l’enregistrement ou rupture du contrat d’apprentissage, ni à l’employeur à l’occasion de l’enregistrement du contrat.

Quelle organisation du travail et de la formation ?

L’apprentissage est une période de formation en alternance. L’apprenti·e doit avoir un·e référent·e dans l’entreprise, un·e « maître d’apprentissage », qui le/la suit dans sa formation. L’apprenti·e, dont les tâches dans l’entreprise doivent être liées à la formation préparée, doit pouvoir suivre ses périodes de formation en centre de formation.

Quelle rémunération ?

Les règles dépendent de l’âge de l’apprenti·e et évoluent chaque année avec l’ancienneté de son contrat et de son cycle de formation.

Il existe pour chaque tranche d’âge un salaire minimum légal correspondant à un pourcentage du SMIC en vigueur au 1er janvier. Dans certaines branches, en application de la convention collective dont dépend l’entreprise, la rémunération peut être supérieure au minimum légal.Capture d’écran 2022-04-07 à 23.17.36

Quel est leur temps de travail ?

Les apprenti·e·s sont soumis·e·s à des règles spécifiques :

  • le temps consacré à la formation dispensée dans les centres d’apprentissage ou écoles est compris dans l’horaire de travail ;
  • ils et elles ont droit aux congés payés, au minimum les 5 semaines prévues par le code du travail ;
  • ils/elles ont droit à un congé spécifique de 5 jours dans le mois précédant les examens, pour les préparer.

S’ils ou elles sont mineur·e·s :

  • durée de travail de 8 heures par jour et 35 heures par semaine (un dépassement de 2 heures par jour dans la limite de 5 heures par semaine peut exister après accord de l’inspection du travail et avis du médecin du travail) ;
  • temps de pause quotidien de 30 mn minimum dès 4 heures 30 de travail consécutives ;
  • repos quotidien de 12 heures minimum ;
  • le travail du dimanche peut être réalisé dans certains secteurs mais le repos hebdomadaire de deux jours consécutifs doit être respecté en tenant compte des semaines de formation ;
  • le principe général est l’interdiction du travail de nuit sauf exceptions (spectacle, commerce où l’autorisation de l’inspection du travail est requise, boulangerie…).

Quelles conditions de travail et protection de leur sécurité ?

L’employeur d’un·e apprenti·e doit respecter ses obligations pour protéger sa santé et sa sécurité au travail. L’apprenti·e bénéficie des protections spécifiques aux accidents du travail et maladies professionnelles. L’employeur doit les déclarer dans les mêmes conditions que les autres salarié·e·s et l’apprenti·e bénéficie de la couverture spécifique de la sécurité sociale (indemnités journalières, prise en charge intégrale des soins).

Pour les apprenti·e·s mineur·e·s, l’employeur doit déclarer, avant affectation au poste et après avis du médecin du travail, les machines ou travaux dangereux que l’apprenti·e est susceptible d’utiliser ou d’effectuer. Il devra aussi le/la former de manière spécifique à ces risques.

L’inspection du travail peut mettre en œuvre deux procédures spécifiques de retrait en urgence des apprenti·e·s mineur·e·s :

  • la suspension ou la résiliation du contrat en cas de risque sérieux d’atteinte à la santé, à la sécurité ou à l’intégrité physique ou morale ;
  • la procédure de retrait temporaire de travaux en cas de danger jusqu’à ce que la situation cesse.

En cas de conflit avec l’employeur ou de rupture du contrat, que se passe-t-il ?

Le contrat peut être rompu par l’apprenti·e ou l’employeur dans les 45 premiers jours de présence dans l’entreprise. Cette rupture doit être signifiée par écrit (recommandé avec avis de réception ou signature contre décharge).

Passé ce délai, le contrat ne peut être rompu que d’un commun accord ou par le conseil des prud’hommes saisi à l’initiative de l’employeur ou de l’apprenti·e : inaptitude, faute grave… En cas d’inaptitude constatée par le médecin du travail, l’employeur n’est pas tenu à une obligation de reclassement. Avant de saisir le juge prud’homal, l’apprenti·e doit préalablement solliciter le médiateur consulaire.

Si le diplôme est obtenu avant la fin du contrat, l’apprenti·e peut rompre celui-ci. Au-delà de la période prévue, la rupture du contrat peut intervenir à l’initiative de l’apprenti·e après respect d’un préavis.

Et en cas de problème avec le centre de formation ?

L’apprenti·e doit effectuer ses périodes de formation, le contrat peut être rompu s’il ne le fait pas. Si le centre d’apprentissage prononce son exclusion définitive, l’employeur peut engager à son encontre une procédure de licenciement pour cause réelle et sérieuse.

Il est de la responsabilité de l’employeur de vérifier que l’apprenti·e suit ses cours. En cas de difficulté, il peut y avoir un redoublement et une prorogation du contrat au-delà de la date prévue initialement.

Quelle ancienneté si l’apprenti·e est embauché·e ?

En cas d’embauche à la fin de l’apprentissage, l’ancienneté du contrat doit être établie depuis le début de la période d’apprentissage. Si la relation de travail ne se poursuit pas, l’employeur doit remettre à l’apprenti·e les documents de fin de contrat (certificat de travail, attestation Pôle emploi, solde de tout compte).

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Podcast Ressources juridiques Seule la lutte paie !

Comment articuler recours au droit et pratiques de lutte ? [Podcast]

Une émission qui fait réfléchir 

PAR LA LUTTE C’EST CLASSE

Ce troisième épisode du podcast “La lutte c’est classe” porte sur l’articulation entre pratiques syndicales du droit et pratiques de lutte. Comment expliquer que certains des secteurs les plus combatifs en terme de grèves soient également parmi les plus actifs au niveau juridique ? A quelles conditions les recours au droit peuvent-ils servir une stratégie de mobilisation ? Comment stimuler l’auto-activité des salarié.es et limiter les phénomènes de délégation ?

Pour répondre à ces questions, nous avons réuni cinq intervenants dans une nouvelle table ronde : Tiziri Kandi (CGT HPE, impliquée dans la grève de l’hôtel Ibis Batignolles), Simon Piccou (inspecteur du travail, et militant à la CGT), Saphia Doumenc (sociologue, dont la thèse porte sur les mobilisations de femmes de chambre et sur la CNT-SO), Xavier Chiarelli et Gaël Quirante (SUD Poste 92, animateurs de nombreuses grèves longues).

L’émission est en deux volets : #5 et #6 .https://spectremedia.org/la-lutte-cest-classe/

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En grève ! Rail

SUD Rail : ON EST TRÈS LOIN DU COMPTE !!

La fédération SUD-Rail l’avait annoncé depuis plusieurs semaines ; la direction SNCF n’échappera pas à payer l’addition dans le cadre de la perte du pouvoir d’achat pour les cheminot·e·s. Alors qu’elle s’imaginait attendre début 2023 pour mettre concrètement sur la table des mesures salariales,
le rapport de forces sur le terrain auquel les équipes militantes SUD-Rail ont contribué très fortement depuis juillet, a obligé la tenue de négociations nationales ce mercredi 7 décembre. Nous prenons acte des engagements pris par le Groupe SNCF mais ils ne règlent pas suffisamment l’injustice sociale dans notre entreprise.

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Automobile Écologie

Du véhicule électrique à l’usine à gaz


Lors du CSE extraordinaire du lundi 28 novembre, les élus ont posé de nombreuses questions sur le découpage entre Power et Ampere qui sont restées sans réponse. La direction reconnait que le projet n’est pas abouti, mais il faut quand-même foncer…

Télécharger le tract du 29 novembre 2022

Ampere, Power, Re-group… : un projet « pas abouti »

Lors du CSE extraordinaire du lundi 28 novembre, les élus ont posé de nombreuses questions, notamment sur le démantèlement de l’Ingénierie et des Fonctions Supports qui concernent notre établissement :

  • Quelles sont les responsabilités/tâches qui disparaissent ou diminuent dans l’organisation cible ?
  • Quels sont les postes supprimés, les volumes d’activité en jeu, analyse des transferts de charge ?
  • Description des principales étapes du transfert de compétences et des dossiers en cours ?
  • Quelles nouvelles compétences et dispositifs de formation à ces nouveaux postes sont prévus ?
  • Est-il envisagé des cas de mobilité et quel est leur plan d’accompagnement ?
  • Quels sont les postes maintenus et créés ? Quelles estimations d’évolution de la charge de travail ?
  • Quels acquis sociaux sont maintenus, disparaissent ou évoluent ?
  • Quelles sont les effectifs et les structures organisationnelles de Power et de Re-Group ? etc.…

Vous pouvez consultez la liste des questions SUD sur notre site

Beaucoup de questions sont restées sans réponse. La direction a reconnu que ce projet n’était « pas abouti ». Par exemple, les discussions sont en cours sur le transfert des contrats actuels de sous-traitance entre Power, Ampere ou Horse. Des salariés pourront être ni Power, ni Ampere mais « Re-Group », mais la direction ne sait dire ni qui ni combien… Plus on creuse, plus la future organisation se révèle complexe.

Ce que nous avons appris lors de ce CSE :

  • Power ne serait pas une entité juridique, mais aurait une « consolidation financière » dont les termes ne nous sont pas connus. Power aurait donc des objectifs financiers indépendants en concurrence avec ceux d’Ampere ou de Horse. Cette consolidation pourrait être un pas vers un statut juridique indépendant.
  • Le transfert des salariés vers Ampere sas et Ampere Sofware & Systems aurait lieu en septembre 2023, sans la signature d’un avenant mais par transfert automatique (application de l’article L1224-1 du code du travail). Les salariés recevraient juste un courrier pour le leur annoncer.
  • Les sièges sociaux d’Ampere seraient en France, mais pas forcément celui de la holding Ampere ListCo qui chapeautera les 4 sociétés Ampere (Ampere sas, Software & Systems et Cléon, Renault Electricity).
  • L’accord MTT (Horaire Variable) est toujours en vigueur sur l’établissement. Mais quid à Ampere ?
  • La direction n’envisage pas de CAR23, ni de renouveler pour l’instant les DA en 2023.

Un nouveau CSE aura lieu vendredi 2 décembre. Les élus devront voter pour ou contre « la création et les impacts d’une entité dédiée à l’électrique et au software »… sans connaitre l’étendue de ses impacts !

Pour avoir plus d’information sur les impacts de ce projet pour les salariés de l’établissement, SUD a proposé au vote des élus CSE une expertise.

Seuls 4 élus SUD, 3 élus SM-TE et 1 CGT ont voté POUR. L’élu FO s’est abstenu. Les 24 élus CFE/CGC et CFDT ont voté CONTRE en expliquant que l’expertise SECAFI faite en central suffisait et qu’un complément d’expertise en local n’apporterait rien de plus. Alors pourquoi avons-nous encore toutes ces questions ?

La direction veut mettre en œuvre son projet de démantèlement de l’établissement (et de Renault, en commençant par la vente de Horse) à marche forcée. Que ce soit sur le fond de ce projet ou sur la façon de le déployer, cela n’est pas acceptable. Les salariés ont leur mot à dire.

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Actu Solidaires 78 Éducation

SUD éducation gagne un siège !

Les élections professionnelles viennent de s’achever. Les agent·es de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont élu leurs représentant·es aux instances locales et nationales.

La participation est en baisse ce qui n’empêche pas SUD éducation de gagner des voix : SUD éducation devient représentatif au ministère de l’Éducation nationale et conserve son siège dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche.

De nouveau SUD éducation déplore les difficultés à voter dues au choix d’un scrutin électronique. Les personnels les plus précaires, les AESH, les AED, les agent·es non titulaires, les BIATSS, mais aussi les personnels les plus vulnérables, certain·es personnels en situation de handicap par exemple, ont eu plus de difficultés à voter. SUD éducation revendique le retour du vote à l’urne sur le lieu de travail afin de faciliter le vote du plus grand nombre d’agent·es.

SUD éducation remercie tou·tes les agent·es qui, par leur vote, ont permis à SUD d’obtenir un siège au ministère de l’Éducation nationale et de garder un siège au ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ces résultats mettent au jour le soutien des personnels aux revendications portées par SUD éducation : un statut de la Fonction publique, davantage de moyens pour le service public d’éducation de la maternelle à l’université, une transformation sociale et écologique de l’école, la fin de l’omerta sur les violences sexuelles et sexistes à l’école et à l’université. Ces résultats témoignent également du soutien des personnels aux syndicalistes de SUD éducation visé·es par des procédures de répression anti-syndicale.

La campagne électorale a été l’occasion pour nos équipes syndicales de porter largement nos revendications pour une autre école, une autre université et pour une autre société.

Alors que nous sommes à la veille d’une bataille pour défendre nos retraites, cette progression de SUD éducation nous encourage à continuer à nous mobiliser, à rassembler nos forces pour faire opposition à ce gouvernement au service du patronat et des plus riches. Comme en 2019, SUD éducation mettra en oeuvre tous ses moyens syndicaux dans la bataille des retraites.

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Actu Solidaires 78 Automobile

Des élus supplémentaires pour SUD Renault au second tour

Au second tour, SUD améliore légèrement ses scores du 1er tour (+1,19%) et obtient 2 élus CSE titulaires et 2 élus suppléants. Merci à celles et ceux qui ont voté pour les listes SUD. Nous continuerons de défendre les droits, les emplois et les salaires de l’ensemble des salariés de l’établissement.

Élus SUD (de gauche à droite) :

  • 2ème collège :
    • Titulaires : Christian Morel et Stéphanie Boudier
    • Suppléants : Christine Seigné et Emmanuel Ringuet
  • 3ème collège :
    • Titulaire : Emmanuelle Cohen-Solal
    • Suppléante : Cécile Thomas Poignant
       

Résultat du 2ème tour des élections CSE du 5 et 6 décembre 2022

Résultats 1er collège titulaire :

  • CFDT : 54,55 % et 1 élu
  • FO : 9,09 % et 0 élu
  • SUD : 34,36 % et 0 élu

Résultats 1er collège suppléant :

  • CFDT : 54,55 % et 1 élu
  • FO : 9,09 % et 0 élu
  • SUD : 34,36 % et 0 élu

Résultats 2ème collège titulaire :

  • CFDT : 32,46 % et 3 élus
  • CGC : 20,47 % et 2 élus
  • CGT : 11,54 % et 1 élu
  • FO : 6,22 % et 0 élu
  • SM-TE : 10,55 % et 1 élu
  • SUD : 18,76 % et 2 élus

Résultats 2ème collège suppléant :

  • CFDT : 29,11 % et 3 élus
  • CGC : 19,89 % et 2 élus
  • CGT : 12,14 % et 1 élu
  • FO : 7,94 % et 0 élu
  • SM-TE : 11,31 % et 1 élu
  • SUD : 19,62 % et 2 élus

Résultats détaillés du second tour

Résultats 2ème tourInscritsVotantsBlancsExprimésCFDTCFE-CGCCGTFOSMTESUD
1er collègeTitulaireVoix94231221228
%24,47%1,06%23,40%54,55%9,09%36,36%
Elus100
SuppléantVoix94231221228
%24,47%1,06%23,40%54,55%9,09%36,36%
Elus100
2ème collègeTitulaireVoix2432113829110936022712869117208
écart 1er tour-19-33-26-26+10-4
%46,79%1,19%45,60%32,46%20,47%11,54%6,22%10,55%18,76%
écart 1er tour+1,06%-1,07%-1,22%-1,65%+1,69%+1,19%
Elus321012
SuppléantVoix2432113034109631921813387124215
écart 1er tour-17-34-24-24+16-13
%46,46%1,40%45,07%29,11%19,89%12,14%7,94%11,31%19,62%
écart 1er tour+0,99%-1,20%-1,00%-1,35%+2,28%+0,54%
Elus321012

Résultats globaux 1er et 2ème tour

Élus CSE titulaires :

  • CFDT : 12 élus
  • CGC : 14 élus
  • CGT : 2 élus
  • FO : 0 élu
  • SM-TE : 3 élus
  • SUD : 3 élus
     
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Actu Solidaires 78

Victoire : Gaël Quirante, figure de la lutte à la Poste, relaxé !

6 décembre 2022

La Poste en lutte. 15 mois de grève illimitée et de mobilisation sociale pour la défense des postiers et des postières. Lundi 5 décembre 2022, première victoire : Gaël Quirante, militant SUD-PTT et figure de la lutte à la Poste, a été relaxé par la Justice. La direction de La Poste et ses avocats ont été envoyés au tapis par la présidente du tribunal. La lutte pour le maintien d’un service de qualité et la fin des méthodes de management autoritaire et maltraitant continue.

Une délégation de Sud éducation 78 et Solidaires 78 était présente devant le tribunal pour soutenir Gael et dénoncer tous les cas de répression anti-syndicale.

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Actu Solidaires 78

Résultats des élections professionnelles dans la Fonction Publique de l’État : Solidaires Fonction Publique maintient sa représentativité

Les élections professionnelles de la fonction publique se sont clôturées le 8 décembre. Les résultats de la Fonction Publique de l’État ont vu 6,4% des agent·es publics donner leur voix aux syndicats Solidaires et SUD.

Ce scrutin aura été marqué par une participation en baisse, seulement 45%. Or, les dysfonctionnements ont été nombreux pendant toute la semaine de vote : serveurs qui tombent en panne, impossibilité d’accéder aux espaces de votes ; la privatisation du processus électoral par l’emploi de prestataires privés a montré ses limites. Ces problèmes d’accès au vote auraient pu être évités si l’administration avait tenu compte des remarques des organisations syndicales.

Des structures de Solidaires Fonction Publique font de bons résultats dans les CSA ministériels. Solidaires Finances maintient sa première place à Bercy ; SUD éducation fait son entrée au Comité social d’administration du ministère de l’éducation nationale ; Solidaires Jeunesses et Sports progresse fortement avec un deuxième siège acquis en CSA ministériel.

Malgré une baisse sensible de nos scores sur l’ensemble de la fonction publique de l’État, Solidaires Fonction Publique considère qu’il est de notre responsabilité de mettre à disposition des agent·es publics un outil syndical dont ils et elles peuvent se saisir pour défendre leurs droits et leur attachement au service public. Nous préparons dès à présent les batailles qui s’annoncent notamment celle contre le projet de réforme des retraites.

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Défense de nos libertés Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Loi immigration : à qui profite la peur ? Des moyens pour accueillir les migrant-es pas pour les criminaliser !

Le gouvernement vient de lancer de soi-disant consultations et des débats sur une énième loi sur l’asile et l’immigration (la 28ème depuis 1986, la seconde d’un gouvernement Macron) et à mesure que celle-ci se précise, nos craintes et notre opposition se renforcent. Le ressort unique, celui de la xénophobie, le rejet et de la peur de l’étranger, permet de faire des immigré·es des boucs émissaires faciles.

Les exilé·es fuient la guerre, la misère ou les crises écologiques, conséquences d’années de politiques néolibérales au profit des gouvernements et des entreprises capitalistes et colonialistes.

Le but de cette énième loi ne fait aucun doute : accueillir le moins possible, réprimer et expulser le plus grand nombre. Rien de bien nouveau : trier les sans-papiers, les considérer comme de la main d’œuvre, corvéable à merci par les patrons, avec une nouvelle carte, annuelle, des plus précaires, les cantonnant dans les métiers dits sous tension, sans possibilité de changer de secteur d’activité. De plus, une frange de population sans papiers ne serait ni régularisable ni expulsable, maintenue sous OQTF et sous IRTF pendant non plus 1 mais 3 ans. Cela les mettrait encore plus longtemps à la merci des prédateurs patronaux en mal d’exploitation. Pour les autres, celles et ceux qui sont en situation régulière, on leur demandera de prouver qu’ils et elles sont “intégré·es” avant de leur concéder une carte de séjour pérenne pour vivre et travailler sereinement et dignement : une carte pluriannuelle voire une carte de résident.

En citant Jacques Bainville, figure antisémite de l’Action Française, ou en assimilant délinquance et immigration, le ministre Darmanin ne fait que donner des gages à l’extrême droite. Le débat se tient dans un contexte nauséabond avec une extrême droite très présente dans les débats et dont les propos et les mensonges sont distillées sans complexe par des médias, et en premier lieu par ceux du milliardaire Bolloré. Cette parole décomplexée libère, depuis de trop nombreux mois, les groupuscules d’extrême droite qui attaquent dans de nombreuses villes les mobilisations unitaires et les organisations syndicales ou politiques sans aucune retenue.

Ce monde-là, nous n’en voulons pas.

Le gouvernement ne veut pas entendre nos revendications d’accueil immédiat et sans condition des exilé·es. Nos camarades sans-papiers des trois piquets de grève de DPD, Chronopost et RSI depuis un an le savent bien. Par leur combat, avec l’arme de la grève, ils démontrent comment un système capitaliste ne peut fonctionner qu’avec une main d’œuvre qu’il espérait corvéable à merci. Ils démontrent, avec ténacité et courage, leur volonté d’obtenir le droit légitime de vivre pleinement sur le territoire. Il est plus que temps d’accéder à leur demande de régularisation !

Le 6 décembre, durant le premier débat à l’Assemblée Nationale, une première riposte unitaire s’est mise en place, avec des collectifs de sans-papiers, des associations, des ONG et Solidaires en interpellant les député·es qui ont bien voulu nous rencontrer, puis avec un rassemblement massif et festif.

Cette riposte doit se poursuivre et s’étendre. C’est ce que nous construisons avec la Marche des Solidarités avec des mobilisations qui auront lieu partout sur le territoire le 18 décembre pour la journée internationale pour les droits des migrantes et des migrants. A Paris la manifestation partira à 11h de Porte de la Chapelle.

Solidaires continuera partout à dénoncer cette politique de l’immigration jetable, et appelle à construire un cadre unitaire large pour revendiquer haut et fort, toutes et tous ensemble, la liberté de circulation et d’installation avec une véritable politique d’accueil.

Pour gagner, la riposte doit s’amplifier !

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Appel à des manifestations sur tout le territoire le 18 décembre 2022 à l’occasion de la journée internationale des migrant·e·s

Solidarité, Liberté, Égalité, Papiers !
CONTRE DARMANIN ET SON MONDE

Le monde aujourd’hui incarné par Darmanin chasse, agresse, tue, expulse, discrimine, surexploite et divise sur la base de l’origine, la couleur de peau, la nationalité, la religion.
Ce monde qui brise les solidarités détruit aussi la planète, développe toutes les inégalités et s’attaque à tous nos droits. Ce monde porte la guerre et le fascisme.

Ensemble Sans-Papier, migrante, migrant, étranger, étrangère, racisé·e, musulmane, musulman, syndicaliste, féministe, écologiste, habitant·e des quartiers, organisons-nous, mobilisons-nous.
Nous disons que si nous ne ripostons pas quand l’un·e d’entre nous est discriminé·e, humilié, réprimé, exploité ce sont toutes nos luttes qui sont affaiblies. 

Des centaines de milliers de Sans-Papiers vivent et travaillent aujourd’hui en France, cotisent, déclarent et paient des impôts sans aucun droit. Au moment où même certains patrons demandent des régularisations l’unité est plus que jamais cruciale pour gagner la régularisation de toutes et tous les sans-papiers, l’égalité des droits et des revenus et des conditions de travail décents pour toutes et tous, français·e·s comme étranger·ère·s.

Si elle est brisée en un de ses points la solidarité ne peut tenir.
Acceptée pour les Sans-papiers, l’inégalité sera plus difficile à combattre sur d’autres questions. Entre unité ou racisme, entre solidarité ou nationalisme, il faut choisir. Il en va de notre avenir à tou·te·s.

Dans le monde incarné par Darmanin, l’étranger, l’étrangère, est le problème, l’ennemi.
Mais nous sommes des millions d’étrangers, d’étrangères à son monde.
Ensemble devenons le problème de Darmanin. Notre monde s’appelle Solidarité.

Nous appelons à nous mobiliser partout ensemble et à inscrire nos revendications dans toutes les luttes.

Nous appelons à une journée nationale de manifestations sur tout le territoire à l’occasion de la Journée Internationale des Migrant·e·s le dimanche 18 décembre.

Contre la loi immigration de Darmanin
Contre la double peine et les centres de rétention
Contre la criminalisation de la solidarité

Pour la régularisation des Sans-Papiers
Pour la liberté de circulation
Pour l’égalité des droits

VISUELS-AFFICHES-TRACTS-ET-AUTOCOLLANTS

Tous les visuels : https://antiracisme-solidarite.org/nos-visuels/


Publication presse : https://antiracisme-solidarite.org/


Liste des 139 collectifs, syndicats, associations, réseaux, organisations, locales comme nationales qui sont les premiers signataires de l’appel :

La Marche des Solidarités et les collectifs de sans-papiers :

  • Collectif de Demandeur.se.s de Papiers 13
  • Collectif des sans-papiers de Lyon (CSP69)
  • Collectif Migrants 17
  • Collectif Migrants 83
  • Collectif Sans-Papiers 95 (CSP95)
  • Collectif Sans-Papiers de Montreuil
  • Collectif Sans-Papiers Paris 20
  • Coordination Sans-Papiers 75
  • Collectif Sans-Papiers Paris 17eme
  • Collectif Travailleurs Sans-Papiers Vitry
  • Droits devant!!
  • CISPM Mannheim
  • Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants (CISPM)

Et

  • 100 pour 1 Surgères
  • 20eme solidaire avec tou·te·s les migrant·e·s
  • ACE (Action Culture Entreprise) Rennes
  • ACOR Association Contre le Racisme
  • Act For Ref
  • Actions Refugees Paris
  • AG contre les violences d’Etat, Montpellier
  • Alternatives et Autogestion
  • AMAAR (Association Mortainaise d’Aide et d’Accueil des Réfugiés)
  • ANC (Association Nationale des Communistes)
  • APICED
  • Arts et Cultures des Deux Rives signe ACDR
  • Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT)
  • Association accueil Azun
  • Association de Solidarité et d’information pour l’Accès aux Droits des étrangers
  • Association de Soutien aux Amoureux au Ban Public de Lyon
  • Association Démocratique des Tunisiens en France (ADTF)
  • Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
  • Association des Familles Victimes du Saturnisme (AFVS)
  • Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
  • Association française des juristes démocrates
  • Association France Palestine Solidarité 46
  • Association France Palestine Solidarité Paris-Sud
  • Association Marocaine des Droits Humains AMDH Paris/IDF
  • Association Pour continuer de Vivre
  • Association Tous citoyens
  • Associations des Marocains en France (AMF)
  • ASTI de Petit-Quevilly
  • ATPAC Maison Solidaire
  • ATTAC France
  • ATTAC Rennes
  • Auberge des Migrants
  • AUDE Réfugiés Solidarité
  • Autremonde
  • CADTM France
  • CGT AHSFC (Besançon Doubs)
  • CGT énergie Paris
  • CIVCR Collectif Ivryen de Vigilance Contre le Racisme
  • CNT Educ 75
  • Collectif “chabatz d’entrar”
  • Collectif 100 Pour Un Toit Comminges
  • Collectif Boycott Apartheid Israël – Paris Banlieue
  • Collectif de défense des droits des étrangers (CDDLE)
  • Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es
  • Collectif Justice & Libertés
  • Collectif Liberté Egalité Papiers à Paris 20e une carte d’habitant.e pour tou.t.es
  • Collectif Migrant.e.s Bienvenue 34
  • Collectif poitevin D’ailleurs Nous Sommes d’Ici
  • Collectif soutiens / migrants Croix-Rousse
  • Comico (collectif migrants comminges)
  • Comité Manche Droits des Femmes
  • Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
  • Confluences 81
  • Coordination Pas sans Nous
  • COPAF
  • CRID
  • CSLAM (Collectif saint-lois d’aide aux Migrants)
  • Culture et Solidarité
  • D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 67
  • Droits Ici Et La-bàs (DIEL)
  • ELAfF (écolo-libertaire ANTIFASCISTE & féministe)
  • Emancipation tendance intersyndicale
  • Ensemble pour un Toit 70
  • ENSEMBLE!-MAGES
  • ENSEMBLE35
  • Europe Ecologie les Verts
  • FASTI
  • Fédération Anarchiste
  • Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
  • Fédération Etorkinekin-Diakité
  • Femmes Plurielles
  • FSU
  • FUIQP
  • Gauche Eco Socialiste (GES)
  • Génération.S
  • Gilets jaunes du Jarnisy
  • Gisti
  • Groupe d’appui de la France Insoumise de Villeneuve Saint Georges
  • ICARE05 (Initiative Citoyenne pour l’Accueil de Réfugiés dans l’Embrunais)
  • Ingénieurs sans frontières
  • Insoumis Comminges-Savès (31)
  • JAMAIS SANS TOIT DE VAULX EN VELIN
  • La Cimade Figeac
  • La FI 17
  • LDH Paris 20
  • LDH70
  • Le Cercle MANOUCHIAN
  • Les Communaux
  • Les Midis du MIE
  • LIÉ·E·S
  • “Migrations, Minorités Sexuelles et de
  • Genre (2MSG)”
  • Mouvement des Progressistes
  • MRAP Vaucluse
  • Nouvelle Jungle Lille
  • NPA
  • Oury Jalloh Initiativ Berlin\Mannheim
  • Paris d’Exil
  • PEPS 81 (Pour une Ecologie Populaire et Sociale)
  • PEPS Pour une Ecologie Populaire et Sociale
  • Réseau Education Sans Frontières (RESF)
  • Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture (REMCC)
  • RESF 61
  • RESF 81
  • RESF Gard
  • Rosmerta
  • RUSF38 (Réseau Universitaire Sans Frontière de Grenoble)
  • RUSF51
  • Section Syndicale CGT Société de Restauration du Musée du Louvre
  • Solidaires étudiant-e-s
  • Solidarités Asie France (SAF)
  • SOS Refoulement
  • SUD éducation 35
  • Syndicat National des Personnels de l’Education et du Social à la Protection Judiciaire de la Jeunesse (SNPES-PJJ/FSU)
  • TadamunExil 70
  • Terre d’Ancrages
  • Tous Migrants
  • UD Solidaires 35
  • UN TOIT C’EST TOUT
  • ‌Une Ecole, Un Toit, des Papiers – Pays dacquois
  • Union Communiste Libertaire
  • Union Juive Française pour la paix (UJFP)
  • Union Locale CGT PARIS 18
  • Union Populaire de Villeneuve Saint Georges
  • Union Syndicale Solidaires
  • Union Syndicale Solidaires Val-de-Marne
  • Voies Libres Drôme
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