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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Éducation En grève !

Communiqué de presse des grévistes du collège Sully du 2 février 2023

Partageons nos forces, rejoignons nous dans la lutte !

Nous, personnels du collège Sully en grève reconductible contre la réforme des retraites depuis le mardi 31 janvier, appelons à nous rejoindre dans le mouvement, dans la durée.

Dans des établissements de France et des Yvelines, d’autres collègues ont décidé de reconduire la grève. Nous appelons donc à nous coordonner entre grévistes du public et du privé, avec les parents d’élèves, pour nous donner de la force et mener des actions ensemble, contre cette réforme qui nous touche tous. Contactez nous : sullyenlutte@asselma.eu

Et, pour renforcer le mouvement localement, nous participerons et appelons à participer aux actions dans le Mantois : la marche aux flambeaux vendredi 3 février à 18h à la gare principale, avec des cortèges d’établissements, et le samedi 4 février pour la manifestation hebdomadaire à 10h sur le Parvis de la Collégiale.

Pour suivre l’agenda des actions et des réunions locales sur la réformes des retraites, consultez les agendas agendamilitant.org et solidaires78.org

Pour tenir dans la durée, une caisse de grève du Mantois est également disponible, contactez caissedegrevedumantois@asselma.eu

le lien vers l’émission de radio où les grévistes de Sully ont été interviewés : https://actualitedesluttes.info/emission/au-lycee-hennaf-de-bagnolet-ca-bloque-au-college-sully-ca-greve

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Éducation Luttes féministes

Revalorisation des enseignant·es : le Ministère va accroître les inégalités salariales entre les hommes et les femmes  !

Alors que les femmes vont être particulièrement impactées par la réforme des retraites que le gouvernement tente de nous imposer, le Ministère a ouvert des concertations au sujet de la revalorisation salariales des enseignant·es, PsyEN et CPE sans faire aucune mention des inégalités salariales entre les hommes et les femmes.

Pour SUD éducation, il est inadmissible de penser une politique salariale à l’échelle de notre ministère sans inclure la question de la réduction des inégalités de genre alors que les salaire des enseignantes est inférieur de 13% à celui des enseignants.

Les écarts de salaire se creusent lorsqu’on regarde la situation de l’ensemble des personnels puisque plus de 90% des 132 000 AESH sont des femmes et gagnent en moyenne à peine 900 euros par mois en raison des temps incomplets imposés.

Les inégalités entre les salaires des enseignantes et des enseignants résultent du décrochage salariale entre le 1er et le 2nd degré. Dans le 1er degré, on compte 83,9% de femmes alors que les femmes ne représentent que 58,5% des effectifs enseignants du second degré, or le salaire des professeur·es des écoles est en moyenne de 2407 euros net mensuel moyen à temps complet et de 1697 euros nets mensuel pour un temps partiel ou incomplet contre 2695 euros nets en moyenne pour un temps plein et 2008 pour un temps partiel pour les professeur·es certifié·es.

De plus, les inégalités salariales résultent de la surreprésentation des femmes parmi les personnels qui bénéficient des temps partiels de droit pour la naissance ou l’adoption d’un enfant ou pour prendre soin d’un proche. 12,1% des enseignantes travaillent à temps partiel contre 5,8% des enseignants. Les hommes bénéficient davantage que les femmes de temps partiel pour raison thérapeutique, pour créer une entreprise, pour des tâches liées à un mandat électif ou sur autorisation alors que les femmes bénéficient davantage de temps partiel pour élever un enfant ou pour donner des soins à un proche.

La politique de missions et d’heures supplémentaires aggravent les inégalités. Pourtant le “Pacte” s’inscrit dans cette logique du “travailler plus pour gagner plus”. Tous les personnels ne sont pas libres d’augmenter leur temps de travail, en particulier les femmes qui assurent davantage de tâches domestiques et qui prennent plus en charge l’éducation des enfants. Conditionner les augmentations de salaire à la réalisation de nouvelles missions engendre une aggravation des inégalités.

Enfin, les hommes sont favorisés dans l’accès à la classe exceptionnelle : les femmes ne représentent par exemple que 74% des effectifs de la classe exceptionnelle pour les PE, soit 10% de moins que pour l’ensemble du corps. Chez les certifiés, elles représentent 59% de la classe exceptionnelle contre 64% dans l’ensemble du corps.

Les missions dans lesquelles les hommes sont surreprésentées sont valorisées dans le passage à la classe exceptionnelle.

SUD éducation revendique une vraie politique de lutte contre les inégalités salariales avec des mesures destinées à les corriger : le maintien du salaire pour les personnels en temps partiel de droit et la part de femmes promues à la classe exceptionnelles doit respecter celles du corps des personnels du corps.

Le Ministre doit abandonner le “Pacte” et la politique des missions et heures supplémentaires.

Le “Pacte” et la réforme des retraites sont de nouvelles attaques contre les femmes.

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Actu Solidaires 78 En grève ! Retraites

Borne out ! Dans la rue, dans la grève, dans la lutte : le Mantois mobilisé !

Pour le quatrième samedi consécutif, une centaine de travailleurs et travailleuses, d’habitants et d’habitantes du Mantois ont à nouveau battu le pavé pour s’opposer à la contre-réforme des retraites du gouvernement Borne. À cette mobilisation hebdomadaire, il faut ajouter la retraite aux flambeaux du vendredi 3 février qui a rassemblé plus de 200 personnes.

Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social. Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.

Trois nouveaux rendez-vous sont d’ores et déjà fixés pour la semaine à venir :

  • jeudi 16 février, nouvelle journée de grève, d’actions et de manifestations
  • vendredi 17 février, à Limay, une fête de solidarité est organisée en soutien aux caisses de grève
  • samedi 18 février, une nouvelle manifestation avec petit-déjeuner partagé est prévu à Mantes à partir de 10 h devant la collégiale.

L’Union syndicale Solidaires 78 se félicite de cet ancrage de la lutte sur le territoire de Mantes et de ses environs. Au sein de l’intersyndicale locale, elle entend poursuivre, nationalement et localement, le combat jusqu’au retrait d’un projet de société particulièrement injuste et inégalitaire qui pénalise les plus exploité·es, les précaires et les femmes.

Aujourd’hui, face à la surdité du pouvoir, il s’agit de tracer, dans l’unité, la perspective d’un blocage du pays à partir du 7 mars, dans tous les secteurs de l’économie et de faire de la journée du 8 mars le début d’une grève générale reconductible.

L’Union syndicale Solidaires 78

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Actu Solidaires 78 Éducation

17 mars – Pédagogie Freinet : Stage découvrir, démarrer, enseigner – dans le 1er et 2d degré

Stage de formation syndicale, vendredi 17 mars aux Mureaux, organisé par SUD éducation 78 et la CGT éducation 78, avec la participation du groupe ICEM nord ouest francilien.

Inscriptions obligatoires (pour obtenir les modèles de demande d’autorisation d’absence) auprès de
Sud éducation 78 : sudeducation78@ouvaton.org
ou
CGT éducation 78 : cgteducaction78@gmail.com

Rappel : Tous les personnels ont le droit à 12 jours de formation syndicale par an, les droits ne s’usent que si on ne les utilise pas ! Faisons en usage !”

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 46

Au sommaire : Mobilisation retraites, Veolia en grève à Buchelay pour les salaires dans l’éducation, fachos à Grignon…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr


Source : La Gazette en Yvelines
Sur le même sujet voir aussi notre intervention au rassemblement

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Actu Solidaires 78 Dans les Yvelines, une classe en lutte... En grève ! Retraites

Mardi 7 février : tou·tes en grève et en manif non à la contre-réforme des retraites Départ collectif Solidaires 78 en car

Grève et manifestations dans toute la France

Un car Solidaires partira de Plaisir pour la manif parisienne

Départ Plaisir 13h à l’hôpital de Plaisir (rdv 12h45) , 220 rue Mansart , pour un retour 20h de Paris (21 h plaisir) , participation 5€/inscrit.e

contact@solidaires78.org

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Actu Solidaires 78 Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes migrant·es

Rassemblement « Bouge ta pref » Intervention Solidaires 78

Versailles – 1er février 2023

L’Union syndicale Solidaires des Yvelines

Dénonce, avec l’ensemble des organisations associatives et syndicales présentes les dysfonctionnements de la Préfecture des Yvelines, comme partout en France

Des dysfonctionnements qui mettent des femmes, des hommes, des enfants dans des situations inhumaines

Des dysfonctionnements qui créent abusivement des sans-papiers

Mais est-ce seulement des dysfonctionnements ?

Macron et Darmanin veulent leurs rendre la vie encore plus impossible

Macron engage des milliards d’euros supplémentaires pour la police, la répression et la construction de nouveaux centres de rétention

Des sommes considérables sont dépensées dans les murs et les frontières européennes, terrestres et maritimes, qui font de la méditerranée un mouroir.

Ces milliards pourraient servir à accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique

Ces choix sont délibérés.

Des moyens exceptionnels ont été mobilisés pour l’accueil des réfugié.es d’Ukraine

Pourquoi uniquement pour elles et eux ?

Les guerres non européennes sont elles moins meurtrières ?

Les réfugiés non européens sont ils moins respectables ?

Faire une distinction, n’est ce pas du racisme ?

N’est ce pas faire le lit de l’extrême droite ?

Cette extrême droite qui en 2015 a attaqué le centre d’accueil de Triel.

Les sans papier travaillaient lors des confinements

Indispensables hier, indispensables aujourd’hui mais proscrits des droits

Proscris comme ceux de DPD et Chronopost en grève depuis 14 mois

Proscris comme les travailleuses et travailleurs sans papier du nettoyage, du btp, de l’hôtellerie, de la restauration, de la sous-traitance et de l’intérim

Ces travailleuses et travailleurs sont nos collègues, nos camarades

Leurs lutte est notre lutte

Les priver de droits tirera vers le bas les salaires et les conditions de travail et de vie de toutes et tous

Le titre de séjour « métier en tension » aggravera la précarisation

S’opposer au projet de loi Darmanin

Refuser l’immigration jetable

Fermer les CRA

Ce n’est pas de l’humanitaire

C’est une lutte de notre classe

Une lutte pour un autre avenir, une autre société, un autre monde que celui de la pauvreté, des murs, de la guerre et du racisme.

Pas de régularisation à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir.

Avec les collectifs de sans papier,

Exigeons la régularisation sans condition de toutes et tous

Exigeons la libre circulation.

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Actu Solidaires 78

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 45

Au sommaire : grève dans l’éducation, manifestations contre la réforme des retraites, luttes logement – Poissy, Mantes, Plaisir, Trappes, Versailles, Sartrouville…


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

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Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr
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En grève ! Répression Retraites

Violences policières sur le campus Condorcet : le ministère de l’ESR doit se positionner

Depuis décembre, des étudiant-e-s partout en France se mobilisent chaque semaine en Assemblée générale contre la réforme des retraites et contre la précarisation des conditions de vie et d’études. Le lundi 23 janvier au soir, faute de salle consacrée à la vie étudiante, 29 étudiant-e-s ont tenté d’occuper l’Espace associatif et culturel du Campus Condorcet de l’EHESS. En moins de 30 minutes, ce n’est pas la présidence qui est venue dialoguer mais la police qui est venue réprimer. Grâce à une forte mobilisation sur le Campus Condorcet qui a réuni étudiant-e-s et personnels, les pouvoirs publics ont pu être interpellés pour demander la libération de nos camarades. Car au cours de cette garde à vue, de nombreuses violences ont été commises par la police. Les étudiant-e-s n’ont pas pu se nourrir, boire, voir des médecins même lorsqu’ils étaient inconscients ou avec le visage en sang. Si les violences policières sont malheureusement récurrentes, celles-ci avaient clairement un objectif politique : briser la mobilisation étudiante par la force. Cette garde à vue collective, ignoble et brutale va à l’encontre de la volonté étudiante de s’organiser dans un mouvement social qui concerne le pays entier.

L’intervention à l’EHESS est la démonstration d’une recrudescence policière au sein des espaces universitaires depuis plusieurs années. Cette intervention policière est le second pas dans la répression de la contestation étudiante. Tandis qu’à Strasbourg une Assemblée générale a été délogée par des CRS, un pas supplémentaire dans la répression a encore été franchi au campus Condorcet. Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces recours à la violence à l’initiative des chef-fe-s d’établissement qui vont à l’encontre de la franchise universitaire, garante des libertés d’expression et de mobilisation au sein des universités, même si celle-ci s’avérait être bruyante. De plus, la présence d’intérêts privés, comme l’incarne le Campus Condorcet, ne garantit plus la franchise universitaire et met à mal les espaces de solidarité étudiante.

De même pour les poursuites judiciaires, nous sommes inquiet-e-s et incertain-e-s. Grâce à la mobilisation sur l’EHESS, le président du Campus Condorcet, Pierre-Paul Zalio, s’est engagé à ne pas poursuivre les étudiant-e-s. Pourtant, nous ne savons pas quelles seront les suites de la répression policière contre les 29 étudiant-e-s mobilisé-e-s. Pour cela, nous demandons la plus grande solidarité envers nos camarades étudiant-e-s brutalisé-e-s et nous interpellons le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui doit se positionner sur cette recrudescence d’interventions policières brutales sur nos campus. Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche doit rappeler aux président-e-s d’université de ne faire intervenir la police qu’en cas de crimes ou délits graves, comme le veut la franchise universitaire.

Le potentiel de mobilisation étudiante et de sa conjonction avec les travailleur-euse-s est puissant. Le gouvernement le sait et en a peur. Nous soutenons la mobilisation des étudiant-e-s pour défendre leurs retraites, en solidarité avec toutes et tous les travailleur-eus-es. Nous appelons à continuer le mouvement social, à amplifier la journée du 31 pour frapper encore plus fort que le 19 janvier.

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