Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Actu Solidaires 78 Luttes féministes

À Mantes vendredi 8 janvier : les FFFRAC toujours sur la brèche !


Bravant le froid, plusieurs dizaines de personnes ont répondu à l’appel du Fffrac  vendredi 8 janvier 2021 de 18h à 19h devant la gare de Mantes la Jolie afin de préparer la  grève internationale des femmes du 8 mars 2021 !
#ONARRÊTETOUTES DE BRIQUER
#ONARRÊTETOUTES DE TRAVAILLER
#ONARRÊTETOUTES DE CONSOMMER
#ONARRÊTETOUTES DE CUISINER


Chants, slogans, tract aux passant.es  mais aussi interventions sur le fond se sont succédées : -une histoire de la grève des femmes depuis Aristophane avec sa pièce “Lysistrata” mettant en scène le renversement de la cité : les femmes, au moyen de la grève du sexe, revendiquaient le droit de participer à la vie politique et exigent la reconnaissance de leur expérience de la cité, en passant par les pionnières telles qu’Hubertine Auclair ou Marguerite Durand fin du 19è, les grèves des Penn sardines (sardinières) en 1905 et 1924 contre la pénibilité de leurs tâches et pour une augmentation de salaire, puis au milieu du 20e siècle les très nombreuses grèves d’ouvrières du textile, de Lip et d’ailleurs et aujourd’hui les admirables lutteuses dans la santé, dans le ménage des hôtels, entre autres !- n’oubliant pas les luttes internationales, il est question des longues luttes enfin victorieuses des coréennes et des argentines pour le droit légitime à l’avortement, contre des lois rétrogrades et criminelles – un femmage est donné à la grande chanteuse féministe que fut Anne Sylvestre, décédée à 86 ans le 30 décembre: une lecture à 3 voix de sa magnifique chanson universelle ” Une sorcière comme les autres” qui demande aux hommes pour toutes les femmes de “se faire léger, car elle ne peut plus bouger”…


Rassemblons-nous, parlons-nous, organisons-nous pour faire de la journée du 8 mars 2021 une grève des femmes internationale et puissante ! 


Prochain rendez-vous des Fffrac :  lundi 8 février 18h, un mois avant le 8 mars !

Page facebook du collectif

Collectif de féministes du Mantois, engagées à dénoncer les violences faites aux femmes, rendre visible toutes les dominations, et déterminées à mettre à bas le patriarcat!

Catégories
Actu Solidaires 78 Luttes féministes

8 janvier : mobilisation féministe !


Le combat est une dynamique. Si on arrête, on dégringole. Si on arrête, on est foutues.Car les droits des femmes sont toujours en danger. Soyez sur le qui-vive, attentives, combatives; ne laissez pas passer un geste, un mot, une situation, qui attente à votre dignité. La vôtre et celles de toutes les femmes.Organisez vous, mobilisez vous, soyez solidaires.” Gisèle Halimi


Les FFFRAC ne lâchent rien et se mobilisent :Rejoignez nous le Vendredi 8 janvier à 18h, à la gare de Mantes-La-Jolie…

On se prépare à la grève des femmes  du 8 mars 2021…


#ONARRÊTETOUTES DE BRIQUER #ONARRÊTETOUTES DE TRAVAILLER #ONARRÊTETOUTES DE CONSOMMER #ONARRÊTETOUTES DE CUISINER


QU’EST CE QUE LA GRÈVE DES FEMMES ?

La grève des femmes est une grève totale.Une grève du travail productif, du travail reproductif, de la consommation et des études.Une grève au travail, à la maison, à l’école, partout.Nous représentons 52% de la population française.Pourtant, notre travail est invisibilisé et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes.Le partage des tâches domestiques et familiales ne progresse que très peu.Rassemblons-nous, parlons-nous, organisons-nous pour faire de la journée du 8 mars 2021 une grève des femmes internationale et puissante !


Les FRRAC : Fortes, Fières, Féministes, Radicales et en Colèrevoir page Facebook

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation Luttes féministes

La transphobie tue et monsieur Blanquer regarde ailleurs. Communiqué du Collectif Education contre les LGBTphobies

Après le suicide de Doona, étudiante trans de Montpellier en septembre, nous apprenons celui d’Avril ce mercredi, lycéenne trans de 17 ans, élève au lycée Fénelon à Lille. Alors qu’elle aurait été exclue de l’établissement au début du mois car elle portait une jupe, elle avait vécu une vague de soutien de la part d’élèves de la ville. Une enquête devra faire la lumière sur les circonstances de son exclusion et sur la responsabilité d’acteurs et actrices de la communauté éducative dans ce drame.

A cette heure, nous tenons à présenter nos condoléances à tou.te.s les proches d’Avril et appelons à rejoindre le rassemblement prévu ce jour à 12h45 devant l’établissement.

Alors que le rapport 2020 d’SOS Homophobie montre que 42% des actes de transphobie visent des femmes trans, il est urgent que le ministère prenne ses responsabilités. Alors qu’elles sont confrontées à la transphobie du corps médical et des institutions y compris scolaires, le silence de monsieur Blanquer et des services de la Dgesco à nos nombreuses sollicitations revêt une cruelle résonance.

Il est urgent de prendre en compte la transidentité et de lutter contre la transphobie au sein des établissements et des institutions accueillant des élèves et des étudiant.e.s. Le parcours de transition des élèves comme des personnels doivent être pris en considération. L’administration doit notamment faciliter le changement de prénom sur simple demande d’un.e élève. Il est inacceptable qu’encore aujourd’hui, l’identité de genre de membres de la communauté éducative ne soit pas respectée.

Comme nous le demandons depuis de trop nombreuses années, les personnels doivent être formés aux sujets LGBTI, les cours d’éducation à la sexualité et à l’affectivité doivent être dispensés partout par des personnels eux aussi formés.

Aujourd’hui encore, à Montpellier, à Lille et ailleurs les LGBTIphobies mettent en péril la vie de nos élèves et étudiant.e.s. Des promesses ont été faites par le ministère et par le gouvernement depuis 2018. Nous ne pouvons plus attendre qu’elles se transforment en actions. En octobre 2019, monsieur Blanquer avait notamment annoncé la mise en place d’un groupe de travail ayant comme mission de construire des outils pour aider les équipes à accueillir les élèves trans. Depuis, ce groupe n’a jamais été réuni. Nous avons pourtant relancé le ministère à plusieurs reprises sans obtenir de réponse de sa part. Cette inaction pèse lourdement sur tous et toutes les Avril dans tous les établissements.

#JusticePourAvril

Catégories
Actu Solidaires 78 Luttes féministes Luttes migrant·es

Appel des femmes de la Marche des Sans-papier·es 18 décembre

samedi 21 novembre 2020 par Marche des Solidarités

Nous les femmes du monde entier, subissons les agressions patriarcales et sexistes sur quasi tous les continents et dans toutes les sociétés. Celles d’entre nous qui parcourons ce monde sans le droit de le faire, à cause du préjudice de notre naissance, du lieu, de notre genre ou de notre sexe, sommes parties pour un « monde meilleur » au risque de nos vies !
Survivantes de l’exil à la merci des violences que le parcours nous fait subir, nous sommes debout !

Une femme violentée, administrativement mise à genoux est une femme affaiblie pour mieux l’abattre

Nous appelons à la sororité !

Nous t’appelons, sœur, à nous rejoindre dans notre combat pour la dignité ! Ici en France à la merci des hébergements contre du service sexuel, des violeurs, des profiteurs de notre vulnérabilité administrative, du silence imposé par la situation « d’illégalité »

Nous femmes demandeuses de papiers, dénonçons la violence institutionnelle qui construit notre misère et nous enferme dans la loi du silence et de la honte intériorisée. La Honte doit changer de camp !

Nous, les combattantes, venues des différents pays nous avons participé aux manifestations du 30 mai, du 20 juin et marché depuis plusieurs villes pour arriver à Paris à la grande manifestation du 17 octobre, nous appelons toutes les femmes en exil en France à sortir de cette invisibilité, de ce silence, et nous, féministes, portons les revendications.

• Pour une régularisation de tous et toutes sans conditions qui nous sortira nous et nos sœurs des violences construites par un État patriarcal qui se donne le droit d’écraser

• Pour la fermeture des prisons administratives, les CRA, qui menacent, font peur et nous obligent au silence
• Et nous réclamons pour tou.te.s un endroit digne pour vivre, des logements pour tou.te.s !

Nous sommes là parmi les femmes violentées, toutes, soyons unies !

Femme que l’on isole, que l’on maltraite, que la peur et la honte muselle :Debout, en route pour l’Acte IV de la Marche des solidarités le 18 décembre

Catégories
Actu Solidaires 78 Défense de nos libertés Écologie Luttes féministes Précarité Ressources juridiques

Actu Union syndicale Solidaires

SOMMAIRE : 

(tract Solidaires) Le 5 décembre, on marche contre le chômage et pour un autre avenir ! /

(international unitaire) Le temps est venu de refonder la politique commerciale européenne /

Attestation dérogatoire de déplacement pour se rendre/ revenir d’une manifestation /

(interne) CR de la commission femmes de Solidaires du 10 nov. /

(interne – CEFI) Visio formation :Télétravail dans le contexte de l’épidémie du coronavirus /

(dont SNJ + Solidaires via coordination #StopLoiSecuriteGlobale) EXPRESSIONS STRUCTURES MEMBRES /

(MLA) Aidez-nous à aider les lanceurs d’alerte : évitons aujourd’hui les catastrophes de demain !

MATÉRIELS PUBLICS
EXPRESSIONS SOLIDAIRES

·Le 5 décembre, on marche contre le chômage et pour un autre avenir !

Tract Solidaires. Nous sommes des millions, ils ne sont que quelques milliers, c’est à nous de dicter notre loi ! Le 5 décembre dans la rue contre la précarité, le chômage et pour l’égalité des droits !!!

INTERNATIONAL

·    Le temps est venu de refonder la politique commerciale européenne

Plus de 80 organisations de la société civile européenne, dont Solidaires, proposent à travers ce texte trois principes pour que les droits humains et la protection de l’environnement l’emportent sur le commerce sans limite.

ELEMENTS INTERNES
INFOS INTERNES
  • Attestation dérogatoire de déplacement pour se rendre/ revenir d’une manifestation

Suite à la décision du Conseil d’Etat du 21 novembre dernier, le ministère de l’intérieur a mis en place une page spécifique détaillant les obligations en matière d’attestation dérogatoire pour se rendre ou revenir d’une manif telles que reprises dans la note de la commission juridique diffusée dans la note de mardiCovid 19 – Informations sur les manifestations revendicatives / L’actu du Ministère / Actualités – Ministère de l’Intérieur (interieur.gouv.fr). Vous pourrez utilement vous y reporter.

COMMISSIONS NATIONALES / GROUPES DE TRAVAIL

·    CR de la commission femmes de Solidaires du 10 nov.

Compte rendu de la dernière réunion de cette commission.

CEFI – VISIOS FORMATIONS

Cette visio-formation se tiendra le jeudi 10 décembre de 10h00 à 12h00 pour une quinzaine de participant-es.

EXPRESSIONS STRUCTURES MEMBRES

Communiqué du SNJ sur le refus d’aller à Matignon et la lettre qu’a adressé la coordination #StopLoiSecuriteGlobale – dont font partie le SNJ et l’Union syndicale Solidaires – au préfet Lallement, qui vient d’interdire la “Marche des Libertés” prévue ce samedi 28 novembre à Paris.  

https://solidaires.org/Coordination-contre-loi-securite-globale

——————————————-

·    SUD Santé Sociaux « L’Etat séquestre ses hospitalier-e-s »

·    SUD Solidaires BPCE « Intersyndicale – Négociation salariale Caisses d’épargne : l’affront »

·    SUD PTT « Réforme de l’assurance chômage : Lutter contre la gangrène de la division ! »

INFOS STRUCTURES PARTENAIRES
·    Aidez-nous à aider les lanceurs d’alerte : évitons aujourd’hui les catastrophes de demain !
Appel à dons de la MLA, dont Solidaires est membre.

        ———————————

Union syndicale Solidaires

31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris

http://www.solidaires.org

Secrétariat national

contact@solidaires.org

tel : 01 58 39 30 20https://www.facebook.com/UnionSolidaires  ///   https://twitter.com/UnionSolidaires /// https://www.instagram.com/union_solidaires

Catégories
Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Violences faites aux femmes : rassemblement le samedi 21/11/20 à Mantes la Jolie à 11H30

 Le 25 novembre est la journée internationale de lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes.

Le confinement rend les actions plus difficiles à organiser mais un ensemble de collectifs féministes appellent à se mobiliser largement partout en France soit le 21 novembre  soit le 25 novembre pour être visibles et rappeler nos exigences et notre colère.
A Mantes la Jolie, le Collectif FFFRAC (Fières, fortes, féministes radicales et en colère) appelle à un rassemblement le samedi 21/11/20 au 1 Rue de Chanzy à Mantes la Jolie à 11H30.

Le rassemblement a été déclaré au nom des FFFRAC, en précisant que nous respecterons les règles sanitaires de distanciation physique par groupe de dix ainsi que le port du masque.Nous comptons sur vous pour respecter ces mesures.
Vous trouverez en PJ 

  • le tract qui sera distribué ce jour là-la plaquette de la LDH sur les droits à manifester pendant le confinement
  • un modèle d’attestation dérogatoire 

Nous vous attendons nombreuses et nombreux pour faire entendre nos voix et nos revendications. 
Pour les FFFRAC

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation Luttes féministes

Violences sexistes et sexuelles au travail – Stop ! – Dossier de SUD éducation

Alors que Macron avait annoncé faire de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles la « Grande cause de son quinquennat », SUD éducation constate qu’aucune mesure n’a été mise en place ni pour prévenir les violences sexistes et sexuelles au travail ni pour accompagner les victimes. Chaque jour, en France, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques, médicales, physiques ou sexuelles. Tous les deux jours, une femme est assassinée par son conjoint ou ex-conjoint : déjà 149 féminicides depuis le 1er janvier 2019 (en augmentation par rapport à 2018 où l’on avait recensé 121 féminicides à la même date).

Stop aux violences sexuelles et sexistes sur nos lieux de travail

Dans l’Éducation nationale, les violences sexistes sont communes, courantes et impunies. Si 1 femme sur 5 affirme avoir vécu des situations de violences au travail, seulement 5% porte plainte pour les dénoncer. Elles comprennent insultes, discriminations, harcèlement, menaces, chantage, mais aussi les agressions physiques et sexuelles. Les femmes les plus exposées au harcèlement sont celles qui subissent des discriminations liées à leur origine et à leur identité de genre et/ou leur orientation sexuelle. Dans le cadre du travail, ouvrières et salariées précaires et dans une moindre mesure les professions in-termédiaires subissent une pression sexuelle plus intense que celle des autres catégories sociales. La circulaire du 9 mars 2018, qui prévoit la pro-tection des victimes de violences sexistes et/ou sexuelles, n’est pas appliquée : les collègues qui ont dénoncé les violences subies n’ont bénéficié ni de protection ni d’accompagnement conve-nables. Pourtant l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité des agent-e-s sur leurs lieux de travail !

Assez d’inégalités salariales

De plus, les travailleuses de l’Éducation nationale subissent aussi le sexisme de l’institution dans l’évolution de leur carrière. 12 % des femmes sont à temps partiel, contre 3 % des hommes, avec des conséquences sur la rémunération et sur l’avance-ment. Dans les postes les plus précaires et moins payés , comme celui d’AESH, 90 % sont occupés par des femmes. Plus les élèves sont jeunes plus la profession est féminisée : en 2006, 80 % des enseignant-e-s du primaire sont des femmes alors qu’elles ne sont que 35% dans les universités. Chez les agents-e-s, la répartition du travail est sexuée : aux hommes les postes de techniciens et de chefs cuisine, aux femmes les tâches dites polyvalentes (nettoyage ou service des repas).

Ras-le-bol de l’éducation aux inégalités

Le système scolaire perpétue les violences de genre et contribue à les fabriquer auprès des élèves. Quel exemple la hiérarchie donne-t-elle aux élèves en ne protégeant pas les personnels victimes de violence et en octroyant l’impunité aux agresseurs sexuels ? Quel modèle social l’institution propose-t-elle aux élèves en n’agissant pas pour abolir le système patriarcal et la division sexuée du travail ?

L’éducation proposée aux élèves véhicule l’invisibilisation et l’infériorisation des femmes et les enferme dans des rôles binaires en fonction des genres stéréotypés filles/garçons qui entravent leur émancipation. D’ailleurs, les femmes, absentes ou très minoritaires dans les programmes scolaires et manuels scolaires ne sont pas érigées en modèles disparaissant de tout récit historique. Et pourtant, elles existent et ont existé!

A l’école : une éducation nécessaire aux sexualités

Rappelons qu’à l’école, si les garçons sont plus exposés à la violence (insultes, bagarres…), les filles, subissent plus d’agressions sexuelles et sexistes (baisers imposés, jeux où on doit tou-cher leurs fesses dans la cour de récré, et surtout cyber-harcèlement). Afin que cessent les violences, l’école doit éduquer permettre une construction aux sexualités, dans une perspective non hétéro-centrée, en insistant sur l’éducation au consentement.

Contre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles, SUD éducation appelle à participer massivement à toutes les initiatives à l’occasion des journées de luttes du 21 au 25 novembre.


Vous trouverez ci-dessous :

le matériel (tract et affiche) de SUD éducation

le matériel (tract et affiche) intersyndical CGT-FSU-SUD éducation

la brochure SUD éducation intitulée “Lutter contre le sexisme dans l’éducation nationale : ressources et analyses”

Catégories
Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Les violences conjugales et intrafamiliales ne sont pas une affaire privée

Avec le retour du confinement, les violences conjugales et intrafamiliales ne doivent pas être oubliées.

Le confinement n’est pas synonymes de sécurité pour tou·tes : s’il est déconseillé de sortir, il n’est pas interdit de fuir!Faites circuler ces numéros autour de vous, collez cette affiche dans votre hall, chez vos commerçant·es, à votre travail, etc.

RSS
Follow by Email