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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Du 10 au 20 juin à Paris Décolonisons ! toutes et tous

 Chaque soir, des débats+ des films+ des lectures+ des performances musicales
MARDI 10 juin .
19h Soirée officielle et festive de lancement
Quartiers, discriminations, violences policières 
Carte blanche au Collectif On a slamé sur la Lune
Carte blanche à Assa Traoré
Carte blanche à Solène Brun (sociologue)pour « La Domination blanche »  Avec :Jean-Baptiste Eyraud (Droit au Logement)Maud Wyler (actrice) Fatima Benomar (Coudes à Coudes) Naima Chalbi (formatrice en prison) Mohamed Benussi Thioume (Unef) Francine Nyambeck-Mebenga (sociologue) Harold George (quartier Bourgogne, Tourcoing) 
Set musical d’Abderrahmane Halit
Poésies palestiniennes Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :Dorothy bar, 85 bis rue Ménilmontant, 20ème arr., Paris (M2, M3, M11)
 
Vendredi 13 juin .
19h Soirée Horreurs coloniales, tortures, camps,traumas, dénis 
Set musical d’Abderrahmane Halit Avec :Tassadit Yacine (anthropologue) Stanislas Hutin (ex appelé de l’armée française )Malek Kellou (réalisateur) Dalila Ahmedi (avocate, procès de Djamila Boupacha) Florence Beaugé (autrice de Algérie, une guerre sans gloire) Christian de Montlibert (sociologue) Véronique Nahum-Grappe (anthropologue) Lorraine Questiaux (avocate), Patrick Bruneteaux (sociologue) Mokrane Bouzeghoub (témoin des tortures) 
Projection de Mon Algérie à moi… de Stanislas Hutin
Projection de À Mansourah, tu nous as séparé de Dorothée Myriam Kellou
Lectures de Jean Amrouche, Mohammed Dib, Jean Sénac, Anna Gréki, Kateb Yacine par Hervé Sanson Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :Volumes, 78 rue Compans, 19ème arrondissement, Paris(Métro Salle des Fêtes) 
 
Samedi 14 juin .
19h Soirée Fanon, guerrier silex 
Set musical d’Abderrahmane Halit 
Projection du film Fanon de Cheikh Djemaï Avec :Mireille Fanon (présidente de la Fondation Frantz Fanon) Omar Alsoumi (porte-parole d’Urgence Palestine) Tassadit Yacine (anthropologue, directrice de la Revue d’Études Berbères) Lisell Quiroz (professeure d’études latino-américaine, coautrice de Pensées décoloniales) Aïssata Sy Ba (Ligue Panafricaine-Umoja) Arnaud Kaba (anthropologue) Yasmine Jebril (étudiante franco-palestine, Paris 1) 
Lectures de Fanon et Césaire par Nafa Mouallek 
Lieu :AGECA, 177 rue de Charonne, 11ème arrondissement, Paris 
 
Lundi 16 juin .
19h Soirée Palestine massacrée et résistante 
Set musical d’Abderrahmane Halit Avec :Annie Ernaux (écrivaine), Frédéric Lordon (philosophe) Salah Hamouri (Urgence Palestine), Gérard Mordillat (écrivain) Omar Slaouti (militant antiraciste) Claire Touzard (écrivaine, Artistes pour la Palestine) Karim Kattan (écrivain palestinien), Tassadit Yacine (anthropologue) Monique Selim (anthropologue) Giovanna Cifoletti (directrice d’études EHESS) 
Projection du film Bye Bye Tibériade de Lina Soualem 
Poésies palestiniennes
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État  (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2, M6, M9) 
 
Mardi 17 juin .
19h Soirée Kanaky contre le colonialisme 
Set musical d’Abderrahmane Halit 
Discussion avec : Didier Daeninckx (écrivain) Benoit Trépied (anthropologue) Mina Kherfi (USTKE), Mehdi Lallaoui (réalisateur) 
Projection de Kanaky, Nouvelle Calédonie, la métamorphose du caillou de Mehdi Lallaoui  
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli 
Lieu :CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Mercredi 18 juin . 19hSoirée Restitutions / Réparations Carte blanche au Collectif On a slamé sur la Lune Avec :Éric Fassin (sociologue), Saskia Cousin (sociologue)Fatou Ndiaye (Alter-Natives)Kolawolé Daniel Abidjo (université Cergy)Agathe Diabou Copie (IEP Toulouse)Emmanuelle Cadet (Alter-Natives)Sandrine Dossou (guide conférencière et gestionnaire du patrimoine)Nora Philippe (EuroDoc) Projection de Restituer ? L’Afrique en quête de ses chefs-d’œuvre de Nora Philippe Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli Lieu : CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Jeudi 19 juin .
19hSoirée Guerre des mémoires puis Du racisme environnemental à l’écologie décoloniale 
Set musical d’Abderrahmane Halit Guerres des mémoires franco-françaises avec Benjamin Stora (historien) et Tassadit Yacine (anthropologue) 
Projection du Court-Métrage Ennemis intérieurs de Selim Azzari
Projection du court-métrage Aïssa de Clément Trehin-Lalanne 
Racisme écologique introduction par Ritchy Thibault Marin Léna (Survival International), Bénédicte Monville 
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli
 Lieu : CICP, 21 rue Voltaire, 11ème arrondissement Paris (M2)  
 
Vendredi 20 juin . 19h
Soirée de clôture “Résistances “ 
Carte Blanche à Rokhaya Diallo
Carte Blanche à Fatima Ouassak
Carte Blanche à Samia El Khalfaoui
Carte Blanche à Olivier Le Cour Grandmaison 
Exposition Graphisme, photographies, peintures, de Stop aux violences d’État (SaVE) 
Projection du film Un long été brulant en Palestine, de la réalisatrice palestinienne Norma Marcos, puis discussion en sa présence Modératrices Carla Dossou-Gbete et Hélène Darcinelli
Lieu : Volumes, 78 rue Compans, 19ème arrondissement, Paris(Métro Salle des Fêtes)  
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Internationalisme Kanaky

7 avril – Meeting solidarité Kanaky

Collectif solidarité Kanaky 

MEETING  LUNDI 7 AVRIL 202519h

BOURSE DU TRAVAIL – 29 BD DU TEMPLE – PARIS 3e

Libération des prisonniers politiques de Kanaky

Défenseurs du droit à l’autodétermination de leur peuple 

Le 13 mai 2024 a marqué le début d’un nouveau soulèvement du peuple Kanak. Cette révolte fait  suite à plusieurs manœuvres de l’État français qui essaie de stopper le processus de décolonisation du  territoire de la Kanaky (Nouvelle-Calédonie) pour poursuivre une politique de colonisation de  peuplement, et ce avec le passage en force de la loi sur le dégel du corps électoral provincial. La  CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain), mise en place par une large coordination  indépendantiste avait mené dès novembre 2023, des manifestations massives et pacifiques pendant  plusieurs mois à travers tout le pays. La CCAT fait aujourd’hui partie du FLNKS (Front de Libération  Nationale Kanak et Socialiste).  

La révolte populaire, durement réprimée, a fait une douzaine de morts Kanak, des centaines de  blessé·e·s et plus de 3000 interpellations par les forces de l’ordre avec l’appui de milices racistes  et coloniales. Malgré les appels à la désescalade, la CCAT a été accusée comme responsable de tout  ce qui s’est passé à Nouméa. 

Pour leur engagement politique en tant que défenseur du respect du droit à l’autodétermination de  leur peuple, 13 militant·e·s Kanak de la CCAT ont été mis en examen avec de très lourds chefs  d’accusation relevant de la criminalité et de l’association de malfaiteurs. Ils risquent de très lourdes  peines. 7 d’entre elles.eux, dont 2 femmes, ont été déporté·e·s dans des  conditions inhumaines et en toute illégalité vis à vis du droit international, à 18 000 kilomètres  de chez eux, dans la nuit du 23 juin 2024, de Kanaky vers la France.  

Parmi eux Christian Tein – actuel président du FLNKS, Guillaume Vama, Dimitri Qenegei,  Steeve Unë et Yewa Waetheane sont toujours incarcérés ; Brenda Wanabo et Frédérique  Muliava sont assignées à résidence, sous contrôle judiciaire. Par ailleurs, une soixantaine de prisonniers Kanak de droit commun ont aussi été déportés en France  vers une quarantaine de prisons, et ce dans la plus grande opacité. 

Le Collectif Solidarité Kanaky, avec le soutien de toutes les forces politiques syndicales  associatives et culturelles, solidaires du peuple Kanak, exige :  

– la libération immédiate de tou·te·s les prisonnier·e·s politiques Kanak, et l’abandon de toutes les  charges à leur encontre. 

– l’arrêt des déportations, le rapatriement et le rapprochement avec leurs familles de tou·te·s les  détenu·e·s qui le souhaitent, et ce à la charge de l’État, revendication portée aussi par le mouvement  indépendantiste Kanak.  

– Vérité et justice pour toutes les victimes de la répression coloniale. 

– La fin de la répression coloniale et de la militarisation du territoire, le départ des troupes françaises  de Kanaky. 

– L’abrogation définitive du projet de loi sur le dégel du corps électoral. 

– Le respect du droit à l’autodétermination et la poursuite du processus de décolonisation jusqu’à  l’indépendance et la souveraineté pleine et entière de la Kanaky. 

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Internationalisme Kanaky

Retour sur la soirée de solidarité avec la Kanaky

Une belle soirée réussie ce mardi 8 octobre co-organisée par l’Union syndicale Solidaires 78 et l’USTKE (Union syndicale des travailleurs kanak et exploités).

300 € ont été récoltés en soutien à la lutte et pour les prisonniers kanak déportés en métropole.

Une rencontre qui en appelle d’autres pour renforcer les solidarités anti-coloniales !

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Internationalisme Kanaky

Kanaky : l’Etat français tue encore

13 morts recensés officiellement depuis mai en Kanaky – Nouvelle-Calédonie. C’est un des bilans de la politique gouvernementale dans cette colonie française d’Océanie. S’y ajoutent la déportation en France, à 20 000 kilomètres de chez eux, de plusieurs prisonniers politiques ou encore la misère pour des milliers de personnes, qui ont perdu leur emploi, comme le rappelle l’Union des Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (USTKE) qui organise une banque alimentaire pour la solidarité concrète et urgente.

La nuit dernière, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) a tué deux hommes de la tribu Kanak de Saint-Louis ; dans « une opération de police » disent les communiqués officiels. « Opération de police », c’est ce même terme qui était utilisé lorsque la Guerre d’Algérie pour la décolonisation de ce pays s’appelait « les évènements d’Algérie » … D’ailleurs, aujourd’hui, les partisans de la Nouvelle-Calédonie française reprennent le terme « évènements en Nouvelle Calédonie ».

Il y a une continuité de la politique coloniale des gouvernements français. On la retrouve aussi en Martinique avec le couvre-feu imposé dans plusieurs quartiers, alors que la question initiale est celle de la vie chère.

Toujours et partout, l’Etat colonial ignore les revendications, méprise la population locale, créé les conditions d’une situation conflictuelle violente … et réprime, avec les armes dont il dispose : police, armée, justice, …

Toujours et partout, l’Etat colonial ouvre la voie à l’extrême droite raciste et tente de diviser les mouvements qui revendiquent la fin de la colonisation.

L’Union syndicale Solidaires réaffirme sa solidarité avec le peuple Kanak et ses organisations, notamment avec l’Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités. Nous appuyons les revendications immédiates : libération des prisonniers politiques, prise en compte des urgences économiques et sociales, etc. Elles s’inscrivent dans la nécessité d’un processus de décolonisation du pays. De France, l’Union syndicale Solidaires y prend sa part, par ses propres actions, son soutien aux mouvements Kanak, sa participation au collectif Solidarité Kanaky et à divers comités locaux de solidarité avec la lutte du peuple Kanak et contre la répression.

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Internationalisme Kanaky

Kanaky – Pour une solidarité concrète avec les travailleurs et travailleuses

Mise au premier plan médiatique au cours du mois de mai, la Kanaky / Nouvelle-Calédonie semble quelque peu oubliée ces derniers temps. Pourtant :

La situation coloniale demeure, avec ses conséquences en matière de discrimination, injustice, mépris, mais aussi révoltes et résistances.

La répression de l’Etat français ne se relâche pas. Plusieurs militants Kanak,condamnés à rien mais mis en examen, ont été déportés dans des prisons françaises, à près de 20 000 kilomètres de leur lieu de vie. Sur l’initiative du Collectif Solidarité Kanaky, des organisations Kanak en France, de divers comités de soutien locaux, la solidarité s’organise. Un appel rassemble de nombreuses organisations syndicales, associatives, politiques et de nombreux et nombreuses signataires.

L’extrême droite raciste et séparatiste poursuit ses activités. L’ex- secrétaire d’Etat Sonia Backès, présidente de l’Assemblée de la Province Sud, théorise l’incompatibilité du « destin commun » : « Au même titre que l’huile et l’eau ne se mélangent pas, je constate à regret que le monde kanak et le monde occidental ont, malgré plus de 170 années de vie commune, des antagonismes encore indépassables ». Avec la morgue habituelle des colonisateurs, elle s’est permis de qualifier le système politique Kanak de « féodal », avant de conclure qu’il faut se séparer d’avec la Province Nord et celle des Îles (majoritairement indépendantistes et plus pauvres) et ainsi découper le pays : une nouvelle remise en cause de l’Accord de Nouméa signé en 1998.

Le patronat et la bourgeoisie ne sont pas en reste. Ainsi, le 26 juillet, la direction de l’usine de nickel KNS a annoncé le licenciement de 1200 salarié∙es à compter du 31 août ; il faut ajouter les conséquences pour les centaines de salarié∙es d’entreprises sous-traitantes.

Avant cette nouvelle annonce, nos camarades de l’Union syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (USTKE) avaient déjà pris des mesures, pour répondre à la situation extrêmement difficile qui est celle de nombreux et nombreuses habitant∙es du pays : « pour notre organisation syndicale, la solidarité fait partie de notre ADN et de ce fait, une banque alimentaire interne à l’USTKE [a été] lancée le 26 juillet 2024 afin de subvenir aux besoins élémentaires de nos camarades adhérents cotisants qui ont perdu leurs lieux de travail, leurs emplois, leurs activités professionnelles. Au vu du contexte social, économique et politique dans lequel le pays est plongé depuis le 13 mai, nous ne pouvons rester indifférents à ce qui se passe et qui se déroule sous nos yeux ! Cette situation est très difficilement vivable pour nos populations les plus défavorisées des quartiers Nord de Nouméa et du Grand- Nouméa, des villages, des communes de l’intérieur et des Iles, […] nos adhérents cotisants ont perdu du jour au lendemain leurs outils de travail parmi lesquels des centaines d’entreprises qui ont été incendiées, cramées, détruites. De nombreuses enseignes sont partiellement saccagées et contraintes de cesser leurs activités, temporairement ou définitivement, entraînant des licenciements massifs et par effet domino, une augmentation rapide du chômage et d’une perte de leur pouvoir d’achat. […] Sur plus de 66 000 emplois recensés dans le secteur du privé, plus de 20 000 salariés se retrouveront au chômage d’ici la fin de ce mois de juillet. »

L’Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien aux mouvements indépendantistes Kanak dans leur lutte pour le droit à l’autodétermination et la fin du colonialisme de l’Etat français.

Dans la situation actuelle, la solidarité avec les travailleurs et travailleuses de Kanaky / Nouvelle-Calédonie passe par la banque alimentaire organisée par nos camarades de l’USTKE. Les structures solidaires peuvent l’alimenter en versant sur le compte spécifique mis en place : USTKE/SOLIDARITES – IBAN : FR76 1749 9000 1319 0881 0206 218 – BIC : BCADNCNN – Domiciliation : BCI Mairie.

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Internationalisme Kanaky Palestine

14 juillet : Défilé Internationaliste – Contre le fascisme et le colonialisme !

Quoi qu’il arrive, le 14 juillet nous n’en aurons pas fini avec le danger du fascisme. Selon le résultat des élections ce sera un défilé d’insurrection contre le fascisme ou un défilé exigeant l’égalité des droits et la fin des politiques racistes et coloniales maintenant. Faites circuler cet appel à la résistance, venez nombreuses et nombreux !

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Internationalisme Kanaky

Communiqué de l’USTKE – Soutien aux camarades incarcérés et exilés de la CCAT

Publié le 26 juin 2024

Suite à l’arrestation des responsables de la CCAT, l’USTKE condamne fermement la volonté non affichée de l’Etat colonial de vouloir à tout prix éteindre la revendication politique des kanak de leur droit inné et actif à l’accession à la pleine souveraineté en utilisant sa justice coloniale pour condamner et exiler les leaders de la CCAT.

Àaucun moment, ces personnes ont appelé à la violence, bien au contraire, sous leur égide les nombreuses marches regroupant des milliers de personnes se sont déroulées en toute quiétude malgré les provocations et surenchères des pros colonialistes.

De nombreuses personnalités politiques, chercheurs, anthropologues, ont désavoué la méthode de passage en force de Macron avec l’appui des pros colonialistes.

Aujourd’hui, l’Etat avec la complicité des pros colonialistes porte l’entière responsabilité des évènements graves survenus et cherche à se défausser en accusant les leaders de la CCAT.

Comment peut-on croire à l’impartialité de la justice quand celle-ci s’acharne sur les leaders indépendantistes en laissant libres, les membres de la milice pro colonialiste responsables de graves exactions de nature criminelle. Comment croire à l’impartialité de celle-ci quand nos leaders sont présentés au tribunal le matin même, qu’ils quittent celui-ci manu militari comme des grands terroristes et qu’un avion spécialement affrété les attend déjà à la Tontouta.

Le résultat de cet exil politique injuste n’a que pour conséquence de raviver les tensions alors que le pays a besoin de sérénité. Il ne fait que dresser les populations les unes contre les autres.

Pour toutes ces raisons et afin que notre pays puisse retrouver le calme, PUSTKE exige le rapatriement de ces leaders sur leur terre de Kanaky car aucun dénouement possible dans la paix ne pourra se faire sans leur présence.

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Kanaky : encore la répression coloniale ! Libération des responsables indépendantistes

Ce mercredi 19 juin en Kanaky, l’arrestation et le placement en garde à vue pour 96 heures, de 11 représentant·es syndicaux et politiques de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), dont son porte-parole Christian Tein et la directrice de cabinet de Roch Wamytan (président indépendantiste du Congrès de Nouvelle-Calédonie), est une nouvelle provocation colonialiste. Iels sont accusé·es de plusieurs chefs d’inculpation très graves, relevant de la criminalité organisée. En parallèle, les locaux de l’Union Calédonienne (dont la CCAT est une émanation) ont été perquisitionnés.

Dans le contexte répressif déjà extrêmement tendu sur place, ajouté à la campagne électorale en France, la stratégie du gouvernement est claire : il s’agit de donner des gages aux forces politiques loyalistes, partisanes de la Kanaky/Nouvelle Calédonie française. Plus globalement, cela s’inscrit dans la stratégie du pouvoir en place consistant à mener une politique colonialiste, soutenue par l’extrême droite pour satisfaire cet électorat en criminalisant celles et ceux qui luttent pour la décolonisation.

Le mouvement indépendantiste a bien entendu réagi et nous partageons sa réaction indignée et révoltée : dénonciation de cette énième démonstration de ce qu’est la répression coloniale et appel à ne pas tomber dans la provocation faisant le jeu des forces réactionnaires sont les messages de nos camarades Kanak.

L’Union syndicale Solidaires :

  • affirme sa solidarité avec le peuple kanak et avec toutes les victimes (et leurs proches) de la répression exercée, sur différents plans, par l’État français,
  • demande la libération de toutes les personnes arrêtées ce 19 juin mais aussi depuis plusieurs semaines dans le cadre de la mobilisation contre la loi du dégel du corps électoral,
  • soutient, en Kanaky comme dans toutes les régions du monde, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes,
  • appelle à reprendre sans délai le processus de décolonisation, entériné par les accords de Matignon en 1988 et de Nouméa en 1998,
  • poursuit, en France et notamment dans le cadre du Collectif Solidarité Kanaky*, le travail de mobilisation et d’information sur les réalités coloniales de ce pays océanien situé à plus de 16 000 kilomètres de la France.

*Site internet : solidaritekanaky.fr

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