Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Casse des lycées pro – courrier aux parents d’élèves – Mantes-la-Ville

Le 18 octobre, au lycée Camille Claudel, une trentaine de grévistes: prof matière professionnel et général, AESH, CPE, secrétaire du proviseur et chef des travaux du tertiaire.

Nous avons décidé de nous diviser en 3 groupes, un sur Paris,l’autre sur l’AG à la gare de Mantes la Jolie et le dernier à préparer un écrit (en pièce jointe) que nous allons remettre aux parents délégués afin d’expliquer les motifs de grève de cette journée.

Nous avons pris contact avec le Courrier de Mantes, LFM et une autre radio Locale, celle ci nous a proposé 20 mn d’antenne.

Très peu de mobilisation des lycées prof du coin, malgré la casse de celui ci, c’est bien dommage car on aurait pu organiser un rassemblement dans Mantes, avec tract, pour informer les gens de ce qui va nous tomber sur le nez dès septembre 2023.

Courrier aux parents d’élèves du lycée Camille Claudel (Mantes-la-Ville)

Vous vous demandez pourquoi les enseignants de LP font grève ce 18 Octobre 2022 ?

L’enseignement professionnel est en danger.

L’inquiétude est vive depuis la rentrée car les Lycées Professionnels ne sont plus gérés par le Ministère de l’Education nationale mais par une ministre déléguée avec une double tutelle du Ministère du travail.

Dans les faits, cela aura un impact direct sur la formation des élèves et leur parcours.

  • Réduction du temps de formation générale et professionnelle
  • Des formations spécifiques à chaque bassin qui ne laisseraient plus le choix de formation aux jeunes
  • Un patronat bien éloigné des problématiques sociales de nos jeunes, qui prendrait la main sur leur formation.
  • Des jeunes utilisés à moindre coût par les entreprises
  • Une perte de poste conséquente avec un budget toujours plus limité : moins de projets, moins d’encadrants, la fin des sorties scolaires
  • A terme, ce serait la fin d’un diplôme national
  • En résumé, cette réforme donne la main au patronat sur la formation de nos jeunes

Comment nos jeunes de 14 ans pourraient sérieusement s’intégrer dans le monde de l’entreprise ? C’est une régression inquiétante !

Nous revendiquons que sans formation scolaire générale et professionnelle, un jeune ne peut pas envisager un avenir professionnel dans de bonnes conditions et devenir un citoyen conscient du monde dans lequel il vit.

Catégories
Éducation Répression

Non à la répression contre Kai, syndicaliste à Sud éducation

À regarder sur le site d’Arrêt sur Images

Parmi les nombreux fantasmes qui agitent régulièrement les médias dominants se trouve en bonne place le lycée de banlieue, où le niveau baisserait, où certains sujets seraient désormais interdits d’enseignement, et où l’autorité serait quotidiennement bafouée. Les troubles, les blocages et les gardes à vue de nombreux lycéens depuis la rentrée au lycée Joliot-Curie de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, fournissent un excellent cas d’école. Nous allons donc disséquer ce mouvement de lycéens, et son écho médiatique, ainsi que plus largement, les “mutations dans l’intérêt du service” des enseignants (syndiqués) jugés fauteurs de troubles par les rectorats. Sur notre plateau, Kai Terada, professeur de mathématiques au lycée Joliot-Curie et délégué départemental Sud éducation des Hauts-de-Seine, du moins jusqu’à sa mutation-surprise à la rentrée dans les Yvelines ; ainsi que la professeure des écoles Hélène Careil, elle aussi mutée “dans l’intérêt du service” hors de l’école Marie Curie de Bobigny (et syndiquée chez Sud éducation). En visio, la proviseure du lycée Joliot-Curie de 2018 à 2021, Barbara Martin, désormais directrice du lycée français de Toronto et autrice de La méthode Barbara, paru ce 12 octobre chez Fayard.

Suspendu par le rectorat, sans motif donné au prof

L’enseignant Kai Terada a découvert à la rentrée scolaire 2022 qu’il était suspendu pendant quatre mois – et muté dans les Yvelines –, sans motif : “La suspension n’étant pas considérée comme une sanction disciplinaire, l’administration n’est pas tenue de donner une motivation”, explique-t-il. Au Parisien début septembre, le rectorat a indiqué qu’il avait été suspendu “afin de garantir le fonctionnement serein de cet établissement” suite à une “évaluation à 360°” dont aucun enseignant n’a pu lire le rapport “malgré les demandes”, rappelle Terada. L’ex-proviseure du lycée, à qui Daniel Schneidermann demande si Terada troublait la sérénité du lycée, répond simplement : “Non.”

Catégories
Éducation

Votons pour une autre école, votons pour une autre société !

Un syndicat de lutte…

Nous défendons les personnels et le service public à tous les échelons : dans les instances locales et nationales, devant les chef⋅fes, devant le ministre.

Pour SUD éducation, les éventuels ajustements à la marge de réformes qui vont dans le sens de la dégradation du service public et des conditions de travail sont inacceptables. SUD prend ses responsabilités et travaille sans relâche à informer les personnels, à mobiliser contre les réformes néfastes et à construire le rapport de force avec le gouvernement.

C’est pourquoi SUD dépose un préavis de grève permanent au ministère de l’Éducation nationale : il s’agit de permettre à toutes les équipes de s’emparer de cette arme.

Pour porter haut et fort les revendications des personnels, il est donc important que SUD éducation soit représentatif au niveau du ministère.

… et de transformation sociale et écologique

Pour SUD éducation, c’est bien l’école et la société dans son ensemble qu’il faut transformer. Nous portons le projet d’une école véritablement émancipatrice. Pour cela, il faut des moyens matériels et humains, mais aussi de véritables mesures qui permettent de lutter efficacement contre les inégalités sociales conjuguées aux discriminations sexistes, racistes, antisémites, islamophobes, LGBTI-phobes, validistes.

Cela n’ira pas non plus sans de véritables mesures de justice sociale et écologique. La crise climatique est déjà là : canicule après canicule, catastrophe après catastrophe, elle heurte dès à présent de plein fouet l’école.

Un syndicat sur le terrain

SUD n’est pas un plan de carrière : quand on a une décharge syndicale, c’est pour une durée limitée, et on reste au moins à mi-temps sur son poste pour partager les mêmes conditions de travail que les collègues. SUD, ce sont des collègues qui connaissent et aiment leur métier : ils et elles veulent défendre le service public d’éducation, et y consacrent du temps et de l’énergie.

Un syndicat démocratique

SUD éducation est un syndicat résolument démocratique. Les décisions se prennent en assemblée générale à laquelle sont convié⋅es toutes et tous les adhérent⋅es. L’équipe d’animation est toujours ouverte : chacun⋅e peut y participer en fonction de ses envies et de sa disponibilité.

À SUD, il n’y a pas de chef⋅fe qui décide de tout tout⋅e seul⋅e : les mandaté⋅es mettent en œuvre les décisions prises en assemblée générale et lui rendent compte.

Un syndicat qui se bat sans compromission contre la hiérarchie

Pour SUD, l’autoritarisme et le clientélisme sont une des plaies du système éducatif et du monde du travail. Nous accompagnons les collègues face aux abus de la hiérarchie à tous les niveaux et nous défendons l’égalité de traitement des personnels dans toutes les instances, refusant et bloquant les passe-droits partout où nous le pouvons. SUD est un rempart pour protéger les collègues.

Un syndicat membre d’une union interprofessionnelle, Solidaires

SUD éducation est membre de l’Union syndicale Solidaires, qui compte des dizaines de milliers d’adhérent⋅es dans tous les secteurs : SUD Rail, Solidaires Finances publiques, SUD Santé sociaux, mais aussi dans les collectivités territoriales, à Amazon, dans la distribution, l’industrie, le secteur culturel…

SUD éducation fait partie de la branche fonction publique de Solidaires, représentative au niveau de toute la fonction publique.

À Solidaires, nos analyses et nos revendications se nourrissent de notre implantation dans l’ensemble du monde du travail.

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation Idées, débats, cultures

25 novembre – Pédagogie Freinet : découvrir, démarrer, enseigner – dans le 1er et 2d degré

Stage de formation syndicale, vendredi 25 novembre à Mantes-la-Jolie, organisé par SUD éducation 78 et la CGT éducation 78, avec la participation du groupe ICEM nord ouest francilien.

Descriptif

La matinée sera consacrée à une introduction en plénière à la pédagogie Freinet, à un arpentage du livre de Catherine Chabrun Entrer en pédagogie Freinet (éditions Libertalia) ainsi qu’à la présentation de l’expression libre en pédagogie Freinet.

Un repas partagé aura lieu le midi.

Quatre ateliers seront proposés l’après-midi :

1. La démocratie dans l’École : le conseil de classe
2. Sortir de l’enseignement frontal (1) : la méthode naturelle et les textes libres
3. Sortir de l’enseignement frontal (2) : repenser l’organisation de la classe autour du travail individuel et des plans de travail
4. Les pédagogies critiques

Inscriptions obligatoires (pour obtenir les modèles de demande d’autorisation d’absence) auprès de
Sud éducation 78 : sudeducation78@ouvaton.org
ou
CGT éducation 78 : cgteducaction78@gmail.com

Rappel : Tous les personnels ont le droit à 12 jours de formation syndicale par an, les droits ne s’usent que si on ne les utilise pas ! Faisons en usage !”

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

18 octobre – Casse des lycées professionnels publics : on ne va pas se laisser faire !

Sud éducation 78, comme la majorité des syndicats du secteur, dénonce la réforme de l’enseignement professionnel annoncée par le président. Celle-ci vise à détruire purement et simplement le Lycée professionnel. C’est une atteinte au droit à l’éducation pour les élèves de la voie pro.

La réforme Blanquer de 2018 avait déjà supprimé 300 à 400 heures de cours en Bac Pro, 200 heures en CAP. Augmenter les périodes de stage de 50 % c’est faire encore pire. Les risques concrets et immédiats ? Pour les personnels : reconversions forcées, mutations impossibles, suppressions de postes et licenciements de contractuels. Pour les élèves : pertes massives d’heures de cours, soumission accrue aux patronats locaux.

Macron a annoncé que son projet s’appliquerait établissement par établissement avec la « liberté » d’adapter les heures de cours. Les entreprises pèseraient dans les choix. C’est le service public subordonné aux intérêts privés. C’est la fin des horaires disciplinaires identiques partout, donc de l’égalité de traitement des personnels et d’un même droit à l’éducation pour les élèves.

Macron veut aller vite. Les premiers décrets réglementaires seraient publiés dès janvier 2023, son projet s’appliquerait dès la rentrée de septembre 2023. Nous aussi nous devons agir ! L’intersyndicale qui appelle à la grève le 18 octobre est très large : elle doit se traduire par une riposte forte et déterminée des personnels, dès maintenant.

SUD éducation 78 appelle les personnels des LP à se saisir massivement de la journée de grève du 18 octobre et surtout à se réunir en Assemblées générales pour décider des suites, dès novembre.

Sud éducation 78

Catégories
Dans les Yvelines, une classe en lutte... Éducation En grève ! Enseignement supérieur, recherche Luttes logement Précarité Revue de presse Transport

Dans les Yvelines, une classe en lutte, épisode n° 39

Au sommaire : mobilisation éducation aux Mureaux, logement anti-social, précarité étudiante, galère de bus à Limay et grève des transports à Poissy


Petit tour d’horizon des mobilisations sociales dans le département… Liste forcément non-exhaustive, n’hésitez pas à nous transmettre vos infos à contact@solidaires78.org


Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr

Source : 78actu.fr
Catégories
Éducation En grève !

AESH en grève : quels sont mes droits  ?

Le droit de grève est un droit fondamental et constitutionnel incontestable. Les personnels accompagnant-e-s des élèves en situation de handicap ont donc le droit de se mettre en grève, comme tous les personnels de l’Éducation nationale, qu’ils-elles soient fonctionnaires ou non-titulaires.
1) Comment ça marche ?

En théorie pour faire grève il faut qu’il y ait un préavis de grève déposé par une organisation syndicale. Il doit être adressé à l’autorité compétente (DSDEN, recteur ou rectrice, ministre) en principe au plus tard 5 jours francs à l’avance (c’est à dire 5 jours plus celui de l’expédition et celui de la grève). Les préavis de grève couvrent l’ensemble des catégories de personnels qui y sont mentionnées et pas uniquement les syndiqué-e-s de l’organisation syndicale qui dépose ce préavis.

SUD éducation dépose un préavis de grève généraliste quotidien qui permet d’être couvert-e pour les grèves ponctuelles, reconductibles ou locales : https://www.sudeducation.org/agir/preavis-de-greve/

Des préavis de grève spécifiques et ponctuels sont également déposés lorsqu’il y a des appels à la grève.

Dans l’éducation nationale la grève est décompté par journée : on peut faire grève seulement une partie de la journée mais c’est une journée entière que sera décomptée.
2) Dois-je me déclarer gréviste à l’avance ?

Non, les personnels AESH, qu’elles-ils travaillent dans le premier ou le second degré, n’ont pas à déclarer leur intention de faire grève, ni 48h à l’avance, ni le jour même. Si certain-e-s collègues font le choix de se déclarer gréviste c’est par choix et non par contrainte. Dans tous les cas, c’est à l’administration de faire la preuve de votre absence.
3) On me met la pression, que faire ?

Si on vous met la pression pour vous déclarer gréviste à l’avance vous pouvez ne rien en faire, vous êtes protégé-e par le préavis de grève et la loi.

Le chantage à la culpabilité, « mais comment va faire l’élève que vous accompagnez si vous n’êtes pas là » ne doit pas être un frein et c’est à l’administration de se débrouiller. L’utilisation de tels arguments pour tenter de vous empêcher d’exercer votre droit de grève est parfaitement déplacé et inadmissible.

Lorsque vous êtes en grève vous êtes détaché-e de tout lien de subordination hiérarchique. Votre supérieur-e hiérarchique, ou quiconque, n’a pas le droit de vous appeler pour vous demander de vous justifier ou d’exercer une quelconque pression. Ce serait considéré comme une entrave au droit de grève.

De même, après la grève lorsque vous retournez travailler aucune remarque et aucune menace de sanction ne peut vous être faite. Le fait de faire grève n’est pas un motif légitime pour ne pas renouveler votre contrat de travail.

Si vous vous retrouvez dans ce genre de situations n’hésitez pas à contacter le syndicat SUD éducation de votre département.
4) Et après, que se passe-t-il ?

Aucun tableau de gréviste ou courrier de déclaration post-grève ne peut vous être présenté. Le seul document que vous devez normalement recevoir est un « constat de service non fait ». Cela n’est pas toujours le cas et il n’y a pas à le signer ou à le retourner (seulement si vous contestez votre absence).

Une journée de grève entraîne une retenue sur salaire d’1/30e, quel que soit votre temps de travail ce jour là. C’est le-la supérieur-e hiérarchique direct-e qui fait remonter le nombre de jours de grève au rectorat ou à la DSDEN et cela est retiré sur votre salaire dans les mois suivants (souvent plusieurs mois après). Si vous travaillez sur plusieurs écoles / établissements le jour de la grève, un seul trentième doit vous être retiré. En cas d’erreur il faut contester et les sommes indûment prélevées doivent vous être remboursées.

En cas de grève reconductible, autant de trentième que de jour de grève doivent vous être retirés. Cependant, l’administration peut faire le choix d’appliquer l’arrêt Omont décision du conseil d’État du 7/07/78. Il s’agit d’une décision de justice qui permet à l’administration de prélever l’ensemble des journées comprises entre le premier jour de grève et le dernier jour de grève inclus. Il s’agit alors clairement d’une tentative de répression de la grève. Si par exemple vous faites grève un vendredi et le lundi suivant, l’administration peut vous retirer 4/30e de votre salaire, mais ce n’est pas systématiquement appliqué.

Le prélèvement des jours de grève doit être échelonné : tous les jours de grève ne peuvent pas vous être retirés d’un coup sur le même salaire, respectant la règle du montant maximum saisissable sur le revenu.
Les caisses de grève

La grève, si elle est l’arme des travailleuses et des travailleurs, a un impact financier d’autant plus important pour les personnels non-titulaires qui perçoivent des salaires très bas. La solidarité financière doit jouer pour permettre à toutes et tous de participer à une action collective. C’est le principe de la caisse de grève, qui permet aux collègues qui ont des revenus plus faibles de recevoir une aide afin de limiter les pertes. Les syndicats SUD éducation disposent de caisses de grève et des caisses peuvent également être mises en place à l’échelle d’une école ou d’un établissement, d’une ville, etc. Les règles de redistribution doivent être discutées et décidées collectivement.

Contact
Fédé Sud éduc
Les guides juriques Sud éducation

Dans la même rubrique

Mots-clés

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation En grève ! Répression

Soutien à Kai Terada et à tou·tes les victimes de répression anti-syndicale : en grève et en rassemblements le 11 octobre !


Sud éducation 78 sera présent, aux côtés de Kai, des camarades du 92 et de toutes celles et tous ceux qui se rendront devant le ministère pour dénoncer la répression syndicale et appuyer la saisine de la défenseure des droits par Sud éducation pour mettre en lumière la discrimination syndicale dont notre organisation est victime. 

  • Mardi 11 octobre : rassemblement à Nanterre, en face du lycée Joliot-Curie, de 11h30 à 13h00
  • Mardi 11 octobre : rassemblement à Paris, devant le Ministère de l’Education nationale (Angle : rue de Grenelle/boulevard Raspail – Métro Rue du Bac) 14h30

Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92, fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale. Il s’est vu notifier le jeudi 22 septembre, le lendemain d’une mobilisation très réussie devant le ministère, une mutation dans un lycée des Yvelines. Le rectorat justifie cette mesure en évoquant nommément son activité syndicale. Le ministre a écrit à Kai jeudi 29 septembre pour lui signifier qu’il levait sa suspension : c’est absurde puisqu’il est affecté dans un nouvel établissement, mais cela montre que le dossier est sur la table du ministre.

En effet, la répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.

La seconde, peut-être plus inquiétante encore, concerne des personnels victimes de “mutations dans l’intérêt du service”. Dans ces situations, des syndicalistes font l’objet de décisions administrative de mutation qui ne font l’objet d’aucune procédure contradictoire, puisque depuis la loi de transformation de la Fonction publique en 2018 il n’est plus besoin de les présenter en commission paritaire. C’est tout simplement le fait du prince, qui n’est pas acceptable dans un État de droit. Cela a été le cas au collège République de Bobigny (93), à l’école Marie Curie de Bobigny (93), ou encore à l’école Pasteur de Saint-Denis (93). C’est le cas maintenant de Kai Terada.

Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.

Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.

Pour SUD éducation, il est temps de passer à la vitesse supérieure pour gagner !

Pour cela, SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à construire une grande journée d’action en soutien à Kai et à tou·tes les victimes de la répression anti-syndicale le 11 octobre :

  • par la grève
  • par des rassemblements dans les territoires

SUD éducation prendra contact avec les intersyndicales aux différents niveaux pour faire de cette journée une réussite dans les territoires. SUD éducation invite les personnels à s’emparer de cette journée de mobilisation pour protester contre toutes les situations de répression anti-syndicales qui existent localement.

Catégories
Actu Solidaires 78 Éducation En grève !

Lycée professionnel : en grève le 18 octobre

Le lycée professionnel est de nouveau dans le viseur du ministère. SUD éducation est, avec les personnels des lycées professionnels, prêt à se mobiliser pour mettre un coup d’arrêt à cette politique de casse de l’enseignement professionnel.

Le projet Macron/Grandjean vise à détruire purement et simplement le Lycée professionnel. C’est une attaque frontale contre les personnels. C’est une atteinte au droit à l’éducation pour les élèves de la voie pro. Aujourd’hui il faut une riposte d’ampleur : seule la grève le permet.

Les tracts de SUD éducation à diffuser à vos collèges !

L’annonce de l’augmentation de 50% des périodes de stage en entreprise en lycées professionnels est désormais actée par la présidence et le gouvernement, et ce dès la rentrée 2023. Elle s’accompagne d’une mise en place locale des formations et des volumes d’enseignement, à la carte, lycée par lycée. Et met au cœur du réacteur le « monde de l’entreprise ».

Le matériel intersyndical

La réforme annoncée par le gouvernement fait l’unanimité contre elle. Retrouvez ci-dessous les expressions de l’intersyndicale.

– Le communiqué intersyndical CGT éduc’action, CNT-FTE, SNALC, SNUEP-FSU, SUD éducation UNSA éducation : Voie pro double tutelle

Pour en savoir plus
https://www.sudeducation.org/tracts/profs-en-lp-pas-bouche-trous/trous
RSS
Follow by Email