
Pour ce 3e rassemblement local dans les Yvelines, nous vous donnons rendez-vous samedi 28 août, à partir de 10 h devant les Halles d’Auchan aux Mureaux…
Pour ce 3e rassemblement local dans les Yvelines, nous vous donnons rendez-vous samedi 28 août, à partir de 10 h devant les Halles d’Auchan aux Mureaux…
Place de la République – 78130 Les Mureaux
Non au passe-autoritaire
On n’en veut pas de cette société là ! Retrait immédiat du passe-sanitaire !
A l’appel de Solidaires 78 et de la CGT un rassemblement contre le pass-sanitaire aura lieu le samedi 21 août à partir de 10 heures au Marché de Bècheville (Les Mureaux).
En, France, le gouvernement «Macron» a profité de l’atonie des mouvements sociaux pendant la période du confinement pour accentuer des mesures liberticides. Solidaires 78 revendique la liberté individuelle et collective, particulièrement la liberté de s’exprimer et de manifester, remises en cause par le pouvoir dès l’été 2020.
Elle demande l’abrogation du carcan législatif autoritaire ; notamment, le projet de loi «confortant les principes de la République» (ex-séparatisme), la proposition de loi sur la «sécurité globale», le nouveau schéma national du maintien de l’ordre de septembre 2020 et les décrets de fichage généralisé de la population de décembre 2020. Sans oublier l’arrêt des états d’urgences sanitaires et sécuritaires devenus permanents.
Sous prétexte de la gestion de la crise sanitaire, le régime «Macron» applique la continuité de sa politique autoritaire.
Avec le pass sanitaire, nous dénonçons deux nouvelles atteintes aux droits des salarié.es :
1) la garantie dans le monde du travail du traitement objectif et non-discriminant des données de santé (notamment par la médecine du travail)
2) L’interdiction de la sanction pécuniaire pour les salarié.es…
avec le pass sanitaire et c’est une première, la légalisation donne pouvoir aux employeurs de pratiquer de la discrimination dans l’emploi et dans un cadre sanitaire.
Plus globalement, le paradigme de la société « Macronienne » se met en place, par un passage en force en pleine été, sans véritablement débat démocratique, une étape a été franchi vers une société de la suspicion et la généralisation de la défiance des uns et des autres. Ce gouvernement réussit à instaurer des pratiques de surveillances sociales en contraignant la population au passe sanitaire, par la menace de sanctions sur l’emploi de certains travailleurs et travailleuses de secteurs ciblés par le pouvoir, notamment la santé et le médico-social. De véritables outils de surveillance et de contrôle de la population sont renforcés.
Le tour de force a été de faire voter une loi soi-disant d’exception qui oblige à une partie de la population de surveiller l’autre.
La loi permet dorénavant de stigmatiser officiellement une partie de la population, en rendant notamment la vie impossible aux personnes qui n’adhèrent pas à la vaccination généralisée.
Qu’en est il de la mobilisation sur les Yvelines ? plus particulièrement dans le secteur du médico-social
Une première journée de mobilisation réussie pour Les personnels de l’APAJH en grève le mardi 3 août pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords du Ségur de la santé.
Ce personnel est également scandalisé parce que :
Pas suffisamment « soignant·es » pour bénéficier du Ségur
mais suffisamment «soignant·es » pour le dilemme en pleine été, l’injonction : t’es vacciné·es ou t’es viré·es !
La reconnaissance des efforts réalisés pendant la pandémie de la COVID 19 se transforme, aujourd’hui, en culpabilisation et en sanction. Le pouvoir se défausse et essaye de maquiller ses propres carences et incompétences à gérer cette pandémie en stigmatisant ceux et celles qui se sont véritablement mobilisés·es en première ligne.
Sur le foyer des Réaux à Elancourt, c’est près de la moitié du personnel qui s’est mis en grève. Personnel motivé à se faire entendre, et l’ambiance festive mais déterminée a permis d’obtenir un rendez-vous avec la Directrice Générale de l’APAJH 78. Cette dernière a en effet interrompu ses congés annuels afin de rencontrer une délégation.
Concernant ce rendez-vous, voici ce qu’il en ressort :
La Direction fera respecter la réglementation concernant l’obligation vaccinale malgré les menaces de démission de certain·es collègues.
En cas de complications pour un·e salarié·e suite à l’injection d’un vaccin contre la COVID, la Direction se décharge de toutes responsabilités…
Pour l’attribution des 183 € à l’ensemble des professionnels du médico-social, l’ARS ferait actuellement une enquête dont l’objectif est de calculer le montant du “surcoût” d’attribution du Ségur à l’ensemble des professions.
Lecture d’un extrait du Communiqué de presse du 26 juillet 2021 du Syndicat de la Médecine Générale qui rejoint les voix de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, de la Quadrature du net, de la Confédération paysanne contre le Pass sanitaire qui est une obligation vaccinale déguisée restreignant les libertés et créant des discriminations sociales :
Pour nous, la vaccination est un outil parmi d’autres pour faire face à la pandémie de SARS-Cov2.
Pour l’adulte, l’apport des vaccins actuellement commercialisés par rapport aux risques de contamination et de gravité de la maladie Covid semble favorable en regard de leurs effets secondaires. Mais il nous semble difficile d’évaluer l’efficacité d’une vaccination de masse à ce jour. De plus, sur le long terme, nous ne disposons pas, aujourd’hui de données confirmant ce rapport favorable, et l’obligation de Pass sanitaire et donc de vaccination chez les plus de 12 ans (à partir du 30 septembre 2021) nous parait donc démesurée. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a d’ailleurs rendu un avis très réservé sur la vaccination des 12-16 ans.
Nous sommes pour une politique de vaccination en France qui tienne compte des difficultés d’accès aux soins, avec notamment des moyens humains pour aller vers les populations à risques (âge, obésité, comorbidités, conditions sociales précaires…) qui permettent réellement à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de se faire vacciner.
Nous sommes pour la suppression des brevets sur les vaccins pour permettre l’accès à la vaccination pour tous et toutes les adultes et personnes fragiles, dans tous les pays.
Oui le passe sanitaire est antisocial !
Nous le répétons ce gouvernement par le passe sanitaire inscrit dans la loi le chantage à l’emploi, fragilisant ainsi le contrat de travail.
Ce gouvernement hypocrite !
Macron et son gouvernement font preuves, depuis le début, d’incohérences sanitaires, de mensonges et manipulations, de divisions, de discriminations, de dérives autoritaires et de répression. Un chiffre accablant : Combien de lits ont été rajoutés à l’hôpital public ?
ZERO …. pire : 1800 lits ont été supprimés au 1er semestre 2021 !
Au plus près du terrain, Un médecin de l’hôpital d’Aix a fait parvenir ce message sur les réseaux sociaux :
Ci-dessous l’extrait :
“Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux refuseraient des patients s’ils n’ont pas de pass sanitaire ?
Qui aurait pu croire qu’un jour des citoyens seraient employés bénévolement pour fliquer leurs semblables ?
Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux préfèreraient payer des vigiles pour contrôler les pass sanitaires plutôt que d’engager du personnel soignant ?
Qui aurait pu croire qu’un jour vous pourriez perdre votre travail si vous n’êtes pas vacciné ?
Qui aurait pu croire qu’un jour on nous dirait que les services hospitaliers sont débordés pendant que dans le même temps on ferme des centaines de lits ?
Qui aurait pu croire qu’un jour en France on demanderait à des restaurateurs ou autres commerçants de trier leurs clients ?
Qui aurait pu croire qu’un jour on obligerait toute une population à se faire vacciner sous la menace de privation de liberté ?
Qui aurait pu croire qu’un jour un président traite « d’ultra violents qui voudraient détruire la démocratie » des centaines de milliers de gens qui crient à la liberté ?
Qui aurait pu croire qu’un jour on imposerait des lois anti constitutionnelles ?
Qui aurait pu croire qu’un jour tant de gens accepteraient tout ça sans réagir ?”
Après avoir été comparées à des héros, voici qu’aujourd’hui nous sommes
pointées du doigt par ce gouvernement si nous ne sommes pas vaccinées.
Nous ne sommes pas opposées au vaccin, mais contre son obligation. Chacune d’entre nous doit pouvoir choisir en son âme et conscience de se faire vacciner ou non, compte tenu des circonstances expérimentales actuelles qui entourent les différents vaccins disponibles. Nous aurions aimé que ce gouvernement nous fournisse des masques, des gants
et tout le matériel nécessaire à notre protection lorsque nous en avions besoin l’an dernier. Mais il a préféré mentir.
Nous aurions aimé que ce gouvernement pense à nous dans le cadre du Ségur comme il s’y était engagé. Mais il a menti.
Nous aurions préféré que ce gouvernement exige que les brevets de vaccins soient publics. Mais il a failli.
Nous aurions aimé ne pas risquer un licenciement par ce gouvernement après avoir sauvé des vies. Nous attendions autre chose comme reconnaissance. Mais il a failli.
Aujourd’hui, nous refusons la vaccination obligatoire pour toutes et tous sous peine de mise à pied, voire de licenciement pour les CDD, nous exigeons d’être enfin bénéficiaires des accords Ségur avec effet rétroactif.
Nous avons fait notre part du travail et méritons cette reconnaissance tout autant que nos collègues du public auxquels nous sommes astreintes aujourd’hui comme hier dans cette bataille contre la pandémie pour sauver la vie de nos concitoyens, patients et usagers.
C’est pour ces raisons que nous serons en GREVE MARDI 3 AOÛT A partir de 8h au foyer des Réaux 2 rue Simone de Beauvoir 78990 Elancourt
SUD Santé Sociaux des Yvelines : Tel : 06 49 65 61 58 Mail : sudsantesociaux78@gmail.com
220 Rue Mansart – 78370 Plaisir : Facebook SUD Santé Sociaux 78
Les personnels de l’APAJH étaient en grève ce mardi 3 août (voir article de presse ci-dessous) pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords de Ségur…
Depuis maintenant plusieurs années les bureaux de poste du département des Yvelines disparaissent petit à petit (Ecquevilly, Bouafle, Mézières…).
Le groupe La Poste justifie la fermeture des établissements par une « adaptation au changement de mode de vie et de consommation des Français ». La Poste souhaite varier ses « formes de présence en s’appuyant sur des formats innovants », mais qui ne proposent cependant pas toujours des services complets.
Les formats innovants en question sont les agences communales, comme ce qu’est devenue la poste d’Ecquevilly et les relais, ce qu’est devenue celle de Bouafle.
Lire la suite sur le site 78actu.fr
Les fiches « Connaître ses droits » sont à jour et disponibles ici
Une bonne lecture pendant l’été
https://onadesdroits.solidaires.org/les-fiches-con
Nous faisons face au développement du variant delta. La vaccination est un élément clef pour stopper ou limiter les dégâts de l’épidémie. Mais le gouvernement, par le biais du pass sanitaire, adopte une démarche autoritaire. Pire, il n’annonce que des mesures de régression sociale et rien sur la crise écologique.
La vaccination obligatoire de certaines professions sert à cacher l’incurie du gouvernement depuis le début de la pandémie. Alors que les personnels de santé ont été exposé-es sans protection, sans matériel adéquat pendant de nombreux mois, c’est la culpabilisation sur la vaccination, voir le licenciement qui leurs sont imposés. Les héros et héroïnes d’hier, qui étaient sommé-e-s de travailler auprès des patient-e-s même quand ils/elles étaient positives au covid, sont stigmatisé.es aujourd’hui.
Les cartes de vaccination en région parisienne montrent que ce sont les villes ou les quartiers les plus riches où la vaccination est la plus importante. Cela révèle à quel point l’accès à la vaccination reste une question sociale. Le pass sanitaire qui restreint les libertés et la vie sociale est bien aussi une mesure inégalitaire et antisociale.
Se faire vacciner doit rester un acte de volontariat. C’est l’information transparente, convaincre de cette nécessité qui doit primer. Il faut multiplier le travail de terrain et les points de vaccination pour rapprocher la possibilité de se faire vacciner du plus grand nombre, donner des droits sur le temps de travail… Il y a nécessité de fournir aux personnes les plus éloignées de l’information, les moyens d’appréhender le sujet et de répondre à leurs questions. La pédagogie et les moyens plutôt que le bâton et l’autoritarisme.
Ce n’est pas une forme de répression, de restriction des droits, le contrôle chaque jour un peu plus poussé de la population, qui pourra nous faire aller vers une responsabilisation collective sereine. L’annonce de sanctions professionnelles à partir du 15 septembre ou de privation de salaire ne sont pas acceptables.
L’autoritarisme se cache souvent sous les meilleures intentions et malheureusement les lois sécurité globale, et “séparatisme” nous ont déjà prouvé les dérives autoritaires et liberticides de ce gouvernement.
Les choix qui sont faits ne remettent toujours pas en cause les politiques néolibérales qui ont cassé l’hôpital et plus généralement le service public de santé, et mis en danger les malades et les soignant-es lors des premières vagues.
Nous n’oublions pas les milliers de suppressions de lits pour raisons « économiques », les nombreux hôpitaux fermés, les démissions de soignant-es liées aux conditions de travail dégradées !
Nous voulons vaincre ce virus. Nous portons des revendications dans ce sens depuis le début de la crise. Cela passe par la gratuité des masques, la création de lits et de services et le recrutement massif des personnels nécessaires dotés des moyens matériels indispensables pour les hôpitaux publics, les EHPAD, les associations sociales et médico-sociales, un accès facile aux soins sur l’ensemble des territoires.
La lutte contre le virus est internationale. Les annonces de “dons de vaccins” sont une fois de plus l’exercice du pouvoir des pays riches sur les plus pauvres. Croire que nous pourrons vaincre la maladie sur un seul territoire est un leurre. Pour bloquer le virus, c’est une solidarité mondiale qu’il faut développer, qui passe par la levée des brevets sur les vaccins et les traitements anti covid, et enfin la constitution d’un pôle public du médicament pour en finir avec les lobbys pharmaceutiques en pleine course au profit.
Dans ces circonstances où chacun·e ressent un épuisement plus ou moins grand, nous n’oublions pas non plus les effets économiques et dégâts humains que cela signifie, de cette pandémie qui n’en finit pas.
Et c’est à ce moment que Macron nous annonce, en termes elliptiques, qu’il va continuer de dérouler sa politique de casse sociale à court ou moyen terme. Nos retraites et notre protection sociale, nos services publics (avec une énième “réorganisation” de l’État), les indemnisations des chômeuses et chômeurs… sont les cibles.
Ce n’est pas l’annonce d’un “revenu d’engagement” pour les jeunes de 18 à 25 ans dans une logique de “devoirs et de droits”, sorte de garantie jeunes revisitée, qui permettra de répondre aux enjeux de précarités.
C’est une véritable remise en cause de notre modèle social et une volonté de destruction de notre protection sociale. Le gouvernement entend protéger les plus riches et les dominants. Le monde d’après de Macron, c’est bien celui d’avant en pire.
Alors que la crise écologique et climatique s’aggrave, Macron propose un même modèle de société basé sur un capitalisme prédateur et destructeur. C’est acter une fuite en avant irrémédiable.
Pour l’Union syndicale Solidaires, il est vraiment temps de changer de politique, et ce système qui ne peut qu’aggraver les inégalités sociales, les catastrophes écologiques, et la répression de la population.
Nous pouvons vaincre le chômage et la misère. Il y a nécessité de poser la question du partage du temps de travail, de nouveaux types de financement pour les services publics, d’un modèle de transition écologique ambitieux. Cela passe forcément par un autre partage des richesses et une rupture avec le mode de production et de consommation capitaliste.
Dans ce contexte, l’Union syndicale Solidaires continue à construire unitairement la lutte en appelant à la convergence, en proposant nos alternatives syndicalement et dans le cadre du collectif “Plus jamais ça”. Nous n’obtiendrons rien sans nous mobiliser fortement !
Il est plus qu’urgent de changer de politique et de système, pour la justice sociale, écologique et un monde où les dominations et inégalités cessent.
L’Union syndicale appelle dès à présent à construire une rentrée sociale à la hauteur des attaques en préparation contre le monde du travail.
Du 24 au 28 août 2021, rendez-vous à Nantes pour construire ensemble l’Université d’Été des mouvements sociaux et des solidarités !
La pandémie mondiale a été un puissant révélateur des inégalités entre et au sein de chaque pays, des effets concrets globaux de la crise climatique mais aussi un accélérateur des politiques régressives des gouvernements.
Face aux crises que se multiplient et s’accumulent, nous appelons l’ensemble des organisations de solidarités, associations, syndicats, médias indépendants, collectifs et réseaux de luttes, tou·tes celles et ceux qui se reconnaissent dans notre appel à participer à la co-construction d’une Université d’été des mouvements sociaux et des solidarités.
N.B. : des militant·es de Solidaires 78 seront présent·es à Nantes pour l’Université d’été…