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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Luttes féministes

« Pour un Metoo syndical »

Juste avant le 8 mars 2022, des militantes CGT, FSU, Solidaires, FO …s’associent pour mettre en commun leur expérience en vue de constituer un « réseau de soutien féministe » face aux agressions sexistes et sexuelles qui traversent le mouvement syndical. Plusieurs plaintes en témoignent ces derniers mois et années. Cet appel est paru dans le Club de Médiapart le 3 mars 2022.

  • Télécharger l’article : https://blogs.mediapart.fr/resyfem/blog/030322/pour-que-le-metoo-syndical-s-amplifie
  • Extrait du texte et débats récurrents : « …Brandir le non-respect de la présomption d’innocence est un classique contre-sens […]. Prendre des mesures conservatoires en interne des organisations ou des lieux de travail est une revendication que nous portons face aux employeurs en matière de violences sexuelles, elle doit s’appliquer dans nos syndicats…« .
  • Contact : resyfem@riseup.net

Pour que le Metoo syndical s’amplifie !

Une militante syndicale vient de déposer plainte contre un syndicaliste de la CGT pour « viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie ». Nous sommes bouleversées. Nous pensons à elle, sa force, son courage et à ses soutiens. Ce que notre camarade a subi n’est pas un cas isolé, car dans les syndicats comme partout, les agressions sont nombreuses et les réponses rarement à la hauteur.

Une militante syndicale vient de déposer plainte contre un syndicaliste de la CGT pour « viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie ». Nous sommes bouleversées. Nous pensons à elle, sa force, son courage et à ses soutiens. Nous lui adressons notre solidarité sans faille face à ces faits gravissimes et aux pressions exercées contre celles qui voudraient s’exprimer. Nous sommes disponibles pour toutes actions en soutien de la camarade victime, à partir de son rythme et de sa volonté.

Les mandats confédéraux de cet homme ont été suspendus par la commission exécutive confédérale (CEC) de la CGT le 22 février 2022. Nous saluons la réactivité de cette mesure mais cela ne suffit pas. La suspension de ses mandats confédéraux n’a pas fait l’unanimité avec 1 vote contre et 3 abstentions. Les syndicalistes qui ne votent pas de mesures conservatoires pour protéger de toute forme de représailles, la victime, et les syndiqué.es qui vont devoir continuer de les côtoyer, sont les complices des agresseurs et de l’impunité dont ils bénéficient.

Nous espérons qu’une enquête interne menée par la cellule de veille de la CGT permette d’avancer dans la connaissance des faits, du passif de ce « militant » pour prendre les décisions définitives qui s’imposent. Dans le communiqué du 28 février 2022,  l’Union départementale 94 ose le maintenir dans ses mandats locaux. Pour nous, il n’est pas possible de s’en rendre à la justice de Dupond-Moretti et la police de Darmanin, membres d’un gouvernement dont nous combattons les politiques libérales et liberticides et représentants d’une justice patriarcale qui tranche rarement en faveur des victimes de violences sexuelles. Cette décision est une nouvelle agression pour la victime et toutes celles et ceux qui se battent dans la CGT et dans les autres syndicats pour stopper ces violences où qu’elles soient commises (travail, syndicat, vie conjugale…).

Brandir le non-respect de la présomption d’innocence est un classique contre-sens. La présomption d’innocence ne s’applique que dans le cadre de la procédure pénale. Prendre des mesures conservatoires en interne des organisations ou des lieux de travail est une revendication que nous portons face aux employeurs en matière de violences sexuelles, elle doit s’appliquer dans nos syndicats.

Ce que notre camarade a subi n’est pas un cas isolé, car dans les syndicats comme partout, les agressions sont nombreuses et les réponses rarement à la hauteur. Souvenons-nous par exemple :

A la Mairie de Paris, des militantes syndicalistes ont lutté trois ans pour la reconnaissance de violences physiques et sexuelles commises par un secrétaire général sur deux camarades. Elles ont été victimes d’une répression syndicale qui les a conduites à quitter la CGT en 2020).

Le seul membre de la CEC qui vient de voter contre la suspension des mandats s’était déjà distingué pour avoir soutenu ce secrétaire général à la CGT Ville de Paris. Et puisque la honte ne tue pas, il a signé le communiqué intersyndical appelant à la grève CGT Solidaires FSU pour le 8 mars ! C’est insupportable.

En 2018, c’est à la CFTC, qu’une crise éclate suite à du harcèlement sexuel.

A l’Union départementale de FO Brest, plusieurs militantes et salariées du syndicat ont révélé être victimes depuis des années de violences sexuelles commises par le secrétaire général. Elles ont été victimes de représailles en interne puis licenciées, en 2021.

Au sein de l’union syndicale Solidaires, des militantes ont pu aussi révéler être victimes de violences sexuelles de la part d’adhérents. À notre connaissance, un syndicaliste violeur a fini par être exclu au bout de plusieurs années de lutte de camarades en interne.

Ces situations ne s’arrêtent évidemment pas à ces syndicats, tout ne sort pas dans la presse.

A chaque fois il est reproché aux victimes de ne pas être suffisamment « lutte de classe », de fomenter un complot politique et d’affaiblir leurs syndicats. C’est tout le contraire qu’elles font : s’exprimer contre les agresseurs et leur soutien n’est pas salir les organisations syndicales, c’est le fait de les couvrir qui les mine et contribue à exclure les femmes du syndicalisme.

Malgré les alertes et la récente tribune qui affirme se soucier de la protection des femmes et lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans les syndicats et certains partis politiques, les femmes victimes doivent souvent quitter leur syndicat alors que les agresseurs continuent à militer tranquillement.

Dans tous les syndicats, nous faisons face à du sexisme systémique.

Les combats que nous portons en matière d’égalité professionnelle, de revendications féministes, sont encore trop régulièrement disqualifiés, jugés non-prioritaires. Les instances mises en place pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ont beaucoup de mal à se faire entendre et à rendre opérationnels les outils pour lutter en interne contre les agresseurs et transformer nos organisations collectives, afin qu’elles ne soient plus un des terreaux du patriarcat. Les formations nécessaires à la connaissance des mécanismes des violences pour pouvoir les repérer, les dénoncer, les sanctionner sont rares et reposent sur l’énergie et les épaules de quelques militantes.

Il faut que cela change !

Un vaste plan de formation devrait se déployer à tous les niveaux et en urgence à l’adresse de tous les dirigeants. Cela devrait s’accompagner d’une profonde réflexion féministe sur l’évolution du fonctionnement et des statuts de nos organisations syndicales.

Sans attendre les actions des syndicats et en plus de ces dernières, nous pensons que nous, militantes syndicales, syndiqué.e.s, devons nous auto-organiser à la base pour créer des liens de sororité féministe face à ces violences.

Nous sommes en colère, prêtes à poursuivre le Metoo syndical !

Nous sommes convaincues de l’absolue nécessité des luttes syndicales contre le capitalisme, le patriarcat, le racisme. Les syndicats restent un outil central d’émancipation et de lutte contre les précarités et les bas salaires, les violences dans le monde du travail,

Nous voulons nous réunir pour créer des solidarités entre syndiquées de tous syndicats, éviter l’isolement et les départs, continuer à nous exprimer sans crainte,

Nous voulons nous réunir largement pour créer un réseau de soutien féministe, être encore plus fortes ensemble, transformer et faire avancer nos organisations syndicales.

Au 8 mars dans la grève et dans la rue pour l’égalité entre les femmes et les hommes – la Honte doit changer de camp !

Et que les agresseurs et complices ne s’y pointent pas !

Rejoignez-nous pour construire ce Me too Syndical !

Contact : resyfem@riseup.net

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Éducation En grève ! Luttes féministes Précarité

Sud éducation – Précarité des femmes, inégalités salariales : c’est non !

Ce tract a été publié le 12/02/2022

L’égalité salariale et la lutte contre la précarité sont des enjeux essentiels de l’émancipation des femmes. Pourtant, les politiques d’emploi dans le secteur public comme dans le privé reproduisent, voire aggravent les inégalités et la précarité.

  • Les femmes gagnent 23% moins que les hommes !
  • 78 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes !
  • Dans la Fonction publique, les femmes gagnent en moyenne 16,4% de moins que les hommes.
L’Éducation nationale, mauvais élève de l’égalité salariale !

Dans l’Éducation nationale, les femmes gagnent 13,6% de moins que les hommes.

Salaire brut moyen d’un enseignant du public : 3 373 euros,
Salaire brut moyen d’une enseignante : 2 997 euros.

Salaire brut moyen d’un non-enseignant : 2 361 euros,
Salaire brut moyen d’une non-enseignante : 1 890 euros.

Les temps partiels

Les femmes sont sur-représentées parmi les personnels travaillant à temps partiel, car le partage des tâches reste encore aujourd’hui inégal dans la société : les femmes effectuent 72 % des tâches ménagères et 65 % des tâches parentales. Cette division genrée du travail a des conséquences sur la rémunération et sur l’avancement. En 2019, dans le premier degré, 11 % des enseignantes sont à temps partiel contre 3 % des hommes. Dans le second degré, 11 % des enseignantes contre 4 % des hommes.

Les heures supplémentaires

Alors que 74,2 % des enseignants du second degré public font au moins 1 HSA, ce chiffre est de 65,5 % chez les enseignantes. De même, 43,8 % des hommes font au moins 2 HSA et 33,7 % des femmes. La politique de Blanquer d’augmentation des heures supp’ aggrave les inégalités salariales, tout en dégradant les conditions de travail de chacun⋅e.

Les femmes sont moins promues que les hommes

Dans le 1er degré, en 2019, 16,1 % des hommes ont accédé à la hors classe et 7,7 % à la classe exceptionnelle, alors que 11,5 % des femmes ont accédé à la hors classe et 3 % à la classe exceptionnelle.
Dans le second degré, en 2019, chez les certifié⋅es, 27,8 % des hommes ont accédé à la hors classe contre 24,4 % des femmes, et 7,1 % des hommes à la classe exceptionnelle contre 5,2 % des femmes.
Le système de promotion et de notation favorise les progressions de carrière des hommes et aggrave donc les inégalités.

Les revendications de SUD éducation pour l’égalité salariale :
  • l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, avec un salaire unique aligné sur le plus favorable ;
  • l’égalité entre les hommes et les femmes au travail comme dans la retraite,
  • le maintien des avantages préférentiels pour les femmes tant que l’égalité des salaires et de la prise en charge des enfants n’est pas réalisée, vers la majoration des retraites du niveau des inégalités de salaires constatées
  • la neutralité des congés maternité, un congé parental mieux réparti entre les parents et mieux rémunéré,
  • La notation des agent⋅es dans l’Éducation, les jurys de concours et de certification doivent être profondément réformés pour mettre fin aux mécanismes de cooptation patriarcale
  • la suppression de la précarité (dont sont victimes majoritairement les femmes), par une titularisation sans condition de toutes et tous les précaires, et l’arrêt du recrutement de nouveaux et nouvelles précaires ;
  • le développement des services de la petite enfance (modes de garde individuels et collectifs) pour que les choix professionnels (temps partiels, disponibilités, congés parentaux…) puissent en être vraiment.
Pour la journée de lutte pour les droits des femmes, SUD éducation revendique la reconnaissance du métier d’AESH avec un vrai statut et un vrai salaire !

À l’occasion du 8 mars, SUD éducation rappelle sa revendication d’une mesure sociale pour les personnels de l’Éducation nationale qui ont un rôle essentiel dans la scolarisation des élèves en situation de handicap et dont 90 % sont des femmes : un vrai statut de la Fonction Publique pour les AESH.
La contractualisation des AESH = une des cause des inégalités salariales entre hommes et femmes dans l’Éducation nationale

Les femmes sont surreprésentées dans les professions les moins rémunérées : 92 % des AESH sont des femmes. Le salaire moyen des AESH est de 750 euros nets par mois pour des contrats de 24h. Nombre d’AESH sont contraint·es de cumuler plusieurs emplois dans l’Éducation nationale et le périscolaire pour pouvoir vivre.

Le 8 mars, tou·tes en grève : nous ne nous tairons pas !

Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective.
C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Continuons à nous mobiliser pour l’égalité !

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Actu Solidaires 78 En grève ! Luttes féministes Santé-Social

Sud Santé- sociaux 78 : le 8 mars grève pour la journée internationale de luttes pour les droits des femmes

Le syndicat SUD Santé Sociaux des Yvelines appel à la mobilisation le 8 mars pour la journée internationale de luttes pour les droits de femmes. C’est parce que nos métiers sont très féminisés que nous sommes exploitées, sous payées et méprisées par ce gouvernement. Il est temps de dire STOP à l’exploitation et d’être enfin reconnue comme il se doit.
RDV le 8 mars à Paris Gare du Nord à 13h30 pour un départ en manif à 14h.
Un premier RDV est organisé samedi 5 mars à partir de 13h à République

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Luttes féministes

8 mars grève féministe ! Déferlante pour l’égalité !

Appel unitaire

Ensemble, en grève féministe le 8 mars !

La prise de conscience et les mobilisations féministes grandissent et font bouger les lignes partout dans le monde. Nous sommes debout, nous voulons décider de nos vies. Nous voulons l’égalité.

→ Nous voulons être reconnues dans nos métiers, bien payées, à égalité avec les hommes au travail !

Avec la crise sanitaire, les femmes sont toujours en première ligne, mal payées, majoritaires dans des métiers essentiels (soins, santé, services publics). Nous sommes touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi. Notre travail est déconsidéré et invisibilisé. Aides à domicile, assistantes d’élèves en situation de handicap (AESH), enseignantes, soignantes, travailleuses sociales…Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations salariales, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses ! Les femmes immigrées ou sans papiers sont surexploitées, peu reconnues socialement et peu susceptibles d’évoluer dans leurs emplois. Nous voulons qu’elles soient régularisées !

→ Nous voulons vivre dans une société sans violence sexiste et sexuelle ! Nous voulons être libres de nos choix sur nos corps !

#Metoo, notre mobilisation partout dans le monde bouscule les rapports de domination et met à mal le patriarcat. Nous refusons les violences sexistes et sexuelles que ce soit dans les bars (#BalanceTonBar), dans nos couples ou nos familles (#MeTooInceste), dans la santé (#StopVog, Stop violences obstetricales et gynécologiques), dans notre travail, les lieux scolaires universitaires (#metoofac), dans les fédérations sportives, la culture (#metootheatre), le journalisme, la politique (#metoopolitique).

Les femmes handicapées sont pénalisées par le manque de soins et freinées dans leur choix d’autodétermination de leur sexualité ou dans la possibilité de mettre au monde des enfants. Elles subissent d’autant plus les violences sexistes et sexuelles qu’elles soient d’ordre privé, institutionnel, médical ou économique (le versement de l’allocation d’adulte handicapé.e dépend des revenus du conjoint).

Nous dénonçons l’élection à la présidence du parlement européen d’une parlementaire anti-avortement et nous exigeons que le droit à l’IVG entre dans la charte des droits fondamentaux. En France, l’allongement du délai pour avorter doit enfin être voté, plus question d’être obligée de partir à l’étranger !

L’éducation non sexiste, la lutte contre les stéréotypes dans les manuels scolaires, contre le cyberharcèlement doivent enfin être effectives ! L’orientation ne doit plus être genrée, personne ne doit contrôler nos corps et la façon dont nous nous habillons !

→ Nous voulons avoir du temps pour nous, nous en avons assez d’assurer toutes les tâches à la maison, parce que c’est l’égalité et que nous le valons bien !

Nous refusons d’être les variables d’ajustement, celles qui sacrifient leur travail, qui enchaînent les doubles journées avec le ménage, les courses, la cuisine, etc. pour pallier les déficits de services publics et prendre soin des enfants ou des personnes dépendantes. Comble du mépris : notre travail est si dévalorisé que deux ans après le début de la crise sanitaire, le pouvoir fait toujours comme si on pouvait télétravailler tout en gardant les enfants ! Nous voulons une réduction du temps de travail pour toutes et tous, allongement du congé maternité et du congé paternité et d’accueil de l’enfant, nous voulons une meilleure rémunération du congé parental pour qu’il soit plus partagé, nous voulons un vrai service public de prise en charge de la petite enfance et de la dépendance !

Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous ferons la grève féministe partout dans le monde pour
 :

  • Affirmer notre solidarité avec les femmes du monde entier qui subissent la répression, la négation de leurs droits, à commencer par nos sœurs d’Afghanistan, violemment réprimées par les talibans et abandonnées par les pays occidentaux
  • Exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, sachant que pour les seules violences conjugales, le Conseil Economique Social et Environnemental estime à 1 milliard l’investissement nécessaire. Afin de prévenir toutes les formes de violence, il est indispensable d’accompagner et protéger les victimes, de former toutes les personnes qui travaillent à leurs côtés, de sanctionner les agresseurs, de faire appliquer les lois existantes et de compléter la législation.
  • Exiger l’égalité salariale et professionnelle et dénoncer le fait que les femmes sont toujours payées un quart en moins. En France, c’est comme si nous arrêtions d’être payées chaque jour à partir de 15h40
  • Revendiquer la revalorisation des métiers féminisés, la fin de la précarité et des temps partiels et l’application de la loi qui – depuis 50 ans ! – prévoit un salaire égal pour un travail de valeur égale
  • Obtenir le rattrapage des pensions des femmes retraitées qui sont inférieures de 40% à celles des hommes
  • Exiger un investissement financier et un recrutement massif dans les services publics, notamment dans les secteurs du soin, du lien et de l’éducation pour socialiser les tâches domestiques !
  • Développer une éducation féministe et égalitaire qui lutte enfin contre les stéréotypes et les violences et qui donne à tou.te.s la possibilité de réussir leur parcours scolaire et professionnel
  • Exiger l’allongement des délais pour l’IVG et l’accès sur l’ensemble du territoire à des centres IVG

Ce 8 mars, nous serons à la veille des élections présidentielles. Le gouvernement et le patronat bloquent toute avancée et multiplient le féminisme washing. Pire, la réaction masculiniste s’organise relayée par l’extrême droite qui revendique un discours sexiste, raciste et LGBTophobe. Partout dans le monde, la première chose que font ces partis réactionnaires quand ils arrivent au pouvoir, c’est de remettre en cause les droits fondamentaux des femmes.

Alors que la « grande cause » d’Emmanuel Macron s’est avérée une vaste opération d’enfumage, que les idées misogynes relèvent la tête, nous donnons rendez-vous à toutes les femmes, à tous et toutes les féministes. Le 8 mars, on s’arrête tout.e.s. On se met en grève. Plus de bla bla, plus de promesses sans lendemain, des actes. Ne nous libérez pas, on s’en charge !

Action Aid Peuples Solidaires Association Nationale des Etudes Féministes (ANEF), APEL-Égalité, ATTAC, Chiennes de garde, CGT, CNDF, Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV), collectif Tenon, Collectif bas les masques, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir – FDFA, Fffrac, FIDL, Fondation Copernic, FSU, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie-LFID, Maison des femmes de Paris, Mémoire Traumatique et Victimologie, Mouvement Femen, Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F), Nous Toutes, Osez le féminisme, Rajire, Réseau Féministe « Ruptures », Solidaires, Stop Violences Obstetricales et Gynécologiques, SKB, UNEF….

Documents à télécharger

8 mars grève féministe ! Déferlante pour l’égalité !


La grève féministe c’est quoi ?

La grève féministe, c’est à la fois la grève du travail, mais aussi la grève des taches domestiques, de l’éducation, de la charge mentale, des études…

La grève féministe c’est tout ça !

Sans les femmes tout s’arrête ! Alors toutes en grève le 8 mars !

Voir aussi https://vimeo.com/511268275

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Luttes féministes Revue de presse Santé-Social

Inégalités de genre. Le Covid a accentué l’effacement des femmes dans les médias

Déjà sous-représentées dans la presse, les femmes ont été largement évincées des plateaux et des sujets d’actualité lors de la pandémie. Les stéréotypes sexistes et les violences de genre restent minimisés. Un constat effarant dressé par une étude internationale.

à lire sur le site de L’Humanité

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Luttes féministes

11 janvier, Mantes : rassemblement à l’appel des Fffrac

Le collectif FFFRAC reprend en 2022 ses rassemblements mensuels. Car nos combats contre le système patriarcal sont loin d’être terminés, notamment en ce qui concerne les violences faites aux femmes,  pourtant décrétées “cause nationale” en 2021 par le gouvernement : mais seulement sur le papier, à part de très minimes avancées.

Féminicides, viols, agressions, harcèlement de rue ou au travail, manque d’accueil et de protection à la hauteur, ça suffit !

Rendez-vous : mardi 11 janvier 18h à 18h30  devant la mairie de Mantes la Jolie.

Soyons nombreuses et nombreux !

Nous rendrons hommage au 113 femmes tuées en 2021 sous les coups de leur conjoint ou ex. Et déjà 3 féminicides depuis le 1er janvier 2022 !

Féminicides, viols, agressions, harcèlement de rue ou au travail, manque d’accueil et de protection à la hauteur, ça suffit !

Des solutions concrètes sont connues et possibles, vite.

Nous prolongerons nos interventions orales, chants, slogans et revendications sur de nombreux aspects désastreux de la vie des femmes. Nous serons là tant qu’il le faudra !
Le collectif FFFRAC du Mantois FORTES FIÈRES FÉMINISTES RADICALES et en COLÈRE : fffrac@protonmail.com

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