Skip to content

Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

Catégories
Défense de nos libertés Internationalisme Palestine Répression

Collectif Palestine vaincra : un (gros) pavé dans le jardin sécuritaire de Macron !

En suspendant la dissolution du Collectif Palestine Vaincra, lequel a pour objectif le soutien aux luttes des populations palestiniennes contre l’oppression qui leur est faite par l’État d’Israël, le Conseil d’État vient d’infliger un revers majeur à la politique de répression mise en œuvre par Macron et son gouvernement contre la liberté d’association. En effet, depuis la publication de la loi séparatisme, ces derniers ne cessent de s’en prendre au milieu associatif dont les combats leur déplaisent : des associations luttant contre les discriminations faites aux populations musulmanes mais également luttant sur le terrain de l’antifascisme jusqu’à des médias exprimant ou relayant des positions politiques avec lesquelles ils sont en désaccord.

S’agissant du Collectif Palestine Vaincra, son soutien aux populations palestiniennes réprimées lui ont valu d’être dissout par Darmanin début mars en raison, entre autres, de ses positions et actions en faveur du boycott des produits israéliens commercialisés, de son soutien à la libération de prisonnier·es palestinien·nes ou encore pour ne pas avoir modéré des propos considérés comme haineux sur les réseaux sociaux, actes qui seraient de nature selon le gouvernement à favoriser le terrorisme.

Le Conseil d’État a répondu le 25 avril en procédure de référé que les griefs sont infondés, précisant notamment que « l’appel à boycott de produits israéliens qui est une modalité particulière d’exercice de la liberté d’expression ne saurait constituer en lui-même une provocation ou une contribution à la discrimination à la haine ou à la violence contre un groupe de personnes ». Il n’y a dès lors aucun motif à dissolution et le Conseil d’État conclue que le décret de dissolution est manifestement entaché d’un doute sérieux sur sa légalité. Quand il examinera dans quelques mois ce décret au fond, il y a de sérieuses probabilités que celui-ci soit envoyé à la poubelle d’où il n’aurait jamais dû sortir. En attendant le Collectif Palestine Vaincra est réhabilité et les arguments du Conseil d’État attestent de la légalité de nombre de combats légitimes en faveur des populations discriminées et opprimées.

C’est assurément une grande victoire dont l’union syndicale Solidaires, intervenante volontaire dans ce procès, se félicite. Elle démontre toute la nocivité de la loi séparatisme dont l’ensemble des dispositions doivent être abrogées et elle permet d’avoir de nouveaux éléments de droit à opposer dans les batailles juridiques contre la campagne BDS. Cette victoire renforce notre détermination à lutter toujours plus contre toutes les discriminations et oppressions, où qu’elles se situent et contre les mesures liberticides destinées à entraver nos combats pour la justice sociale !

Catégories
Actu Solidaires 78 Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

Rassemblement à Poissy du 24 avril 2022 contre la guerre en Ukraine

Deux mois de guerre en Ukraine – Intervention de Solidaires78

Sur la place de la mairie à 15h  la plupart des organisations présentes ont pris la parole : UL CGT Poissy, Mouvement de la Paix Poissy, FSU 78, LDH Poissy, Attac78 Nord, Secours Populaire Poissy, L’ARAC et Solidaires 78 devant 80 personnes. La chorale des Couacs a chanté plusieurs fois des chants anti-guerre et de lutte.

Intervention Solidaires 78

Il y a 2 mois, exactement jeudi 24 février, Poutine a commencé sa guerre en Ukraine.
Une invasion militaire russe inacceptable contre le peuple ukrainien !
Aujourd’hui, des rassemblements ont lieu, à Paris, dans de nombreuses villes et pays.
« Stop à l’agression russe en Ukraine ! Pour une Ukraine libre et souveraine pour les travailleuses et travailleurs ! » est notre position commune au sein du Réseau syndical international de solidarité et de luttes, dont l’Union syndicale Solidaires est membre fondateur.
Les conséquences de cette guerre sont dramatiques en termes de déplacement de populations, de régression des conditions de vie des habitantes et habitants, de régression des libertés syndicales et des
libertés démocratiques.
Les travailleurs, travailleuses, le peuple, subissent la mort par milliers, la privation de liberté, les viols de masse –des femmes des enfants et des hommes-, le pillage, la destruction des habitations, des services,
des commerces, de l’infrastructure des villes.
La guerre ne profite qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes.
Contrairement à ce que les gouvernements, le patronat et la bourgeoisie européennes voudraient nous faire croire, il y a déjà beaucoup d’autres
guerres dans le monde ! Pas de tri entre les guerres !
Les guerres sont alimentées par les ventes d’armes de ceux qui font semblant de regretter cette guerre en Ukraine.

Être contre la guerre, c’est rejeter le militarisme, la course aux armements, les ventes d’armes.
Nous condamnons et dénonçons l’agression de la Russie contre l’Ukraine et exprimons notre entière solidarité avec le peuple attaqué.
Nous apportons notre plein soutien aux syndicalistes indépendants d’Ukraine et de Russie, mais aussi de Biélorussie, de Pologne et de Moldavie.
Aujourd’hui nous réaffirmons plus que jamais :
• Troupes russes hors d’Ukraine !
• Troupes et bases américaines hors des pays d’Europe ! Dissolution de l’OTAN !
• Soutenons celles et ceux, en Russie, qui rejettent la politique de Poutine et qui se battent pour la paix, la solidarité entre les peuples, contre le nationalisme et les extrême-droite.
• Soutenons celles et ceux, en Ukraine, qui rejettent toute politique xénophobe, d’exclusion ou fasciste.
• Condamnons tout tri fait par les dirigeants français et européens entre réfugiés ukrainiens et réfugiés africains, arabes, indiens, asiatiques en Ukraine ou aux frontières de l’Europe.
• Mêmes mesures d’urgence pour tous les réfugiés !
• Intensifions les mobilisations anti-guerre et
appelons à les rejoindre !
Stop à l’agression russe en Ukraine !
Pour une Ukraine libre et souveraine des travailleuses et travailleurs !

Catégories
Internationalisme Palestine

Invitation aux 4e rencontres du réseau syndical international de solidarité et de luttes du 21 au 24 avril à Dijon

Créé en mars 2013 sur la base d’orientations et de pratiques syndicales communes par l’union syndicale Solidaires, la CSP-Conlutas du Brésil et la CGT de l’état espagnol, le RSISL a pour but de fédérer les syndicats de lutte à travers le monde, dans un réseau de syndicalisme offensif, de luttes, et démocratique, autonome, indépendant des patrons et gouvernements, écologiste, internationaliste, construisant le changement par les luttes collectives, combattant contre toutes formes d’oppressions. Plusieurs dizaines d’organisations de tous les continents rejoignent rapidement le réseau.

Lors des rencontres de Dijon, près de deux cents syndicalistes venu-es d’une trentaine de pays se retrouveront pour échanger à la fois sur leurs luttes sectorielles (éducation, rail, banque, commerce, journalisme, santé…), mais aussi sur des luttes transversales (lutte des femmes, autogestion / contrôle ouvrier, écologie, colonialisme…).

LES ORGANISATIONS MEMBRES DU RÉSEAU SYNDICAL INTERNATIONAL DE SOLIDARITÉ ET DE LUTTE

Organisations syndicales nationales interprofessionnelles

  1. Central Sindical e Popular Conlutas (CSP-Conlutas) – Brésil.
  2. Confederación General del Trabajo (CGT) – Etat espagnol.
  3. Union syndicale Solidaires (Solidaires) – France.
  4. Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) – Burkina.
  5. Confederation of Indonesia People’s Movement (KPRI) – Indonésie.
  6. Confederación Intersindical (Intersindical) – Etat espagnol.
  7. Confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie (CGATA) – Algérie.
  8. Batay Ouvriye – Haïti.
  9. Unione Sindacale Italiana (USI) – Italie.
  10. Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité Ouvrière (CNT SO) – France.
  11. Sindicato de Comisiones de Base (CO.BAS) – Etat espagnol.
  12. Organisation Générale Indépendante des Travailleurs et Travailleuses d’Haïti (OGTHI) – Haïti.
  13. Sindacato Intercategoriale Cobas (SI COBAS) – Italie.
  14. Confédération Nationale du Travail (CNT-f) – France.
  15. Intersindical Alternativa de Catalunya (IAC) – Catalogne.
  16. Union Générale des Travailleurs Sahraouis (UGTSARIO) – Sahara occidental.
  17. Ezker Sindikalaren Konbergentzia (ESK) – Pays basque.
  18. Confédération Nationale de Travailleurs du Sénégal Forces du Changement (CNTS/FC) – Sénégal
  19. Sindicato Autorganizzato Lavorator COBAS (SIAL-COBAS) – Italie.
  20. General Federation of Independent Unions (GFIU) – Palestine.
  21. Confederación de la Clase Trabajadora (CCT) – Paraguay.
  22. Red Solidaria de Trabajadores – Pérou
  23. Union Syndicale Progressiste des Travailleurs du Niger (USPT) – Niger.
  24. Union Nationale des Syndicats Autonomes du Sénégal (UNSAS) – Sénégal.
  25. Unión Nacional para la Defensa de la Clase Trabajadora (UNT) – El Salvador.
  26. Solidaridad Obrera (SO) – Etat espagnol.
  27. Confederazione Unitaria di Base (CUB) – Italie.
  28. Independent Workers Union of Great Britain (IWGB) – Grande-Bretagne.
  29. Ogólnopolski Związek Zawodowy Inicjatywa Pracownicza (OZZ IP) – Pologne.
  30. Centrale Démocratique des Travailleurs de Martinique (CDMT) – Martinique.
  31. Associazione Diritti Lavoratori Cobas (ADL COBAS) – Italie
  32. Pakistan Labour Federation (PLF) – Pakistan
  33. Organisation Démocratique Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (ODSTC) – Centrafrique.
  34. Palestine New Federation of Trade Unions (New Unions) – Palestine.

Organisations syndicales nationales professionnelles

  1. National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT/TUC) – Grande-Bretagne.
  2. Centrale Nationale des Employés – Confédération Syndicale Chrétienne (CNE/CSC) – Belgique.
  3. Sindicato Nacional de Trabajadores del Sistema Agroalimentario (SINALTRAINAL/CUT) – Colombie.
  4. Trade Union in Ethnodata – Trade Union of Empoyees in the Outsourcing Companies in the financial sector – Grèce.
  5. Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine (SYNTRASEH) – Bénin
  6. Sindicat dos Trabalhadores da Fiocruz (ASFOC-SN) – Brésil.
  7. Organizzazione Sindicati Autonomi e di Base Ferrovie (ORSA Ferrovie) – Italie.
  8. Union Nationale des Normaliens d’Haïti (UNNOH) – Haïti.
  9. Confederazione Unitaria di Base Scuola Università Ricerca (CUB SUR) – Italie.
  10. Coordinamento Autorganizzato Trasporti (CAT) – Italie.
  11. Syndicat des travailleurs du rail – Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (SYTRAIL/CDTM) – Mali.
  12. Gıda Sanayii İşçileri Sendikası – Devrimci İşçi Sendikaları Konfederasyonu (GIDA-IŞ/DISK) – Turquie.
  13. Syndicat National des Travailleurs du Petit Train Bleu/SA (SNTPTB) – Sénégal.
  14. Asociación Nacional de Funcionarios Administrativos de la Caja de Seguro Social (ANFACSS) – Panama.
  15. Palestinian Postal Service Workers Union (PPSWU) – Palestine.
  16. Union Syndicale Etudiante (USE) – Belgique.
  17. Sindicato dos Trabalhadores de Call Center (STCC) – Portugal.
  18. Sindicato Unitario de Trabajadores Petroleros (Sinutapetrolgas) – Venezuela.
  19. Alianza de Trabajadores de la Salud y Empleados Publicos – Mexique.
  20. Canadian Union of Postal Workers / Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (CUPW-STTP) – Canada.
  21. Syndicat Autonome des Postiers (SAP) – Suisse.
  22. Federación nacional de trabajadores de la educación (SUTE-Chili) – Chili.
  23. Plateforme Nationale des organisations professionnelles du secteur public – Côte d’Ivoire.
  24. Fédération nationale des ouvriers et collectivités locales – Union Marocaine du Travail (UMT-Collectivités locales) – Maroc.
  25. Centrale Générale des Services Publics FGTB, Cheminots (CGSP/FGTB Cheminots) – Belgique.
  26. Botswana Public Employees Union (BOPEU) – Botswana.
  27. Organisation Démocratique du Rail (ODR) – Maroc.
  28. Federacao Nacional dos Trabalhadores em Transportes Aéros do Brasil (FNTTA) – Brésil.
  29. Federação Nacional dos Metroviários (FENAMETRO) – Brésil.
  30. Namibia Football Players Union (NAFPU) – Namibie.
  31. Palestinian Electricians’ Trade Union (PETU) – Palestine.
  32. Missão Publica Organizada – Portugal.
  33. Syndicat National des Travailleurs du Secteur Industriel du Togo (SYNATSITO) – Togo.

Organisations syndicales locales

  1. Trades Union Congress, Liverpool (TUC Liverpool) – Angleterre.
  2. Sindacato Territoriale Autorganizzato, Brescia (ORMA Brescia) – Italie.
  3. Fédération syndicale SUD Service public, canton de Vaud (SUD Vaud) – Suisse
  4. Sindicato Unitario de Catalunya (SU Metro) – Catalogne.
  5. Türkiye DERİ-İŞ Sendikasi, Tuzla et Izmir (DERİ-İŞ Tuzla et Izmir) – Turquie.
  6. L’autre syndicat, canton de Vaud (L’autre syndicat) – Suisse
  7. Centrale Générale des Services Publics FGTB, Ville de Bruxelles (CGSP/FGTB Bruxelles) – Belgique.
  8. Arbeitskreis Internationalismus IG Metall, Berlin (IG Metall Berlin) – Allemagne
  9. Sindicato Unificado de Trabajadores de la Educación de Buenos Aires, Bahia Blanca (SUTEBA/CTA de los trabajadores Bahia Blanca) – Argentine
  10. Sindicato del Petróleo y Gas Privado del Chubut/CGT – Argentine.
  11. UCU University and College Union, University of Liverpool (UCU Liverpool) – Angleterre.
  12. Sindicato di base Pavia (SDB Pavia) – Italie.
  13. United Auto Workers local 551 Ford Chicago (UAW Ford Chicago) – Etats-unis.
  14. Sindicato Uno Prodinsa, Maipú – Chili.
  15. Asociación Gremial de Trabajadores del Subterráneo y Premetro, Buenos Aires (SUBTE/CTAt) – Argentine.
  16. ( سندیکای کارگران شرکت واحد اتوبوسرانی تھران و حومھ (واحد – Syndicat des travailleurs du transport de
  17. Téhéran et sa banlieue (Vahed) – Iran.
  18. Sindicato Único de Trabajadores de Notimex, (SutNotimex) Mexique.
  19. Eğitim Sen section de Diyarbakır (Eğitim Sen Diyarbakır/KESK) – Turquie.

Organisations syndicales internationales

  1. Industrial Workers of the World – International Solidarity Commission (IWW).

Courants, tendances ou réseaux syndicaux

  1. Transnationals Information Exchange Germany (TIE Germany) – Allemagne.
  2. Emancipation tendance intersyndicale (Emancipation) – France.
  3. Globalization Monitor (GM) – Hong Kong.
  4. Courant Syndicaliste Révolutionnaire (CSR) – France.
  5. Fronte di lotta No Austerity – Italie.
  6. Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran (SSTI) – France.
  7. Basis Initiative Solidarität (BASO) – Allemagne.
  8. LabourNet Germany – Allemagne.
  9. Resistenza Operaia – operai Fiat-Irisbus – Italie.
  10. Workers Solidarity Action Network (WSAN) – Etats-Unis.
  11. United Voices of the World (UVW) – Grande-Bretagne.
  12. Unidos pra Lutar – Brésil
  13. Corriente Político Social Sindical 1° de Mayo de Buenos Aires – Argentine.
  14. Coordinamento Nazionale Unitario Pensionati di oggi e di domani (CONUP) – Italie.
  15. National Association of Human Rights Defenders – Palestine.
  16. Red de Trabajadores – Argentine.
  17. Coordinadora Sindical de Solidaridad de Cartagena (CSSC) – Colombie.
  18. International alliance in support of workers in Iran (IASWI).
  19. Congolese Renaissance Movement (CRM) – République démocratique du Congo.
  20. Congolese civil society of south Africa (CCSSA) – Afrique du sud
Catégories
Actu Solidaires 78 Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays !

APPEL A DONS – Des convois syndicaux pour les travailleuses et les travailleurs d’Ukraine

L’Union syndicale Solidaires participe à l’organisation de convois syndicaux pour l’Ukraine. Elle y travaille notamment avec d’autres organisations syndicales de France et avec le Réseau syndical International de Solidarité et de Luttes.

Pourquoi des convois syndicaux ?

Notre engagement est syndicaliste, nous défendons les travailleurs et les travailleuses, quel-les qu’ils et elles soient, en particulier quelques soient leurs origines ou nationalités.


Pourquoi en Ukraine ?

Notre solidarité, de tout temps, est internationale parce ce que nous savons que, en temps de guerre, ce sont les peuples, ceux et celles qui travaillent qui sont les victimes, et que nous pouvons l’être aussi ici demain. Nous avons exprimé cette solidarité internationaliste à de nombreuses autres occasions. Aujourd’hui, l’Ukraine est agressée militairement.

Des convois pour qui ?

Nous récoltons de l’argent pour les syndicats et les travailleurs et travailleuses d’Ukraine et nous achèterons selon leurs besoins. Nous ne récoltons pas de biens matériels à ce stade. Nous agissons à la demande des syndicats là bas.
L’argent récolté leur sera destiné, la logistique des convois étant financée sur les fonds de l’union syndicale Solidaires.
Nous rencontrerons nos contacts syndicaux physiquement si eux et nous le pouvons. Nous rendrons compte à notre retour des montants reçus, des actions, des personnes rencontrées. 

Comment participer ?

L’association « Convoi syndical » qui a participé à de nombreuses actions de solidarité héberge nos dons. Les syndicats, sections syndicales, syndicalistes, travailleurs et travailleuses peuvent :
faire un chèque à l’ordre de « Convoi syndical » et l’envoyer à Solidaires, 31 rue de la Grange aux belles, 75010 Paris (en indiquant « convois syndicaux » sur l’enveloppe)
ou
effectuer un virement sur le compte du Convoi syndical : 2796496A020 La Banque postale.convoi

appels et tribunes
international
conflits armés et guerres

Nous contacter

Catégories
Internationalisme Lecture

Liberté et démocratie pour les peuples d’Ukraine

Pour réagir à l’agression de la Russie poutinienne contre l’Ukraine, les éditions Syllepse (Paris), Page 2 (Lausanne) et M Éditeur (Montréal), les revues New Politics (New York), Les Utopiques (Paris) et ContreTemps (Paris), les sites À l’encontre (Lausanne) et Europe solidaire sans frontières, le blog Entre les lignes entre les mots (Paris) et le Réseau syndical international de solidarité et de luttes se sont associés pour coéditer Liberté et démocratie pour les peuples d’Ukraine.

Vous trouverez en fichier joint le premier volume de ce livre. Le volume 2 est en préparation.couverture

Documents à télécharger

Liberté et démocratie pour les peuples d Ukraine 1

Catégories
Internationalisme

STOP à la guerre en Ukraine ! Communiqué Solidaires

La guerre ne profite jamais qu’aux puissants, aux marchands d’armes et aux capitalistes. Les travailleuses et les travailleurs, les populations, vont subir les morts, les privations de libertés, les viols et pillages, les destructions. Les conséquences militaires et économiques dépassent le territoire de l’Ukraine et vont concerner pleinement la population française.

Les impérialismes russes et occidentaux, avec l’OTAN, s’affrontent sur un nouveau terrain. Ce sont les droits des peuples et les libertés qui sont en danger. Le bruit des bottes se fait de plus en plus fort derrière les discours martiaux.

L’Union syndicale Solidaires appelle à participer à l’ensemble des rassemblements et mobilisations des jours à venir contre la guerre.

Nous exigeons la paix, immédiatement !2022 02 24 Stop à la guerre en Ukraine

Documents à télécharger

2022 02 24 Stop à la guerre en Ukraine

Catégories
Internationalisme

Algérie, 30 ans après le coup d’État : le devoir de solidarité

Article extrait du site

Algeria-Watch

Informations sur la situation des droits humains en Algérie


François Gèze, 73 ans, éditeur, membre d’Algeria-Watch, Algeria-Watch, 15 janvier 2021

Quand est survenu le coup d’État du 11 janvier 1992, je n’avais découvert les réalités de l’Algérie et de son histoire que depuis quelques années. Ayant pris le relais de François Maspero à la tête de la maison qu’il avait fondée en 1959 (devenue La Découverte en 1982), j’avais fait la connaissance d’auteurs algériens prestigieux qu’il avait publiés, au premier rang desquels l’immense Mouloud Mammeri, qui m’a beaucoup appris sur les réalités algériennes. Puis, après avoir voyagé à plusieurs reprises en Algérie, j’ai eu le privilège de faire la connaissance d’Hocine Aït-Ahmed, qui m’a permis de l’accompagner lors de son mémorable retour d’exil dans son pays, en décembre 1989. Un moment inoubliable.

La même année, grâce à notre amie commune José Garçon, journaliste à Libération et très fine connaisseuse de l’Algérie, j’avais publié le livre d’Aït-Ahmed L’Affaire Mécili, en hommage à son compagnon de toujours Ali Mécili, assassiné en mai 1987 à Paris par un tueur de la Sécurité militaire (SM), la police politique algérienne. Aït-Ahmed y décortiquait le rôle central joué depuis l’indépendance par la SM au cœur du régime, instrument essentiel de contrôle de la population. Malgré les espoirs soulevés par l’« ouverture démocratique contrôlée » ayant suivi la terrible répression des émeutes populaires d’octobre 1988, je savais donc que les chefs de l’armée et de la SM étaient toujours en embuscade pour préserver leurs intérêts, devenus économiques autant que politiques, grâce au contrôle de filières de corruption leur rapportant chaque année des milliards de dollars. Aussi, le coup d’État annulant la victoire électorale du FIS n’était pour moi qu’une demi-surprise : les généraux avaient déjà, sept mois plus tôt, organisé un premier putsch pour se débarrasser du gouvernement des « réformateurs », qui entendaient en finir avec la corruption systémique ; cette fois, c’est d’abord parce qu’ils redoutaient l’appropriation par les islamistes de leurs réseaux d’enrichissement occulte que les généraux ont décidé d’empêcher leur arrivée au pouvoir.

En revanche, je n’imaginais pas que la violence répressive immédiatement déchaînée par les « janviéristes », emmenés par les généraux Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Mohammed Médiène, Mohammed Lamari et Smaïl Lamari, allait s’emballer au fil des mois au point de devenir, pendant des années, une terrible guerre contre la population, moyennant ce que nous appellerons plus tard une véritable « machine de mort ». Reste que, dès 1992, nous étions plusieurs, à Paris, à nous étonner du discours médiatique dominant, qui présentait l’interruption du processus électoral comme une initiative de militaires « républicains » et « laïques » pour sauver la démocratie menacée par la « barbarie islamiste ». Alors que, dans le même temps, des nouvelles de plus en plus alarmantes nous parvenaient sur les violations des droits humains perpétrées aussi bien par les « forces de sécurité » que par les groupes armés se réclamant de l’islam. C’est ce qui a conduit un petit groupe de journalistes et universitaires, français et algériens, réuni à l’initiative de José Garçon, à réaliser sous la signature de Reporters sans frontières l’ouvrage collectif Le Drame algérien. Un peuple en otage, que j’ai publié en juin 1994 (et qui a connu deux rééditions actualisées, en juin 1995 et juin 1996). Ce livre, qui reste une référence, soulevait déjà nombre d’interrogations sur les véritables commanditaires des crimes atroces revendiqués par les « groupes islamiques armés ».

C’est notamment ce travail qui m’a amené à rejoindre le combat d’Algeria-Watch, association créée en Allemagne en 1997 pour dénoncer les violations des droits humains en Algérie, quels qu’en soient les auteurs, militaires ou islamistes. Puis à publier les témoignages extrêmement forts de Nesroulah Yous (Qui a tué à Bentalha ? Algérie : chronique d’un massacre annoncé, 2000) et de Habib Souaïdia (La Sale Guerre. Le témoignage d’un ancien officier des forces spéciales de l’armée algérienne, 2001). L’ampleur de la désinformation mise en œuvre par les janviéristes pour masquer leurs crimes et leurs manipulations de la violence islamiste apparaîtra en pleine lumière lors du procès en diffamation intenté (et perdu) à Paris par le général Nezzar en juillet 2002 contre Habib Souaïdia (dont j’ai publié ensuite les minutes). Et plus encore avec le livre enquête de Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire, Françalgérie, crimes et mensonges d’États (2004), qui donne les clés pour comprendre l’ampleur symétrique des complicités politiques, économiques et médiatiques entre les « décideurs » français et leurs homologues algériens.

Parallèlement, grâce au travail opiniâtre de militants algériens des droits humains, au premier rang desquels les avocats feu Mahmoud Khelili, Mohamed Tahri et Rachid Mesli, ainsi que le médecin Salah-Eddine Sidhoum, nous avons pu, avec Algeria-Watch et d’autres ONG, organiser à Paris en novembre 2004 une session du Tribunal permanent des peuples sur « les violations des droits de l’homme en Algérie (1992-2004) » (dont les rapports font toujours référence). Et depuis lors, nous avons poursuivi patiemment notre action d’information, principalement grâce au site d’Algeria-Watch, dont l’audience est allée croissant au fil des années, en Algérie et ailleurs.

Bien sûr, je suis conscient du fait qu’un tel travail d’information ne pourra jamais, à lui seul, mettre un terme à des décennies d’oppression d’un régime d’autant plus puissant qu’il bénéficie du soutien indéfectible des États occidentaux, la France en tête. Mais je sais aussi qu’il peut, modestement, contribuer à nourrir la détermination de la seule force qui pourra obtenir l’accomplissement de cet objectif de démocratie et de liberté : le peuple algérien lui-même. La formidable mobilisation du Hirak, de 2019 à 2021, en a apporté la preuve. Dans le livre collectif Hirak en Algérie. L’invention d’un soulèvement (2020), nous avons ainsi rendu compte, non sans émotion, de la remarquable lucidité et de l’intelligence politique dont ont fait preuve les millions de manifestant.e.s, y compris celles et ceux nés après le coup d’État.

Trente ans après, ils et elles témoignent que l’espérance et le courage qui avaient permis à leurs aîné.e.s, il y a soixante ans, d’obtenir la libération de leur pays du joug colonial sont toujours bien présents. Une réalité qui ne peut que conforter le devoir de solidarité.

Catégories
Internationalisme Podcast

À écouter : La crise sanitaire a-t-elle relancé les syndicats aux Etats-Unis ?

Dans l’émission Les Enjeux internationaux (France culture), Donna Kesselman, professeure à l’université Paris Est-Créteil, sociologue du travail, spécialiste des droits sociaux aux États-Unis évoque la situation du syndicalisme aux États-Unis.

à écouter ici

Le syndicalisme américain sera soumis cette semaine à un nouveau test puisque les employés d’Amazon, plus précisément de l’entrepôt de Bessemer en Alabama (aux Etats-Unis les batailles syndicales se jouent lieu par lieu), sont appelés à voter pour un nouveau référendum interne. Oui on non, souhaitent-ils être représentés et défendus par un syndicat, en l’occurrence le RWSDU qui est à l’origine de la procédure…?

Le mouvement initié l’année dernière mais qui s’est d’abord soldé par un premier échec ne s’est pas déclaré vaincu. Il a fait tâche d’huile dans d’autres entrepôts comme celui de Staten Island dans l’Etat de New-York…

Quand par ailleurs, 38 millions d’Américains ont décidé l’année dernière de quitter leur emploi, chacun pour des raisons différentes mais pour beaucoup parce que la pandémie de Covid les avait fait réfléchir, quelles nouvelles armes ont les syndicats américains pour peser sur les salaires et les conditions de travail choisis par les employeurs ?

RSS
Follow by Email