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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Réseau Education Sans Frontières des Yvelines (78) Permanences des associations

mise à jour le 2 octobre 2020


LUNDI
-Versailles (Dom’asile) à l’Ermitage, 23 rue de l’Ermitage, de 10h à 12h – bus 2 – Arrêt Berthier

MARDI
– Plaisir (Bénévoles de La CIMADE) les mardis de 14 à 17h 2 rue Calmette à Plaisir uniquement sur rdv à demander au : 06 72 81 90 06 . à pied: à 20 minutes de la gare de PlaisirGrignon; en bus: N° 4, 9, ou 10 et descendre à l’arrêt Marché.
– Versailles (La Cimade – ASILE) réouverture le 22 septembre – de 14h à 17h dans les locaux de la maison des associations 2 bis place de Touraine 78000 VERSAILLES – uniquement
sur rdv à demander par mel à asile78@lacimade.org ou par téléphone au 0………. à la limite de Versailles et de Viroflay, près de l’Hôtel des Impôts, à
coté de la “pépinière d’entreprises” – Pour celles et ceux qui ne peuvent nous contacter par mail ou par téléphone, un pré-accueil se fera de 13h à 14h (en extérieur) pour donner des créneaux de rendez-vous.
– Rambouillet (LDH Rambouillet)
le 4° mardi du mois de 19h à 20h30 au 7 avenue Foch à Rambouillet – uniquement sur rdv à demander au : 06.80.89.64.21
MERCREDI
– Mantes-la-Ville (LDH) 18h à 20h à la maison Mandela, 9 rue Edmond Debeaumarché (petite rue au dessus de la salle J.Brel) Tel: 07 71 73 00 44
– Mantes-la-Jolie (ASTI du Mantois) 18 rue de Gassicourt, de 19 h à 21 h, sur rendez vous (Tel: 06 28 23 85 71).
– Sartrouville (ASTI) 9h30 à 12h à la maison du citoyen, des droits et des devoirs, 118 avenue Georges Clémenceau – uniquement sur rendez-vous : 01 61 04 20 99
17 h à 19 h, Centre social 1 bis rue Lebon
-Versailles (Dom’asile) à l’Ermitage, 23 rue de l’Ermitage, de 14h30 à 16h30 – bus 2 – Arrêt Berthier
-Versailles (Secours Catholique) 24 T rue du Maréchal Joffre de 10h à 16h uniquement sur rdv à demander au : 01 39 50 44 45.
– Rambouillet (Secours catholique) 3 rue Dubuc de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au : 01 34 83 18 82
– Versailles (LDH – RESF – CEFY) dans les locaux de la maison des associations 2 bis place de Touraine Versailles – uniquement “en interne” sur rdv auprès des militants qui assurent la permanence en téléphonant au numéro : 07 49 25 85 97
JEUDI
– Trappes, ( MRAP Saint Quentin-en-Yvelines et environs), réouverture de la permanence d’accueil à partir du 24 septembre de 18h à 20h 4 allée Saint-Exupéry maison des associations uniquement sur rdv à
demander au : 06 80 24 35 70
VENDREDI
– Achères (LDH Poissy Achères) Point d’accès au Droit 8 allée Simone Signoret, place du Marché, un ou deux vendredis par mois après 18 heures uniquement sur rdv à demander au : 06 32 68 01 41
– Conflans ( CEFY Collectif Etrangers Français en Yvelines) chaque vendredi (non férié) de 16 h à 19 h dans les locaux de l’Union Locale CFDT de Conflans et Environs Zone d’Activité du Renouveau 05, rue du
clos d’en Haut (ou 05 rue du Renouveau) – Porte A – uniquement sur rdv à demander au 06 03 51 82 59 ou au 06 72 94 92 54
– Poissy (Secours Catholique) 68 avenue Foch de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au 01 30 74 67 48
SAMEDI
– Sartrouville, (ASTI) Centre social 1 bis rue Lebon (ASTI) – de 9H30 à 12H uniquement sur rendez-vous (tel: 01 39 13 97 63)
– Mantes-la-Jolie, (ASTI du Mantois) 18 rue de Gassicourt, de 9h30 à 11 h 30 (Tel: 06 28 23 85 71)
– Poissy, (LDH Poissy Achères) Centre André Malraux, 25 avenue du Maréchal Lyautey – téléphoner de préférence pour prendre rdv au 06 32 68 01 41), le 3è samedi du mois de 9h30 à12h, sauf vacances scolaires.
– Sartrouville, (Secours catholique) 3 rue Pablo Picasso de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au : 01 79 27 05 97

Le Réseau Éducation sans Frontières (RESF) apporte un soutien actif aux élèves et à leurs parents sans-papiers
Téléphone: 06 16 55 95 60 http://www.resf78.ouvaton.org/ et http://www.educationsansfrontieres.org

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Actu Solidaires 78 antifascisme Éducation

Mantes, 21/10, rassemblement à la mémoire de Samuel Paty…

Mercredi 21 octobre 2020 à 12 h devant la mairie de Mantes la Jolie

Ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty a été assassiné devant le collège où il enseignait l’histoire et la géographie.
Victime d’un attentat perpétré au nom d’une conception dévoyée de l’Islam, il était depuis plusieurs jours la cible d’une vindicte publique. Pourquoi cette vindicte ?
Parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet dans l’une de ses classes où il étudiait avec ses élèves la liberté d’expression.
Comme tout enseignant, il cherchait ainsi à préparer des jeunes à l’exercice de l’esprit critique, condition essentielle à une pleine citoyenneté.
Nous nous rassemblons pour dire des choses simples et importantes :
– Que nous pensons à Samuel Paty ainsi qu’à ses proches endeuillés.
– Que les enseignants doivent être soutenus dans l’exercice de leur métier.
– Que nous sommes attachés à la liberté d’expression et que nous refusons les logiques extrémistes et obscurantistes.
– Que nous sommes attachés à la laïcité, qui garantit la liberté de conscience.
– Que ça n’est pas par la haine que nous répondrons à la haine qui a coûté la vie à Samuel Paty mais par la promotion de la liberté, de l’égalité et de la
fraternité.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Communiqué Sud éducation 78 / Solidaires 78. Drame de Conflans : solidarité et dignité !

C’est avec effroi et colère que nous avons appris l’assassinat de notre collègue de Conflans le vendredi 16 octobre.

Nos premières pensées vont bien évidemment à sa famille, à ses proches et à celles et ceux qui le côtoyaient au quotidien dans son établissement.

En tant qu’organisation syndicale, nous témoignerons de notre tristesse et de notre solidarité en toute occasion, dans les jours qui viennent et selon les modalités que la famille et les personnels auront retenues.

Syndicalistes et pédagogues, nous luttons quotidiennement pour une école émancipatrice et pour une pédagogie critique. Nous continuerons d’enseigner et de travailler au sein des différents services de l’Éducation nationale en rappelant cette exigence démocratique.

Parce que nous savons que l’éducation, le partage du savoir et l’esprit critique sont leur cible, nous combattrons sans relâche ces idéologies meurtrières et rétrogrades qui conduisent à de telles violences tout comme nous condamnerons toutes les généralisations, stigmatisations et récupérations réactionnaires de ce drame, d’où qu’elles viennent.

Sud éducation 78 et l’Union syndicale Solidaires 78 appellent au rassemblement de cet après midi à 15 h à Conflans devant le collège du Bois d’Aulne

Sud éducation 78 – Solidaires 78

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Assassinat d’un enseignant dans les Yvelines : SUD éducation exprime son horreur

Un enseignant d’un collège des Yvelines a été décapité en fin d’après-midi, ce vendredi 16 octobre. D’après une publication revendiquant l’attentat sur les réseaux sociaux, l’assassinat ferait suite à un cours de l’enseignant sur la liberté d’expression, utilisant les caricatures de Mahomet faites dans Charlie Hebdo.

SUD éducation exprime son horreur face à cet assassinat et adresse ses pensées à ses proches, ses collègues, ses élèves, sa famille. La douleur de perdre un proche, un professeur, un collègue est insupportable, particulièrement dans de telles conditions.

Les enseignant-e-s doivent pouvoir aborder les différents sujets du programme en classe en utilisant les supports pédagogiques qui leur paraissent pertinents sans avoir à craindre des représailles, sans même parler des menaces sur leurs vies. À ce titre, l’ensemble des enseignant-e-s se montrent solidaires des proches de notre collègue, de sa famille, de ses élèves, de ses collègues.

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Actu Solidaires 78 Éducation Luttes migrant·es

RESF 78 – groupe des jeunes lettre au 17 octobre 2020

Attention, il ne s’agit pas d’une fiche juridique, mais uniquement d’une lettre d’info mensuelle adressée aux 300 jeunes qui ont rejoint le groupe des jeunes du RESF 78 depuis 2013 en remplacement des réunions et compte-rendu qui avaient lieu avant le covid…

Ces infos sont donc utilisables uniquement dans les YVELINES, et peuvent à tout moment changer.

Le numéro de téléphone du RESF 78 est le 06 16 55 95 60

Situation sanitaire difficile

Des réunions sont prévues uniquement pour les jeunes qui n’ont pas encore commencé leurs démarches vers la préfecture. Ces réunions ne peuvent pas être ouvertes à tous. C’est dommage…

Une première réunion a eu lieu le 3 octobre ; seuls les jeunes qui devaient demander dès maintenant un rdv pour déposer leur premier dossier ont été invités. Il en sera de même en décembre. Nous indiquer dès maintenant si vous souhaitez recevoir une invitation pour la réunion de décembre.

Ceux dont le titre de séjour ou le récépissé avait une fin de validité entre le 16 mars et le 15 juin, ont été prolongé de 6 mois. Mais ATTENTION aucune autre prolongation n’est prévue.

les bonnes nouvelles

Heureusement il y a beaucoup de bonnes nouvelles

Des anciens qui sont devenus français, des premiers titres de séjour qui ont été reçus, des renouvellements ou changement de statut qui se sont bien passés,…

Une jeune qui avait reçu un refus avec une OQTF (obligation de quitter le territoire) a récupéré son récépissé suite à notre intervention.

La préfecture est toujours fermée, sûrement pour encore longtemps…. Ne peuvent entrer que ceux qui ont une convocation.

Pour obtenir un rendez-vous pour déposer une première demande de titre de séjour

Nés en 2002 ou début 2003, vivant en “famille”, si vous êtes scolarisés depuis assez longtemps, vous pouvez dès maintenant demander un rendez-vous pour déposer votre dossier. Actuellement les rdv sont pour le mois de novembre. NOUS DEMANDER DES CONSEILS…

pour renouveler son récépissé

Comme on ne peut toujours pas entrer dans la préfecture sans convocation, il faut demander un rendez-vous. Voilà le lien : https://contacts-demarches.interieur.gouv.fr/etrangers/renouvellement-recepisse/

S’y prendre, plusieurs semaines à l’avance.

pour renouveler son titre de séjour

pas de changement ; prendre rendez-vous 4 mois avant la fin de validité de sa carte pour pouvoir déposer son dossier juste avant la fin de validité

Voilà le lien : http://www.yvelines.gouv.fr/booking/create/6342

problème : il y a trop peu de proposition de date à choisir. Conclusion, quand chaque semaine ils rajoutent une semaines, toutes les dates sont prises en moins de 24 heures. Actuellement les rendez-vous sont pour fin janvier.

pour récupérer son titre de séjour

vous recevrez un SMS qui vous indiquera que votre carte est prête.

Suivre les instructions.

Si elle est à Versailles, il faudra alors aller sur le site de la préfecture pour choisir la date et l’heure pour aller la récupérer . Voilà le lien : http://www.yvelines.gouv.fr/booking/create/22101

problème : de nombreux jeunes ont un récépissé entre les mains et attendent depuis plus de 2 mois de recevoir le SMS. En général, ces jeunes devaient envoyer des documents complémentaires qui manquaient le jour du rendez-vous. Ce qu’ils ont fait très rapidement.

pour payer, c’est toujours en timbres fiscaux à acheter

ou en ligne : http://timbres.impots.gouv.fr/

ou dans un bureau de tabac

Pour un titre étudiant, c’est 75 euros ( 25 euros pour la fabrication de la carte + 50 euros de taxes)

Pour les autres titres de séjour, c’est 225 euros (25 euros pour la fabrication de la carte + 200 euros de taxes)

et pour les premiers titres, il faut rajouter le prix du visa de régularisation (200 euros dont 50 euros payés lors du dépôt de dossier)

pour demander un changement de statut

Vous avez un titre de séjour “étudiant”, vous avez obtenu votre diplôme en juin et vous souhaitez arrêter vos études et rentrer dans la vie active. Le métier que vous allez commencer doit correspondre à votre formation que vous venez de finir.

– demander un rendez-vous à la préfecture comme pour un renouvellement

– lors du rendez-vous, apporter : votre scolarité (bulletins scolaires 2019-2020 + réussite à l’examen), et pour le changement de statut ( contrat de travail, de préférence un CDI et le cerfa employeur (numéro 15186-03) qui s’engage à payer la taxe).

avoir le droit au travail à titre accessoire, c’est, pouvoir travailler 964 heures pendant l’année de validité de sa carte. Cela correspond par exemple : à travailler toutes les semaines de l’année pendant 21h (on peut même signer un CDD ou un CDI à temps partiel) ou à travailler tous les week-end et toutes les vacances.

pour les jeunes isolés pris en charge par l’ASE

pas de changement, il faut demander directement un rdv pour déposer son dossier 3 mois avant ses 18 ans à pref-ase@yvelines.gouv.fr

ATTENTION : il est nécessaire de pouvoir prouver son identité : acte de naissance (avec jugement supplétif…) + passeport (ou récépissé de demande, ou attestation de non délivrance,…). Et avoir commencer sa formation.

N’oubliez pas de demander à l’ASE un accueil provisoire jeune majeur – APJM. Il s’agit de poursuivre votre prise en charge à votre majorité pour vous aider à devenir autonome (recherche d’un logement, obtention d’un titre de séjour,…). Cela se demande par écrit 2 à 3 mois avant vos 18 ans.

et pour finir, conseils habituels pour tous :

ÉVITER LES FAUX

ne pas déménager hors des Yvelines

une question qui revient souvent : c’est quoi le numéro AGDREF demandé pour les démarches sur internet ? il s’agit de ce que l’on appelle aussi le numéro d’étranger. En général, il commence par 78031….. écrit en haut à droite des récépissés ou sur le côté des cartes.

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Cantine & entretien, dans les collèges des Yvelines, stop C’Midy  !

Défendons-nous !


Depuis l’arrivée de C’Midy dans nos collèges, tout le monde a pu constater la dégradation, et en premier lieux les agents et les agentes.
La cantine est désormais déshumanisée par une entreprise guidée par le seul appétit du profit capitaliste. Ce qui affecte à la fois les conditions de travail et la qualité de la nourriture et des services rendus.

Unissons-nous !


L’éclatement des statuts et des contrats alimente la divi­sion et la défiance… alors que pour tous ceux et toutes celles qui partagent le même lieu de travail, la solidarité doit être de mise !
Même la cantine, auparavant espace de convivialité pour les personnels comme pour les élèves, est aujour­d’hui désertée par ceux et celles qui le peuvent…

Organisons-nous !


Les personnels des collèges et parents d’élèves peuvent agir avec les personnels de C’Midy, en faisant pression sur le département : sensibilisation des parents, motions au Conseil d’administration, interpellations des responsables de site et des chefs d’établis­sement, utilisation du Registre santé sécurité au travail…
Nous appelons tous les agent·es de C’Midy (de tous statuts), les personnels de l’éducation, les parents d’élèves, à agir de concert dans l’intérêt des tra­vailleurs, des travailleuses et des enfants.

Vous pouvez nous joindre à l’adresse :
stopcmidy@riseup.net pour partager vos témoignages et réfléchir aux actions à mener.

1er de corvées !

Cette gestion brutale a encore empiré avec la crise sanitaire. En plus d’avoir été les derniers autorisés à quitter leur lieu de travail, les protocoles sanitaires successifs ont imposé aux personnels de restauration et d’entretien – en première ligne – une surcharge de travail sans que C’Midy n’accorde aucun moyen supplémentaire. On a même refusé aux personnels le droit de se plaindre car ils et elles auraient eu le « luxe » d’avoir été « payés pendant la crise » – ce qui, il faut le rappeler, n’est rien d’autre que le devoir élémentaire de leur employeur.

Le 78, laboratoire de la privatisation


Le Conseil Départemental des Yvelines porte la responsabilité de cette situation.
Depuis le 1er janvier 2019, la restauration et le nettoyage des 117 collèges des Yvelines ont été livrés au secteur privé avec la création de C’Midy (filiale de la multinationale Sodexo*). Cette externalisation inédite en France a bouleversé le quotidien de 1 200 salarié·es, mais aussi des élèves (près de 50 000 repas par jour !) et de leurs familles.
En coulisses, l’objectif est d’en finir avec le statut des fonctionnaires territoriaux et de mettre au pas les personnels à grand renfort d’intimidations et de sanctions dont les muta­tions d’office…
S’ajoute à ces pressions hiérarchiques la profonde dégradation des conditions de travail : non-remplacement des départs ou des absences­, changements d’horaires ou heures supplémentaires sans compensation salariale, management musclé…

* L’entreprise est régulièrement dénoncée pour sa politique anti-sociale et anti-syndicale, mais aussi pour un certain nombre de scandales alimentaires impliquant directement ou indirectement la firme. (source : Wikipedia)

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Bus Idf pour rassemblement du 12 oct. à Poitiers contre la répression syndicale dans l’éduc

Quatre professeur.e.s du lycée Desfontaines de Melle (86) sont poursuivi.e.s pour avoir exercé leur droit de grève et de manifester devant leur lycée lors des E3C, les épreuves continues locales du baccalauréat 2020.

Face à cet exemple emblématique de la répression anti-syndicale dans l’éducation, SUD éducation appelle à participer à un rassemblement national à Poitiers à l’occasion de la tenue des CAPA disciplinaires le lundi 12 octobre à 13h.

les syndicats SUD éducation d’Île-de-France organisent un départ en bus le lundi 12 octobre pour Poitiers, pour mobiliser pour la manifestation en soutien à nos camarades le jour de l’ouverture de leurs conseils de discipline et invitent les militant.es Francilien.nes de Solidaires à participer à cette initiative nationale.

Vous pouvez contacter le syndicat Sud éducation 78 pour vous inscrire : sudeducation78@ouvaton.org

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Le sexisme fait sa rentrée

Après l’épisode des gendarmes qui demandent à des femmes de couvrir leurs seins nus à la plage ou celui d’une jeune femme qui s’est vue refuser l’entrée dans dans un musée à cause d’un décolleté jugé trop profond, le sexisme fait sa rentrée en grande pompe. Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer lui a déroulé le tapis rouge.

Lundi 14 septembre, des collégiennes et lycéennes se sont organisées et s’organisent encore pour lutter contre le sexisme dont elles sont victimes dans leurs établissements scolaires. En effet, dans de nombreux collèges et lycées, les élèves, majoritairement les filles, subissent des remarques sur leurs tenues. Les jupes sont trop courtes ou trop longues, les décolletés trop plongeants, les bandeaux trop larges, etc. En tant que personnel de l’Éducation nationale, nous avons été témoins à maintes reprises de ces commentaires voire de l’éviction de certaines élèves des établissements suite à l’ordre d’aller se changer.

Pour répondre à la mobilisation du lundi 14 septembre, le ministre évoque dans une allocution les excès de celles qui voudraient « se couvrir le visage » et de celles qui voudraient « avoir des tenues de tous ordres » en y opposant sa « position équilibrée » qui demande à ce que les élèves soient habillées « normalement ». Il conclut par “il suffit de s’habiller normalement et tout ira bien.”

M. Blanquer, pouvez-vous expliciter ce que signifie des « tenues normales » ? Oserez-vous expliquer aux femmes comment « s’habiller normalement » ? Quand une femme est-elle assez couverte, quand l’est-elle trop ? Les filles et les femmes comme les autres individus, doivent pouvoir choisir elles-mêmes leurs vêtements sans subir la sexualisation de leurs corps.

Cette manière d’enseigner les stéréotypes de genre et de pointer du doigt les tenues des filles et des femmes nourrit les inégalités de genre et les violences sexistes. Cela participe à la culture du viol. Rien d’étonnant dans un ministère dont l’inertie en matière de violences sexistes et sexuelles est effrayante. Les personnels comme les usagères attendent toujours l’application de la circulaire du 9 mars 2018 contre ces violences. Mais pour l’instant, les mesures de protection ne sont que trop rarement mises en place et les auteurs rarement sanctionnés.

De plus, comme les années précédentes le ministère fait usage d’images véhiculant des stéréotypes sexistes dans des exercices des évaluations nationales de CP. On voit ainsi, des garçons bricoler et scier du bois tandis que les filles se coiffent et s’endorment avec des petits nœuds dans les cheveux.

Aujourd’hui comme précédemment nous dénonçons ces exercices sexistes présents dans les évaluations mais aussi dans de trop nombreux manuels scolaires.

SUD éducation revendique une véritable éducation à l’égalité contre les stéréotypes racistes et sexistes.

SUD éducation soutient les élèves et les personnels dans leurs combats contre les injonctions vestimentaires sexistes.

SUD éducation revendique de véritable mesures contre les violences sexistes et sexuelles.

SUD Education - Accueil
Union syndicale Solidaires

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Madiba

C’est donc Nelson Mandela, « Madiba » dans sa langue tribale, que les Porchevillois-es ont choisi comme nom pour le tout nouveau groupe scolaire, à l’occasion de cette première consultation citoyenne proposée par la municipalité.

Quelle fierté  ! Quelle lucidité !

Mandela ! Figure historique, illustre défenseur des droits civiques, combattant contre la ségrégation raciale ayant passé 27 années de sa vie en prison.

Une personnalité qui entre en résonance avec l’actualité récente des mobilisations qui ont ébranlées le monde suite au meurtre de Georges Floyd aux USA.

Mais ce nom entre aussi en résonance avec la propre histoire de notre commune, aussi curieux que cela puisse paraître !

En effet le combat de Mandela et la lutte contre l’apartheid ont traversé l’histoire de la première centrale EDF de Porcheville qui fonctionnait au charbon.

Dans les années 80, pour dénoncer l’apartheid et pour exiger la libération de Mandela, une partie du personnel de la centrale se mobilise contre l’utilisation de charbon sud africain, qualifié de  charbon de la honte, et pour exiger l’utilisation de charbon français alors que les mines du pays sont menacées de fermeture.

C’est dans ce contexte qu’une opération d’envergure est organisée par la CGT avec des syndiqué-es de la centrale.

Tout d’abord, Loic Réaubourg, agent de manutention  dont le travail consiste à alimenter la centrale en charbon, effectue le chargement d’un camion benne entré subrepticement à la centrale avec la complicité du gardien. Ce camion est ensuite évacué vers un bâtiment officiel tenu secret afin d’y déverser sa cargaison pour une opération médiatique de condamnation de l’apartheid.

Les risques sont réels mais il en faut beaucoup plus pour refréner les ardeurs de Loic et de ses camarades.

Loic est le digne descendant d’une famille mantaise de militants. Son père Victor et son oncle Emile Réaubourg ont combattu dans les rangs de la résistance au sein des FTP (Francs- Tireurs et Partisans). Arrêté, Emile Réaubourg est fusillé en 1944 à l’âge de 25 ans, une rue de Mantes la Jolie porte son nom. Quant à Victor, il réussi à s’évader de la prison de Mantes échappant ainsi probablement au même sort. Ouvrier du bâtiment après la guerre il travaillera même à la construction de la centrale. Syndicaliste, il forge son fils au refus des injustices.

Suite à cette action Loic ainsi que le gardien éviteront de justesse le licenciement grâce à la solidarité collective et à l’action syndicale.

Parmi ce groupe déterminé on retrouve, entre autres, Eric Roulot l’actuel maire de Limay. Chaudronnier à l’époque et secrétaire du syndicat, Eric Roulot participe à la préparation et à la mise en œuvre de l’opération en lien avec l’Union départementale CGT.

Il y a aussi un Porchevillois, Serge Alexandre, également chaudronnier. Serge décède en 2005, à l’âge de 53 ans, empoisonné par l’amiante respiré à la centrale. Fin des années 80, je me rappelle également ce bel après midi ensoleillé, lorsque encore tout jeune, avec un groupe de quelques dizaines de militants-tes anti-apartheid nous partons à l’assaut de l’ambassade d’Afrique du Sud en plein Paris. La façade est bombardée de peinture et des pneus sont enflammés.

Puis nous sommes encerclés par la police qui nous raccompagne ensuite vers la bouche du métro… Et oui, impensable aujourd’hui. ! Une action similaire se terminerai sûrement sous les gaz, une pluie de coups de matraques et des gardes à vue.

Alors que les discriminations sont encore malheureusement trop nombreuses, espérons que la personnalité de Mandela et son combat inspirent nos enfants pour construire un monde meilleur fait de plus de tolérance de bienveillance et de solidarité !

P. M.

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