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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Renault : rien de tel qu’une techno-manif pour se faire entendre

Mardi 1er juin, 200 personnes ont répondu à l’appel des syndicats de l’Ingénierie Renault de Lardy, Aubevoye et Guyancourt pour une nouvelle mobilisation contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essais et pour la défense des emplois dans l’Ingénierie/Tertiaire.

Des salariés de Lardy sont venus avec deux cars. Ils ont été accueillis sur place par des salariés du Technocentre ou venus d’Aubevoye et de Villiers-Saint-Frédéric, mais aussi de Renault Cléon, Le Mans et Sandouville. Le soleil était aussi au rendez-vous.

  • Arrivée au Technocentre et en cortège des salariés de Renault Lardy

 
Le syndicat SUD de Guyancourt/Aubevoye avait installé une sono et organisé les prises de parole afin que tous ceux qui le souhaitaient puissent parler, que ce soient les salariés et tous les syndicats et sites présents [1].

  • Premières prises de parole devant l’entrée du Technocentre

 
La direction avait accepté de rencontrer une délégation après les prises de paroles, mais en délocalisant cette rencontre au bâtiment Odyssée, un bâtiment excentré et complétement vide car venant à peine d’être terminé. Son intention était sans doute de séparer la délégation du reste des salariés. Du coup, les salariés ont décidé d’accompagner la délégation, se faisant ouvrir l’accès du Technocentre pour pouvoir se rendre de l’Avancée à l’Odyssée.

Mais une fois sur place, la direction a refusé de rencontrer la délégation composée de représentants du personnel et de salariés de la maintenance, prétextant que ceux-ci pouvaient trouver du soutien et des informations auprès de leur hiérarchie et de leurs RH. Un nouveau refus de dialogue avec les salariés directement concernés après les refus de Gilles Le Borgne, le directeur de l’Ingénierie Renault, et de Sabine Calvo, la directrice de la DEA-T dont dépendent les salariés de la maintenance.

Ce refus a décuplé le mécontentement. Les salariés ont alors décidé de retourner devant l’accueil de l’Avancée, mais en effectuant un détour par le hall de la Ruche. Ils sont alors repartis en cortège, longeant le Diapason et le CRP pour arriver à l’entrée du hall de la Ruche, où ils se sont adressés devant la sandwicherie Paul aux salariés du Technocentre qui prenaient leur pause de midi.

« On est là. Même si Le Borgne ne le veut pas, nous on est là. Pour les gars de la maintenance, la défense de nos emplois, nous est là » : c’est avec ce chant que le cortège dynamique a ensuite remonté le hall de la Ruche puis de l’Avancée.

Une mobilisation réussie

La manifestation s’est terminée par un casse-croute pris sur l’esplanade de l’Avancée. Les salariés sont ensuite repartis, contents de s’être fait entendre.

L’externalisation de la maintenance doit ensuite faire l’objet de deux nouvelles réunions extraordinaires des CSE [2] convoquées lundi 7 juin : le matin pour l’établissement de Lardy, l’après-midi pour celui de Guyancourt/Aubevoye, les deux se tenant à distance sur Teams. Le cabinet Sextant doit notamment rendre compte de l’expertise qu’il a menée sur cette externalisation.

Refuser tout départ contraint

Pour SUD, il s’agit toujours de refuser cette externalisation et tout départ contraint de salariés de la maintenance vers P2M. 

Ingénierie, fonderies, usines, réseau commercial, prestataires… Au delà de la maintenance et de l’Ingénierie, de nombreux salariés voient leur emploi menacé, que ce soit par la suppression de leur poste, par l’externalisation de leur secteur, la mise en vente ou la fermeture de leur site. L’heure est plus que jamais à une riposte commune pour faire reculer la direction de Renault. Les salariés n’ont pas dit leur dernier mot.

Notes

[1] Ce qui n’a pas été le cas lors du rassemblement organisé par la coordination CGT Renault le 6 mai devant Renault Le Mans

[2] Comité Social et Economique

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Les salariés de l’Ingénierie/Tertiaire Renault en grève


Les syndicats SUD, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SM-TE appellaient l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à faire grève contre l’externalisation de la maintenance et pour défendre leur emploi jeudi 20 mai, avec des rassemblements à 10h sur les sites de Lardy, Aubevoye, Guyancourt et VSF.

Tous les syndicats des sites Renault d’Ingénierie/Tertiaire de Guyancourt, Aubevoye, Lardy et Villiers-Saint-Frédéric appellent à une journée de mobilisation contre un projet d’externalisation, et pour la défense des emplois dans l’Ingénierie et les fonctions support de Renault.

SUD demande à la direction de Renault d’abandonner son projet d’externalisation de la maintenance des moyens d’essais de l’Ingénierie et de ses 27 salariés (17 à Lardy, 6 à Aubevoye, 3 au TCR et 1 au Mans), et l’arrêt des suppressions de postes sans reclassement interne.

Avec un objectif de 2500 suppressions de postes dans l’Ingénierie/Tertiaire, toutes les directions sont touchées. De nombreux salariés dont le poste est supprimé commencent à se retrouver sans solution de mobilité ou de reclassement interne. Cette méthode de management, qui vise à pousser les salariés à un départ soi-disant « volontaire » dans le cadre d’une Rupture Conventionnelle Collective, est inadmissible.

Après les promesses d’un plan d’économie « sans souffrance sociale », la direction lance un plan de com’ sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale. Jean-Dominique Senard (Président de Renault) et Luca De Meo (Directeur Général de Renault) n’ont cessé de souligner lors de l’AG des actionnaires « la dimension profondément humaine et généreuse de Renault Group », affirmant que « chez Renault, la technologie et l’innovation sont toujours au service de l’humain ». Mais sur le terrain, une vague d’externalisation, de délocalisation et de perte d’activités déferle sur des salariés en souffrance.

Alors que JD Senard déclare que « chez nous, chacun peut trouver sa place, et participer à une aventure collective », des centaines de salariés de l’Ingénierie/Tertiaire n’y ont plus leur place. Pour beaucoup, l’aventure collective menace de se finir en plan de départ ou en externalisation forcés.

Du travail, il y en a. Les enjeux des nouvelles mobilités et de la transition écologique doivent être source d’emplois, notamment dans l’Ingénierie. Au lieu de cela, ils sont le prétexte à une casse sociale.

Tous les syndicats (SUD, CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SM-TE) appellent l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à la grève jeudi 20 mai à partir de 10h, avec des rassemblements devant les sites Renault de Lardy et d’Aubevoye, et à l’intérieur du Technocentre de Guyancourt et du site de Villiers-Saint-Frédéric.

Communiqué SUD Renault Guyancourt/Aubevoye mardi 18 mai 2021

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Mobilisation jeudi 20 mai dans l’Ingénierie Renault


Après les débrayages des 23 et 30 mars et le rassemblement du 8 avril à Boulogne, les syndicats de l’Ingénierie Renault appellent à faire grève jeudi 20 mai contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essai, pour la défense des emplois dans l’Ingénierie et les fonctions support.

Externalisation de la maintenance des moyens d’essais, suppressions de postes sans solution de reclassement…

IL FAUT UNE MOBILISATION GENERALE :
CONTRE l’externalisation de la maintenance
POUR la défense des emplois et l’avenir de l’Ingénierie et des fonctions support
Jeudi 20 mai, mobilisons-nous massivement !
RDV à 10h à Aubevoye : devant le CTA
Au Technocentre : Parvis de la Ruche (à côté de Paul)
ou par TEAMS (et aussi devant le site de Renault Lardy)

 
La direction maintient son projet d’externalisation de la maintenance malgré l’impact délétère sur les salariés concernés comme sur le reste des salariés de l’ingénierie.

Les dernières réunions avec les directeurs l’ont confirmé : ils veulent maintenir leur projet « quoi qu’il en coûte ». Même si cela détériore notablement la santé des salariés concernés (17 à Lardy, 6 à Aubevoye, 3 au TCR et 1 au Mans), même si cela dégrade le climat social dans l’ingénierie, même s’il n’y a aucun intérêt technico-économique. Il s’agit juste de mettre la pression sur l’ensemble du personnel.

Il faut donc que nous fassions monter notre mobilisation d’un cran pour les faire reculer : après le succès des débrayages des 23 et 30 mars, il nous faut être plus nombreux et plus déterminés le 20 mai.

Les suppressions de postes sans solution de mobilité commencent à devenir réalité.

Avec 2500 suppressions de postes dans l’Ingénierie/Tertiaire, toutes les directions sont touchées. Et le nombre de postes disponibles sur l’application « Job Opportunities » est réduit. Des centaines de salariés risquent de se retrouver sans poste, ni solution de reconversion. Cette méthode de management par la peur dans le but de pousser les salariés au départ est inadmissible !

Après les promesses d’un plan d’économies « sans souffrance sociale », la direction lance un plan de com’ sur la « Responsabilité Sociétale et Environnementale ». Mais sur le terrain, c’est le caractère inhumain des décisions prises qui saute aux yeux.

Au moment où nos dirigeants insistent sur « la dimension profondément humaine et généreuse de Renault Group » et sur le fait que « chez Renault, la technologie et l’innovation sont toujours au service de l’humain », nous subissons un projet d’externalisation qui s’ajoute à une réduction drastique des emplois et des moyens de l’Ingénierie/Tertiaire. Mais pour J.-D. Senard : « chez nous, chacun peut trouver sa place, et participer à une aventure collective » !

Du travail, il y en a. La transition écologique ne peut être un prétexte pour justifier la casse de l’emploi.

Nous appelons l’ensemble des salariés Renault et sous-traitants à la grève, car l’avenir des emplois et des sites d’Aubevoye et de Lardy s’assombrit de jour en jour. Pour faire barrage à ce projet d’externalisation, mobilisons-nous ! RDV Jeudi 20/05 à partir de 10h au CTA et au TCR

ou par TEAMS : Cliquez ici pour rejoindre la réunion
 

Télécharger le tract intersyndical d’appel au 20 mai
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Vive la lutte des travailleurs et travailleuses de la Fonderie de Bretagne ! (Communiqué Sud Renault Guyancourt)

SUD Renault apporte son soutien total aux 350 salarié·e·s de la Fonderie de Bretagne (FDB) dans leur combat contre la cession de ce site décidée par la direction du groupe.

Mardi 27 avril 2021 à 10 h, à l’initiative de la CGT, les salarié·e·s de la FDB ont voté la grève avec occupation de leur usine. Depuis, aucune pièce ne sort de la fonderie.

Cette grève fait suite à la conférence sur la filière automobile au cours de laquelle l’avenir de la FDB n’a pas été abordé mais, d’après Maël Le Goff le délégué CGT, « ce qui ressort de cette conférence, c’est que le seul argent qui sera mis sur la table, ce sera pour licencier et reclasser les salarié·e·s ».

Nos collègues luttent pour que la direction tienne ses engagements sur les volumes, tourner en 3 x 8 et rester dans Renault Group. Comme pour nos collègues des usines de Choisy dont la fermeture est annoncée, de Flins qui va être « recyclée », de Batilly, Maubeuge, Douai, Dieppe, Sandouville, Cléon dont les volumes diminuent, de la maintenance des moyens d’essais et de certaines succursales qui vont littéralement être jetées du groupe, ce qui se joue à Caudan, c’est la pérennité des emplois et l’avenir des salarié·e·s et de leur famille.

La FDB emploie 357 personnes mais aussi de nombreux prestataires. La cession de ce site voulue par la direction pourrait amener à sa fermeture qui signifierait une catastrophe sociale sur le Morbihan.

Nos camarades de la FBD savent très bien que c’est avant tout le rapport de force qui fera plier la direction. Il y a un an déjà, ils et elles s’étaient mis·e·s en grève pour protester contre la fermeture du site annoncée dans le cadre du plan d’économies de 2 milliards d’euros. La grève avait alors pris fin après 5 jours, à la suite de l’annonce en CSE que « la fonderie ne fermera pas ». Cela n’a pas empêché M. Senard d’assener 2 jours plus tard que « cette entreprise n’a pas vocation à rester dans le groupe Renault». Ce soi-disant « patron social » est comme tous les autres : il n’a aucun tabou et s’il faut supprimer activités, postes, emplois, services et usines pour améliorer le free cash flow et contenter les actionnaires, il dégaine la tronçonneuse et coupe des branches sans se soucier de l’impact social.

Nous affirmons que Mme Delbos, MM. De Meo, Senard, Leborgne et consorts n’ont aucune légitimité pour nous sacrifier sur l’hôtel du profit car c’est nous, les salarié·e·s de base qui créons la richesse !

Ainsi, la FDB comme tous les sites de Renault Group n’est pas leur jouet !

Elle est à nous !

Elle appartient aux fondeurs qui la font tourner depuis bien longtemps et elle doit rester dans le groupe. SUD sera toujours aux côtés de celles et ceux qui se battent contre la suppression de leur emploi et contre toutes les décisions arbitraires qui engendrent désespoir et précarité. Actuellement, de nombreuses luttes pour le maintien des emplois sont menées : chez Renault dans l’ingénierie contre les externalisations et les suppressions de poste et à l’usine de Valladolid, dans de nombreuses fonderies (FDB, MBF, SAM, Liberty Poitou…), chez des sous-traitants comme Bosch Rodez, etc. Il faut s’unir pour inverser le rapport de force.

Il n’y a aucune raison pour qu’une minorité de technocrates décident de notre avenir. Nos combats sont justes, c’est tou·te·s ensemble qu’il faut lutter !

Contact Sud Renault Guyancourt et Sud Renault Flins

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AG des actionnaires de Renault : Ce ne sont pas aux marchés financiers de dicter leur loi

En cette veille d’Assemblée générale annuelle des actionnaires de Renault, la direction promet de générer des milliards de chiffre d’affaire en France grâce à de nouvelles technologies et énergie. En attendant, Renault ferme des usines et supprime des milliers d’emplois…

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Devant le siège de Renault le 8 avril


Le rassemblement du 8 avril devant le siège de Renault a été un succès. 300 salariés Renault et sous-traitants de l’Ingénierie, de la Fonderie MBF à Saint-Claude ou encore de Renault Cléon ou Flins ont répondu à l’appel de plusieurs syndicats SUD et CGT Renault.

Le Covid et le renforcement des restrictions de déplacement n’ont rien fait à l’affaire. Le rassemblement du 8 avril devant le siège de Renault à Boulogne-Billancourt a été un succès avec environ 300 salariés Renault et sous-traitants de l’Ingénierie venus en car de Lardy (Essonne), d’Aubevoye (Eure) et du Technocentre (Yvelines). Les salariés de la Fonderie MBF à Saint-Claude, qui travaillent pour Renault et PSA et sont en redressement judiciaire, sont venus avec deux cars partis à 3h du matin du Jura. Des délégations d’autres sites Renault, comme Cléon, Le Mans, Flins ou des retraités, étaient également présentes.

L’ambiance était combative, et les prises de parole dénonçant les suppressions d’emplois à Renault et chez ses sous-traitants ont été suivies et appréciées.

Ce rassemblement avait été maintenu par les syndicats CGT et SUD de Renault Lardy, Guyancourt et Aubevoye malgré un communiqué de presse la coordination CGT Renault annonçant deux jours avant son annulation, un communiqué qui a semé le trouble et a été ressenti comme un coup de poignard dans le dos par de nombreux militants Renault.
 

Consultez l’album photos du 8 avril en cliquant ici

 
Des représentants du NPA et de la France Insoumise étaient aussi venus soutenir la mobilisation, ainsi que la CGT TUI qui a invité les présents à participer à une réunion de coordination contre les licenciements et les suppressions d’emplois samedi 10 avril à Saint-Denis.

Les salariés de l’Ingénierie Renault ont ensuite improvisé une Assemblée Générale pour faire le point sur la situation, avec la volonté de préparer la suite. Une expertise sur l’externalisation des 27 salariés de la maintenance des moyens d’essai de l’Ingénierie a été votée par les élus des CSE de Lardy et de Guyancourt/Aubevoye. Elle doit être envoyée aux élus CSE début mai. La direction met la pression pour refaire une information/consultation des deux CSE le 18 mai sur l’externalisation. Mais les salariés entendent bien bloquer les projets de la direction de Renault. La lutte continue !

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Renault : Jeudi 8 avril : tous à Boulogne !


Plusieurs syndicats appellent à un rassemblement de tous les sites Renault (ingénierie et usines) le 8 avril à Boulogne-Billancourt devant le siège de Renault. Tous ensemble, disons non aux 4600 suppressions d’emplois prévues en France par la direction de Renault !

La direction de Renault est à l’offensive : cession des Fonderies De Bretagne, externalisation de la maintenance des moyens d’essai de l’Ingénierie, suppressions de poste tous azimuts… Il est urgent de bloquer ce processus. Des mobilisations ont commencé qu’il s’agit de développer et de faire converger.

Sur les sites d’Ingénierie de Renault en Ile-De-France et dans l’Eure, la mobilisation se développe contre l’externalisation de 27 salariés de la maintenance des moyens d’essais, mais aussi plus largement contre les suppressions de postes.

Le 18 mars, un débrayage d’une heure a rassemblé 150 salariés à Aubevoye (dans le 27) et 300 à Lardy (dans le 91). Le 30 mars, un deuxième débrayage d’une heure en a rassemblé 170 à Aubevoye, 330 à Lardy, 100 à Guyancourt (78) et 30 à Villiers-Saint-Frédéric (78). On est donc passé de 450 à 630, plus environ 200 salariés qui participent en connectant à distance sur l’AG des grévistes de Lardy. Le 30 mars, une cinquantaine de salariés de Lardy a poursuivi la grève toute la journée, suite à un vote proposé par la CGT et SUD en fin de débrayage.

Ces actions rassemblent bien au-delà des 27 salariés directement concernés, car beaucoup de secteurs sont aussi menacés par un plan de réduction d’effectifs et d’économie en cours à Renault (4600 suppressions d’emplois en France, dont 1500 dans l’Ingénierie et 1000 dans le les fonctions tertiaires).

D’autres actions ont lieu dans le reste du groupe Renault en France, notamment dans les fonderies. Le 23 mars, des centaines de salariés de la Fonderie De Bretagne (FDB), des sites Renault (Cléon, Le Mans, Flins, Lardy, Technocentre…), des Fonderies du Poitou et des militants locaux se sont rassemblées à Caudan pour dénoncer la cession de la fonderie par Renault.

Les salariés de la Fonderie du Poitou (groupe Liberty) à Ingrandes près de Châtellerault sous le coup d’un PSE, ou encore ceux de la SAM (groupe Jinjiang) à Viviez près de Rodez, qui ont pour essentiel client Renault, sont aussi en lutte pour garder leur emploi.

Le prochain temps fort est prévu jeudi 8 avril à Boulogne-Billancourt devant le siège social de Renault, dans le cadre d’un rassemblement de tous les sites (ingénierie + usines).

Nous n’empêcherons pas ces suppressions d’emplois en luttant site par site, alors que la direction de Renault met les salariés en concurrence (alignement sur le moins disant social pour avoir des activités dans les secteurs de la Fabrication, de l’Ingénierie et du Tertiaire).

Ce rassemblement est maintenu malgré les nouvelles restrictions annoncées mercredi dernier par le gouvernement (restrictions de circulation, fermeture des écoles…). C’est qu’il s’agit de stopper la propagation d’un autre virus, pas moins mortifère que le Covid19 : le virus des suppressions d’emplois.

Rassemblement devant le siège de Renault jeudi 8 avril 2021 à partir de 10h.

Lieu : Siège social de Renault sas
13 quai Le Gallo
92100 Boulogne-Billancourt

Métro : Pont de Sèvres (terminus ligne 9)
Tramway : Musée de Sèvres (T2)
Route : N118

Télécharger l’attestation de déplacement dérogatoire

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Sud Renault : mobilisation en hausse à l’Ingénierie/Tertiaire


La journée d’action du 30 mars contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essais Renault et le démantèlement de l’Ingénierie/Tertiaire a été un succès, avec 830 salariés mobilisés. Une cinquantaine de salariés de Lardy a voté la poursuite de la grève pour au moins toute la journée.

Ce mardi 30 mars, la mobilisation a été plus forte que le 18 mars à Lardy et Aubevoye. Le Technocentre et VSF ont rejoint le mouvement en organisant également un premier débrayage.

Nous avons compté au débrayage de 10h à 11h :

  • Lardy : 330 personnes (+ 40 extérieurs au site : délégations de Renault Cléon, Choisy, Le Mans, la maire de Lardy…)
  • Aubevoye : 170 (+ 30 extérieurs au site : délégations de Renault Cléon, Cergy, Choisy…)
  • Technocentre : 100
  • Villiers-Saint-Frédéric : 30
  • Connections Teams : 200
  • Total : 830 salariés de l’Ingénierie/Tertiaire (+ 70 extérieurs)
     
Salariés menacés d’externalisation : « Moi, je n’en dors plus la nuit »

Une cinquantaine de salariés de Renault Lardy a voté la poursuite de la grève au moins toute la journée.

Un prochain temps fort est prévu le 8 avril à Boulogne-Billancourt, avec un rassemblement de tous les sites Renault et Filiales devant le siège social de Renault.

La lutte continue !

Débrayage à Renault Lardy
Et plein d’autres photos en cliquant ici !
Débrayage au Technocentre
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Non au démantèlement de l’Ingénierie Renault


5 organisations syndicales de l’établissement Guyancourt/Aubevoye appellent les salariés Renault et sous-traitants à débrayer massivement mardi 30/03 à 10h devant le CTA et au TCR contre l’externalisation de la maintenance des moyens d’essai et le démantèlement de l’Ingénierie.

Les documents préparatoires au CSE extraordinaire du 29 mars le confirment : la maintenance DEA-TM est à vendre avec ses salariés RENAULT !
 

MOBILISONS-NOUS NOMBREUX Mardi 30 mars à 10h00 Aubevoye : devant l’accueil du CTA (bâtiment G1) Technocentre : Parvis de La Ruche au TCR (ou par Teams)

La semaine dernière environ 150 salariés ont répondu à l’appel de l’intersyndicale et se sont mobilisés à Aubevoye. Simultanément, une centaine de salariés du TCR ou de VSF se sont connectés par Teams. Ce mouvement inédit par son ampleur montre notre détermination à ne pas laisser passer ce projet.

Télécharger le tract intersyndical

Non à l’externalisation de la maintenance !

Les CRAINTES que nous exprimions la semaine dernière, sont INTEGRALEMENT CONFIRMÉES par les documents préparatoires au CSE extraordinaire du 29 mars.
G. LE BORGNE veut rééditer ce qu’il a réalisé chez PSA en 2015 : externaliser le même secteur (pilotage de la maintenance opérationnelle des moyens d’essais), en se basant sur le même article du code du travail (L. 1224-1) et en le vendant à la même société (P2M).

Le transfert est prévu au 01/11/2021 et sera précédé d’une réorganisation qui prendra effet le 01/04/2021, et dont le seul objet est de créer les conditions d’application de l’article L. 1224-1.

Ça n’arrive pas qu’aux autres !

La RCC ne fait pas recette, et la direction a maintenant recours aux départs contraints. Si un tel projet passe c’est le début du démantèlement de l’ingénierie France. Dans le viseur Lardy , VSF, Aubevoye et le TCR.

Une menace mortifère pour nos sites dont l’avenir après 2024-25 n’est à l’heure actuelle assuré par aucun projet. Après la maintenance, à qui le tour ?

5 organisations syndicales de l’établissement Guyancourt/Aubevoye appellent tous les salariés Renault et sous-traitants à participer massivement au débrayage de mardi 30/03 à 10h devant le CTA et au TCR pour faire échouer ce projet déloyal, lâche et méprisant.

A cette occasion, les élus du personnel feront un compte-rendu du CSE de la veille.

RDV mardi 30/03 à 10h
Devant l’accueil du CTA (bâtiment G1)
Parvis de La Ruche au TCR (devant chez Paul)

Nous sommes tous concernés, MOBILISONS-NOUS !

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Renault veut vendre son Technocentre


Renault veut mettre en vente le Technocentre de Guyancourt et devenir locataire de seulement 3/4 des surfaces occupées actuellement. Les bâtiments Gradient, Odyssée et Avancée seraient loués à d’autres sociétés. De quoi hypothéquer l’avenir de sa R&D.

Au cours de la séance ordinaire du CSE du 25 février 2021 a été présenté un projet immobilier concernant le Technocentre (TCR) de Guyancourt.

Une fuite en avant pour récupérer du Cash

Le TCR appartient à une société foncière, la SCI Plateau de Guyancourt. Cette Société Civile Immobilière est une filiale à 100% du Groupe Renault. Renault SAS loue le site dans le cadre d’un bail commercial accordé par la SCI. Renault se paie donc un loyer à lui-même.

Renault pourrait vendre jusqu’à 80% des parts de la SCI à des investisseurs d’ici fin 2022. Le cash ainsi récupéré serait utilisé pour financer la rénovation du site (programme Re-TCR).

Dans le même temps, le recours massif et pérenne au télétravail ainsi que la généralisation du flex Office (annoncée avec le passage au Re-TCR) s’accompagneront de la libération d’environ 1/4 de la surface des locaux du TCR. Les m2 libérés seraient ouverts à la location à des entreprises tierces, sur un mode « campus » (!?).

  • Ainsi, le bâtiment Odyssée, fraichement réceptionné, sera d’emblée mis en location auprès d’autres entreprises. Il en ira de même, courant 2023, pour le Gradient et l’Avancée.
  • Seul le « coeur TCR » (Ruche, Diapason ,Labo, CRP, …), représentant environ 3/4 du site, resterait utilisé par Renault.

Mais ce n’est pas tout. Renault dispose encore de droits à construire sur le site et rêve de valoriser ces droits !

L’analyse de SUD

D’abord il faut reconnaitre qu’il est légitime pour Renault de vouloir rationaliser son empreinte immobilière en Ile de France et maîtriser ainsi ses coûts immobiliers. La construction du Technocentre, ouvert en 1998, répondait en son temps à cet impératif.

Mais cette démarche est inacceptable dès lors qu’elle tire sa justification de la réduction des effectifs sur le site avec les 2500 suppressions de postes en Ingénierie/Tertiaire programmées dans le cadre du plan d’économie (principalement en Ile de France). Et ce sont plus de la moitié des prestataires qui ont déjà été remerciés en un an.

Le syndicat SUD Renault Guyancourt est totalement opposé à ce dépeçage et demande à la direction de Renault de renoncer à ce projet immobilier.

Le schéma directeur Ile de France est par ailleurs très flou. Seule certitude : le retour programmé des salariés aujourd’hui au bâtiment Connect à Vélizy. Quid de l’avenir du site du Plessis par exemple ? Aucune réponse. La fermeture du bâtiment Novadis a pourtant déjà été évoquée auprès des résidents.

D’autre part, le choix de vendre son patrimoine et de parier, de surcroît, sur le développement immobilier du site paraît bien hasardeux dans le contexte actuel : la directrice de la Stratégie et des montages immobiliers reconnait elle-même que le marché immobilier à Guyancourt « n’est pas très, très actif ».

Et que pèse l’attractivité du site du TCR face au rouleau compresseur du projet Paris-Saclay, classé Opération d’Intérêt National, qui, bien avant Luca de Meo, fantasmait sur le succès de la Silicon Valley pour développer un pôle scientifique et technologique ambitieux. Le plateau de Saclay n’est qu’à quelques encablures du TCR… Et ce n’est pas l’arrivée à l’horizon 2030 de la ligne 18 de métro à proximité du TCR qui va radicalement changer les choses.

Renault profite du Covid pour généraliser les bureaux partagés

Mais le plus inquiétant pour les salariés est la généralisation en douce des bureaux flexibles. La direction parle pudiquement d’« environnements de travail dynamiques ». Rappelons que, dans le système en vigueur jusqu’à présent, chaque salarié dispose d’un bureau qui lui est affecté nominativement. Avec le flex office (ou bureau flexible), le salarié n’a plus de poste de travail attitré.

Une première attaque d’ampleur sur l’environnement de travail des salariés avait déjà eu lieu en 2017 avec l’adoption d’un nouveau standard d’aménagement des espaces de travail tertiaire (le standard e-TCR). La surface allouée à chaque salarié est alors passée de 8 à 5m2, entraînant problèmes de concentration et nuisances sonores pour les salariés cobayes des plateaux pilotes à la Ruche et à l’Avancée.

Le passage en mode flex Office, pilier du projet immobilier présenté, aggrave la situation et paraît bien inopportun dans le contexte de la pandémie de CoVid19. Au manque d’intimité au poste de travail (un besoin pourtant vital pour chacun !) s’ajoutera le casse-tête du respect des mesures sanitaires de base…

L’emménagement des premières équipes en nord Ruche (première vague d’installation au standard Re-TCR) est prévu en mars. Présenté comme une expérimentation (avec 902 résidents pour 530 postes de travail), cela risque bien de servir ensuite de justification pour le déploiement massif du flex office, oubliant le contexte très particulier du moment (télétravail massivement recommandé).

Faites-nous part de votre retour d’expérience. Ne restez pas isolé.


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