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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Collectivités territoriales Éducation Nettoyage Restauration

Privatisation des cantines et de l’entretien des collèges du 78 : paroles de C’Midy

Sud éducation 78 et Solidaires 78 ont rencontré les salarié·es de C’Midy, la filiale de la multinationale Sodexo qui a obtenu du Conseil départemental des Yvelines le marché de la restauration et du nettoyage des 117 collèges des Yvelines.

Les conséquences de cette externalisation / privatisation sont effroyables, comme en témoignent les propos recueillis auprès des agentes.



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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Viol de Julie, des nouvelles de l’affaire…

#JusticePourJulie

La Cour de Cassation a rejeté le 17 mars le pourvoi de Julie et sa famille, qui demandait que les trois pompiers actuellement poursuivis pour « atteintes sexuelles » soient jugés pour viols :  la jeune fille était âgée de 13 à 15 ans au moment des faits.

La cour a estimé qu’elle avait assez de discernement et donc impliquait son consentement… Julie suivait un traitement médicamenteux lourd qui nécessitait de nombreuses interventions des pompiers : plus de 130 entre 2008 et 2010.  La famille demande la mise en examen de dix-sept autres pompiers, qu’elle accuse également de viols commis sur une période de plusieurs mois.

A l’époque, les coordonnées de la jeune fille, récupérées sur une fiche d’intervention, avaient circulé parmi les pompiers. Julie, personne fragile,   est désormais handicapée à 80 % après l’une de ses tentatives de suicide effectuées pendant cette longue procédure.

Ce jugement inique a révolté les nombreuses femmes, féministes et soutiens présent·es qui ont  rappelé qu’une vingtaine de pompiers sont aussi impliqués dans ces viols en réunion. Un arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles avait refusé le 12 novembre de requalifier les faits en viol. La Cour a suivi ce jugement, évitant aux pompiers de passer en procès aux assises. Pour la mère de Julie, dépitée, ” l’État distille des permis de violer. Pourtant, ils ont tous reconnu des actes sexuels avec pénétration alors que ma fille était mineure et suivait un traitement médical lourd à l’époque des faits. Pour l’État, les enfants et les femmes de ce pays sont des sous-citoyens.»  Alors que seulement un dixième des plaintes aboutissent à une condamnation pour viol, l’avocate s’inquiète du message envoyé : «cette jurisprudence vient valider l’impunité des agresseurs et met toute la responsabilité sur les enfants.».

Les avocates de Julie comptent porter l’affaire devant la Cour Européenne des droits de l’Homme (CEDH)  et engageront la responsabilité de l’État français. Nous les soutiendrons !


Le 7 février dernier, à l’appel d’un collectif national rassemblant plusieurs organisations et collectifs féministes, des manifestations étaient organisées dans de nombreuses villes.

Devant le Palais de justice de Versailles, les Fffrac du Mantois, NousToutes 78 ou d’autres groupe, étaient une trentaine avec pancartes et banderoles à réclamer justice pour Julie.

Julie a été violée en réunion par 22 pompiers de Paris alors qu’elle avait entre 13 et 15 ans. Après huit ans de procédures judiciaires douloureuses et trois juges d’instruction, la Cour d’Appel de Versailles, en novembre 2020, rend un verdict inhumain et déqualifie les faits de “viols en réunion”, en délit d’”atteinte sexuelle”, pour seulement trois d’entre eux. Les dix-neuf autres sont relaxés.

En France, la requalification des viols en atteintes sexuelles est courante et concerne majoritairement les mineur-e-s (qui représentent 54% des victimes de viol). Le 10 février la Cour de cassation décidera si les faits sont finalement requalifiés en viol et donc jugés aux assises.

Soutien total à Julie face à l’impunité des violeurs et la culture du viol.

JUSTICE POUR JULIE ET POUR TOUTES LES AUTRES VICTIMES !STOP JUSTICE SEXISTE !

Pour en savoir plus : https://www.humanite.fr/violences-sexuelles-laffaire-julie-sera-t-elle-requalifiee-en-viol-699752

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Actu Solidaires 78 Éducation

Éducation : mercredi 24 mars, mobilisons-nous contre les suppressions de postes dans les Yvelines !

Rassemblement devant le Rectorat de Versailles, mercredi 24 mars, 14h00

Les organisations syndicales FSU, FNEC FP FO, Sud éducation et CGT informent les personnels de l’Education Nationale des Yvelines de l’appel adopté le 15 mars par des enseignants et CPE mobilisés dans le 78 contre les suppressions de postes qui se prononce pour l’organisation d’un rassemblement mercredi 24 mars à 14h devant le rectorat de Versailles (voir au verso). Nos collègues ont raison ! Les suppressions de postes sont inacceptables et doivent être abandonnées.

Jeudi 11 mars dernier, lors du CTSD sur les créations et suppressions de postes, la Direction Académique des Yvelines a maintenu son projet de suppressions de 17 postes d’enseignants et de CPE pour la rentrée 2021, malgré la forte mobilisation des établissements concernés par ces suppressions tout au long de la semaine. Une semaine marquée par plusieurs journées de grève et d’action et le rejet quasi unanime par les organisations syndicales par 9 voix sur les 10 représentants élus des personnels au CTSD des Yvelines.

Les conséquences de ces suppressions de postes sont connues :

  • Aggravation de la dégradation des conditions de travail et d’étude
  • Classes encore plus surchargées
  • Recours accru aux heures supplémentaires
  • Offre de formation appauvrie

De telles décisions sont incompréhensibles dans un contexte où les établissements devront accueillir 1500 élèves de plus à la rentrée 2021, ce qui supposerait au contraire que des postes soient créés massivement pour faire face à la hausse des effectifs. L’annonce du redéploiement de trois des postes de CPE supprimés vers d’autres départements, encore plus sinistrés que le nôtre, est tout aussi inadmissible, alors que les besoins sont criants dans le département des Yvelines

Nous nous opposons à cette gestion comptable des moyens aveugle à la réalité des besoins sur le terrain.

Nous soutenons tous les établissements actuellement en grève et mobilisés contre les suppressions de postes, notamment de CPE, et demandons le maintien de ces postes.

Nous demandons :

  • Le maintien des postes supprimés, notamment des CPE
  • Des créations de postes d’enseignants, d’AED, d’AESH, de PSY-EN, de CPE, d’infirmières, de médecins scolaires, d’assistantes sociales, de personnels administratifs pour mieux suivre et encadrer les élèves.
  • Des moyens pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.
  • De vraies mesures pour prendre en compte l’impact économique, social, et psychologique d’une crise sanitaire inédite et pour renforcer le pôle sanitaire et social

Les organisations syndicales FSU, FNEC FP FO, CGT et SUD édcuation invitent tous les personnels des collèges et des lycées à rejoindre le rassemblement du 24 mars, devant le Rectorat de Versailles, 3 boulevard de Lesseps, à 14h.

Tous ensemble, nous pouvons gagner !

La Rectrice et le Ministre doivent entendre les revendications des personnels

et abonder les moyens à la hauteur des besoins.

NON AUX SUPPRESSIONS : MAINTIEN DE TOUS LES POSTES, TOUTES LES HEURES, TOUTES LES CLASSES !

Appel de personnels enseignants et d’éducation des Yvelines

Nous sommes des personnels enseignants et d’éducation de plusieurs collèges et lycées du département des Yvelines, syndiqués ou non-syndiqués. Nous nous sommes réunis le 15 mars 2021 en visio-conférence à l’appel de nos collègues d’Evariste Galois de Sartrouville. Au lycée Evariste Galois de Sartrouville, au collège Cassin de Chanteloup-les-Vignes, au lycée Jean Rostand de Mantes-la-Jolie, 3 postes de CPE au total sont supprimés par M. le DASEN. Au collège Sully de Rosny-sur-Seine, deux suppressions de classes, qui viennent s’ajouter au 2 suppressions de la rentrée dernière. Au collège Picasso de Montesson, 32 heures de DGH en moins, deux postes de Lettres supprimés. Au lycée des Pierres Vives à Carrières-sur-Seine, 50 heures de DGH en moins. Les personnels ont massivement fait grève pour conserver les postes : une journée, voire plusieurs journées consécutives. Les personnels ont été et demeurent très déterminés. Nous apportons un soutien particulier à notre collègue CPE engagée dans une grève de la faim.

Ces suppressions sont inacceptables. Elles ne répondent à aucune justification pédagogique. Pour les CPE, la DSDEN des Yvelines répond que ces suppressions seraient rendues nécessaires car notre département serait excédentaire par rapport à d’autres et que, par conséquent, il conviendrait de « redéployer ». Mais s’il manque des moyens, et il en manque partout, pourquoi ce serait aux élèves et aux personnels d’en faire les frais ? Nous refusons la logique des redéploiements, qui répond à des objectifs exclusivement budgétaires.

La situation sanitaire nous a bien montré depuis des mois, si besoin était, que le renforcement de l’encadrement pédagogique et éducatif des élèves était indispensable. Le ministre ose affirmer que, pour lui, l’école serait « l’institution la plus précieuse au cœur de la société ». Or pour la rentrée prochaine, il a été décidé de supprimer 17 postes d’enseignants et de CPE dans notre département. En quoi la suppression de postes de CPE permettra-t-elle de mieux lutter contre le harcèlement, garantir l’égalité des chances et le droit pour tous à l’instruction ? Les assistantes sociales ? Zéro création. Même constat pour les personnels de santé scolaire, les personnels administratifs et les psychologues de l’Education Nationale qui subissent eux aussi des « redéploiements ». Mais ce sont plusieurs millions d’euros que le ministre n’a pas utilisés dans son budget… !

Lors du Comité technique spécial départemental du 11 mars 2021, malgré le vote majoritaire « contre » des organisations syndicales, M. le DASEN a décidé de poursuivre avec la carte scolaire qu’il avait proposée.

Alors comme l’ont fait nos collègues d’Evariste Galois, nous posons la question : face à ce mur institutionnel, comment construire un rapport de force plus favorable pour défendre nos postes ? Dans un contexte marqué par plus de 1800 postes supprimés dans le second degré à la rentrée prochaine, alors que le nombre d’élèves devrait continuer à augmenter ? Pour construire ce rapport de force, nous proposons de :

– diffuser cet appel (y compris à la presse), nouer le contact avec tous les collègues qui cherchent comme nous à résister, poursuivre les contacts avec les parents d’élèves qui manifestent aussi des inquiétudes ;

– comme nous l’avons fait dans nos établissements respectifs, inviter partout les personnels à se réunir pour lister leurs propres revendications ;

– inviter les fédérations syndicales à soutenir nos revendications et nos initiatives pour les faire valoir ;

– nous revoir le 22 mars 2021 pour faire le point, plus nombreux encore ;

Unissons nos forces pour obtenir de Mme la Rectrice, de M. le Ministre, tous les postes, toutes les heures, toutes les classes que nous estimons indispensables pour le bon fonctionnement de nos établissements, pour améliorer les conditions de travail de nos élèves et des personnels.

RASSEMBLEMENT AU RECTORAT DE VERSAILLES

Le mercredi 24 mars 2021 – 14 heures

Contact : comite.evariste.galois@gmail.com

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Actu Solidaires 78 TPE / TPA

22 mars – 6 avril : élections TPE/TPA : votez Solidaires !

Qu’est-ce que les élections TPE/TPA ?

Vous êtes salarié·e d’une très petite entreprise ou d’une très petite association de moins de 11 salarié·e·s, ou bien salarié·e au domicile d’un particulier employeur, vous serez appelé·e·s à voter du 22 mars au 6 avril 2021.

Dans chaque région, vous élirez 10 représentant·e·s syndicaux issu.e·s eux aussi de TPE qui vous représenteront face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI).

Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important de Solidaires, vous pourrez mieux défendre vos droits.

Solidaires, c’est qui ? c’est quoi ?

L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui couvre tous les départements et des secteurs professionnels très divers. Nos syndicats Solidaires, SUD, SNJ, Asso…, appartiennent à des secteurs professionnels du secteur public comme du secteur privé qu’il soit marchand ou non : commerces et services, santé/social, associations, restauration, journalisme, nettoyage, banques et finances, chimie, collectivités territoriales, culture, éducation, énergie, formation, industrie, bâtiment, métallurgie, services postaux, télécommunications, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, transports… ainsi que chez les étudiant.e·s et le retraité.e·s.

L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.

Suis-je concerné·e par les élections ?

Pourra voter tout·e salarié·e en poste en décembre 2019, dans une entreprise ou association de moins de 11 salarié·e·s ou au domicile d’un particulier employeur :
– Âgé·e d’au moins 16 ans ;
– Inscrit·e sur les listes électorales du scrutin ;
– Quel que soit son contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, intermittent, contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage…) ;
– Quelle que soit sa nationalité.

Comment voter ?

Le scrutin se déroulera du 22 mars au 6 avril 2021.
Les électrices et électeurs pourront voter, selon leur choix, par courrier ou bien par voie électronique sur le site Internet Grand Public dédié aux élections (election-tpe.travail.gouv.fr).
Mi-mars 2021, soit environ une semaine avant le début du scrutin, les électeurs et électrices recevront de la Direction Générale du Travail un courrier contenant leur matériel de vote :
– Une enveloppe T et un bulletin de vote mentionnant la liste des organisations syndicales candidates au scrutin, afin de voter par correspondance ;
– Des codes de connexion personnels et confidentiels, afin de voter directement en ligne sur le site Internet Grand Public.

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Actu Solidaires 78 antifascisme

Risposte syndicale, face à l’extrême droite #8

Au sommaire du nouveau numéro de Riposte syndicale, le bulletin antifasciste de Solidaires :

P. 2 – Islamo-gauchisme : Vidal démission !
P. 3 – Touche pas à mon flic : un syndicat d’extrême droite à la manœuvre
P. 4 – Extrême droite et jeux vidéo
P. 5 – Extrême droite : la race tue deux fois
P. 7 – Librairie “Les 2 cités” dégagez !
P. 8 – Rencontre sociales antifascistes
P. 9 – Maraude syndicale dans les Hautes-Alpes

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Actu Solidaires 78 Éducation Revue de presse

Vidéosurveillance dans les lycées, interventions de Sud éducation 78

Sur LFM-radio

Sud éducation 78 était invitée à l’émission “On en parle” de Lfm-radio

Cette semaine dans “On en parle” nous abordons la question de la videosurveillance dans les établissements scolaires. Les écoles sont des lieux très sensibles. C’est là que vont nos enfants et nous souhaitons les protéger. Mais sommes-nous prêts à le faire à tout prix ? C’est la question que soulève le débat sur les caméras de surveillance dans les lycées.

Si la principale fonction d’un dispositif de surveillance dans une école est de protéger les enfants, son impact sur eux entre parfois en conflit avec nos droits et libertés. Alors pour ou contre l’usages de la vidéosurveillance dans les établissements scolaires ? Quels sont ses effets ? Quel impact surtout a-t-elle sur la délinquance ou sur le sentiment d’insécurité des personnels et des lycéens ?

C’est pour répondre à ces questions que nous recevons aujourd’hui Robert Bussiere, professeur au Lycée Villaroy et membre du syndicat Sud éducation 78.

Retrouvez l’émission en intégralité via le podcast.
Bonne écoute !

ON EN PARLE, une émission présentée par Jesus ZOUMARA tous les jeudis de 11h00 à 11h45 sur le 95.5 FM et lfm-radio.com via le player. 

Dans 78 actu

Dans la Gazette Saint-Quentin-en- Yvelines

Voir également le communiqué de Sud éducation78

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Actu Solidaires 78 Éducation

Lettre ouverte des personnels du collège Sully (Rosny-sur-Seine) à M. le Dasen des Yvelines

Ne sacrifions pas la génération COVID : aucune fermeture de classe à la rentrée 2021 !

Monsieur le Directeur académique,

À l’heure où les enseignants mobilisent toute leur énergie pour pallier les effets néfastes du confinement de mars 2020 sur les apprentissages scolaires,

À l’heure où nos enfants, nos élèves, sont en grande précarité émotionnelle en raison de la situation sanitaire en France et de ses impacts sur les apprentissages,

Alors même que le collège a déjà perdu deux divisions l’an passé,

Nous ne pouvons comprendre ni accepter une baisse de la Dotation horaire globale, qui nous fait de nouveau perdre les moyens de deux classes, c’est pourquoi un mouvement de grève du personnel a eu lieu ce mardi 9 mars au collège.

Plus d’élèves dans les classes, moins de demi-groupes, 18 % des élèves à besoin éducatif particulier (en 2018), sans compter les salles trop petites pour garantir la sécurité de tous : nous ne pouvons nous résigner devant cette perspective néfaste pour les conditions d’apprentissages des jeunes et nos propres conditions de travail.

Dans ce contexte, le dispositif d’aide individualisée pour lutter contre le décrochage scolaire créé cette année entre en concurrence avec les autres choix pédagogiques comme les dédoublements, alors que l’un et l’autre sont essentiels. Ce serait en effet trahir nos élèves que de poursuivre notre enseignement sans rien dire, conscients des déplorables conditions dans lesquelles elles et ils seront accueillis l’an prochain, Ce serait renier l’école du commun, pour toutes et pour tous, que de mal accueillir, du fait d’effectifs pléthoriques, des élèves en situation de handicap (12 en ULIS et 27 PPS en tout) et / ou à besoins éducatifs particuliers, souvent accompagnés des AESH,

Ce serait faillir à notre mission que d’abaisser nos exigences pédagogiques en raison des classes surchargées, ceci afin de satisfaire une politique du chiffre qui ne tient pas compte de la réalité de terrain, de notre réalité. Car notre réalité, c’est un climat scolaire dégradé. Nous ne travaillons pas avec des statistiques, nous travaillons avec des êtres humains, nos élèves, les citoyens et citoyennes en devenir de la France de demain.

Pour poursuivre un travail pédagogique et éducatif de qualité, respectueux des besoins de nos élèves, nous avons en effet besoin de la réouverture des deux classes supprimées en 2019-2020 et de la non suppression des classes annoncées pour 2020-2021, complétées de leur marge d’autonomie.

De plus, nous avons besoin de 38h fléchées pour le dispositif de lutte contre le décrochage, inclus dans le projet d’établissement. Avec conviction en notre mission, Avec espoir pour nos élèves, Soyez assuré, Monsieur le Directeur académique, de notre implication à toutes et à tous pour une éducation publique de qualité.

Les personnels du collège Sully

Contacts presse : représentants élus des parents Amal HMAIDOUCH hmaidouch@hotmail.fr représentants élus des personnels Guillaume RICADAT-CROSNIER guiricadat@hotmail.fr, Stéphanie MARANGONE stefanie.marangone@wanadoo.fr

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8 mars, FFFRAC sur le pont dans le Mantois… et à Paris

8 Mars FFFRAC, à l’aube à Mantes la Jolie, puis à la gare en opération “la rue elle est à qui ?” puis manif parisienne…

contact: fffrac@protonmail.com

Revue de presse

Article sur le site 78actu.fr

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Actu Solidaires 78 Éducation

Lycée Rostand : Rendez-nous notre poste de CPE et notre 1/2 poste d’infirmière

Vendredi 5 mars 2021, le lycée Jean Rostand de Mantes-la-Jolie a appris que dans un contexte déjà difficile, il allait perdre 1 poste de CPE et 1/2 poste d’infirmière à la rentrée prochaine. Les personnels sont outrés par la négation des réalités de terrain de la part de leurs autorités. La CPE dont le poste est menacé s’est immédiatement mise en grève de la faim pour protester contre cette mesure scandaleuse.

La seule réponse pour l’instant des autorités de l’Éducation Nationale, c’est d’affirmer que lycée (dont le statut ZEP a été démantelé en silence ces dernières années) est désormais “surdoté” par rapport à d’autres établissements, et que les Yvelines devaient “rendre 3 postes” de CPE aux autres départements dans le cadre d’un “redéploiement” de moyens sur l’Académie de Versailles (un poste de CPE perdu à Mantes, un à Sartrouville et un à Chanteloup-les-Vignes). Les missions éducatives et sociales des personnels sont fragilisées par leur propre institution et l’encadrement indispensable des élèves est condamné à se dégrader encore, en pleine pandémie – c’est inacceptable !

Après la fermeture d’une section Gestion Administration au lycée en janvier (4 enseignants expérimentés et investis sacrifiés à terme), une dotation globale en baisse (avec des postes d’enseignants supprimés), et la destruction tacite de son statut ZEP, le lycée Jean Rostand de Mantes est mis à mal par ses propres autorités académiques :

DÉFENDONS LES MOYENS D’ENCADREMENT DES ÉLÈVES AU LYCÉE JEAN ROSTAND DE MANTES-LA-JOLIE ! EXIGEONS LE MAINTIEN DES POSTES DE CPE ET D’INFIRMIÈRES ! SOUTENONS LA CPE EN GRÈVE DE LA FAIM QUI DEMANDE À POUVOIR CONTINUER SON TRAVAIL AU LYCÉE !

Voir en ligne : Pour signer la pétition

Pétition lancée par les représentants parents (MVE et LIPEV) et enseignants au CA du lycée Jean Rostand, Mantes-la-Jolie (78)

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Actu Solidaires 78 Éducation

Communiqué Sud éducation 78 : Numérique pédagogique : c’est de pire en Pix…

Par deux arrêtés publiés en 2019 (1), le ministère a remplacé le B2i (Brevet informatique et internet) par la certification Pix, dans le but d’aligner la France sur un cadre européen de certification. Avec ce changement, pas question de réfléchir à une pédagogie critique du numérique, qui donnent les moyens aux élèves de comprendre les tenants et les aboutissants des technologies et de leurs usages, adossée à des moyens suffisants. Non, ici, il s’agit de la création d’un cadre de référence des compétences numériques, à la manière du TOEIC pour l’anglais, valable dans le cursus scolaire et surtout reconnue par le monde professionnel.

Pix, en plus d’être une certification, est un groupement d’intérêt public, une structure de droit public créée ad hoc par les décideurs pour centraliser la certification et une partie de la formation des « stagiaires » (qui peuvent s’entraîner sur la plateforme). Plutôt qu’un approfondissement de la prise en charge en interne à l’Éducation Nationale de la pédagogie du numérique (dans le cadre de l’EMI par exemple, que le ministre n’évoque pas), on l’externalise à Pix. On connaît la manœuvre : après l’externalisation, on pourra ensuite très facilement privatiser, comme on l’a fait avec la restauration et l’entretien (C’Midy, qui dépend de la Sodexo).

Pix évalue des compétences, et de ce qu’on peut en voir sur la plateforme, ce sont des compétences ponctuelles et saucissonnées d’informatique de base, d’exécution de tâches courantes, d’identification d’éléments du paysage numérique… Les élèves cliquent, sous forme de quiz, et passent à la suite. Et dans ce bachotage taylorien, le tout-venant du web y passe : il faut identifier des logos des réseaux sociaux et des multinationales du numérique, savoir où cliquer pour utiliser Instagram… Et dans le cas d’une remédiation, on peut être renvoyé vers des chaînes YouTube monétisées ! Belle éducation au numérique !

Les compétences numériques évaluées sont celles « dans les enseignements prévus par les programmes », mais aussi, celles « acquises tout au long de la vie, grâce à la formation continue, voire individuellement et de façon informelle ». Pix, pédagogiquement, c’est donc du lourd : un organisme indépendant du ministère qui forme et certifie les élèves sur des compétences pouvant être acquises complètement en dehors du cadre scolaire.

Comme toujours, le pilotage est complètement descendant. Officiellement, « le chef d’établissement organise la passation de cette certification sur la plateforme en ligne », mais dans les faits, ce seront encore les personnels qui vont exécuter. La gestion verticale, la déconnexion avec les contenus vus en classe au profit du bachotage, l’inadéquation par rapport au matériel disponible ou aux demandes des personnels, le caractère contraignant (passation obligatoire), tout cela rappelle furieusement les évaluations nationales…

Cette vision managériale du numérique pédagogique s’inscrit complètement dans la logique entrepreneuriale du gouvernement : contrats passés entre le ministère de l’Éducation et les GAFAM, déshumanisation de la relation d’enseignement, court-circuitage du rôle des personnels au profit d’intervenants extérieurs…

Nous ne pouvons donc que dénoncer cette vision, appeler à refuser de faire passer Pix, et nous revendiquons :

→ une augmentation de traitement à hauteur réelle des besoins d’équipement informatique, à tous les personnels ;
→ des investissements pour que les établissements puissent travailler avec du matériel de qualité en quantité suffisante ;
→ le renforcement de la formation au numérique pédagogique pour les personnels et les élèves, notamment dans les disciplines dédiées, et fondée sur des logiciels libres : logiciels dont l’utilisateur a le contrôle et qui peuvent ainsi être indépendants des GAFAM ;
→ la prise en charge en interne par l’Éducation Nationale des compétences numériques, sur la base de solutions développées dans un objectif pédagogique, et l’arrêt de toute politique d’externalisation de ces compétences.

(1) Arrêté du 30 août 2019 relatif à la certification Pix des compétences numériques définies par le cadre de référence des compétences numériques mentionné à l’article D. 121-1 du code de l’éducation et Arrêté du 30 août 2019 relatif à l’évaluation des compétences numériques acquises par les élèves des écoles, des collèges et des lycées publics et privés sous contrat

Pour télécharger le communiqué :

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