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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Grève

5 octobre : journée de grève interprofessionnelle


Les organisations CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL affirment l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la Fonction Publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.
Elles appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale. D’ores et déjà, elles décident de se revoir à l’issue de cette mobilisation.


Vidéos

Pour la revalorisation de nos salaires, en grève le #5octobre

Notre affiche pour la période

Notre tract concernant la construction de la mobilisation du 5 octobre

Le tract de Solidaires Fonction publique

Le Communiqué intersyndical du 30 août 2021 appelant au 5 octobre

Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.

Elles rappellent qu’elles ont mis en garde le gouvernement, au début de l’été, face à ses projets de régression sociale. Elles ont, à cette occasion, formulé des solutions économiques et sociales pour sortir de la crise sanitaire.

Elles s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié-es et des jeunes. L’élargissement et l’accélération indispensables de la vaccination demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer, et non de sanctionner les salarié-es.

En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail. La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité. Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites. Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat. Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.

C’est pourquoi elles exigent :

• L’augmentation des salaires,
• l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
• un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
• la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
• l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
• un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
• la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
• Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.

Les organisations CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL affirment l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la Fonction Publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.
Elles appellent les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale. D’ores et déjà, elles décident de se revoir à l’issue de cette mobilisation.

Montreuil, le 30 août 2021


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Actu Solidaires 78 Éducation

Non au nouveau statut des “maîtres directeurs” d’école de la loi Rilhac : nous voulons des collègues pas des chef·fes

La proposition de loi Rilhac « créant la fonction de directeur ou de directrice d’école » a été adoptée à l’Assemblée nationale le 29 septembre.
Jusqu’à présent, le/la directeur·trices est un·e professeur·e des écoles, plus ou moins déchargé·e de sa mission d’enseignement, mais reste un·e collègue, avec des responsabilités supplémentaires mais sans aucun pouvoir hiérarchique. Dans les écoles, c’est le Conseil des maîtres et des maîtresses qui est souverain en matière de décisions pédagogiques et de fonctionnement.
Avec la nouvelle loi, tout change : le/la directeur·trices bénéficiera « d’une délégation de compétences de l’autorité académique » et disposera « d’une autorité fonctionnelle ». Et la proposition de loi affirme clairement : « Le directeur participe à l’encadrement du système éducatif ».
Ainsi, le gouvernement change en profondeur les missions et le statut des directeur·trices. On passerait sans transition d’un fonctionnement horizontal et collégial à un fonctionnement vertical, managérial et directif.
Que va-t-elle changer ?
Elle inclut les directeur·trices dans la chaîne hiérarchique. Ils et elles vont se voir imposer des missions et des injonctions nouvelles, davantage de travail bureaucratique au détriment des élèves et du service public, sans moyens supplémentaires garantis et sans formation.
Ce nouveau statut retire au conseil des maîtres et des maîtresses ses prérogatives (formation, emplois du temps, etc.).
La position des directeur·trices va devenir encore plus difficile et rapidement la pénurie de candidat·es risquera s’aggraver.
Un projet rejeté par les personnels
Les professeur⋅es des écoles, chargé⋅es de direction ou non, rejettent massivement ce projet. Ils et elles sont attaché⋅es au fonctionnement collectif et démocratique de l’équipe, centré autour du conseil des maîtres⋅ses. Donner une autorité fonctionnelle aux directeur·trices, c’est chercher à les couper du reste de l’équipe et nuire au fonctionnement de l’école.
Après une première réunion publique le 28 septembre, le syndicat Sud éducation 78 appelle à engager le combat contre cette vision autoritaire et réactionnaire de l’école et ses conséquences sur le service public d’éducation.

Sud éducation 78

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Actu Solidaires 78 Transport

Grève à Transdev Ile de France : Solidaires sur toute la ligne !

L’Union Syndicale Solidaires, réunie en son 8ème congrès, apporte son soutien plein et entier aux grévistes de Transdev Île-de-France.

Face aux projets de privatisations, et au démantèlement des Services Publics, la lutte des salarié-e-s de Transdev Île-de-France est emblématique.

Leur combat contre « l’accord-socle », imposé par la direction de Transdev Île-de-France, s’inscrit dans le cadre plus global de la lutte que l’ensemble des composantes de l’Union Syndicale Solidaires mènent pour la défense du Service Public.

L’Union Syndicale Solidaires, avec sa fédération des Urbains et Interurbains, dénonce la logique répressive dans laquelle s’enferre la direction de Transdev, et lui demande d’abandonner immédiatement toutes les poursuites engagées à l’encontre des grévistes, en particulier contre Jamel et Arnaud, convoqués demain mercredi 29 septembre devant le tribunal de Fontainebleau.

Enfin, l’Union Syndicale Solidaire par l’intermédiaire de ses 400 congressistes appelle l’ensemble de ses composantes à soutenir financièrement les grévistes en participant, dans la mesure de leurs moyens, à la caisse de grève des salarié-e-s de Transdev en lutte.

Le lien vers la caisse de solidarité : https://www.cotizup.com/mec-grevistes

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Actu Solidaires 78

Déclaration du 8e congrès de l’Union syndicale Solidaires

La crise sanitaire a mis au grand jour les conséquences des politiques néolibérales de casse des services publics, en particulier de santé, que nous dénonçons depuis de nombreuses années. Nous voyons très clairement que le gouvernement et les capitalistes ont décidé de profiter de la période pour accélérer la destruction et la vente de nos biens communs. Dans le même temps les profits explosent, notamment ceux liés aux activités de l’industrie pharmaceutique. La loi du profit n’a jamais été aussi forte. Ce sont les femmes, les plus précaires, les sans-papiers, les privé·e·s d’emplois, les jeunes et les retraité·e·s qui en sont les premières victimes. Cette pandémie se produit dans un contexte international de rééquilibrage des puissances impérialistes, centré principalement sur l’affrontement Chine-Etats-Unis.

Dans une volonté affirmée de maintenir l’ordre social par tous les moyens, l’État autoritaire enchaîne les mesures liberticides inacceptables, y compris d’exceptions comme le pass-sanitaire, en renforçant les racismes et justifiant les violences policières. Nous continuerons à la combattre et à porter notre solidarité contre la répression qui s’intensifient contre les militant·e·s.

A la crise sociale, aux attaques contre la démocratie et aux droits des travailleuses et travailleurs, s’ajoute une crise écologique majeure. Le capitalisme détruit les écosystèmes et est à l’origine de la crise climatique actuelle qui s’accélère. Il met ainsi l’humanité au pied du mur. Un changement radical dans nos modes de production et de consommation est indispensable. Les capitalistes anticipent déjà un monde totalement déstabilisé où les nouvelles crises alimentaires et migratoires toucheront des centaines de millions d’humain·e·s menacé·e·s dans leur existence. Nous allons à notre niveau proposer et accompagner la mise en œuvre de solutions écologiquement et socialement justes.

Organiser massivement les travailleuses et les travailleurs, dans une structure qui défend notre classe sociale, qui cherche à développer une démocratie concrète et à lutter contre toutes les dominations et oppressions est plus indispensable que jamais, qui plus est au moment où des nouvelles attaques contre nos droits sociaux arrivent, avec la « contre-réforme » de l’assurance chômage au 1er octobre qui va toucher des centaines de milliers de chômeuses et chômeurs et la menace d’un nouveau retour de la casse de nos retraites.

La période que nous traversons, en particulier la crise sanitaire, sociale et écologique, met nos syndicats et nos structures collectives à rude épreuve. La pandémie a pu déstructurer nos collectifs de travail et nos collectifs militants. L’impossibilité de se voir physiquement, des situations nouvelles se succédant rapidement obligeant à des positionnements rapides, des réalités locales ou sectorielles très différentes ont complexifié nos prises de décisions. Notre Union repose sur des principes et pratiques démocratiques qui nous servent de garde-fou.

Notre congrès a permis de se doter de positions et de revendications pour agir. Nous avons décidé d’une campagne d’urgence pour l’automne 2021 axée sur l’augmentation des rémunérations. Nous allons construire une campagne de fond sur le long terme, « partageons le travail » qui doit permettre de porter des alternatives aux aliénations et destructions actuelles. Elle est centrée sur le partage du travail et la baisse du temps hebdomadaire avec les 32h.

C’est en réaffirmant nos valeurs et renforçant nos revendications comme ce congrès nous l’a permis que nous serons plus fort·e·s encore. Nous continuerons de soutenir les mouvements sociaux au sens large, de participer à des collectifs, qu’ils soient intersyndicaux ou permettant une alliance comme avec le collectif Plus Jamais Ça. Nous l’avons toujours dit, notre Union syndicale est un outil au service de la défense des travailleuses et travailleurs, des luttes et de la transformation sociale. L’urgence de la situation sociale et écologique se combine avec un débat public dans lequel des positions et des propositions racistes et fascisantes s’affirment de plus en plus. Nous luttons contre ces expressions partout où elles se manifestent. La prise du pouvoir politique par l’extrême-droite est une réelle menace.

Cette situation inédite pour nos générations nous oblige à réfléchir à l’ensemble des réponses pour faire face, notamment aux liens plus étroits à développer avec les autres syndicats de lutte et de transformation sociale, sans présupposés. Se fédérer, discuter de la possibilité de la recomposition intersyndicale à la base, dans les territoires et les secteurs, ne doit pas être tabou. Il nous faut réfléchir à la façon d’être le plus efficace pour gagner. L’Union syndicale Solidaires ne construira pas des rapprochements seule et nous verrons si d’autres structures souhaitent partager cette démarche.

En attendant, notre Union est un outil indispensable pour faire face dans la période. Alors que les périls sociaux et écologiques n’ont jamais semblé aussi grands, les inégalités et discriminations n’ont jamais été aussi abyssales, notre ennemie mortelle, l’extrême droite, n’a jamais été aussi forte depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous mettrons toute notre énergie pour faire grandir notre union, augmenter nos capacités de défense de l’ensemble des travailleuses et travailleurs et nous investir dans la bataille pour aller vers une société plus juste, plus humaine, et plus démocratique. L’Union syndicale Solidaires reste plus que jamais mobilisée dans les luttes féministes, lgbtq+, contre tous les racismes et toutes les formes d’oppressions. Le 5 octobre, journée de grève interprofessionnelle à laquelle nous appelons activement, est ancrée dans cette dynamique.

Saint-Jean-de-Monts, le 30 septembre 2021

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Actu Solidaires 78

Le bonheur par les luttes

Expressions Solidaires n°101 (septembre 2021), journal de lutte à lire, à partager et à coller !

Le monde va mal et ce n’est pas un scoop. Rien que cet été, les catastrophes écologiques nous ont rappelé à la réalité environnementale actuelle. Le rapport du GIEC a confirmé le gap entre les mesurettes prises et l’urgence de mesures radicales pour sauver notre planète. La crise du Covid mondiale n’en finit pas, et risque de perdurer. L’instauration du pass sanitaire en France, plutôt qu’une campagne de vaccination, dotée des moyens à la hauteur de l’enjeu, a renforcé la logique répressive et de contrôle, et clive au sein de la population. Ceux qui jouent sur les peurs, complotistes, racistes, d’extrême-droite ont trouvé un terrain très favorable pour mettre en lumière leurs idées nauséabondes. Ce sont aussi les licenciements qui continuent à alimenter une crise sociale tandis que le gouvernement appliquera sa réforme inique sur l’assurance chômage dès octobre.

Nos résistances sont d’autant plus centrales et essentielles dans la période !
Sortir du fatalisme et de la sidération, ça veut dire agir, convaincre autour de soi et croire en la force du collectif, malgré les divisions, la résignation.


Notre syndicalisme de transformation sociale n’est pas juste une formule. Défendre les salarié∙es, leurs emplois est central, mais transformer la société pour protéger notre environnement, reconquérir nos droits sociaux, instaurer l’égalité et lutter contre toutes les discriminations est notre seule voie. Le premier pas, c’est pour chacun∙e d’aller concrètement manifester, revendiquer, convaincre, dénoncer, faire grève ! C’est tisser des liens et les solidarités entre les militant∙es qui partagent les mêmes valeurs, auprès des salarié∙es et de la population pour combattre les tenants d’un système capitaliste qui n’en finit pas de s’écrouler.

SOMMAIRE

  • page 1, couverture
  • page 2, l’ours
  • page 3, Pour Clément
  • page 4, Brèves de combat
  • Pages 6 et 7, le dossier : Emploi, climat, il y a des solutions
  • page 8, le jeu
  • Page 9 et 10, l’affiche centrale : les poissons remis au goût du jour
  • page 11, Questions à : l’AVFT
  • page 12, la Galaxie Solidaires : Solidaires Informatiques
  • page 13, les Solidaires en Action : Solidaires 91
  • page 14, retour sur…
  • page 15, l’avenir au présent
  • page 16, la Déclaration

Expressions Solidaires n°101 (septembre 2021)

Union syndicale Solidaires
31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris
tel : 01 58 39 30 20 – fax : 01 43 67 62 14
contact@solidaires.org

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Rencontre/formation mardi 28/09 – À l’école, pas de chef·fes, tous et toutes collègues !

La proposition de loi Rilhac « créant la fonction de directeur ou de directrice d’école » a été adoptée en première lecture au Sénat le mardi 10 mars. Elle repassera à l’Assemblée nationale le 29 et le 30 septembre.

Aujourd’hui, le directeur ou la directrice est un·e professeur-e des écoles qui, après avoir été placé·e sur une liste d’aptitude, a obtenu un poste de direction. Selon la taille des écoles, il ou elle est plus ou moins déchargé-e de sa mission d’enseignement mais reste un-e collègue, avec des responsabilités supplémentaires mais sans aucun pouvoir hiérarchique.

Avec la proposition de loi Rilhac, tout changerait : le directeur ou la directrice bénéficierait « d’une délégation de compétences de l’autorité académique » et disposerait « d’une autorité fonctionnelle ». Et la proposition de loi affirme clairement : « Le directeur participe à l’encadrement du système éducatif ».
Si la proposition de loi venait à être adoptée, le gouvernement pourrait changer en profondeur les missions et le statut des directeurs et directrices. On passerait sans transition d’un fonctionnement horizontal et collégial à un fonctionnement vertical et directif.

Fini le fonctionnement collectif du conseil des maîtres-se-s, finie l’auto-organisation des écoles.

- Que contient cette loi ?

- Comment faire pour résister ?

- Quelles autres solutions ?

Nous vous proposons une réunion publique en plein air afin de discuter, prendre ensemble les mesures qui s’imposent et mener vigoureusement le combat contre cette vision réactionnaire de l’école.

Rendez-vous Mardi 28 septembre, à partir de 17h00 à La Nouvelle Réserve, 5 rue du Maréchal Foch à Limay.
Venez nombreux !

Contact
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Le 1er octobre les bibliothécaires en grève, pour l’égalité d’accès au service public, contre le pass sanitaire

Les bibliothèques et plus généralement les services publics culturels et de loisirs sont obligés depuis juillet 2021 de contrôler l’accès des publics à leur établissements. ce contrôle est majoritairement effectué par les agent.e.s même, ce qui va à l’encontre des missions et de l’accès inconditionnel qui est le cœur de notre ADN.

Cerise sur le gâteau, à compter du 1er octobre, les enfants de 12 ans et 2 mois devront eux-elles aussi présenter un pass valide !!

C’est pourquoi, la fédération SUD CT et le syndicat SUD Culture et Médias Solidaires, appellent à une journée de mobilisation nationale le 1er octobre.

Pour cela, nous déposons un préavis de grève reconductible.

En PJ, vous trouverez et bientôt sur le site fédéral :
– le préavis reconductible pour le 1er octobre
– le communiqué inter fédéral
– le tract à destination du public

Documents à télécharger

Bibliothèque en grève le 1er octobre Préavie de grève 1er octobre CP Journée de mobilisation Bibliothèqe – SUD CT et SUD Cylture et Média Solidaires

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Retraités et retraitées dans la rue le 1er octobre, et le 5 on continue !


Les retraité·es subissent des reculs, année après année :
-  gel des pensions pratiquement en continu depuis 2014, et même baisse de la pension en 2018 par l’augmentation forte de la CSG,
-  alors que les prix augmentent, particulièrement ceux de l’énergie,
-  recul des services publics de proximité dont nous avons tant besoin,
-  numérisation de nombreux services et de nombreuses administrations,
-  casse de l’hôpital public et dégradation des services de santé.

L’arrivée d’un nouveau virus, début 2020, a amplifié les discours contre les personnes âgées, accusées d’être improductives, de coûter cher en pensions, en dépenses de santé, etc.

Nous, nous défendons les droits acquis par les retraité·es qui ont cotisé toute leur vie pour vivre une retraite décente. Nous, nous constatons que le bénévolat des retraité·es compense les carences de l’État : garde des petits-enfants, action des associations et même de mairies, etc.

Le gouvernement continue sa politique de réduction des moyens de la santé, par exemple en fermant des lits dans les hôpitaux. Il prend le prétexte du virus pour imposer des « règles sanitaires » répressives, notamment l’actuel passe sanitaire qui encadre notre vie sociale et professionnelle, participe de la mise en place d’une surveillance numérique généralisée de la population, et peut conduire à l’exclusion du lieu de travail. C’est inacceptable !

Nous, nous agissons pour le renforcement des moyens attribués à la santé et à l’hôpital public, nous nous opposons aux mesures coercitives du gouvernement, nous demandons une politique de prévention qui inclut une politique environnementale et alimentaire privilégiant la santé et la vie plutôt que les profits et les dividendes. Il faut lever les brevets sur les vaccins, permettre l’accès gratuit à la vaccination pour l’ensemble de la population de la planète.

Le 1er octobre, 9 organisations de retraité·es CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR-FP, Ensemble & solidaires, LSR appellent les personnes en retraite à manifester partout pour exiger :
-  un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat depuis 2014,
-  une indexation des pensions sur l’évolution du salaire moyen,
-  une politique sanitaire et de santé totalement différente, qui améliore les ressources de la sécurité sociale pour l’intérêt collectif, et non pour les profits des laboratoires pharmaceutiques et de nombreux professionnels libéraux,
-  une politique de l’aide à l’autonomie effective avec la création d’EHPAD publics et la mise en place d’un grand service public de l’aide à l’autonomie, en établissement comme à domicile, avec une prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale des dépenses supplémentaires liées à la perte d’autonomie.

Le 5 octobre, l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires et 4 organisations de jeunes (FIDL, MNL, UNEF, UNL) appellent à une journée de grève et de manifestation. L’Union Nationale Interprofessionnelle des Retraité·es Solidaires (UNIRS) appelle les personnes retraitées à être au milieu des « actifs » ce 5 octobre pour un autre partage des richesses créées par le travail : il faut réduire la part allant aux profits et à la rémunération des actionnaires, et augmenter la part allant à la rémunération de celles et ceux qui produisent ces richesses, celles et ceux qui travaillent.

Le 1er octobre, partout dans la rue
A Paris, rassemblement à 14 h devant le ministère des Finances, à Bercy.

Le 5 octobre, partout on continue
A Paris, manifestation à 14 h, Place de la République.

Documents à télécharger

Retraités et retraitées dans la rue le 1er octobre, et le 5 on continue !

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