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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Luttes féministes

25 novembre – Les Mureaux – Film « La Nuit du 12 »: une histoire de Femmes et d’Hommes

Vendredi 25 Novembre 2022 20h30

Entrée libre

au Cinéma Frédéric Dard des Mureaux

Film de Dominique Moll, avec Bastien Bouillon, Bouli Lanners, Pauline Seriez, Mouna Soualem, Anouk Grinberg.

« La Nuit du 12 »: une histoire de Femmes et d’Hommes. 

Soirée initiée par Attac 78 Nord


Pour son film, Dominik Moll s’est intéressé à un fait divers particulier, présent en fin de livre (” 18.3.Une année à la PJ” de Pauline Guéna), lui permettant de traiter les violences faites aux femmes.

Le cinéaste ne fait pas que montrer l’atrocité d’un meurtre, mais souhaite mettre en avant le machisme ambiant qui règne dans la société actuelle, y déplorant par exemple qu’une femme ne puisse pas encore sortir la nuit en mini-jupe sans craindre une agression.

Interrogé par la police, la meilleure amie de la victime en dit long sur les travers modernes des inégalités des sexes : « elle a été tuée parce que c’est une femme ».


Cette réflexion, puis celle d’une collègue amènent l’enquêteur à prendre conscience des ambiguïtés de son point de vue masculin.


Voilà pourquoi nous, Attac 78N avons choisi ce film pour la journée du 25 Novembre,

journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.

Le débat sera animé par des femmes de la région.

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Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Luttes contre les discriminations Luttes migrant·es

Darmanin veut des immigrés kleenex

Le ministre de l’Intérieur défend sa future loi sur l’immigration, perçue comme un « problème ». Avec une innovation venue du ministère du Travail : accepter des immigrés qu’on exploitera avant de les jeter, sans considération ni dignité.

https://www.politis.fr/articles/2022/11/darmanin-veut-des-immigres-kleenex-45016/

Gérald Darmanin nous prend pour des neuneus : « On doit désormais être méchant avec les méchants et gentil avec les gentils. » C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur résume dans Le Monde la future loi sur l’immigration qu’il envisage de présenter avec son collègue Olivier Dussopt au début de l’année 2023.

Passons sur le fait que nous n’avions pas compris combien détruire des tentes et des campements de migrants, les pourchasser et les priver d’accès à l’eau était une marque de bienveillance…

Et contentons-nous d’examiner les deux points clés de ce énième texte, quatre ans après la loi asile et immigration qui devait régler ce que le gouvernement persiste à qualifier de « problème ».

Le premier concerne les obligations de quitter le territoire français, les fameuses OQTF, dont l’application supposée laxiste est dénoncée par l’extrême droite depuis le meurtre de la jeune Lola. Jamais en retard d’une surenchère, M. Darmanin entend limiter drastiquement les possibilités de recours contre ces obligations : douze existent, il veut n’en conserver que quatre « pour exécuter plus rapidement les mesures ».

Le retour de la double peine

Être arrivé en France avant l’âge de 13 ans ne protégera plus de l’expulsion un étranger coupable d’un crime ou d’un délit. C’est le retour de la double peine que Nicolas Sarkozy avait assouplie en 2003. Autre idée darmanienne : inscrire toutes les OQTF au fichier des personnes recherchées, réinstaurant de fait le délit de séjour irrégulier.

Désireux de « rendre la vie impossible » aux personnes visées par des OQTF, il « demande » d’ores et déjà aux préfectures de s’assurer « qu’elles ne bénéficient plus de prestations sociales ni de logement social ».

Par souci d’équilibre, nous dit-on, la future loi va créer un titre de séjour temporaire pour « les métiers en tension ». On doit cette « innovation » au ministre du Travail, Olivier Dussopt, le prétendu leader de l’aile gauche (introuvable) de la Macronie. Si des travailleurs en situation irrégulière pourront demander leur régularisation sans passer par leur employeur – un progrès par rapport à la « circulaire Valls » –, il s’agit surtout de satisfaire une demande patronale pour des métiers pénibles qui peinent à recruter : hôtellerie, restauration, logistique et métiers du soin.

Mais attention, « si le métier n’est plus en tension parce que l’activité économique aurait changé, précise M. Darmanin sur BFMTV, évidemment (sic) cette personne perdrait son titre de séjour au bout d’un an ». Et « il n’y a pas non plus de droit à la vie privée et familiale, de façon évidente » (re-sic). La « gentillesse » darmanienne consiste donc à accepter des immigrés qu’on exploitera avant de les jeter, sans considération ni dignité.

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Contre les violences sexistes et sexuelles, mobilisons-nous ! du 19 au 25 novembre et toute l’année

TRACT SOLIDAIRES: DU 19 AU 25 NOVEMBRE, PLUS QUE JAMAIS SOYONS DANS LA RUE CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES !

5 ans après #Metoo, le constat est celui d’une plus grande dénonciation des violences sexistes et sexuelles dont sont victimes les femmes, mais on reste loin des mesures nécessaires pour espérer éradiquer ou minimiser fortement ces violences. Elles sont ancrées dans un système patriarcal qui n’est pas combattu à la hauteur de ce qu’il devrait être.

Les chiffres des féminicides en France viennent le rappeler :

122 femmes tuées en 2021 par leur compagnon ou ex-compagnon. Près d’une femme sur trois (32 %) avait déjà subi des violences et 64 % de celles-ci avaient signalé ces violences et parmi ces dernières, 84 % avaient déposé une plainte. Depuis le début de l’année 2022 118 femmes victimes par compagnon ou ex-compagnon et donc 118 hommes ont tué leur compagne ou ex-compagne. C’est le constat d’un échec en soi.

Dans la société, dans la rue, dans les espaces publics, ce sont quasiment 100 % des femmes qui déclarent avoir subi du sexisme, du harcèlement, des agressions sexuelles. Les plaintes de violences sexistes et sexuelles sont en augmentation de 30 % en 2021.

Depuis plusieurs années, Solidaires, avec d’autres organisations syndicales et féministes réclament :

  • un milliard pour lutter contre les violences : faire en sorte que l’impunité n’existe plus, que partout les formations soient opérantes, que les associations aient les moyens de réaliser l’accueil et la prise en charge des femmes et personnes victimes
  • une éducation non sexiste, inclusive dès l’enfance et dans tout le parcours scolaire,
  • la prévention des violences sexistes et sexuelles comme sujet obligatoire de négociation à tous les niveaux sous peine de sanction pour les employeurs
  • une vraie déclinaison dans le droit du travail de la convention de l’OIT : suppression des jours de carence, aménagement des horaires, interdiction de licenciement, des femmes victimes

MANIFESTONS, CRIONS NOTRE RAGE, DÉNONÇONS ET EXIGEONS LA FIN DE CES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES !


TEXTE D’APPEL À LA MANIFESTATION DU 19 NOVEMBRE 2022 POUR QUE NOS VIES NE SOIENT PLUS CLASSÉES SANS SUITE. #19NOVEMBRE

Le collectif #NousToutes et l’ensemble des associations féministes et organisations syndicales signataires de ce texte appellent tou·tes celles et ceux qui veulent en finir avec les violences sexistes et sexuelles à manifester le samedi 19 novembre 2022 à Paris et partout en France. La mobilisation continuera toute la semaine jusqu’au 25 novembre, date de la journée mondiale de lutte contre les violences à l’égard des femmes.


Les tracts et communications des différentes structures de Solidaires

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes Ressources juridiques

FICHE Solidaires N° 25 – LE HARCÈLEMENT SEXUEL

Quelle définition du harcèlement sexuel ?Quelle protection des victimes et des témoins de harcèlement sexuel ?Quelles obligations de prévention ?Quel rôle des organisations syndicales, des associations ?Quelles sanctions à l’encontre de l’auteur de harcèlement sexuel ? Où m’adresser ?

https://solidaires.org/connaitre-ses-droits/fiche-droits/fiche-n-25-le-harcelement-sexuel/
Selon l’enquête par questionnaire menée par l’IFOP en 2019 dans cinq pays européens, près d’une Française sur trois (30 %) a déjà été harcelée ou agressée sexuellement sur son lieu de travail au sens juridique du terme, soit une proportion quasi identique à celle mesurée par l’IFOP en janvier 2018 (32 %) sur une catégorie de travailleuses très similaire. Les violences sexuelles et sexistes peuvent être le fait de supérieurs hiérarchiques, de collègues n’exerçant pas d’autorité hiérarchique ou encore de personnes extérieures à l’entreprise (clients, fournisseurs, etc.). Vous n’êtes responsable ni des actes commis ni des propos tenus à votre encontre. Parlez-en, faites-vous aider, il est possible d’agir.

Pour plus d’informations, consultez le guide de Solidaires « Agir syndicalement contre les violences sexistes et sexuelles au travail »

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/brochures/brochures-et-argumentaires-interpro/agir-syndicalement-contre-les-violences-sexistes-et-sexuelles-au-travail/

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Actu Solidaires 78 Éducation

Sud éducation 78 – Académie de Versailles : nos candidat-es aux élections pro

Sud éducation 78 participe aux élections professionnelles du 1er au 8 décembre, la liste de nos candidat·es est en ligne :

https://sudeducation78.ouvaton.org/Les-candidat-es-Sud-education-aux-elections-pro-2022

Toujours d’actualité, Le journal de Sud éduc 78

https://sudeducation78.ouvaton.org/Mefiez-vous-des-syndicalistes-Le-journal-de-Sud-education-78-no-5-est-sorti

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Automobile Industrie

Renault – On sait ce qu’Ampere…

Le 8 novembre, Luca De Meo a annoncé le démantèlement de Renault et fixé des objectifs de marge opérationnelle à deux chiffres pour chaque nouvelle entité. Ce saucissonnage augure de nouvelles délocalisations et dégradations des conditions de travail dans l’Ingénierie et les Fonctions support.
Bien plus qu’une nouvelle réorganisation, c’est le démantèlement de Renault que Luca De Meo a annoncé dans sa conférence de presse du 8 novembre. Le contrat de travail de 2406 salariés Renault de notre établissement sera transféré dans Ampere grâce à l’article L1224-1 déjà utilisé en 2021 dans la Maintenance de l’Ingénierie. Chaque entité devra renégocier ses accords collectifs… à la baisse, comme son budget CSE.Cette « révolution » va recréer de la complexité, des silos voire des doublons, et mettre en concurrence les équipes du Technocentre et d’Aubevoye scindées en plusieurs entités juridiques. Comment dans chaque entité arbitrer ensuite les priorités, quel fournisseur choisir : à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe… ?[…] La suite à lire ici https://sudrenault.org/on-sait-ce-qu-ampere

Power/Ampere : les élus SUD de Guyancourt et Aubevoye demandent une expertiseLe découpage de notre établissement en plusieurs entités juridiques aura d’importantes répercussions en termes organisationnels et de conditions de travail. C’est pourquoi les élus SUD souhaitent que le CSE fasse appel à un cabinet d’experts indépendants avant la mise en oeuvre de ce projet.https://sudrenault.org/power-ampere-les-elus-sud-de-guyancourt-aubevoye-demandent-une-expertise

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