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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Éducation

Vessies et lanternes dans l’Éducation nationale

Ou comment la propagande ministérielle, médiatique et républicaine,

fait passer l’école pour autre chose que ce qu’elle est

La communication ministérielle, et plus généralement l’écho médiatique qui a suivi l’ignoble assassinat de notre collègue, ont mis au centre du débat l’école publique et républicaine. Elle en sort grandie et presque intouchable, on lui donne un rôle de phare de la République dans cette période sombre1. Ce texte se veut une réflexion sur le sens, la fonction de l’école dans le contexte post assassinat de notre collègue, pour démêler le vrai du faux de cette propagande. Trois aspects du discours sont discutés : le soutien de la hiérarchie, le rôle de formation de l’esprit critique et l’universalité de l’école de la République.

On nous affirme avec force que les mécanismes de la hiérarchie, bien huilés, ont parfaitement fonctionné, et qu’ainsi notre collègue a été soutenu du début à la fin. Quiconque a déjà subi des pressions de parents sait que la hiérarchie n’est pas toujours là pour débloquer la situation, quand ce n’est pas elle qui met la pression. Au quotidien, la hiérarchie nous familiarise plutôt avec les atteintes à la liberté pédagogique, le flicage et le tri des bons et des mauvais profs2, les postures de managers et de chefs d’entreprise vis à vis des contractuels, le noyautage des possibilités de rencontre entre personnels et parents d’élèves pour échanger sur les réformes et les moyens de les combattre3, la répression des trouble-fêtes pour fait de grève4, la transmission et l’exécution de toutes les réformes antisociales… Plus récemment, la continuité pédagogique et l’envoi en première ligne pour faire garderie patronale ont montré à quel point la hiérarchie était bienveillante. Toujours, l’Éducation Nationale n’a été qu’une institution extrêmement hiérarchisée, pilotée par le gouvernement dans son intérêt. Nous n’avons, travailleurs et travailleuses de l’éducation, rien à attendre de notre hiérarchie.

On nous dit que l’école de la République est le fer de lance de la promotion de l’esprit critique pour les jeunes, qui transmet « le savoir au service de l’esprit critique, c’est-à-dire au service de la construction de citoyens libres et éclairés » (Blanquer). De qui se moque-t-on quand on affirme cela alors que le cadre général de l’école est d’attendre de la part des élèves discipline et obéissance à l’autorité, recrachage de cours à travers l’évaluation-sélection permanente, et formatage des corps et des esprits par les programmes et l’idéologie républicaine conservatrice5 ? Un léger recul en arrière montre que l’école publique n’a jamais été autre chose – et ce depuis ses origines sous le bien-aimé (des ministres) Jules Ferry -, celle dont les réac-publicains (version IIIème République) ont la nostalgie. Ce discours hypocrite est d’autant plus indigeste que les dernières réformes ne font que renforcer cette tendance d’annihilation de l’esprit critique des élèves et des personnels : suppression d’heures d’enseignement général pour les élèves en voie professionnelle6, élèves que l’on tasse à 36 élèves (voire plus) par classe dans les lycées7, classes qui doivent afficher des drapeaux français et des paroles de la Marseillaise8, dans lesquelles on ingurgite des programmes qui ouvrent de moins en moins aux critiques de la société9. Pour qui s’y risquerait tout de même, l’article premier de la loi « pour l’école de la confiance », permet de sanctionner les personnels trop remuants.

On nous vend une école et une République des Lumières, universelles, à même de combattre l’obscurantisme religieux qui frappe notre Nation. Mais derrière ces grandes images – qui, finalement, ne sont que des mots – l’école, loin d’unifier la population et d’assurer les moyens à tous de choisir son avenir, reproduit les inégalités de génération en génération. C’est dans ce contexte social duquel l’école est partie prenante, que les vautours idéologues du racisme, du complotisme et du fanatisme s’alimentent de la colère des populations exclues et précaires, la dirigeant dans leur intérêt vers des cibles factices, ce qui n’est porteur d’aucune perspective émancipatrice. Loin de l’image de l’ascenseur social dont on nous abreuve, l’école n’a que pendant une brève parenthèse historique permis l’ascension sociale d’une petite partie de la population (devenus gestionnaires et encadrants de l’exploitation des autres travailleurs…) alors qu’elle a sans cesse maintenu son rôle majeur de sélection sociale et de formation des futurs travailleurs aux exigences du marché de l’emploi. On appelle ça pudiquement « orientation » et « préparation d’un projet professionnel ». « Pour leur bien », les enfants des pauvres seront des travailleurs précaires, mis très tôt sur les rails de l’alternance, des formations courtes professionnalisantes, etc., et pour les enfants des classes supérieures, les études… supérieures et les diplômes d’élite. L’école ne fait donc rien pour répondre à la fracture sociale grandissante entre les différentes classes sociales, si ce n’est l’accentuer davantage, grâce aux dernières réformes notamment10.

Derrière le discours de façade de soutien de notre ministre qui hier nous traitait de « décrocheurs », derrière la vague médiatique #jesuisprof qui présente les personnels comme des héros du quotidien et l’école comme parangon de vertu, se cachent en réalité bien des contradictions. Celles-ci nous sautent aux yeux dans une période comme la nôtre, car les belles paroles masquent mal la réalité d’une école capitaliste dans une société capitaliste. En définitive, il serait illusoire de croire que l’école que l’on connaît soit avant tout un service public émancipateur : la soumission à l’autorité y est omniprésente, les apprentissages y sont mis au service d’une sélection des élèves en vue de leur future existence de travailleurs, répondant aux besoins en main d’œuvre de la classe capitaliste.

Ce n’est donc pas la défense en bloc du service public d’éducation et le front républicain11 qui nous aideront à surmonter les contradictions de l’école publique, tant ces idéologies peinent à cacher leurs ambiguïtés. Il y a au contraire à repenser un discours, des luttes et un projet pour attaquer l’école capitaliste dans ses fondements.

1Le ministère de l’Éducation Nationale est bien sûr celui qui a le discours le plus consensuel, et les syndicats ont critiqué notamment le discours « L’institution scolaire aux côtés de Samuel Paty à chaque étape de ce qui a précédé cette tragédie »

2Voir l’IA de l’Ariège qui appelait à « garder mémoire nominative des engagements remarquables et remarqués ; l’inverse est aussi vrai… » des enseignantsaprès la « continuité pédagogique »

3Dans beaucoup d’académies et de lycées tout a été fait pour empêcher les enseignants de rencontrer les parents d’élèves pour discuter avec eux de la réforme du lycée, entre 2018 et 2020

4Du 12 au 16 octobre ont eu lieu les CAPA disciplinaires de 4 enseignants de l’académie de Poitiers, pour leur participation à la lutte contre les E3C l’année scolaire passée

5Dernier exemple en date, l’affaire de la « tenue républicaine » (contre les tenues jugées antirépublicaines comme le crop top), ou comment l’institution dit aux filles comment elles devraient s’habiller !

6Dernière réforme de la voie professionnelle, 2019

7Comment faire circuler la parole en 1h de cours avec 36 élèves ? Comment organiser un débat ?

8Loi Blanquer, dite « pour l’école de la confiance », 2019

9Voir la suppression de Marx dans les derniers programmes de SES

10Parcoursup qui écrème les classes populaires des études supérieures, la dernière réforme du lycée et du bac qui renforcent le côté élitiste de l’évaluation…, sans compter dernièrement l’ouverture des classes prépas alors que les universités sont fermées, pendant le deuxième confinement.

11Où est passé la « solidarité » #jesuisprof aux personnels de l’éducation, pour cette rentrée où sont piétinés les besoins de concertation entre collègues vis à vis de l’assassinat de S. Paty et le « protocole sanitaire » ?

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Actu Solidaires 78 Éducation Précarité

Toujours pas de mesures de protection pour les Accompagnant·es d’élèves en situation de handicap !

Les personnels de l’Éducation nationale ont découvert le 29 octobre un nouveau protocole sanitaire. SUD éducation dénonce les insuffisances de ce protocole qui ne protège ni les personnels ni les élèves. Le renforcement du protocole sanitaire se limite à imposer le port du masque aux élèves de 6 ans et plus, à aérer davantage les salles de classes, à nettoyer davantage les locaux et à limiter si possible le brassage des élèves. Le protocole est en décalage complet avec la réalité vécue par les personnels dans les écoles et les établissements. Pourtant, avec 10 000 contaminations par jour, l’accueil des élèves et des personnels constitue un enjeu de santé public majeur.

Les personnels AESH (Accompagnant-e-s d’Élèves en Situation de Handicap) sont à nouveau les grand-e-s oublié-e-s du protocole alors même que leurs missions ne leur permettent pas de respecter une distanciation physique avec les élèves.

La mission des personnels AESH est indispensable dans les écoles, collèges et lycées. Ce sont les AESH qui ouvrent l’école aux élèves en situation de handicap. Il faut leur fournir le matériel de protection nécessaire pour travailler dans les meilleures conditions.

L’accompagnement de certain-e-s élèves en situation de handicap nécessite des masques transparents ou de matériels de protection renforcée (sur-blouses, visières, masques FFP2, gants…). Ce matériel doit être mis à disposition des personnels AESH dès le 2 novembre.

Enfin, les personnels AESH doivent pouvoir bénéficier des autorisations d’absence pour les personnels vulnérables au même titre que les autres personnels sans perte de salaire.

Pour toute question, contactez le syndicat SUD éducation .

SUD éducation appelle tous les personnels à se montrer inflexible lorsque leur santé et leur sécurité sont en jeu.

SUD éducation appelle les personnels à signaler tous les manques de leur hiérarchie en matière de sécurité et de santé au travail dans le Registre Santé et Sécurité au Travail (RSST) qui doit être accessible pour tous les personnels.

SUD éducation appelle les personnels à imposer, par le rapport de force – AG, débrayage, grève – la mise en œuvre de conditions sanitaires respectant la santé des personnels et des élèves.

Pour plus d’information sur vos droits, consultez le dossier « COVID 19 » sur le site de SUD éducation.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Santé des élèves, santé des personnels ? Blanquer face à la réalité : la désintox

Le jeudi 29 octobre, Jean-Michel Blanquer a répondu au journaliste de Télématin sur France 2 au sujet du nouveau protocole sanitaire dans l’éducation. Ses réponses montrent qu’il ne connaît pas du tout la situation sur le terrain ou qu’il se moque ouvertement de la santé des personnels et des élèves.

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Actu Solidaires 78 Éducation

2 nov. : une rentrée scolaire « comme à l’habitude* » ?

L’assassinat de Samuel Paty nous a bouleversé·es

Par sa violence.
Par le fait qu’il s’agissait d’un collègue, assassiné parce qu’il faisait son métier.
Par l’élan de solidarité qu’il a suscité.

Mais, très vite, les vautours idéologiques et les fossoyeurs de l’école publique ont lâchement instrumentalisé cette tragédie : propos haineux et racistes, appels à la guerre et à l’allégeance, sans parler des ministres Blanquer et Castex qui, cyniquement, récupèrent ce drame pour encenser leur politique ou la rendre encore plus dogmatique et autoritaire.

Non, les personnels de l’éducation ne sont pas en guerre.
Ni contre une communauté, ni contre les élèves, ni contre les familles.
Contre les divisions et les stigmatisations, nous avons besoin de dignité, de solidarité et de collectif.

Nous sommes en lutte pour nos conditions de travail.

Abandonné·es, méprisé·es, réprimé·es, nous, personnels de l’éducation, nous savons bien que les discours officiels du moment ne sont que des leurres sans lendemain.

C’est à nous d’affirmer notre dignité professionnelle, d’en finir avec le contrôle, la suspicion, le dénigrement et les injonctions hiérarchiques.

Face à la souffrance des personnels que Blanquer comme ses prédécesseurs n’ont cessé d’ignorer, face à la démagogie ministérielle, aux violences managériales, au #pasdevague, c’est à nous d’exiger une reconnaissance salariale et professionnelle, ainsi que des conditions de travail décentes : médecine du travail, protection sanitaire, etc.

En lutte, toujours, pour une école digne et émancipatrice

Nul besoin de consignes autoritaires : nous savons faire notre travail, nous le faisons tous les jours afin de construire une école pour toutes et pour tous, qui ne discrimine ni les élèves ni les personnels selon leurs convictions.

Contre l’ingurgitation d’une pensée unique, contre la faussement consensuelle idéologie nationale et les fanatismes de tous bords, nous préférerons toujours une pédagogie de la pensée critique et contradictoire.

Si elle n’est pas universelle, démocratique et sociale, la République n’est qu’un mot creux : à nous de lutter pour cette République dans nos classes, dans nos établissements et dans la société.

* Blanquer dans son mail aux personnels du vendredi 30/10/2020.

Un préavis de grève illimitée a été déposé par Sud éducation pour permettre à tou·tes les collègues de se mobiliser dès le lundi 2 novembre et les jours suivants.

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Actu Solidaires 78 Luttes migrant·es

Manifestation des sans -papiers aux Mureaux le 17 octobre

Le Collectif des travailleurs sans-papiers CGT des Mureaux et du 78 était dans les rues des Mureaux ce samedi matin 17 octobre avec la participation de membres de l’AG interprofessionnelle de la ville dont Solidaires 78, pourtant tardivement mis au courant.Le défilé déterminé d’une centaine de manifestant·es, parti des Halles d’Auchan, a traversé la ville au son et au rythme des percussions, scandant joyeusement de nombreux slogans pour la régularisation de tous et toutes, le logement, l’égalité des droits et la fermeture des CRA.

La plupart vêtu·es de chasubles orange au sigle de leur syndicat, avec chacun.e une lettre sur le torse formant de véritables banderoles humaines en marche, ont fait forte impression lors de leur passage sur l’avenue centrale Paul Doumer, menant à la gare puis bifurquant à la place de la mairie. Les interventions de leurs représentant·es décrivant leur galère et leur détermination, puis celles de Solidaires 78  et de l’UL CGT des Mureaux, étaient toutes scandées par le rythme d’un djembé, donnant ainsi plus de force et de combativité aux propos.

La dernière étape se déroula à la Poste du centre ville pour dénoncer les entraves et manquements inadmissibles de ce service public à leur égard, Puis une partie des participant·es prit le train pour rejoindre la manifestation -marche de convergence qui démarrait place de la République à Paris et qui fut un réel  succès avec plus de 20 000 personnes extrêmement déterminées.

Le combat des sans-papiers est notre combat à tous et toutes  et ne peut que gagner dans l’unité et la solidarité.

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Actu Solidaires 78 Luttes migrant·es

La marche des Solidarités dans les Yvelines

Mercredi 14 octobre la marche des sans-papiers venant du Nord-Ouest  (Rennes) arrive à Versailles à 11h comme prévu ! C’est une de leurs dernières étapes avant la convergence prévue samedi 17 octobre 14h à République avec les autres marches venant du Sud et de l’Est. Ils et elles sont une bonne quarantaine en comptant les accompagnant·es. 

Pause repas…

Les associations actives sur cette cause dans le 78, notamment membres du Ramy (Réseau Accueil des Migrant·es en Yvelines), ont préparé l’accueil et la journée depuis des semaines. Solidaires 78 y a pris sa part activement. On peut regretter/s’étonner qu’il n’y en ait pas été de même pour les grandes organisations syndicales départementales pourtant signataires de l’appel national. Mais on ne peut que se réjouir de la présence de militant·es locaux ainsi que la participation de quelques Gilets Jaunes.

120 personnes participent au rassemblement devant la préfecture où  de nombreuses prises de paroles, témoignages poignants de sans-papier·es sur leurs terribles conditions de vie, de travail, donnent le ton combatif et dynamique pour : la  régularisation de tous et toutes les sans-papier·es, la fermeture des CRA (Centres de rétention administratifs), un logement pour tous et toutes… Et c’est parti pour la marche de 15 kms vers le CRA de Plaisir : une chouette manifestation dans Versailles !

Manifestation dans les rues de Versailles

Après un arrêt repas-pique-nique à 4 kms, formidablement organisé par les Voisins Solidaires de Versailles, les 70 restant·es prennent la route dans une ambiance de slogans, au son des tam-tam, djembés. Des jongleurs agrémentent l’ambiance festive et fraternelle du défilé, même pas troublé par la police qui encadre pour la circulation. Ca discute beaucoup, on fait connaissance, la marche délie les langues… Une petite pause goûter où un journaliste de TV78  en profite pour faire un reportage. Enfin à 18h on arrive comme prévu au CRA où d’autres personnes solidaires et non marcheuses sont présentes. Les slogans de solidarité fusent vers les “résidents” du CRA qui apprécient, applaudissent derrière les barreaux des fenêtres. Après d’autres interventions au micro, il est temps d’aller prendre le repas du soir puis d’aller dormir dans un centre pour certains, chez des militant·es pour d’autres dans plusieurs villes du 78. 

Arrivée de le marche devant le CRA de Plaisir

Un repos bien mérité pour la dernière étape dans le 92 vers Malakoff où il a fallu néanmoins marcher un moment sur les trottoirs sur ordre de la préfecture ! Tout cela pour savourer l’exceptionnelle convergence des 3 marches samedi 17 octobre à 14h sur la place de la République à Paris ! Le trajet prévu vers Concorde (pour aller à l’Elysée!) avait été refusé par la préfecture, mais ce sont près de 20 000 manifestant·es qui ont magnifiquement montré jusqu’à Trinité, que le mot solidarité est une réalité de plus en plus palpable avec laquelle ce gouvernement devra forcément compter face à sa funeste et intraitable politique envers le sans-papier·es.
Fabienne

Revue de presse :

https://actu.fr/ile-de-france/plaisir_78490/yvelines-les-sans-papiers-mobilises-pour-les-regularisations-devant-le-cra-de-plaisir_36906406.html

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Éducation Luttes migrant·es Ressources juridiques Sites amis

Réseau Education Sans Frontières des Yvelines (78) Permanences des associations

mise à jour le 2 octobre 2020


LUNDI
-Versailles (Dom’asile) à l’Ermitage, 23 rue de l’Ermitage, de 10h à 12h – bus 2 – Arrêt Berthier

MARDI
– Plaisir (Bénévoles de La CIMADE) les mardis de 14 à 17h 2 rue Calmette à Plaisir uniquement sur rdv à demander au : 06 72 81 90 06 . à pied: à 20 minutes de la gare de PlaisirGrignon; en bus: N° 4, 9, ou 10 et descendre à l’arrêt Marché.
– Versailles (La Cimade – ASILE) réouverture le 22 septembre – de 14h à 17h dans les locaux de la maison des associations 2 bis place de Touraine 78000 VERSAILLES – uniquement
sur rdv à demander par mel à asile78@lacimade.org ou par téléphone au 0………. à la limite de Versailles et de Viroflay, près de l’Hôtel des Impôts, à
coté de la “pépinière d’entreprises” – Pour celles et ceux qui ne peuvent nous contacter par mail ou par téléphone, un pré-accueil se fera de 13h à 14h (en extérieur) pour donner des créneaux de rendez-vous.
– Rambouillet (LDH Rambouillet)
le 4° mardi du mois de 19h à 20h30 au 7 avenue Foch à Rambouillet – uniquement sur rdv à demander au : 06.80.89.64.21
MERCREDI
– Mantes-la-Ville (LDH) 18h à 20h à la maison Mandela, 9 rue Edmond Debeaumarché (petite rue au dessus de la salle J.Brel) Tel: 07 71 73 00 44
– Mantes-la-Jolie (ASTI du Mantois) 18 rue de Gassicourt, de 19 h à 21 h, sur rendez vous (Tel: 06 28 23 85 71).
– Sartrouville (ASTI) 9h30 à 12h à la maison du citoyen, des droits et des devoirs, 118 avenue Georges Clémenceau – uniquement sur rendez-vous : 01 61 04 20 99
17 h à 19 h, Centre social 1 bis rue Lebon
-Versailles (Dom’asile) à l’Ermitage, 23 rue de l’Ermitage, de 14h30 à 16h30 – bus 2 – Arrêt Berthier
-Versailles (Secours Catholique) 24 T rue du Maréchal Joffre de 10h à 16h uniquement sur rdv à demander au : 01 39 50 44 45.
– Rambouillet (Secours catholique) 3 rue Dubuc de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au : 01 34 83 18 82
– Versailles (LDH – RESF – CEFY) dans les locaux de la maison des associations 2 bis place de Touraine Versailles – uniquement “en interne” sur rdv auprès des militants qui assurent la permanence en téléphonant au numéro : 07 49 25 85 97
JEUDI
– Trappes, ( MRAP Saint Quentin-en-Yvelines et environs), réouverture de la permanence d’accueil à partir du 24 septembre de 18h à 20h 4 allée Saint-Exupéry maison des associations uniquement sur rdv à
demander au : 06 80 24 35 70
VENDREDI
– Achères (LDH Poissy Achères) Point d’accès au Droit 8 allée Simone Signoret, place du Marché, un ou deux vendredis par mois après 18 heures uniquement sur rdv à demander au : 06 32 68 01 41
– Conflans ( CEFY Collectif Etrangers Français en Yvelines) chaque vendredi (non férié) de 16 h à 19 h dans les locaux de l’Union Locale CFDT de Conflans et Environs Zone d’Activité du Renouveau 05, rue du
clos d’en Haut (ou 05 rue du Renouveau) – Porte A – uniquement sur rdv à demander au 06 03 51 82 59 ou au 06 72 94 92 54
– Poissy (Secours Catholique) 68 avenue Foch de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au 01 30 74 67 48
SAMEDI
– Sartrouville, (ASTI) Centre social 1 bis rue Lebon (ASTI) – de 9H30 à 12H uniquement sur rendez-vous (tel: 01 39 13 97 63)
– Mantes-la-Jolie, (ASTI du Mantois) 18 rue de Gassicourt, de 9h30 à 11 h 30 (Tel: 06 28 23 85 71)
– Poissy, (LDH Poissy Achères) Centre André Malraux, 25 avenue du Maréchal Lyautey – téléphoner de préférence pour prendre rdv au 06 32 68 01 41), le 3è samedi du mois de 9h30 à12h, sauf vacances scolaires.
– Sartrouville, (Secours catholique) 3 rue Pablo Picasso de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au : 01 79 27 05 97

Le Réseau Éducation sans Frontières (RESF) apporte un soutien actif aux élèves et à leurs parents sans-papiers
Téléphone: 06 16 55 95 60 http://www.resf78.ouvaton.org/ et http://www.educationsansfrontieres.org

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Actu Solidaires 78 antifascisme Éducation

Mantes, 21/10, rassemblement à la mémoire de Samuel Paty…

Mercredi 21 octobre 2020 à 12 h devant la mairie de Mantes la Jolie

Ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty a été assassiné devant le collège où il enseignait l’histoire et la géographie.
Victime d’un attentat perpétré au nom d’une conception dévoyée de l’Islam, il était depuis plusieurs jours la cible d’une vindicte publique. Pourquoi cette vindicte ?
Parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet dans l’une de ses classes où il étudiait avec ses élèves la liberté d’expression.
Comme tout enseignant, il cherchait ainsi à préparer des jeunes à l’exercice de l’esprit critique, condition essentielle à une pleine citoyenneté.
Nous nous rassemblons pour dire des choses simples et importantes :
– Que nous pensons à Samuel Paty ainsi qu’à ses proches endeuillés.
– Que les enseignants doivent être soutenus dans l’exercice de leur métier.
– Que nous sommes attachés à la liberté d’expression et que nous refusons les logiques extrémistes et obscurantistes.
– Que nous sommes attachés à la laïcité, qui garantit la liberté de conscience.
– Que ça n’est pas par la haine que nous répondrons à la haine qui a coûté la vie à Samuel Paty mais par la promotion de la liberté, de l’égalité et de la
fraternité.

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Actu Solidaires 78 Éducation

Communiqué Sud éducation 78 / Solidaires 78. Drame de Conflans : solidarité et dignité !

C’est avec effroi et colère que nous avons appris l’assassinat de notre collègue de Conflans le vendredi 16 octobre.

Nos premières pensées vont bien évidemment à sa famille, à ses proches et à celles et ceux qui le côtoyaient au quotidien dans son établissement.

En tant qu’organisation syndicale, nous témoignerons de notre tristesse et de notre solidarité en toute occasion, dans les jours qui viennent et selon les modalités que la famille et les personnels auront retenues.

Syndicalistes et pédagogues, nous luttons quotidiennement pour une école émancipatrice et pour une pédagogie critique. Nous continuerons d’enseigner et de travailler au sein des différents services de l’Éducation nationale en rappelant cette exigence démocratique.

Parce que nous savons que l’éducation, le partage du savoir et l’esprit critique sont leur cible, nous combattrons sans relâche ces idéologies meurtrières et rétrogrades qui conduisent à de telles violences tout comme nous condamnerons toutes les généralisations, stigmatisations et récupérations réactionnaires de ce drame, d’où qu’elles viennent.

Sud éducation 78 et l’Union syndicale Solidaires 78 appellent au rassemblement de cet après midi à 15 h à Conflans devant le collège du Bois d’Aulne

Sud éducation 78 – Solidaires 78

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