A l’appel de 20 collectifs de Sans-Papiers, de la Marche des Solidarités, des États Généraux des Migrations et de plus de 230 organisations, des Sans-Papiers marchent depuis le 19 septembre des quatre coins du pays pour atteindre Paris pour une grande manifestation le samedi 17 octobre.
Le Réseau pour l’Accueil des Migrants dans les Yvelines, qui regroupe une trentaine d’associations et de collectifs locaux appelle tous et toutes à se mobiliser pour soutenir les marcheurs/marcheuses sans-papiers venus de l’ouest de la France lors de leur passage dans les Yvelines
PROGRAMME du Mercredi 14 octobre 11h: Rassemblement devant la préfecture – avenue de Paris à VERSAILLES – accueil des marcheurs/marcheuses, prises de paroles, apportez vos banderoles 12h : Départ de la marche Versailles-Plaisir (15 km) pique-nique sur le parcours 18h : Rassemblement devant le Centre de Rétention Administrative (CRA) de PLAISIR – 889 avenue F.Mitterrand- accueil des marcheurs/marcheuses, prises de paroles, apportez vos banderoles 19h/19h30 : Fin de la manifestation. Départ pour les hébergements.
DéclarationUnion Syndicale Solidaires Yvelines, Vendredi 2 octobre 2020
Vendredi 2 octobre, le centre-ville des Mureaux est privé de liberté de circulation, ni voiture, ni stationnement, ni piéton.nes dans plusieurs rues et axes importants : la ville des Mureaux est quasiment occupée par la police.
Faut-il que les visiteurs du gouvernement et leur chef de bande soient protégés de la population…?
Voici sans doute un avant-goût de la société que désire ce gouvernement : un paradigme où chaque « individu » serait à mettre au pas, un pouvoir qui s’assoit sans vergogne sur la devise nationale depuis l’affaire Benalla. Le séparatisme est bel et bien là, organisé par ce gouvernement qui protège et laisse courir ce voyou et qui muselle toute liberté à toute une ville lors de ses visites de communication : une opération de « com » mais sans les habitant.es.
Nous devrions de gré ou de force subir la 2nde campagne électorale de « Macron » (il l’a déjà pratiqué en tant que ministre de l’économie, avec l’argent public). A l’approche des élections présidentielles, il lui faut ratisser, ratisser large, y compris dans la fange, y compris dans l’idéologie de l’extrême droite, séparer le grain de l’ivraie de la société… ainsi il y aurait des bons et des mauvais.es citoyen.nes : les mauvais.es étant les habitant.es des quartiers populaires, plus particulièrement ceux et celles de confession musulmane (ou assigné.es tel.les).
Les mesures phares sont révélatrices et marquent un tournant inquiétant : fin de l’instruction obligatoire dès 6 ans, pour l’école obligatoire dès 3 ans ; présence “républicaine” au bas de chaque immeuble, chaque tour ! De toute évidence ce gouvernement veut diviser la société, se trouver un ennemi intérieur et faire diversion pour faire oublier sa politique anti-sociale désastreuse.
En attendant, les habitant.es des Mureaux sont encore une fois stigmatisé.es… humilié.es, comme les lycéen.nes de Mantes La Jolie, agenouillé.es des heures par la police le 6 décembre 2018.
Oubliée leur galère quotidienne partagée par nombre d’autres villes, dont ce président ne dit pas un mot : le chômage qui explose, les boulots précaires et mal payés, le logement, l’avenir bouché des jeunes, la pollution environnementale, les services publics démantelés, les violences contre les femmes, les contrôles de police au faciès…
Voilà un gouvernement qui vient se repaître dans l’Espace des Habitants des Mureaux (mais sans la présence des habitant.es de la ville, à part des complices, le Maire et ses élu.es), se goinfrer d’un copieux repas “républicain”, non loin des précaires qui habitent les barres…
Une véritable provocation pour cette ville qui sera malheureusement touchée par les projets de baisse d’activité de l’usine Renault-Flins.
Combien coûte cette opération de communication ? à combien peut-on évaluer le préjudice que subissent les habitant.es des Mureaux dont l’image est encore salie ?
Depuis l’arrivée de C’Midy dans nos collèges, tout le monde a pu constater la dégradation, et en premier lieux les agents et les agentes. La cantine est désormais déshumanisée par une entreprise guidée par le seul appétit du profit capitaliste. Ce qui affecte à la fois les conditions de travail et la qualité de la nourriture et des services rendus.
Unissons-nous !
L’éclatement des statuts et des contrats alimente la division et la défiance… alors que pour tous ceux et toutes celles qui partagent le même lieu de travail, la solidarité doit être de mise ! Même la cantine, auparavant espace de convivialité pour les personnels comme pour les élèves, est aujourd’hui désertée par ceux et celles qui le peuvent…
Organisons-nous !
Les personnels des collèges et parents d’élèves peuvent agir avec les personnels de C’Midy, en faisant pression sur le département : sensibilisation des parents, motions au Conseil d’administration, interpellations des responsables de site et des chefs d’établissement, utilisation du Registre santé sécurité au travail… Nous appelons tous les agent·es de C’Midy (de tous statuts), les personnels de l’éducation, les parents d’élèves, à agir de concert dans l’intérêt des travailleurs, des travailleuses et des enfants.
Vous pouvez nous joindre à l’adresse : stopcmidy@riseup.net pour partager vos témoignages et réfléchir aux actions à mener.
1er de corvées !
Cette gestion brutale a encore empiré avec la crise sanitaire. En plus d’avoir été les derniers autorisés à quitter leur lieu de travail, les protocoles sanitaires successifs ont imposé aux personnels de restauration et d’entretien – en première ligne – une surcharge de travail sans que C’Midy n’accorde aucun moyen supplémentaire. On a même refusé aux personnels le droit de se plaindre car ils et elles auraient eu le « luxe » d’avoir été « payés pendant la crise » – ce qui, il faut le rappeler, n’est rien d’autre que le devoir élémentaire de leur employeur.
Le 78, laboratoire de la privatisation
Le Conseil Départemental des Yvelines porte la responsabilité de cette situation. Depuis le 1er janvier 2019, la restauration et le nettoyage des 117 collèges des Yvelines ont été livrés au secteur privé avec la création de C’Midy (filiale de la multinationale Sodexo*). Cette externalisation inédite en France a bouleversé le quotidien de 1 200 salarié·es, mais aussi des élèves (près de 50 000 repas par jour !) et de leurs familles. En coulisses, l’objectif est d’en finir avec le statut des fonctionnaires territoriaux et de mettre au pas les personnels à grand renfort d’intimidations et de sanctions dont les mutations d’office… S’ajoute à ces pressions hiérarchiques la profonde dégradation des conditions de travail : non-remplacement des départs ou des absences, changements d’horaires ou heures supplémentaires sans compensation salariale, management musclé…
* L’entreprise est régulièrement dénoncée pour sa politique anti-sociale et anti-syndicale, mais aussi pour un certain nombre de scandales alimentaires impliquant directement ou indirectement la firme. (source : Wikipedia)
Nous dénonçons l’instrumentalisation récurrente de la ville des Mureaux, une ville favorite de visite des ministres des gouvernements depuis des années, pour imposer leur stigmatisation d’une partie de la société.
D’autant que le thème de cette opération de communication est « le séparatisme », un nouveau terme à la mode, notamment au Rassemblement National (RN) et dans le milieu de la fachosphère – ce qui est une véritable provocation par les habitant·es de tout le Val de Seine.
Alors que ce qui divise / préoccupe la population est l’accroissement des inégalités, du chômage et de la précarité, résultat d’une politique s’attaquant aux précaires et aux salarié·es et « en même temps » favorisant les riches et le patronat licencieur et ceux qui empochent d’importantes aides publiques, sans aucune contrepartie sur l’emploi.
Alors que la ville des Mureaux est déjà fortement impactée par le chômage des jeunes et la pauvreté, la situation va encore s’aggraver avec l’arrêt voulu en 2024 de la production de voitures à Renault Flins. « Macron » et son gouvernement n’ont de cesse d’accélérer les restrictions et privatisations de services publics de proximité (poste, transports, services sociaux etc..) entraînant une menace très sérieuse sur la pérennité de l’hôpital de Meulan-Les Mureaux.
L’objet de cette visite constitue une véritable insulte aux muriotin·es et ne permettra pas d’améliorer leurs conditions de vie.
Ceux qui ont des comportements de séparation, ce sont les riches !
SUD vient de se créer à Renault Flins, suite à la désignation d’un Représentant de Section Syndicale : Yacin Benboubaker (DLI Montage).
Il faudra compter sur nous maintenant. Nous sommes des salariés qui n’avons jamais été syndiqués, ou d’anciens syndiqués qui ne nous reconnaissons pas dans les syndicats actuels.
Rejoignez-nous !
SUD est un syndicat combatif, indépendant et démocratique. Il s’adresse et regroupe tous les salariés, les intérimaires ou les prestataires qui travaillent sur le site. C’est tous ensemble que nous pourrons obtenir des avancées sur nos salaires et nos conditions de travail, défendre notre emploi et faire face aux pressions de la direction.
Nous sommes là pour défendre les intérêts de chaque salarié, et notre intérêt à tous par un meilleur rapport de force collectif.
Chut… Tout se fait en secret. A-t-on raté un épisode ? A-t-on réussi à avoir une autre plateforme ? Mystère. Tous les salariés ont pourtant le droit de connaître la vérité. La transformation de Flins en un « écosystème », c’est de la poudre de PERLIMPINPIN. La direction nous vend du rêve pour qu’on travaille jusqu’à la fin de la Zoé et qu’on continue à remplir les stocks. Elle sait que si les salariés connaissaient son vrai projet, tout le monde arrêterait de travailler. Nous ne sommes pas une casse automobile ou des fabricants de casseroles. Nous sommes l’usine RENAULT FLINS, constructeur automobile depuis 1952, et non TEFAL ou la casse de Rosny sur Seine.
Mardi 29 septembre : tous à Boulogne
En mai dernier, la direction de Renault a annoncé un plan d’économie qui prévoit des fermetures et des restructurations de sites, 4600 suppressions d’emplois Renault en France et des milliers d’autres parmi les sous-traitants, les fournisseurs et les intérimaires. Dans ce plan, Flins ne serait plus uneusine de Carrosserie-Montage et verrait disparaitre des milliers d’emplois. SUD appelle les salariés du groupe et les sous-traitants à ne pas se laisser faire et à se rassembler mardi 29 septembre devant le siège de Renault à Boulogne pour défendre leur emploi. Les syndicats SUD Renault ont aussi proposé aux autres syndicats de se mobiliser tous ensemble le 29. RDV mardi 29 septembre à partir de 10h devant le siège de Renault 13/15 Quai Le Gallo à Boulogne-Billancourt (métro Pont de Sèvres) SUD appelle à la grève. Contactez-nous pour venir à Boulogne. Un Comité Central Social et Economique (CCSE) se tiendra le 29 septembre, en présence de la direction centrale et de représentants syndicaux. Ce CCSE doit décider de notre avenir. Le seul moyen de stopper cette casse sociale est de nous mobiliser et de nous unir !
Un salarié de Flins candidat au Conseil d’Administration de Renault
Du 5 au 8 octobre, les 50000 salariés du Groupe Renault France vont élire leurs 3 représentants au Conseil d’Administration. Yacin Benboubaker, ouvrier à Renault Flins, est un des 6 candidats SUD à ces élections, aux côtés de salariés de Cléon, Batilly (Sovab), Guyancourt ou Douai. Du 5 au 8 octobre : Votez SUD ! Exprimez-vous aussi en répondant à notre enquête « Renault et le monde d’après ».Scanner le QR Code ou rendez-vous sur : sudrenault.org/enquete-renault-et-le-monde-d-apress
« Parce qu’il s’agit de liberté et de solidarité, nous manifesterons le 17 octobre en hommage à toutes les victimes du colonialisme, du racisme et des violences de la police, en hommage à toutes les victimes des politiques anti-migratoires et des contrôles au faciès. Parce qu’il s’agit tout simplement d’égalité nous manifesterons pour imposer enfin la régularisation de tou-tes les Sans-Papiers, la fermeture des centres de rétention et le logement pour tou-tes. » Extrait de l’appel : https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/
La Marche Ouest passera dans les Yvelines le mercredi 14 octobre (et repartira le 15 au matin). Rendez-vous et actions à venir…
La marche nationale des Sans Papiers s’est élancée le samedi 19 septembre de Marseille et de Montpellier pour rejoindre Paris et l’Elysée le 17 octobre. Des centaines de personnes accompagnent les sans papiers qui marcheront pendant un mois pour demander la régularisation de tou-tes les sans papiers, un logement pour tou-tes et la fermeture des centres de rétention administrative. Une manifestation a aussi eu lieu à Toulouse.
L’Union syndicale Solidaires soutient et participe à cette mobilisation construite avec la Marche des Solidarités, mouvement pour l’égalité des droits, contre le racisme et pour la régularisation de tou-tes les Sans-Papiers. Elle appelle au soutien lors des étapes par l’aide financière et logistique, la participation aux initiatives publiques, et à être massivement présent-es le 17 octobre pour l’arrivée à Paris.
Cette initiative suit les manifestations très massives des 30 mai (acte 1) et du 20 juin (acte 2), c’est maintenant l’acte 3.
D’autres Marches partiront prochainement depuis d’autres villes. Le 3 octobre sera un nouveau temps fort avec des manifestations dans de nombreuses villes, en particulier à Rennes, Rouen, Lille, Strasbourg et Lyon rejoint par Grenoble.
Quatre professeur.e.s du lycée Desfontaines de Melle (86) sont poursuivi.e.s pour avoir exercé leur droit de grève et de manifester devant leur lycée lors des E3C, les épreuves continues locales du baccalauréat 2020.
Face à cet exemple emblématique de la répression anti-syndicale dans l’éducation, SUD éducation appelle à participer à un rassemblement national à Poitiers à l’occasion de la tenue des CAPA disciplinaires le lundi 12 octobre à 13h.
les syndicats SUD éducation d’Île-de-France organisent un départ en bus le lundi 12 octobre pour Poitiers, pour mobiliser pour la manifestation en soutien à nos camarades le jour de l’ouverture de leurs conseils de discipline et invitent les militant.es Francilien.nes de Solidaires à participer à cette initiative nationale.
Vous pouvez contacter le syndicat Sud éducation 78 pour vous inscrire : sudeducation78@ouvaton.org
Le mouvement des Gilets jaunes et la grève contre la réforme des retraites, témoignent d’un renouveau et d’une radicalisation de la contestation sociale, en lien avec d’autres mobilisations (féminisme, écologie, antiracisme, sans-papiers et migrant·es, etc.). L’objet de cette journée de stage* est de réfléchir à la manière dont se transmet l’héritage des luttes et à la réactualisation du syndicalisme de transformation de la société. Formation, discussion, interventions d’acteur·trices des mobilisations, ce stage se veut un moment de réflexion, d’échange et de résistance collective.
Ouvert à tous et à toutes Syndiqué·es / non syndiqué·es Salarié·es, étudiant·es, retraité·es, chômeur·euses tous secteurs d’activité tous statuts Participation libre & gratuite inscription obligatoire
La participation aux stages syndicaux est de droit, elle se fait sur le temps de travail sans retenue de salaire.
Nous contacter pour avoir les modalités précises.
De 9 h à 16 h – Local syndical SNCF, 14, rue des 2 gares, Mantes. Repas partagé.
Après l’épisode des gendarmes qui demandent à des femmes de couvrir leurs seins nus à la plage ou celui d’une jeune femme qui s’est vue refuser l’entrée dans dans un musée à cause d’un décolleté jugé trop profond, le sexisme fait sa rentrée en grande pompe. Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer lui a déroulé le tapis rouge.
Lundi 14 septembre, des collégiennes et lycéennes se sont organisées et s’organisent encore pour lutter contre le sexisme dont elles sont victimes dans leurs établissements scolaires. En effet, dans de nombreux collèges et lycées, les élèves, majoritairement les filles, subissent des remarques sur leurs tenues. Les jupes sont trop courtes ou trop longues, les décolletés trop plongeants, les bandeaux trop larges, etc. En tant que personnel de l’Éducation nationale, nous avons été témoins à maintes reprises de ces commentaires voire de l’éviction de certaines élèves des établissements suite à l’ordre d’aller se changer.
Pour répondre à la mobilisation du lundi 14 septembre, le ministre évoque dans une allocution les excès de celles qui voudraient « se couvrir le visage » et de celles qui voudraient « avoir des tenues de tous ordres » en y opposant sa « position équilibrée » qui demande à ce que les élèves soient habillées « normalement ». Il conclut par “il suffit de s’habiller normalement et tout ira bien.”
M. Blanquer, pouvez-vous expliciter ce que signifie des « tenues normales » ? Oserez-vous expliquer aux femmes comment « s’habiller normalement » ? Quand une femme est-elle assez couverte, quand l’est-elle trop ? Les filles et les femmes comme les autres individus, doivent pouvoir choisir elles-mêmes leurs vêtements sans subir la sexualisation de leurs corps.
Cette manière d’enseigner les stéréotypes de genre et de pointer du doigt les tenues des filles et des femmes nourrit les inégalités de genre et les violences sexistes. Cela participe à la culture du viol. Rien d’étonnant dans un ministère dont l’inertie en matière de violences sexistes et sexuelles est effrayante. Les personnels comme les usagères attendent toujours l’application de la circulaire du 9 mars 2018 contre ces violences. Mais pour l’instant, les mesures de protection ne sont que trop rarement mises en place et les auteurs rarement sanctionnés.
De plus, comme les années précédentes le ministère fait usage d’images véhiculant des stéréotypes sexistes dans des exercices des évaluations nationales de CP. On voit ainsi, des garçons bricoler et scier du bois tandis que les filles se coiffent et s’endorment avec des petits nœuds dans les cheveux.
Aujourd’hui comme précédemment nous dénonçons ces exercices sexistes présents dans les évaluations mais aussi dans de trop nombreux manuels scolaires.
SUD éducation revendique une véritable éducation à l’égalité contre les stéréotypes racistes et sexistes.
SUD éducation soutient les élèves et les personnels dans leurs combats contre les injonctions vestimentaires sexistes.
SUD éducation revendique de véritable mesures contre les violences sexistes et sexuelles.