Des chroniqueurs et des chroniqueuses témoignent pendant plus de six semaines des débats au sein du Palais de justice, jusqu’au 1er juillet 2022 sur https://proceslombard.fr/
Le procès Lombard est un moment de l’histoire sociale, SUD TELECOM IDF y participe activement.Il est essentiel que cette période noire de l’histoire des Télécoms ne disparaisse pas des mémoires. Par exemple, en 2008, nous découvrions un témoignage artistique, grâce aux travaux des équipes militantes SUD du CE de la Direction Régionale IDF Ouest (Yvelines -Val d’Oise) et du CE de la Direction Territoriale Orange IDF, le théâtre de l’opprimé, avec “Les impactés” de la Cie NAJE, ….
Il est à rappeler que c’est un représentant de SUD PTT, de l’IDF, au moment de la crise des suicides chez France Télécom qui a déposé la première plainte en 2009. Il est capital que les dirigeant-e-s des multinationales qui sévissent dans ce secteur sachent ce qu’ils et elles risquent en attentant à la santé et à la vie de leurs personnels
Il est fondamental que cette victoire en première instance, au goût néanmoins amer pour certain-e, soit un exemple, pour qu’il y ait de vraies politiques de prévention contre le harcèlement institutionnel au sein des entreprises.
Pour ce faire, SUD TELECOM IDF réfléchit collectivement et détermine les moyens pour ancrer cette Histoire et ses enseignements dans ses pratiques syndicales (formation militante, communication en direction du personnel, rappel aux dirigant-e-s, interpellation politique…).
De même, il est primordial que le CHS-CT (supprimé par Macron) soit ré-institué comme une Institution Représentative du Personnel à part entière, seule instance ayant capacité à mettre en exergue les fautes inexcusables des employeurs et à imposer le droit d’expertise dans des situations de dangers graves.
Le procès en appel se déroule actuellement pour 6 des 7 prévenu.es (du 11 mai au 1er juillet 2022) : Didier Lombard, Louis-Pierre Wenes, Jacques Moulin, Brigitte Dumont, Nathalie Boulanger et Jean-Patrick Chérouvrier. L’ex-DRH Olivier Barberot s’est démis de son appel.
Les promoteurs.trices du « harcèlement de masse » sont à nouveau devant leurs juges.