En, France, le gouvernement «Macron» a profité de l’atonie des mouvements sociaux pendant la période du confinement pour accentuer des mesures liberticides. Solidaires 78 revendique la liberté individuelle et collective, particulièrement la liberté de s’exprimer et de manifester, remises en cause par le pouvoir dès l’été 2020.
Elle demande l’abrogation du carcan législatif autoritaire ; notamment, le projet de loi «confortant les principes de la République» (ex-séparatisme), la proposition de loi sur la «sécurité globale», le nouveau schéma national du maintien de l’ordre de septembre 2020 et les décrets de fichage généralisé de la population de décembre 2020. Sans oublier l’arrêt des états d’urgences sanitaires et sécuritaires devenus permanents.
Sous prétexte de la gestion de la crise sanitaire, le régime «Macron» applique la continuité de sa politique autoritaire.
Avec le pass sanitaire, nous dénonçons deux nouvelles atteintes aux droits des salarié.es :
1) la garantie dans le monde du travail du traitement objectif et non-discriminant des données de santé (notamment par la médecine du travail)
2) L’interdiction de la sanction pécuniaire pour les salarié.es…
avec le pass sanitaire et c’est une première, la légalisation donne pouvoir aux employeurs de pratiquer de la discrimination dans l’emploi et dans un cadre sanitaire.
Plus globalement, le paradigme de la société « Macronienne » se met en place, par un passage en force en pleine été, sans véritablement débat démocratique, une étape a été franchi vers une société de la suspicion et la généralisation de la défiance des uns et des autres. Ce gouvernement réussit à instaurer des pratiques de surveillances sociales en contraignant la population au passe sanitaire, par la menace de sanctions sur l’emploi de certains travailleurs et travailleuses de secteurs ciblés par le pouvoir, notamment la santé et le médico-social. De véritables outils de surveillance et de contrôle de la population sont renforcés.
Le tour de force a été de faire voter une loi soi-disant d’exception qui oblige à une partie de la population de surveiller l’autre.
La loi permet dorénavant de stigmatiser officiellement une partie de la population, en rendant notamment la vie impossible aux personnes qui n’adhèrent pas à la vaccination généralisée.
Qu’en est il de la mobilisation sur les Yvelines ? plus particulièrement dans le secteur du médico-social
Une première journée de mobilisation réussie pour Les personnels de l’APAJH en grève le mardi 3 août pour protester contre l’obligation vaccinale, mais également pour rappeler que certains métiers avaient été “oubliés” dans les accords du Ségur de la santé.
Ce personnel est également scandalisé parce que :
Pas suffisamment « soignant·es » pour bénéficier du Ségur
mais suffisamment «soignant·es » pour le dilemme en pleine été, l’injonction : t’es vacciné·es ou t’es viré·es !
La reconnaissance des efforts réalisés pendant la pandémie de la COVID 19 se transforme, aujourd’hui, en culpabilisation et en sanction. Le pouvoir se défausse et essaye de maquiller ses propres carences et incompétences à gérer cette pandémie en stigmatisant ceux et celles qui se sont véritablement mobilisés·es en première ligne.
Sur le foyer des Réaux à Elancourt, c’est près de la moitié du personnel qui s’est mis en grève. Personnel motivé à se faire entendre, et l’ambiance festive mais déterminée a permis d’obtenir un rendez-vous avec la Directrice Générale de l’APAJH 78. Cette dernière a en effet interrompu ses congés annuels afin de rencontrer une délégation.
Concernant ce rendez-vous, voici ce qu’il en ressort :
La Direction fera respecter la réglementation concernant l’obligation vaccinale malgré les menaces de démission de certain·es collègues.
En cas de complications pour un·e salarié·e suite à l’injection d’un vaccin contre la COVID, la Direction se décharge de toutes responsabilités…
Pour l’attribution des 183 € à l’ensemble des professionnels du médico-social, l’ARS ferait actuellement une enquête dont l’objectif est de calculer le montant du “surcoût” d’attribution du Ségur à l’ensemble des professions.
Lecture d’un extrait du Communiqué de presse du 26 juillet 2021 du Syndicat de la Médecine Générale qui rejoint les voix de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, de la Quadrature du net, de la Confédération paysanne contre le Pass sanitaire qui est une obligation vaccinale déguisée restreignant les libertés et créant des discriminations sociales :
Pour nous, la vaccination est un outil parmi d’autres pour faire face à la pandémie de SARS-Cov2.
Pour l’adulte, l’apport des vaccins actuellement commercialisés par rapport aux risques de contamination et de gravité de la maladie Covid semble favorable en regard de leurs effets secondaires. Mais il nous semble difficile d’évaluer l’efficacité d’une vaccination de masse à ce jour. De plus, sur le long terme, nous ne disposons pas, aujourd’hui de données confirmant ce rapport favorable, et l’obligation de Pass sanitaire et donc de vaccination chez les plus de 12 ans (à partir du 30 septembre 2021) nous parait donc démesurée. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a d’ailleurs rendu un avis très réservé sur la vaccination des 12-16 ans.
Nous sommes pour une politique de vaccination en France qui tienne compte des difficultés d’accès aux soins, avec notamment des moyens humains pour aller vers les populations à risques (âge, obésité, comorbidités, conditions sociales précaires…) qui permettent réellement à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent de se faire vacciner.
Nous sommes pour la suppression des brevets sur les vaccins pour permettre l’accès à la vaccination pour tous et toutes les adultes et personnes fragiles, dans tous les pays.
Oui le passe sanitaire est antisocial !
Nous le répétons ce gouvernement par le passe sanitaire inscrit dans la loi le chantage à l’emploi, fragilisant ainsi le contrat de travail.
Ce gouvernement hypocrite !
Macron et son gouvernement font preuves, depuis le début, d’incohérences sanitaires, de mensonges et manipulations, de divisions, de discriminations, de dérives autoritaires et de répression. Un chiffre accablant : Combien de lits ont été rajoutés à l’hôpital public ?
ZERO …. pire : 1800 lits ont été supprimés au 1er semestre 2021 !
Au plus près du terrain, Un médecin de l’hôpital d’Aix a fait parvenir ce message sur les réseaux sociaux :
Ci-dessous l’extrait :
“Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux refuseraient des patients s’ils n’ont pas de pass sanitaire ?
Qui aurait pu croire qu’un jour des citoyens seraient employés bénévolement pour fliquer leurs semblables ?
Qui aurait pu croire qu’un jour des hôpitaux préfèreraient payer des vigiles pour contrôler les pass sanitaires plutôt que d’engager du personnel soignant ?
Qui aurait pu croire qu’un jour vous pourriez perdre votre travail si vous n’êtes pas vacciné ?
Qui aurait pu croire qu’un jour on nous dirait que les services hospitaliers sont débordés pendant que dans le même temps on ferme des centaines de lits ?
Qui aurait pu croire qu’un jour en France on demanderait à des restaurateurs ou autres commerçants de trier leurs clients ?
Qui aurait pu croire qu’un jour on obligerait toute une population à se faire vacciner sous la menace de privation de liberté ?
Qui aurait pu croire qu’un jour un président traite « d’ultra violents qui voudraient détruire la démocratie » des centaines de milliers de gens qui crient à la liberté ?
Qui aurait pu croire qu’un jour on imposerait des lois anti constitutionnelles ?
Qui aurait pu croire qu’un jour tant de gens accepteraient tout ça sans réagir ?”