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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

URGENCE GAZA ! URGENCE PALESTINE ! HALTE AUX BOMBARDEMENTS Marche de soutien le Samedi 4 Novembre à 10h Départ Mairie de Mantes-la-Ville vers Mairie de Mantes La Jolie

Il y a urgence, notre humanité a failli à Gaza.

S’ajoutant aux 1400 victimes Israéliennes, nous déplorons à ce jour plus de 7000 morts à Gaza dont 2700 enfants, et plus de 17 000 blessés. 

Plus de 22 journalistes palestiniens sont décédés.

L’ONU annonce un possible nettoyage ethnique dans la bande Gaza. Des organisations de défense des droits humains ont documenté l’utilisation de phosphore blanc.

Le choix de la vengeance plutôt que de la justice a déjà été fait à de multiples reprises, sans jamais assurer à quiconque ni la sécurité, ni la paix, ni la justice.

Le gouvernement français doit renoncer à son soutien inconditionnel au gouvernement israélien, porter à nouveau la voix d’une paix durable et juste, qui passe par le respect des droits du peuple palestinien

Les mots d’ordre pour notre manifestation :

– Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et la fin du blocus

– Chaque vie compte autant qu’une autre

– Halte aux massacres, Halte au siège !

– Stop à l’occupation et à la colonisation

– Protection du peuple palestinien

– Halte à l’expulsion de populations

Premières signatures confirmées :

Association de Solidarité Inter-Peuples, Parti de Gauche, Parti Ouvrier Indépendant, Solidaires 78, LFI-Mantois Insoumis, Génération S, Europe Ecologie les Verts, Ligue des Droits de l’Homme, Parti Socialiste, Fédération des Yvelines du Parti Communiste Français,

ATTAC 78nord

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Internationalisme Palestine

Silence, on massacre à Gaza – Ne cédons pas à la tentative de L’État français de faire taire la solidarité

Alors que Gaza subit les frappes de l’armée israélienne depuis plusieurs jours et se trouve sous un déluge de bombes depuis 24h, coupée de tout, partout en France, les préfectures interdisent des manifestations, entrainant de graves atteintes à nos libertés publiques. Tandis que plusieurs tribunaux ont suspendus les arrêtés d’interdiction (Clermont-Ferrand, Annecy, Montpellier), à Paris, le tribunal administratif vient de confirmer l’interdiction du préfet de police de Paris.

La situation en Palestine est catastrophique, les décomptes macabres font état de plus de 7000 personnes tuées. Selon l’ONU, plus de 45% des habitations de la bande de Gaza ont été touchées, 1.4 millions de gazaoui•es ont été déplacé•es ces dernières semaines et de nombreuses personnes seraient encore sous les décombres; sans compter les conséquences du siège imposé avec les privations d’alimentation, d’eau et d’électricité. Selon Michel Warschawski, militant israélien de la paix “Israël a dépassé les crimes de guerre, nous sommes face à un crime contre l’humanité à Gaza”.

Partout dans le monde des évènements de rue ont lieu en réaction aux massacres perpétrés sur la Bande de Gaza et en solidarité avec le peuple palestinien. Mais le gouvernement français, via les Préfectures, tente de faire taire l’ensemble du mouvement de solidarité avec les Palestinien·nes. La colère et l’indignation montent.

L’annonce du préfet Nunez sur BFM-TV le 26 octobre de l’interdiction de la manifestation parisienne a été une nouvelle attaque contre la liberté d’expression. Ses propos sur les organisations déposantes disqualifie de fait l’ensemble des voix qui s’élèvent pour la défense des droits des palestinien·nes, Nos organisations ont déposé un référé-liberté pour demander à ce que notre droit à manifester soit respectée. Mais le Tribunal administratif a confirmé l’interdiction. Le rassemblement de dimanche dernier a pourtant permis à plus de 20 000 personnes de se retrouver sur une base large et unitaire sans qu’aucun incident n’ait eu lieu.

L’Union syndicale Solidaire dénonce cette atteinte à nos libertés fondamentales de manifester et d’exprimer notre solidarité au peuple palestinien.

Malgré la répression et les atteintes à la liberté de manifester et d’expression en France, nous n’allons pas céder et nous continuerons à dénoncer les effets de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid que subit le peuple palestinien. Tout comme nous continuerons de dénoncer et de condamner tous les actes antisémites qui se sont multipliés en France ces derniers jours.

Dans les prochains jours, nous appellerons , dans les cadres unitaires, à nous rassembler, manifester, participer à des meetings. Nous manifesterons notre soutien au peuple palestinien qui subit un nettoyage ethnique, comme l’écrivent aussi bien nos camarades des organisations syndicales partenaires sur place, que l’ONU.

L’Union syndicale Solidaires joint sa voix à celles et ceux qui appellent à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et des prisonnier-es et à l’application du droit international, condition indispensable pour qu’une paix juste et durable soit possible.
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Actu Solidaires 78 Internationalisme Palestine

Samedi 4 novembre Manifestation en soutien aux palestinien·nes 10 h Limay

Solidaires 78 est partie prenante de l’appel à une manifestation en soutien au peuple palestinien samedi 4 novembre

Départ 10 heures de la mairie de Limay en direction de la mairie de Mantes-la-Jolie

Un premier rassemblement s’est tenu le dimanche 29 octobre devant la mairie de Mantes-la-Jolie en présence de plus de 150 personnes
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Internationalisme Palestine

Palestine – Appel urgent des syndicats palestiniens : mettez fin à toute complicité, arrêtez d’armer Israël

Info Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes


Israël a exigé que 1,1 million de Palestiniens évacuent la moitié nord de Gaza, tout en les soumettant à des bombardements constants. Cette mesure impitoyable s’inscrit dans le cadre du plan d’Israël, qui bénéficie du soutien indéfectible et de la participation active des États-Unis et de la majorité des États européens, visant à perpétrer des massacres odieux et sans précédent contre les 2,3 millions de Palestiniens de Gaza et à procéder à un nettoyage ethnique de la région. Depuis samedi, Israël a bombardé Gaza de manière aveugle et intensive et a coupé le carburant, l’électricité, l’eau, la nourriture et les fournitures médicales. Israël a tué plus de 2 700 Palestiniens, dont 614 enfants, rasant des quartiers entiers, éliminant des familles entières et blessant plus de 10 000 personnes. Certains experts en droit international ont commencé à mettre en garde contre les actes génocidaires d’Israël.

Par ailleurs, le gouvernement israélien d’extrême droite a distribué plus de 10 000 fusils à des colons extrémistes en Palestine de 1948 et en Cisjordanie occupée, afin de faciliter l’escalade des attaques et des pogroms contre les Palestiniens. Les actions, les massacres et la rhétorique d’Israël indiquent son intention de mettre en œuvre la seconde Nakba promise depuis longtemps, en expulsant autant de Palestiniens que possible et en créant un “nouveau Moyen-Orient” dans lequel les Palestiniens vivent perpétuellement soumis.

La réponse des États occidentaux a été un soutien complet et total à l’État d’Israël, sans même un clin d’œil au droit international. Cela a amplifié l’impunité d’Israël, lui donnant carte blanche pour mener sa guerre génocidaire sans limite. Au-delà du soutien diplomatique, les États occidentaux fournissent de l’armement à Israël et sanctionnent les activités des entreprises d’armement israéliennes à l’intérieur de leurs frontières. 

Alors qu’Israël intensifie sa campagne militaire, les syndicats palestiniens appellent leurs homologues internationaux et toutes les personnes de conscience à mettre fin à toute forme de complicité avec les crimes d’Israël, en cessant de toute urgence le commerce d’armes avec Israël, ainsi que tout financement et toute recherche militaire. C’est maintenant qu’il faut agir – des vies palestiniennes sont en jeu.

Cette situation urgente et génocidaire ne peut être évitée que par une augmentation massive de la solidarité mondiale avec le peuple de Palestine et qui peut freiner la machine de guerre israélienne. Nous avons besoin que vous agissiez immédiatement – où que vous soyez dans le monde – pour empêcher l’armement de l’État israélien et des entreprises impliquées dans l’infrastructure du blocus. Nous nous inspirons des mobilisations antérieures des syndicats en Italie, en Afrique du Sud et aux États-Unis, ainsi que des mobilisations internationales similaires contre l’invasion italienne de l’Éthiopie dans les années 1930, contre la dictature fasciste au Chili dans les années 1970 et ailleurs, où la solidarité mondiale a limité l’ampleur de la brutalité coloniale.

Nous appelons les syndicats des secteurs concernés à

– Refuser de fabriquer des armes destinées à Israël.

– Refuser de transporter des armes vers Israël.

– D’adopter des motions à cet effet au sein de leur syndicat.

– De prendre des mesures contre les entreprises complices qui participent à la mise en œuvre du siège brutal et illégal d’Israël, en particulier si elles ont des contrats avec votre institution. 

– Faire pression sur les gouvernements pour qu’ils cessent tout commerce militaire avec Israël et, dans le cas des États-Unis, qu’ils cessent de le financer.

Nous lançons cet appel alors que nous assistons à des tentatives d’interdiction et de réduction au silence de toutes les formes de solidarité avec le peuple palestinien.

Nous vous demandons de vous exprimer et d’agir face à l’injustice, comme les syndicats l’ont fait historiquement. Nous lançons cet appel car nous sommes convaincus que la lutte pour la justice et la libération de la Palestine n’est pas seulement une lutte déterminée au niveau régional et mondial. C’est un levier pour la libération de tous les peuples dépossédés et exploités du monde.

  • Fédération générale palestinienne des syndicats, Gaza. 
  • Syndicat général des travailleurs des services publics et du commerce
  • Syndicat général des travailleurs municipaux
  • Syndicat général des travailleurs des jardins d’enfants
  • Syndicat général des travailleurs de la pétrochimie
  • Syndicat général des travailleurs agricoles
  • Union des comités de femmes palestiniennes
  • Syndicat général des travailleurs des médias et de la presse écrite
  • Fédération générale palestinienne des syndicats (PGFTU)
  • Syndicat général des enseignants palestiniens
  • Union générale des femmes palestiniennes
  • Union générale des ingénieurs palestiniens
  • Association des comptables palestiniens
  • Fédération des associations professionnelles, y compris 
  • Association dentaire palestinienne – Centre de Jérusalem 
  • Association des pharmaciens palestiniens – Centre de Jérusalem 
  • Association médicale – Centre de Jérusalem
  • Association des ingénieurs – Centre de Jérusalem 
  • Association des ingénieurs agronomes – Centre de Jérusalem 
  • Syndicat des vétérinaires – Centre de Jérusalem 
  • Syndicat des journalistes palestiniens
  • Association du barreau palestinien 
  • Association palestinienne des infirmières et des sages-femmes
  • Syndicat des travailleurs des jardins d’enfants 
  • Syndicat des travailleurs des services postaux palestiniens
  • Fédération des syndicats des professeurs et employés des universités palestiniennes 
  • Fédération générale des syndicats indépendants de Palestine (GFIU)
  • La nouvelle fédération des syndicats de Palestine (New fédération)
  • Union générale des écrivains palestiniens
  • Syndicat des entrepreneurs palestiniens
  • Fédération des syndicats de professionnels de la santé
  • Syndicat palestinien des psychologues et des travailleurs sociaux

Voir sur le site du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes

Contact :

E-mail: workersinpalestine@gmail.com –   

X [Twitter]: Workersinpales1

Instagram: Workers in Palestine

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Internationalisme Palestine

Pour mettre fin aux massacres, l’urgence d’une paix juste et durable entre Israélien·nes et Palestinien·nes

Solidaires condamne avec force et la plus grande détermination les crimes de guerre du Hamas en Israël contre des civil·es désarmé·es, y compris des enfants, que rien ne peut justifier.

Chaque jour des nouvelles terribles nous parviennent d’Israël et de Palestine accompagnées de récits d’horreur. Solidaires exprime ses condoléances et tout son soutien aux familles des victimes et leurs proches.

Quelles que soient les horreurs commises, elles ne peuvent être réparées par de nouvelles horreurs. Le blocus de la bande de Gaza, la privation de ses deux millions d’habitant·es des ressources vitales (notamment la nourriture et l’eau) et les bombardements ciblant civil·es, hôpitaux, écoles, centrales électriques ou immeubles de presse sont inacceptables et constituent également des crimes de guerre alors que de très nombreuses victimes sont déjà à déplorer. 

Personne ne peut croire que noyer Gaza sous les bombes constitue une issue possible. Il faut des négociations de paix et, comme les militant·es du monde entier le réitèrent inlassablement, l’application du droit international bafoué depuis de trop nombreuses années : libération des territoires occupés, retour des réfugié·es, pleine égalité pour toutes et tous. Seule la voie de la justice permettra la paix.

L’Union syndicale Solidaires condamne les propos et les agressions racistes et discriminatoires contre les personnes juives et musulmanes ou assimilées comme telles.

L’Union syndicale Solidaires condamne les atteintes à la liberté de manifester et d’expression de collectifs, d’associations et d’organisations qui, comme Solidaires, dénoncent les effets de la colonisation, de l’occupation et de l’apartheid que subit le peuple palestinien.

L’Union syndicale Solidaires joint sa voix à celles et ceux qui appellent à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à l’application du droit international, condition indispensable pour qu’une paix juste et durable soit possible.  

Paris, le 12 octobre 2023

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Internationalisme Palestine

Pour une paix juste et durable, Solidaires défend le respect du droit international pour la Palestine

Le Hamas et des mouvements de la résistance palestinienne ont lancé une opération d’envergure samedi, brisant en de nombreux points la ceinture de haute sécurité qui enferme des millions de Palestinien.nes dans la bande de Gaza, ré-enclenchant un début de guerre qui dure en réalité depuis plus de 70 ans. Des centaines de morts sont déjà à déplorer, et l’État israélien répond par des bombardements sur Gaza. Il est également possible que des forces armées de pays voisins interviennent, risquant ainsi de mettre toute la région à feu et à sang.

Pour comprendre la situation en Palestine en général et à Gaza en particulier, il faut se rappeler que la plupart des Palestinien·nes de Gaza sont les descendant·es des réfugié·es de la guerre de 1948. L’ONU leur a donné le droit de retourner chez eux, à l’intérieur des frontières actuelles de l’État d’Israël qui le leur refuse. Il faut se rappeler que depuis des dizaines d’années, Israël ne respecte pas le droit international et continue à coloniser, réprimer, ségréger et bafouer le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Il faut se rappeler que les Palestinien·nes de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais sans effet, depuis 17 ans. Il faut aussi se rappeler que depuis un an, le gouvernement israélien d’extrême droite ne négocie rien avec les Palestinien·nes. Il ne fait qu’utiliser la force, aveuglément, pensant ainsi les soumettre, et détourner l’attention des affaires de corruption dans lesquelles il est impliqué.

Depuis le début de l’année, les assassinats de Palestinien•nes se sont multipliés (plus de 230, un chiffre largement supérieur à celui des 10 dernières années), de même que les expulsions relevant du nettoyage ethnique, les incarcérations, notamment sans procès, y compris d’un nombre d’enfants sans précédent, et la rétention des corps de Palestinien·nes assassiné·es. Ces pratiques étatiques s’accompagnent d’un chèque en blanc donné aux colons israéliens qui, eux aussi, attaquent des villages palestiniens de Cisjordanie mais aussi des sites religieux musulmans et chrétiens, causant des morts et des destructions, encouragés par des ministres d’extrême droite.

La communauté internationale doit agir et faire pression sur l’État israélien pour qu’il change enfin de logiciel et se conforme au droit international, évacue les territoires occupés, laisse les réfugié·es retourner chez elles et eux, et mette fin à la situation d’apartheid en accordant la pleine égalité à tou·tes ses habitant·es . Sans ces mesures de bon sens, la succession de massacres continuera.

L’Union syndicale Solidaires exprime sa solidarité avec le peuple palestinien, et rappelle le droit imprescriptible qu’il a de se défendre pour se libérer du joug colonial. Elle condamne les meurtres, violences et prises d’otages à l’encontre de civils quels qu’ils soient. Elle appelle le gouvernement français à faire pression sur Israël pour éviter un massacre en représailles qui ne fera que nourrir durablement la haine contre l’occupant.

L’Union syndicale Solidaires prendra sa place dans les mobilisations unitaires pour le respect du droit international vis à vis de la Palestine, pour trouver les pistes réelles d’une paix juste et durable.

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Internationalisme Palestine

[Communiqué BDS France] Censure de la Palestine en France: ça recommence

On se souvient des débats sur la Palestine interdits dans des universités françaises dans les années 2009-2016, on se souvient des manifestations interdites en 2014 et 2021, on se souvient des militant.es BDS poursuivi.es jusqu’à notre victoire devant la Cour européenne des droits humains en 2020… 

Cette frénésie de censure recommence ces derniers temps, avec de simples débats, où Amnesty International vient présenter son rapport sur l’apartheid en Palestine, fruit d’années de travail de cette organisation connue pour sa rigueur, où Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, vient raconter son sort et celui de milliers d’autres Palestinien.nes poursuivi.es par l’appareil répressif israélien. 

Grâce à la détermination de militant.es enthousiastes dans toute la France, ces débats finissent par se tenir, mais non sans subir des interdictions de salles municipales, parfois à la dernière minute, comme à Montpellier en mai 2022, à Aix-en-Provence et à Marseille en novembre 2022, à Lyon en février 2023, ou de nouveau à Marseille en juin 2023… 

Grâce à la détermination de militant.es et de leurs avocat.es, ces débats ont également pu se tenir à la MJC de Nancy en mars 2023 ou à la Bourse du travail de Lyon en juin 2023, mais au prix d’un recours devant le Tribunal administratif qui leur a donné raison. Parler de Palestine en France relève encore de la liberté d’expression, mais il semble fou de devoir recourir à la Justice pour le réaffirmer. 

Parfois, la rue est également fermée et le préfet de l’Hérault a interdit des rassemblements du collectif «Montpellier contre l’apartheid israélien», en mai et juin 2023. 

La stratégie du gouvernement est vouée à l’échec. En empêchant la dénonciation publique de la situation en Palestine, il peut ralentir mais pas empêcher qu’un nombre grandissant de personnes soient outrés par l’oppression violente et raciste des Palestinien.nes, leur occupation militaire par l’armée israélienne, et l’impossibilité pour les réfugié.es de rentrer chez eux, malgré les nombreuses résolutions de l’ONU en ce sens. 

C’est pourquoi, encore une fois, nous appelons à accroître la pression, à boycotter les produits israéliens, à pousser les entreprises à se désinvestir, et à appeler nos gouvernements à sanctionner Israël, tant que cet État ne respectera pas le droit international, les droits humains, et les droits imprescriptibles du peuple palestinien. 


Voir sur ce communiqué le site de BDS France

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Internationalisme Les travailleur·euses n'ont pas de pays ! Palestine

Solidarités internationales

Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes se rend en Ukraine avec un convoi d’aide aux travailleurs et distribue des dons

https://www.laboursolidarity.org/Le-Reseau-syndical-international-2339

Pologne : le syndicat Inicjatywa Pracownicza (OZZ IP) s’adresse aux travailleurs venant d’Ukraine

https://www.laboursolidarity.org/Pologne-le-syndicat-Inicjatywa

Ukraine : nouvelle loi du travail inacceptable

https://www.laboursolidarity.org/Ukraine-nouvelle-loi-du-travail

Journaliste palestinienne assassinée par Israël : des sanctions s’imposent

Ce matin, mercredi 11 mai, à Jénine, Israël a franchi un pas supplémentaire dans la violation permanente du droit et dans les crimes de guerre : Shireen Abu Aqleh, journaliste américano-palestinienne de 51 ans a été assassinée par l’armée israélienne d’une balle en pleine tête.

Un nombre important de soldats de l’armée d’occupation avaient pris d’assaut la ville de Jénine et bouclé une maison pour arrêter un jeune Palestinien. Des confrontations avec des dizaines de jeunes palestiniens s’en sont suivies.

Shireen Abu Aqleh qui portait un gilet pare-balle barré du mot « PRESS » a été touchée par une balle réelle à la tête. Elle est décédée.

Un autre journaliste, Ali Samoudi, a également été touché d’une balle réelle dans le dos. Il a précisé « les forces d’occupation ont ciblé directement les journalistes. »

Des témoins ont déclaré que les soldats ont tiré à balles réelles en direction de jeunes Palestiniens et des équipes de presse.

Le 25 avril 2018, le journaliste palestinien Ahmed Abu Hussein succombait à ses blessures dans la bande de Gaza. Un soldat israélien l’avait visé par balle. Un autre journaliste, Yasser Mortaja, était mort sur le coup de la même manière. Ces deux journalistes couvraient la “marche du retour.”

Les journalistes palestiniens (et parfois internationaux) sont soumis quotidiennement à des restrictions de déplacements et à des interdictions d’accès, à des confiscations ou destructions de leur matériel, à des arrestations. Selon un décompte de Reporters Sans Frontières, en quatre ans, au moins 144 journalistes palestiniens ont été victimes de violations de la part des forces de l’ordre israéliennes dans la bande de Gaza, à Jérusalem-Est et en Cisjordanie : tirs de gaz lacrymogènes, balles en caoutchouc, coups de matraques, grenades assourdissantes, tirs à balles réelles…

Shireen Abu Aqleh, 51 ans, journaliste de terrain expérimentée a été l’une des premières correspondantes d’Al Jazeera en Palestine. Pendant un quart de siècle, elle a été au cœur des actions de la résistance palestinienne pour en rendre compte. Faisant fi du danger, elle a couvert les guerres, les attaques et les agressions de l’occupation israélienne contre les Palestiniens.

Israël tente de bâillonner ceux qui documentent les crimes de guerre, comme il l’a fait en désignant comme terroristes les ONG de défenses des droits humains palestiniennes. Israël assassine les journalistes, celles et ceux qui résistent : 11 jeunes du village de Beita, village qui refuse la colonisation de ses terres ont été assassinés par l’armée israélienne en une année.

Le premier ministre israélien a donné à ses soldats un permis de tuer. Ils en usent et en abusent y compris contre les journalistes.

Les crimes de guerre israéliens sont connus, documentés. Ils durent depuis des décennies. Ils n’entrainent cependant aucune sanction de la part de la communauté internationale. Jusqu’à quand ? L’Union européenne se déclare choquée par le meurtre de Shireen Abu Aqleh. Prendra-t-elle enfin des sanctions contre Israël ?

L’AFPS transmet ses condoléances les plus sincères à la famille de Shireen Abu Aqleh. Elle transmet sa solidarité aux journalistes palestinien·nes et aux comités de résistances populaires qui la côtoyaient quotidiennement.

Elle exhorte la France, l’Union européenne de mettre fin à l’impunité dont bénéficie Israël depuis toujours en prenant des sanctions immédiates. Les crimes de guerres doivent être sanctionnés de la même manière où qu’ils soient perpétrés.

Le Bureau national de l’AFPS
Le 11 mai 2022

(CGT-FSU-Solidaires) La diplomatie française doit exiger la libération des syndicalistes biélorusses arrêté.es !

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/internationales/cgt-fsu-solidaires-la-diplomatie-francaise-doit-exiger-la-liberation-des-syndicalistes-bielorusses-arretees/

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Défense de nos libertés Internationalisme Palestine Répression

Collectif Palestine vaincra : un (gros) pavé dans le jardin sécuritaire de Macron !

En suspendant la dissolution du Collectif Palestine Vaincra, lequel a pour objectif le soutien aux luttes des populations palestiniennes contre l’oppression qui leur est faite par l’État d’Israël, le Conseil d’État vient d’infliger un revers majeur à la politique de répression mise en œuvre par Macron et son gouvernement contre la liberté d’association. En effet, depuis la publication de la loi séparatisme, ces derniers ne cessent de s’en prendre au milieu associatif dont les combats leur déplaisent : des associations luttant contre les discriminations faites aux populations musulmanes mais également luttant sur le terrain de l’antifascisme jusqu’à des médias exprimant ou relayant des positions politiques avec lesquelles ils sont en désaccord.

S’agissant du Collectif Palestine Vaincra, son soutien aux populations palestiniennes réprimées lui ont valu d’être dissout par Darmanin début mars en raison, entre autres, de ses positions et actions en faveur du boycott des produits israéliens commercialisés, de son soutien à la libération de prisonnier·es palestinien·nes ou encore pour ne pas avoir modéré des propos considérés comme haineux sur les réseaux sociaux, actes qui seraient de nature selon le gouvernement à favoriser le terrorisme.

Le Conseil d’État a répondu le 25 avril en procédure de référé que les griefs sont infondés, précisant notamment que « l’appel à boycott de produits israéliens qui est une modalité particulière d’exercice de la liberté d’expression ne saurait constituer en lui-même une provocation ou une contribution à la discrimination à la haine ou à la violence contre un groupe de personnes ». Il n’y a dès lors aucun motif à dissolution et le Conseil d’État conclue que le décret de dissolution est manifestement entaché d’un doute sérieux sur sa légalité. Quand il examinera dans quelques mois ce décret au fond, il y a de sérieuses probabilités que celui-ci soit envoyé à la poubelle d’où il n’aurait jamais dû sortir. En attendant le Collectif Palestine Vaincra est réhabilité et les arguments du Conseil d’État attestent de la légalité de nombre de combats légitimes en faveur des populations discriminées et opprimées.

C’est assurément une grande victoire dont l’union syndicale Solidaires, intervenante volontaire dans ce procès, se félicite. Elle démontre toute la nocivité de la loi séparatisme dont l’ensemble des dispositions doivent être abrogées et elle permet d’avoir de nouveaux éléments de droit à opposer dans les batailles juridiques contre la campagne BDS. Cette victoire renforce notre détermination à lutter toujours plus contre toutes les discriminations et oppressions, où qu’elles se situent et contre les mesures liberticides destinées à entraver nos combats pour la justice sociale !

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