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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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International

Pour une paix juste et durable : Solidarité avec la résistance des travailleuses et travailleurs ukrainiens !

Pour une paix juste et durable :
Solidarité avec la résistance des travailleuses et travailleurs ukrainiens !

Le 24 février 2022 Vladimir Poutine ordonnait l’invasion à grande échelle de l’Ukraine donnant un coup d’accélérateur à la destruction et au dépeçage de ce pays qu’il a entrepris depuis 2014 avec l’annexion de la Crimée et de la déstabilisation du Donbass.

Ses espoirs de remporter une victoire éclair étant brisés par la résistance du peuple ukrainien, Vladimir Poutine s’est alors engagé dans une guerre d’usure où tous les coups sont permis en violation du droit international humanitaire et des droits de l’homme.

Les conséquences économiques de cette guerre se font sentir partout dans le monde, alternativement menacé d’embrasement nucléaire, de catastrophe environnementale, d’inflation galopante, notamment sur les prix de l’énergie, ou de famine céréalière. La vie de centaines de millions de personnes a ainsi été bouleversée par le choix tragique de Poutine de réinviter la guerre à grande échelle sur le sol européen.

En Russie et au Bélarus, la répression musèle les voix de celles et ceux qui dénoncent la guerre et le totalitarisme de Poutine et de Loukachenko. Le mouvement syndical indépendant du Belarus est anéanti, ses responsables ont écopé de lourdes peines de prison, des rafles ont encore eu lieu dans les usines du pays fin 2023.

Face au drame vécu par les populations d’Ukraine, les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU ont aussitôt réagi par la mise en place d’une intersyndicale qui en juillet 2022, a convoyé jusqu’en Ukraine, deux véhicules neufs, à destination de nos camarades de la FPU et de la KVPU, qui les utilisent depuis pour distribuer l’aide humanitaire aux travailleuses et travailleurs et aux populations civiles.

L’action s’est poursuivie début 2023, par l’acheminement de plus d’une centaine de palettes d’aide humanitaire (radiateurs, générateurs, vivres, matériel de soin et d’hygiène …). Ces biens

ont été obtenus sous forme de dons, ou achetés grâce aux collectes organisées par les organisations syndicales françaises.

Le troisième convoi syndical vers l’Ukraine est en train d’acheminer le matériel électrogène qui doit permettre de mieux faire face aux destructions d’infrastructure civile.

Le soutien des syndicats français ne s’arrête pas à l’organisation d’aide humanitaire. Les organisations syndicales françaises sont solidaires avec les confédérations ukrainiennes FPU et KVPU qui s’opposent à l’adoption d’un code de travail ultralibéral et contraire aux engagements européens et internationaux du pays en matière des droits sociaux et des libertés syndicales.

L’Intersyndicale de solidarité avec l’Ukraine porte avec force depuis deux ans les exigences suivantes :

  •   La reconnaissance de la responsabilité de la Russie de Poutine dans la guerre d’agression conduite contre l’Ukraine
  •   La reconnaissance de la légitimité du peuple Ukrainien à se défendre contre cette agression
  •   La revendication d’une paix juste et durable dont le préalable doit être le retrait des troupes Russes d’Ukraine
  •   Une solidarité concrète aux travailleuses et travailleurs d’Ukraine et à leurs organisations syndicales tant dans leur lutte contre les réformes qui portent atteinte aux droits sociaux et syndicaux en Ukraine que dans leur lutte contre l’impérialisme Russe
  •   Un soutien actif aux libertés et à celles et ceux qui luttent pour la paix et leurs droits en Russie et au Belarus
    L’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine appelle à participer aux initiatives unitaires organisées en France le 24 février 2024, notamment à la marche pour l’Ukraine, à Paris (départ de la place de la République à 14 heures).
    Solidarité avec l’Ukraine qui résiste !
    Solidarité avec les travailleurs Ukrainiens qui résistent ! Respect des droits des travailleurs !
    Non à la guerre de Poutine ! Troupes russes hors d’Ukraine ! Paix en Ukraine – Libertés en Russie et au Belarus !
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antimilitarisme International

Non à la coopération militaire avec Israël

Le 16 octobre dernier, Workers in Palestine, une coalition de plus de 30 syndicats palestiniens, appelait à mettre fin à toute complicité militaire avec Israël, dans un appel ayant donné naissance à la coalition internationale “Stop Arming Israel”.

Alors que cet appel avait été publié sur notre site et sur celui du Réseau syndical international de solidarité et de lutte, et alors que SUD Industrie appelait déjà en novembre dernier de stopper les ventes d’armes à des pays qui commettent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité(1), aujourd’hui l’Union syndicale Solidaires joint sa voix pour appeler à un embargo total sur les armes pour et en provenance d’Israël dont le gouvernement bombarde et détruit depuis plus de 3 mois la bande de Gaza, et martyrise sa population. 

Malgré ces bombardements intenses, des violations quotidiennes du droit international, les très grandes difficultés pour la population civile de boire, de se nourrir, de se soigner, d’accéder à l’électricité ou au carburant, Israël continue de bénéficier d’un soutien indéfectible des États-Unis et de la majorité des États européens. 

De plus, l’État israélien ne fabrique ni ne possède un nombre de munitions suffisant, et ne peut mener cette guerre féroce que grâce à des livraisons massives et continues, principalement de la part des États-Unis, mais aussi d’Allemagne, de Grande Bretagne, d’Italie et, dans une moindre mesure, de France.

De 2013 à 2022, des entreprises françaises, dont Thalès et Safran, ont vendu pour plus de 200 millions d’euros d’armement à Israël. Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives collabore avec Israël en matière de recherche nucléaire. Plusieurs programmes de recherche impliquent des collaborations entre laboratoires français et entreprises militaires israéliennes. Une plainte a également été déposée contre l’entreprise française Exxelia, soupçonnée d’avoir fabriqué un composant électronique d’un missile ayant tué des enfants à Gaza en 2014.

Les syndicats palestiniens nous appellent à mettre fin à toute forme de complicité avec ces crimes israéliens, en cessant de toute urgence le commerce d’armes avec Israël, ainsi que tout financement et toute recherche militaire. Guidés par les valeurs du mouvement syndical que nous représentons, et alors que 27 syndicats de 13 pays l’ont relayé, l’Union syndicale Solidaires se joint à cet appel :

– Nous refusons, et nous appelons les syndicats des secteurs concernés à mener des campagnes pour refuser de fabriquer ou de transporter des armes destinées à Israël.

– Nous appelons les syndicats des secteurs concernés à adopter des motions à cet effet. 

– Nous appelons l’ensemble des syndicats à dénoncer les entreprises complices du génocide en cours en Palestine, et à s’intégrer dans cette campagne internationale contre la coopération militaire avec Israël. 

– Nous appelons le gouvernement français à mettre fin à toute coopération militaire avec Israël. 

– Nous appelons à dénoncer toute recherche militaire, publique ou privée, en lien avec Israël. 

Nous appelons au renforcement de la solidarité active et des mobilisations qui ont déjà permis d’interrompre des usines d’armement ou des livraisons au Canada, en Grande Bretagne, aux États-Unis, au Japon, en Italie, en Australie, en Espagne, au Danemark et aux Pays Bas. En France des actions ont eu lieu devant le salon Milipol, au port de Marseille, et devant les entreprises Thalès, Safran et Exxelia.

Il est temps de mettre un terme à la spirale de la violence, dont la condition essentielle est la fin du colonialisme et de l’apartheid auxquels les Palestiniens sont confrontés depuis des décennies. 

Nous sommes convaincus, avec les syndicats palestiniens, que la lutte pour la justice et la libération de la Palestine n’est pas seulement une lutte régionale, mais que c’est un levier pour la libération de tous les peuples dépossédés et exploités du monde. 

(1) https://sudindustrie.org/wp-content/uploads/2023/11/Communique-secteur-armement-SUD-Industrie.pdf

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International

Palestine : Appel à action / Produits et entreprises à boycotter

En 2005, 172 organisations de la société palestinienne lançaient un appel à une campagne de Boycott, Désinvestissement et de Sanctions contre Israël visant à contraindre cet État à respecter le droit international. L’appel fixe trois objectifs à la campagne : la fin de l’occupation et de la colonisation de la Palestine, l’égalité des droits pour les Palestiniens d’Israël et l’application du droit au retour pour les réfugiés.

L’AFPS a souscrit à cet appel et s’inscrit pleinement dans cette campagne.

Ci-dessous une liste de produits, de services et d’entreprises que l’AFPS encourage à boycotter en raison de leurs liens avérés avec le régime d’apartheid israélien et les crimes qu’il commet à l’encontre du peuple palestinien. Cette liste n’est pas exhaustive car elle a été centrée sur les produits et les marques les plus connus que tout un chacun peut être amené à rencontrer lors de ses achats ou ses recherches de services.

Ces actions de boycott constituent un moyen essentiel qui nous est offert pour exprimer notre indignation et notre refus face à l’horreur du génocide en train d’être commis à Gaza et dans toute la Palestine occupée.

>> Plus d’informations sur les campagnes Boycott Désinvestissement Sanctions de l’AFPS

>> Voir l’appel à action Produits et entreprises à boycotter sur le site de l’AFPS


Liste des produits, marques et entreprises à boycotter

1) Produits israéliens (provenant, ou non, des colonies illégales)

– Dattes étiquetées Israël : la plupart des dattes proviennent du territoire palestinien de la vallée du Jourdain et sont récoltées par des ouvriers palestiniens qui ont été chassés de leurs terres et sont surexploités dans les palmeraies.
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– Fruits et légumes : en particulier les marques Mehadrin, Jaffa, Hadiklaim, Carmel, Jordan River. Israël triche systématiquement sur la provenance des fruits et légumes étiquetés Israël.

– Vins : la plupart des vins étiquetés Israël, vendus le plus souvent sur internet, proviennent d’entreprises vinicoles implantées dans des colonies de Cisjordanie ou du Golan syrien.
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– Cosmétiques Ahava : fabriqués à partir de boues de la mer Morte située en territoire palestinien occupé.
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– Keter : fabricant et fournisseur d’articles ménagers, d’équipements de rangement pour le jardin ou la maison. Keter possède deux usines implantées dans une colonie de Cisjordanie. Les marques Allibert et Curver rachetées par Keter sont également à boycotter.

Eden Springs / Château d’eau : spécialiste de la fourniture d’eau en bonbonnes implanté dans une colonie du Golan. Château d’eau est la filiale d’Eden Springs pour la France.

– Sodastream : fabricant de machines à gazéifier l’eau et de sirops et concentrés. Sa présence massive dans les grandes surfaces en fait l’un des principaux représentants de l’industrie israélienne.

– Teva : cette multinationale a son siège social en Israël, où elle produit des médicaments. Elle profite du marché captif que constituent les Palestiniens sous occupation, et contribue au budget de l’État colonial.

– Netafim et Elgo : systèmes d’irrigation pour l’agriculture et le jardinage.

– Lingettes pour bébé : vendues par Carrefour sous la marque Carrefour Baby et par Leclerc sous la marque Mots d’enfants. Alors que des milliers de bébés et d’enfants ont été assassinés à Gaza, ce boycott a une très forte valeur symbolique. Il convient d’être également attentif à toutes les lingettes. Nombre de ces lingettes mentionnent en tout petit Fabriqué en Israël et sont disponibles dans d’autres enseignes.
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2) Entreprises françaises et étrangères complices

– Carrefour : la complicité du géant français de la distribution a pris, ces dernières années, diverses formes : accord avec des sociétés israéliennes actrices directes de la colonisation, vente de produits Carrefour dans les colonies, vente de produits israéliens dans ses magasins en France et, récemment, distribution de colis aux soldats de l’armée israélienne. L’AFPS, avec ses partenaires, est à l’initiative de la dénonciation de ces scandales et d’une campagne de Désinvestissement en direction du PDG de Carrefour. L’AFPS propose aussi, le Boycott, en parallèle à cette campagne.
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– Banque populaire, Caisse d’épargne, Crédit agricole, BNP Paribas, Société générale : ces banques qui ont passé des accords avec des banques israéliennes très impliquées dans la colonisation font l’objet d’une campagne de Désinvestissement conduite par l’AFPS avec ses partenaires. L’éventualité du Boycott est laissée à l’appréciation de leurs clients.
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– Axa : comme les banques ci-dessus, le géant de l’assurance Axa investit dans des banques israéliennes acteurs de la colonisation. De plus Axa investit dans l’entreprise israélienne d’armement Elbit. Axa est visée par une campagne internationale de Boycott.
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– Optical center : cette société créée par un franco-israélien qui affiche son soutien inconditionnel à la politique d’ Israël est très implantée en France. Optical center possède, entre beaucoup d’autres, un magasin dans la colonie d’Ariel et procède régulièrement à des dons de lunettes et de prothèses auditives pour les colons et en a également offert aux soldats engagés à Gaza.
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– SFR : cette société appartient à un autre franco-israélien soutien inconditionnel de la politique criminelle d’Israël qui possède aussi des chaînes d’informations comme BFM TV et I24. En Israël, il finance la construction d’un centre de “remise en forme” pour les soldats de l’armée israélienne.  
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– Yves Rocher : ce groupe français possède la société israélienne Sabon dont elle diffuse les produits. Sabon soutient directement l’armée israélienne à Gaza en offrant des colis aux soldats.
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– L’Oréal : la multinationale française est  fortement implantée en Israël depuis 30 ans, avec des installations industrielles et des investissements importants en Israël et en Cisjordanie occupée. De plus, L’Oréal réprime ses salariés lorsqu’ils s’expriment en soutien à la Palestine.
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– Hewlett Packard (HP) : la société Hewlett Packard collabore au système carcéral israélien, aux checkpoints, aux cartes biométriques, au blocus de Gaza et à la colonisation de la Palestine. En France, il est demandé à la FNAC (et à d’autres distributeurs) de ne plus vendre ces produits.
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– Dell : en 2023, Dell Technologies a remporté l’appel d’offres du ministère israélien de la défense, qui est considéré comme le plus grand appel d’offres de serveur à ce jour. Dell fournira des serveurs, des services de maintenance et du matériel connexe à l’armée israélienne, au Ministère israélien de la défense et à d’autres organes de sécurité.
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– Motorola : en 2023, Motorola Solutions est le seul fournisseur du réseau cellulaire 4G pour l’armée israélienne. Motorola Solutions est également le développeur et le fournisseur des appareils de smartphones militaires israéliens.
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– Airbnb, Booking, Expedia et Tripadvisor : ces quatre sociétés proposent des hébergements dans des colonies illégales sans en indiquer cette caractéristique.
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Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Suivez l’AFPS sur france-palestine.org
Facebook (@AFPSOfficiel) Twitter (@AFPSOfficiel)Instagram (@afps.officiel)Youtube (@francepalestine) 

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Vendredi 19 janvier : Marche aux flambeaux départementale pour la Palestine

HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE !
CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT
PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN
SANCTIONS CONTRE L’ETAT D’ISRAËL !

Marche aux flambeaux départementale

Vendredi prochain 19 janvier

Départ de la mairie de Limay à 18h30

pour la mairie de Mantes la Jolie

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Bulletin Solidarité Kanaky n° 18 – Janvier 2024


Au sommaire :

  • Le 17ème congrès de l’USTKE
  • FLNKS : « non à la remilitarisation de notre pays ! »
  • PALIKA : congrès du FLNKS, stratégie minière
  • Union calédonienne : à propos du corps électoral 
  • Les dépendantistes chassent le drapeau Kanak
  • Livre : 40 ans d’émancipation … pour mieux recoloniser ?

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Noël sous les bombes au Rojava

L’armée turque a lancé le 25 décembre, jour de Noël célébré par les chrétien·nes qui vivent encore au nord de la Syrie, de nouvelles attaques aériennes. Celles-ci ont eu lieu trois mois après sa dernière agression contre les zones sous contrôle de l’Administration autonome démocratique du nord et de l’est de la Syrie. A l’heure actuelle, on compte une dizaine de civil·es tué·es et plus de 21 infrastructures ont été touchées, majoritairement civiles : des fabriques de matériaux de construction, de plastique, des puits de pétrole, un hôpital pour les malades du cancer, un moulin, des silos de grain… Les seules infrastructures sécuritaires touchées ont été les checkpoints qui assurent la sécurité des villes contre les attaques des cellules dormantes de Daech. La stratégie de la Turquie est de l’ordre du nettoyage ethnique : affamer la population civile, lui couper l’électricité, l’approvisionnement en pétrole, afin de pousser à l’exil les habitant·es et tenter de les désolidariser de l’Administration autonome.

Le moment de ces attaques n’est pas dû au hasard. Le 23 décembre, dans les montagnes au nord de l’Irak, le PKK a mené une attaque victorieuse contre les troupes d’occupation turques. La Turquie se sert de ce prétexte pour punir la population civile du Rojava, qui pourtant n’a rien à voir là-dedans. Autre fait qui laisse songeur : les bombardements ont lieu alors que la Turquie vient de donner son accord à l’entrée de la Suède dans l’OTAN, alors qu’elle y faisait veto depuis des mois. Enfin, l’Administration autonome démocratique du Rojava a présenté mi-décembre son nouveau contrat social. Résultat d’un processus de consultation auprès de toutes les composantes de la société, il représente une étape importante dans la construction du projet de société de la région, fondé sur la démocratie directe, l’égalité femme-homme et un développement écologique.

A Gaza, Israël, allié des USA et des puissances occidentales, bombarde et tue les Palestinien·nes. Au Rojava c’est la Turquie, deuxième armée de l’OTAN et autre puissance coloniale qui s’acharne sur les Kurdes. Turquie comme Israël ont en commun d’agir avec l’assentiment des USA et de la plupart des pays occidentaux, et ont des relations commerciales, notamment en termes d’équipements militaires. Le soutien d’Erdogan à la Palestine n’est qu’une façade qui ne trompe plus personne. Les peuples palestiniens et kurdes partagent la douleur de subir un colonialisme hérité de la période du démantèlement de l’empire ottoman, à un moment où les puissances coloniales occidentales ont cherché à s’accaparer les ressources naturelles et les positions stratégiques au Moyen-Orient en divisant les peuples.

L’Union syndicale Solidaires réaffirme son soutien à la lutte des peuples au nord de la Syrie. Les raids aériens turcs doivent être empêchés par la mise en place d’une no-fly zone. La France, qui vient de vendre 355 Airbus à la Turquie, doit cesser de soutenir politiquement et économiquement le régime criminel d’Erdogan. Plus généralement, l’Union syndicale Solidaires soutient le droit des peuples à l’auto-détermination contre le colonialisme occidental et ses bras armés au Moyen-Orient, l’OTAN et l’armée israélienne.

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Actu Solidaires 78 International

Palestine : mobilisations locales à venir…

Jeudi 4 janvier prochain tractage Campagne BDS au centre commercial Auchan/Espace, aux Mureaux de 16h à 17h30-18h.

Jeudi 11 janvier réunion Palestine à 20h30 dans le local de l’UL CGT (sous espace Gérard Philipe) aux Mureaux

Dans le Mantois

Vendredi 5 janvier marche aux flambeaux de la mairie de Mantes-la-Ville à celle de Mantes-la-Jolie

Mobilisation départementale

Vendredi 12 ou 19 janvier (date, lieu, horaire à confirmer)

N’hésitez pas à relayer le tract BDS et ces informations à vos contacts, ami.es, collègues, familles…

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Boycott-Désinvestissements – Santions (BDS) Que boycotter ?

Des distributions de tracts d’appel au boycott de produits israéliens sont organisées dans le département avec la participation de militant·es de Solidaires 78

ENTREPRISES ET PRODUITS OBJETS D’UNE CAMPAGNE INTERNATIONALE DE BOYCOTT

Le code-barre commençant par 729 dont on a beaucoup parlé n’est plus vraiment un signe de provenance d’Israël. Par contre, suite à des vérifications minutieuses, les produits et entreprises suivantes sont l’objet de campagnes internationales BDS

Enseigne de grande distribution

Carrefour : Il y a des produits Carrefour dans des magasins des colonies israéliennes, en Palestine Occupée !

Le Groupe Carrefour, distributeur multinational basé en France, est impliqué dans les crimes de guerre commis par le régime israélien d’occupation, de colonisation et d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien en raison d’accords de franchise signés avec deux sociétés israéliennes de grande distribution qui ont des magasins dans les colonies israéliennes illégales.

ALIMENTAIRE

Les fruits et légumes israéliens, avocats oranges, pamplemousses… qu’ils soient vendus en grande surface ou sur les marchés, sont souvent étiquetés « Israël » alors qu’ils viennent des colonies israéliennes en Palestine occupée.

Les dattes de l’entreprise israélienne Mehadrin, ainsi que les marques israéliennes Jaffa, Edom, Hadiklaim, Carmel, Jordan River, King Solomon, Top, Kedem

Eau en bouteilles et fontaines à eau. La société israélienne Eden Spring (« Château d’Eau » en France) exploite les sources d’eau du Golan occupé. Son usine d’embouteillage est située dans la colonie israélienne voisine de Katzrin.

Les gazéificateurs d’eau de la marque israélienne Sodastream. La campagne BDS a d’abord chassé l’entreprise d’une colonie israélienne à l’est de Jérusalem. Elle s’est réinstallée dans le Naqab (Néguev), territoire qui expulse des citoyen.ne.s bédouin.e.s palestinien.e.s. La campagne continue ! https://www.bdsfrance.org/sodastream-est-toujours-soumis-au-boycott/

Électronique, électroménager

Hewlett Packard (HP) : cette entreprise étasunienne d’informatique fournit des équipements aux prisons et à l’armée israélienne. https://www.bdsfrance.org/plus-de-100-syndicats-mouvements-et-associations-de-solidarite-exigent-linclusion-de-hpe-dans-la-base-de-donnees-de-lonu-sur-la-colonisation/

Dans certains pays, Siemens et Motorola sont également des cibles prioritaires pour le Comité National BDS Palestinien.

Nous demandons à ces entreprises de retirer leurs investissements d’Israël et nous y joignons une demande à nos collectivités locales de ne pas passer de contrat avec ces entreprises tant qu’elles restent complices avec la colonisation israélienne.

PHARMACIE

Le laboratoire TEVA, connu surtout pour ses médicaments génériques, est une entreprise nationale israélienne. Israël interdisant l’importation des médicaments de firmes concurrentes en Palestine, TEVA tire profit du marché captif palestinien. https://www.bdsfrance.org/reponse-de-la-campagne-teva-jen-veux-pas-aux-diffamations-portees-par-certains-syndicats-et-medias-medicaux/

SPORTS

Puma : Des joueurs de football professionnels israéliens portent des maillots siglés PUMA dans les colonies israéliennes en Palestine Occupée !

L’entreprise allemande Puma est le principal sponsor de l’Association israélienne de football (IFA) qui affilie des clubs des colonies illégales. A ce titre, Puma est doublement complice : d’une part en parrainant une association qui est complice elle-même des violations israéliennes du droit international et des droits humains, d’autre part, en ayant pour titulaires de licence exclusifs en Israël, des entreprises qui ont des activités dans les colonies israéliennes illégales. https://www.bdsfrance.org/campagne-puma/

Décembre 2023 : Victoire ! PUMA a annoncé l’abandon du sponsoring de la Fédération israélienne de football !

L’entreprise ne renouvellera pas son contrat avec la Fédération israélienne de football (IFA). Le contrat de PUMA expirera en décembre 2024. L’IFA elle-même a déclaré qu’elle avait un nouveau sponsor, nous savons donc que PUMA n’est plus là. Jusqu’à l’expiration du contrat, PUMA reste complice et peut donc techniquement être boycotté.

BANQUES ET ASSURANCES

AXA place notre argent dans les banques israéliennes qui financent la colonisation !

La multinationale française d’assurances AXA investit dans trois banques israéliennes qui financent les colonies illégales d’Israël. Ces banques sont citées dans la base de données des Nations Unies sur les entreprises complices de l’entreprise illégale de colonisation israélienne.

EN VRAC

Les lingettes fabriquées en Israël, en vente entre autres chez Carrefour, Casino, Auchan, Leclerc

Les produits de beauté de la marque israélienne Ahava, en vente chez Sephora.

Les meubles de jardin et de salle de bain, les boites de rangement, les poubelles en plastique… des marques israéliennes ou internationales Keter, Allibert, Hovac, Curver, Stanley et Zag. Le Groupe Keter a son siège social et 2 usines dans la colonie industrielle de Barkan en Palestine Occupée.

Dans certains pays, il existe des cibles prioritaires telles que les entreprises automobiles Hyundai et Volvo.

Boycotter les entreprises qui profitent de la colonisation et de l’apartheid israélien ;
Forcer les entreprises à se Désinvestir des colonies ou de l’armée israéliennes ;
Demander aux États de Sanctionner l’État d’Israël tant qu’il ne respecte pas le droit international.
! BOYCOTT, DÉSINVESTISSEMENT, SANCTIONS !

DÉSINVESTISSEMENT

C’est le deuxième volet de la campagne BDS. Il exige des entreprises de tous les pays qu’ils « retirent leurs billes » d’Israël. Ceci concerne toutes les formes de participation financière dans les entreprises israéliennes, et comme pour le boycott, en premier lieu si ces entreprises agissent directement dans la colonisation. On peut bien sûr les boycotter soi-même mais l’objectif est avant tout de faire pression sur les entreprises par des campagnes publiques. Là aussi, le choix des cibles est décidé après étude par le BNC palestinien.

Dans tous les cas, une recherche est effectuée par le Palestinian BDS National Committee (BNC) avec ses partenaires, comme Who Profits, pour évaluer l’impact d’un boycott, pour l’entreprise comme pour les boycotteurs. En effet, une campagne de boycott est plus efficace si elle converge avec d’autres luttes, et elle est moins efficace si elle n’a aucune chance de succès ou si les consommateurs n’ont pas d’alternative, comme par exemple avec les puces de l’entreprise Intel, pourtant complice de la colonisation israélienne. Ensuite, une lettre de menace de boycott est envoyée à l’entreprise pour lui donner une chance de se défendre et de désinvestir d’Israël. Enfin, en cas d’échec, le BNC lance une campagne internationale de boycott ou de désinvestissement contre cette entreprise.

Campagnes internationales prioritaires :

CAF est une entreprise espagnole de fabrication de trains et de tramways. Depuis 2019, cette entreprise participe à l’extension du tramway de Jérusalem qui relie la ville aux colonies de Jérusalem-Est illégalement occupée. Elle est donc dénoncée comme complice du crime de colonisation selon le traité de Rome et la Cour pénale internationale.

En France, nous visons également les deux entreprises françaises complices, Alstom et Egis Rail impliquées dans la construction et l’exploitation du tramway de Jérusalem.

Les entreprises de travaux publics telles que CATERPILLAR (bulldozers blindés utilisés pour raser les maisons en Palestine et lors de manœuvres militaires), Chevron, JCB et CEMEX dont les carrières de calcaire rongent le territoire palestinien occupé pour construire les colonies israéliennes illégales.

SIEMENS est le maître d’œuvre du projet #EuroAsiaInterconnector, câble électrique sous-marin qui relierait l’Europe à Israël, y compris les colonies israéliennes en Palestine Occupée

SANCTIONS

Les sanctions relèvent de mesures gouvernementales ou institutionnelles.
Il est bien évident que de nombreuses sanctions aboutissent à des boycotts ou des désinvestissements. Par exemple, proscrire les produits des colonies ou décréter un embargo sur les armes sont des formes de boycott. Et une rupture de relations diplomatiques est en général assortie de boycotts et de désinvestissements.

AGIR DANS LA DURÉE

Ces campagnes n’ont d’impact que si elles se poursuivent dans la durée. Il est inutile d’organiser une action, puis de changer de cible le mois suivant. Il faut viser la même cible pendant des mois, voire des années, avant d’en voir les progrès, des effets concrets, et de pouvoir envisager une victoire, c’est à dire la fin de vente d’un produit ciblé par une boutique ou la fin d’un partenariat avec une entreprise ciblée.

CONCLUSION

Il y a beaucoup de bonnes raisons de ne pas acheter de Coca Cola, McDonald’s, Nestlé, Levi’s ou Intel, en particulier parce que ces entreprises opèrent et payent des impôts en Israël, mais sans une campagne active pour leur expliquer pourquoi vous le faites, cela n’aidera en rien la vie quotidienne des Palestiniens. D’ailleurs, les Palestiniens du BNC ne nous ont pas encore demandé de boycotter ces entreprises.

Un jour peut-être, quand nous serons plus nombreux, nous nous attaquerons à ces entreprises aussi, et pas seulement en arrêtant d’acheter leurs produits, mais en lançant d’autres campagnes de dénonciation de la collaboration de ces entreprises à l’apartheid israélien. En attendant, par souci d’efficacité, concentrons-nous sur les campagnes décrites ci-dessus.

Pour résumer, la campagne de boycott appelle à ne plus acheter de produits ou de ne plus collaborer avec des entreprises (ou des institutions) israéliennes en général, alors que la campagne de désinvestissement appelle à interpeller fortement les structures qui coopèrent avec le régime israélien afin qu’elles cessent toute collaboration.

SITES WEB :

http://www.bdsfrance.org/

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