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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Actu Solidaires 78 Ressources juridiques

6 avril : formation débat Solidaires 78 en ligne, le télétravail en questions

Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est généralisé à tous les niveaux de la société, souvent dans la précipitation et l’improvisation, toujours au détriment des salarié·es.

Si le télétravail est actuellement présenté comme une « évidente » protection pour la santé des travailleuses et des travailleurs, voire des enfants, parfois même comme un confort appréciable, la réalité nous dit tout autre chose : surveillance accrue par les chef·fes, risques psychologiques, mise à mal des collectifs de travail, etc.

Cette formation a pour objectif de lever le voile sur les réalités du télétravail, d’en analyser les tenants et les aboutissants, ainsi que les limites. Dans cette optique, et en vue d’éventuelles négociations d’entreprise sur le télétravail, il s’agira aussi de proposer des pistes de réflexion pour construire, collectivement, les bases d’une résistance à ce qui pourrait vite devenir une exploitation des salarié·es.

3 intervenant·es pour dresser un portrait du télétravail et de ses implications. Puis un débat en vue de construire un cahier revendicatif par les travailleurs et travailleuses.

Participation à la réunion sur Zoom :
Inscription à solidaires78@wanadoo.fr

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Actu Solidaires 78 Éducation Ressources juridiques

Fermeture des écoles et établissements : SUD éducation répond à vos questions

Vous trouverez ci-dessous toutes les FàQ de SUD éducation, pour les différentes catégories de personnels, mises à jour au 01/04/2021

Le président Macron a indiqué le mercredi 31 mars que les écoles seraient fermées à compter du 6 avril, mis à part pour les enfants de soignant-e-s et les enfants en situation de handicap. Il a également indiqué que le télétravail devait être la règle pour éviter la propagation du virus. Il n’y a donc aucune raison que les enseignant-e-s se rendent sur leur lieu de travail à partir du 6 avril, mis à part pour exercer ces missions. 

1/ Je suis enseignant-e en poste ordinaire, quelle forme doit prendre le télétravail ?

À ce stade, aucun texte réglementaire n’impose le télétravail aux agent-e-s de la Fonction publique. Par conséquent, le télétravail pour les enseignant-e-s ne doit faire l’objet d’aucune prescription de la part de l’administration. Les personnels enseignants conservent l’intégralité de leur liberté pédagogique, et emploient les dispositifs qui leur apparaissent les plus adaptés au regard des objectifs pédagogiques qu’ils et elles se fixent et des solutions matérielles et logicielles à leur disposition.

La hiérarchie ne peut ainsi pas imposer l’utilisation de dispositifs type classe à distance ou visioconférence au détriment d’autres dispositifs que vous avez mis en place.

Si vous subissez des pressions de votre hiérarchie, n’hésitez pas à entrer en contact avec votre syndicat SUD éducation local.

2/ Je suis enseignant-e sur un poste spécialisé, quelles sont mes obligations ?

  • ULIS école: L’enseignement se ferait à distance selon le calendrier énoncé avec une « continuité pédagogique » assurée, notamment, via la présence des AESH, elles et eux  aussi en distanciel comme lors du premier confinement. 
  • ULIS collège: idem
  • ULIS lycée: idem
  • SEGPA: idem
  • ITEP, IME et EREA : tous les établissements médico-sociaux accueillant des personnes handicapées, enfants comme adultes, en externat et internat, resteront ouverts durant ces quatre semaines et la classe serait assurée  normalement en présence des enseignant-e-s de l’Education nationale. A l’inverse, les unités d’enseignement externalisées au sein des écoles et collèges ordinaires ferment mais les associations gestionnaires , en tant qu’ autorité  fonctionnelle pourraient mettre en place une scolarité en interne au sein des établissements médico-sociaux auxquels ils sont rattachés.

3/ Que peut-on exiger de moi en situation de télétravail ?

Pour rappel le télétravail est encadré dans la Fonction Publique (Décret 2016-151 modifié par le Décret n° 2020-524) : il se fait à la demande de l’agent-e et l’administration doit fournir les équipements en respectant les normes d’équipement en vigueur, donc si nous ne sommes pas volontaires pour le télétravail, rien ne nous y oblige.

La prime d’équipement de 150 euros versée en ce début d’année n’entre pas dans ce cadre. Le ministère est dans l’obligation de fournir le matériel adéquat au télétravail, et ne permet pas de l’imposer.

Les obligations réglementaires de service des personnels enseignant-e-s sont toujours applicables. Nous sommes à la disposition de l’employeur uniquement sur ces horaires et dans le cadre de notre service ; nos obligations de service sont d’assurer ce service et les missions qui y sont liées.

→ On ne doit pas attendre des collègues qu’ils/elles se connectent au delà de leurs obligations réglementaires de service, les règles du télétravail visent à faire respecter le cadre habituel du travail notamment par rapport aux horaires auxquels les agents sont joignables, sachant qu’il n’y a pas d’obligation de fournir son numéro de téléphone .

En cas d’injonctions qui outrepasseraient les droits des personnels, prenez contact avec votre SUD éducation pour une intervention syndicale.

Les personnels ne sont pas tenus à une obligation de résultat en matière de télétravail. À l’impossible, nul-le n’est tenu-e en raison des conditions de vie et sanitaires auxquelles nous faisons face, et en raison des conditions techniques. Les serveurs institutionnels saturent, les plateformes libres exhortent les institutions à créer leurs propres moyens. La saturation est par ailleurs le signe que les personnels essayent de travailler.

Contacter les élèves et leur famille, répondre aux sollicitations du public

L’employeur ne peut nullement exiger que les contacts avec les élèves et leurs responsables soient effectués avec les moyens de communication personnels des agent-e-s. Demander aux personnels d’utiliser leur téléphone personnel est ainsi proscrit.

L’administration doit mettre en œuvre les moyens de communications habituels et d’assurer leur bon fonctionnement (plateforme type ENT, redirection d’appel si nécessaire, etc.)

4/ Je dois garder l’un-e de mes enfants scolarisé-E en école élémentaire

Pour SUD éducation, il est évident que la garde d’enfants n’est par définition pas compatible avec le télétravail.  La ministre de la Fonction publique a indiqué que les agent-e-s qui peuvent exercent leur mission en télétravail doivent bénéficier d’une ASA dès lors que leur enfant est scolarisé en école élémentaire.

Si votre enfant est handicapé-e, il l’y a pas de limite d’âge.

SUD éducation vous invite à exiger d’obtenir une ASA qui garantit le maintien de la totalité de votre traitement.

Si votre hiérarchie fait des difficultés, contactez votre syndicat SUD éducation.

5/ Qu’en est-il de ma rémunération ?

Pendant la période de fermeture, les personnels de l’éducation nationale sont considéré-e-s comme étant en service, la fermeture des établissement est une mesure de réorganisation du service du fait des circonstances, de fait le traitement est maintenu en application de l’article 20 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.

Le régime indemnitaire est également maintenu pour les enseignant-e-s du premier degré avec l’ISAE et l’indemnité REP/REP+.

Pour les contractuel-le-s dont les contrats se terminaient au moment de la période de fermeture, SUD éducation revendique le même dispositif que lors de mars 2020 : une prorogation des contrats des remplacements de courte durée pour la durée de la période de fermeture.

6/ Est-ce que je dois répondre à mon-ma supérieur-e hiérarchique depuis mon domicile ?

Un-e agent-e n’a pas l’obligation de transmettre à l’employeur ses coordonnées personnelles (numéro de portable par exemple), donc il n’y a pas d’obligation à répondre par téléphone. Les personnels ont cependant l’obligation de consulter leur messagerie professionnelle régulièrement.

En tout état de cause, si un-e agent-e bénéficie d’un congé maladie (y compris en raison du risque lié au coronavirus, et même s’il ou elle n’en est pas atteint-e) ou d’une autorisation spéciale d’absence, il n’existe aucune obligation de communication directe et fréquente avec l’administration. 

7/ Qui sont les “personnels vulnérables” ?

Le décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 pris pour l’application de l’article 20 de la loi de finances rectificative n°2020-473 du 25 avril 2020 pour 2020 a été publié, mettant à jour les critères de vulnérabilité face à l’épidémie de COVID-19. Le ministère de la Fonction Publique a publié le 10 novembre une circulaire relative à l’identification et aux modalités de prise en charge des agents publics civils reconnus personnes vulnérables :

La vulnérabilité mentionnée au I de l’article 20 de la loi du 25 avril 2020 susvisée répond à l’un des critères suivants :

1° Etre âgé de 65 ans et plus ;

2° Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;

3° Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;

4° Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;

5° Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;

6° Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;

7° Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;

8° Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :

– médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;

– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;

– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;

– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;

9° Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;

10° Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;

11° Etre au troisième trimestre de la grossesse.

8/ Je suis personnel vulnérable, que dois-je faire ?

Si vous répondez aux critères prévus par l’article 1 du décret 2020-1365 du 10 novembre 2020, il faut :

  1. Consulter son médecin traitant, qui s’il le juge nécessaire, établira un certificat médical indiquant que vous présentez un risque particulier de développer une forme grave de la Covid-19 en raison d’une pathologie particulière.
  2. Présenter ce certificat à la hiérarchie. Votre chef-fe de service, IEN, chef-fe d’établissement doit alors, en application de la circulaire relative à la prise en compte dans la fonction publique de l’Etat de l’évolution de l’épidémie de covid-19 du 31 août 2020 :
  • organiser votre poste de manière à permettre le télétravail ;
  • si ce n’est pas possible, en raison de la nature de votre mission, une autorisation spéciale d’absence doit vous être accordée.

Les autorisations d’absence peuvent être circonscrites dans le temps, mais doivent être renouvelées sans limite de temps tant que les textes réglementaires actuels sont en vigueur.

Le télétravail ou l’ASA ne doivent pas avoir d’incidence sur votre salaire (indemnités, HSA comprises).

Quels critères pour organiser le télétravail ?

La circulaire du 10 novembre prévoit ces critères :

  1. a) L’isolement du poste de travail (bureau individuel ou permettant le respect de la distanciation physique) ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition (horaires, mise en place de protections) ;
  2. b) Le respect strict, sur le lieu de travail, des gestes barrières applicables (l’hygiène des mains renforcée, le respect de la distanciation physique et le port systématique d’un masque à usage médical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide) ;
  3. c) L’application des mesures de protection susmentionnées à tout lieu fréquenté par la personne à risque à l’occasion de son activité professionnelle (restaurant administratif notamment) ;
  4. d) L’absence ou à défaut la réduction au maximum du partage du poste de travail ;
  5. e) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
  6. f) Une adaptation des horaires d’arrivée et de départ afin de garantir le respect de la distanciation physique, lorsque les horaires de travail habituels de l’agent ne permettent pas, compte tenu des moyens de transport qu’il utilise, le respect de cette distanciation au cours du trajet entre le domicile et le lieu de travail ;
  7. g) La mise à disposition par l’employeur, si les moyens de transport habituellement utilisés par l’agent pour se rendre sur son lieu de travail l’exposent à des risques d’infection par le virus SARS-CoV-2, de masques à usage médical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail.

Si ces critères ne peuvent être respectés, alors l’administration doit placer l’agent-e en télétravail.

Et si l’administration refuse de me placer en télétravail ?

La circulaire du 10 novembre indique :

En cas de désaccord entre l’employeur et l’agent sur les mesures de protection mises en œuvre, l’employeur doit saisir le médecin du travail, qui rendra un avis sur la compatibilité des aménagements de poste avec la vulnérabilité de l’agent. En attendant cet avis, l’agent est placé en ASA.

Pour mémoire, le médecin de prévention doit agir dans « dans l’intérêt exclusif de la santé et de la sécurité des agents dont il assure la surveillance médicale. » (article 11-1 du décret 82-453).

Pour SUD éducation, cette formulation de la circulaire est insuffisante : les préconisations du médecin de prévention doivent s’imposer à l’administration. Contactez votre syndicat SUD éducation pour vous faire accompagner.

9/ Je présente les symptômes du Covid-19, que dois-je faire ?

Pour mémoire, les symptômes de la Covid listés par l’assurance-maladie sont les suivants :

  • une fièvre ou sensation de fièvre,
  • des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine,
  • le nez qui coule, un mal de gorge,
  • une fatigue importante inexpliquée,
  • une perte du goût : le goût d’un aliment ne peut être différencié de celui d’un autre (par exemple le poisson et le poulet ont le même goût),
  • une perte de l’odorat avec impossibilité de reconnaître une odeur même marquée comme celle d’une viande grillée,
  • des maux de tête,
  • des courbatures et/ou des douleurs dans les muscles,
  • une diarrhée avec au moins 3 selles molles dans la journée.

En cas de symptômes, il faut :

  1. avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier en informant que l’on ne se rendra pas sur son lieu de travail et que l’on va prendre rendez-vous chez son médecin traitant pour se faire diagnostiquer ou passer directement un test. Vous pouvez vous déclarer directement sur le site de la Caisse nationale d’assurance-maladie. L’administration doit alors vous placer en autorisation spéciale d’absence.
  2. Il vous appartient de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant et de vous faire dépister au plus vite.

En cas de diagnostic positif :

  1. Il faut rester isolé-e et suivre les recommandations du médecin.
  2. La sécurité sociale prendra contact avec vous pour établir la liste des personnes avec lesquelles vous avez été en contact, et se chargera de les contacter.
  3. Transmettez l’arrêt de travail dérogatoire fourni par l’assurance-maladie à votre administration.

10/ Je suis en congé de maladie diagnostiqué-e Covid-19, quid de ma rémunération ?

Le jour de carence au titre des congés de maladie directement en lien avec la covid-19 accordés aux agent-es est suspendu jusqu’au 31 mars inclus. Un décret présenté le 8 mars aux organisations syndicales en Conseil commun de la Fonction publique dont Solidaires doit permettre la prolongation de cette dérogation jusqu’au 1er juin inclus.

Vous percevrez donc un salaire plein (ou les indemnités journalières pleines si vous n’êtes pas fonctionnaire).

SUD éducation, avec l’Union syndicale Solidaires, lutte pour la suppression définitive de la journée de carence.

11/ Qu’est-ce qu’un “cas contact” ?

Pour l’assurance-maladie, un cas contact est une personne qui, en l’absence de mesures de protections :

— a partagé le même lieu de vie que le cas confirmé ou probable ;

— a eu un contact direct avec un cas, en face à face, à moins d’1 mètre, quelle que soit la durée (ex. conversation, repas, flirt, accolades, embrassades). En revanche, des personnes croisées dans l’espace public de manière fugace ne sont pas considérées comme des personnes-contacts à risque ;

— a prodigué ou reçu des actes d’hygiène ou de soins ;

— a partagé un espace confiné (bureau ou salle de réunion, véhicule personnel…) pendant au moins 15 minutes avec un cas ou étant resté en face à face avec un cas durant plusieurs épisodes de toux ou d’éternuement.

On n’est donc pas concerné-e tant que la personne avec qui vous avez été en contact n’est pas diagnostiquée positivement, même si elle est isolée à titre préventif.

Pour être considéré comme cas contact par l’administration, il faut soit :

  • avoir été contacté par l’ARS ou la CPAM (donc la personne positive doit avoir donné vos coordonnées) ;
  • que l’administration vous déclare directement.

12/ J’ai été en contact avec une personne diagnostiquée Covid-19, que dois-je faire ?

Si la hiérarchie ou les autorités sanitaires vous indiquent que vous êtes cas contact, voici la marche à suivre.

Il faut avertir son chef d’établissement / son IEN par simple courrier électronique en informant que l’on ne rendra pas sur son lieu de travail conformément aux directives des autorités sanitaires. Il ou elle doit immédiatement vous proposer le télétravail ou vous placer en ASA si celui-ci n’est pas possible, conformément aux consignes de la DGAFP. En aucun cas les personnes cas contacts ne doivent être placées en congés maladie ordinaire dans l’attente du résultat du test.

Il faut réaliser immédiatement réaliser un test antigénique pour savoir si l’on est contaminé. Dans ce cas, il faut alors avertir l’administration et les autorités de santé, afin de rechercher les cas contacts pour briser autant que faire se peut la chaîne de contamination.

Opérez une déclaration d’isolement dès que vous avez été contacté par les autorités sanitaires (ARS, CPAM) sur ameli.fr (même si vous êtes fonctionnaire) : https://declare.ameli.fr/cas-contact/conditions. Vous recevrez par mail et/ou courrier papier une attestation qui pourra vous être demandée par votre hiérarchie.

Il faut ensuite rester isolé-e au moins 7 jours. À J+7, un test négatif vous permet de retourner sur le lieu de travail. Si vous vivez avec une personne contaminée, il faut attendre un test négatif réalisé 7 jours après sa guérison.

12/ Je participe au dispositif d’accueil des publics prioritaires, que faire ?

Les modalités de la participation au dispositif d’accueil des publics prioritaires n’est pas encore précisé par le ministère.

Si vous participez au dispositif, vos obligations réglementaires de service normales continuent de s’appliquer : on ne peut pas exiger de vous un bouleversement de votre rythme de travail.

Vous devenez alors prioritaire pour l’accueil de vos enfants dans le primaire et le secondaire.

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Défense de nos libertés Ressources juridiques

La vidéo-surveillance en 8 questions

La direction peut installer la vidéosurveillance pour surveiller les salarié·e·s ?

Non ! La vidéosurveillance ne peut être installée sur un lieu de travail qu’à des fins de sécurité des biens et des personnes à titre dissuasif ou pour identifier les auteurs de vols, de dégradations ou d’agressions.

Les caméras peuvent être installées au niveau des entrées et sorties des bâtiments, des issues de secours et des voies de circulation.

Elles peuvent aussi filmer les zones où sont entreposés de la marchandise ou des biens de valeur.

Elles ne doivent pas filmer les salarié·e·s sur leur poste de travail (sauf circonstances particulières : salarié·e manipulant de l’argent, mais la caméra doit davantage filmer la caisse que le/la caissier·e).

Les caméras ne doivent pas filmer les lieux de pause ou de repos, les toilettes ou les locaux syndicaux.

Si des dégradations sont commises sur les distributeurs alimentaires par exemple, les caméras ne doivent filmer que les distributeurs, et non toute la pièce.

Sur le lieu de travail comme ailleurs, les salarié·e·s ont droit au respect de leur vie privée.

Pour voir les autres questions, téléchargez le document :

Connaitre-ses-droits-Solidaires, un outil au service des salarié·e·s… quel que soit leur statut !

L’ensemble des fiches « Connaître ses droits pour les faire appliquer » est disponible à cette adresse :

https://solidaires.org/Fiches-Connaitre-ses-droits-actualisees-octobre-2020

Les syndicats membres de Solidaires appartiennent à des secteurs professionnels très divers, du secteur public ou du secteur privé : banques et finances, chimie, commerce, culture, énergie, métallurgie, nettoyage, santé, services, transports, éducation… Solidaires entend promouvoir un syndicalisme de contre-pouvoir qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et trans-formation de la société :

• Un syndicalisme de lutte pour la construction de réels rap-ports de forces pour contrer les politiques libérales.

• Un syndicalisme de lutte pour la mise en œuvre de projets alternatifs favorables aux salarié·e·s, chômeur·euse·s, pré-caires…

En résumé, Solidaires c’est d’abord le constat que le syndicalisme qui se satisfait des miettes lancées par les directions des entreprises ne permet jamais de négocier d’égal à égal avec des patrons toujours plus arrogants. Seul un syndicalisme fort peut avoir ce rôle important et nécessaire de contre-pouvoir au patronat et aux pouvoirs publics. Pour cela, nous avons besoin de tous et toutes !

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Actu Solidaires 78 Idées, débats, cultures Luttes féministes Qui sommes-nous ? Ressources juridiques

Union syndicale Solidaires dans les Yvelines : nous lire, nous rencontrer…

Santé, industrie automobile, culture, télécoms, éducation, presse, monde associatif, finances publiques, rail, etc.

Les syndicats de l’Union syndicale Solidaires sont bien présents dans notre département.

Vous pouvez suivre leur actualité – et celles des luttes sociales, féministes et écologistes – en vous abonnant à la lettre hebdomadaire.

Vous pouvez également nous rencontrer chaque mardi, de 17 h à 19 h, lors de notre accueil syndical à la librairie La Nouvelle Réserve, 5 Rue du Maréchal Foch, 78520 Limay.

N’hésitez pas à solliciter également le numéro vert mis en place au niveau national.

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Actu Solidaires 78 Ressources juridiques

Numéro Vert d’appui syndical de Solidaires !

Le Numéro Vert d’appui syndical de Solidaires qui avait été lancé lors du premier confinement est remis en fonctionnement à partir du 30 novembre. Il doit permettre d’aider les salarié-es, les chômeurs/ses, les étudiant-es à faire valoir leurs droits dans une période difficile et d’attaques contre les droits de tous-tes.

Le Numéro Vert 0 805 37 21 34 fonctionne désormais du lundi au vendredi entre 11h et 14h.

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Actu Union syndicale Solidaires

SOMMAIRE : 

(tract Solidaires) Le 5 décembre, on marche contre le chômage et pour un autre avenir ! /

(international unitaire) Le temps est venu de refonder la politique commerciale européenne /

Attestation dérogatoire de déplacement pour se rendre/ revenir d’une manifestation /

(interne) CR de la commission femmes de Solidaires du 10 nov. /

(interne – CEFI) Visio formation :Télétravail dans le contexte de l’épidémie du coronavirus /

(dont SNJ + Solidaires via coordination #StopLoiSecuriteGlobale) EXPRESSIONS STRUCTURES MEMBRES /

(MLA) Aidez-nous à aider les lanceurs d’alerte : évitons aujourd’hui les catastrophes de demain !

MATÉRIELS PUBLICS
EXPRESSIONS SOLIDAIRES

·Le 5 décembre, on marche contre le chômage et pour un autre avenir !

Tract Solidaires. Nous sommes des millions, ils ne sont que quelques milliers, c’est à nous de dicter notre loi ! Le 5 décembre dans la rue contre la précarité, le chômage et pour l’égalité des droits !!!

INTERNATIONAL

·    Le temps est venu de refonder la politique commerciale européenne

Plus de 80 organisations de la société civile européenne, dont Solidaires, proposent à travers ce texte trois principes pour que les droits humains et la protection de l’environnement l’emportent sur le commerce sans limite.

ELEMENTS INTERNES
INFOS INTERNES
  • Attestation dérogatoire de déplacement pour se rendre/ revenir d’une manifestation

Suite à la décision du Conseil d’Etat du 21 novembre dernier, le ministère de l’intérieur a mis en place une page spécifique détaillant les obligations en matière d’attestation dérogatoire pour se rendre ou revenir d’une manif telles que reprises dans la note de la commission juridique diffusée dans la note de mardiCovid 19 – Informations sur les manifestations revendicatives / L’actu du Ministère / Actualités – Ministère de l’Intérieur (interieur.gouv.fr). Vous pourrez utilement vous y reporter.

COMMISSIONS NATIONALES / GROUPES DE TRAVAIL

·    CR de la commission femmes de Solidaires du 10 nov.

Compte rendu de la dernière réunion de cette commission.

CEFI – VISIOS FORMATIONS

Cette visio-formation se tiendra le jeudi 10 décembre de 10h00 à 12h00 pour une quinzaine de participant-es.

EXPRESSIONS STRUCTURES MEMBRES

Communiqué du SNJ sur le refus d’aller à Matignon et la lettre qu’a adressé la coordination #StopLoiSecuriteGlobale – dont font partie le SNJ et l’Union syndicale Solidaires – au préfet Lallement, qui vient d’interdire la “Marche des Libertés” prévue ce samedi 28 novembre à Paris.  

https://solidaires.org/Coordination-contre-loi-securite-globale

——————————————-

·    SUD Santé Sociaux « L’Etat séquestre ses hospitalier-e-s »

·    SUD Solidaires BPCE « Intersyndicale – Négociation salariale Caisses d’épargne : l’affront »

·    SUD PTT « Réforme de l’assurance chômage : Lutter contre la gangrène de la division ! »

INFOS STRUCTURES PARTENAIRES
·    Aidez-nous à aider les lanceurs d’alerte : évitons aujourd’hui les catastrophes de demain !
Appel à dons de la MLA, dont Solidaires est membre.

        ———————————

Union syndicale Solidaires

31 rue de la Grange aux Belles – 75 010 Paris

http://www.solidaires.org

Secrétariat national

contact@solidaires.org

tel : 01 58 39 30 20https://www.facebook.com/UnionSolidaires  ///   https://twitter.com/UnionSolidaires /// https://www.instagram.com/union_solidaires

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Actu Solidaires 78 Ressources juridiques

Droit de retrait et droit d’alerte (dans le privé et la Fonction publique d’État)

Avec, les mesures de confinement prise par le gouvernement, il nous semble utile de remettre en avant les fiches, privé et public, sur le droit d’alerte et le droit de retrait

Les fiches sur le droit de retrait et le droit d’alerte dans le privé et le public. De nombreux travailleuses et travailleurs, de nombreuses équipes syndicales de l’Union syndicale Solidaires ou d’autres organisations se trouvent confrontés à des situations où les salarié-es sont en péril grave ou imminent. Dans ces moments, des outils existent pour protéger la santé des salariés : droit d’alerte, droit de retrait mais peuvent apparaître comme compliqués à mobiliser.

Pour vous aider et vous apporter des réponses pratiques, la commission santé et conditions de travail de Solidaires met à votre disposition deux fiches pour vous donner des repères précis et clairs sur leur utilisation. L’une pour le secteur privé et la seconde pour le secteur public.

Si vous avez des questions, interrogations, difficultés vous pouvez nous écrire à etvoilaletravail@solidaires.org

Dans le secteur privé

Dans le secteur public

>> Voir également sur “La petite boite à outils”

Documents à télécharger

sante au travail DGI FPE 202003 sante au travail N 061

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Éducation Luttes migrant·es Ressources juridiques Sites amis

Réseau Education Sans Frontières des Yvelines (78) Permanences des associations

mise à jour le 2 octobre 2020


LUNDI
-Versailles (Dom’asile) à l’Ermitage, 23 rue de l’Ermitage, de 10h à 12h – bus 2 – Arrêt Berthier

MARDI
– Plaisir (Bénévoles de La CIMADE) les mardis de 14 à 17h 2 rue Calmette à Plaisir uniquement sur rdv à demander au : 06 72 81 90 06 . à pied: à 20 minutes de la gare de PlaisirGrignon; en bus: N° 4, 9, ou 10 et descendre à l’arrêt Marché.
– Versailles (La Cimade – ASILE) réouverture le 22 septembre – de 14h à 17h dans les locaux de la maison des associations 2 bis place de Touraine 78000 VERSAILLES – uniquement
sur rdv à demander par mel à asile78@lacimade.org ou par téléphone au 0………. à la limite de Versailles et de Viroflay, près de l’Hôtel des Impôts, à
coté de la “pépinière d’entreprises” – Pour celles et ceux qui ne peuvent nous contacter par mail ou par téléphone, un pré-accueil se fera de 13h à 14h (en extérieur) pour donner des créneaux de rendez-vous.
– Rambouillet (LDH Rambouillet)
le 4° mardi du mois de 19h à 20h30 au 7 avenue Foch à Rambouillet – uniquement sur rdv à demander au : 06.80.89.64.21
MERCREDI
– Mantes-la-Ville (LDH) 18h à 20h à la maison Mandela, 9 rue Edmond Debeaumarché (petite rue au dessus de la salle J.Brel) Tel: 07 71 73 00 44
– Mantes-la-Jolie (ASTI du Mantois) 18 rue de Gassicourt, de 19 h à 21 h, sur rendez vous (Tel: 06 28 23 85 71).
– Sartrouville (ASTI) 9h30 à 12h à la maison du citoyen, des droits et des devoirs, 118 avenue Georges Clémenceau – uniquement sur rendez-vous : 01 61 04 20 99
17 h à 19 h, Centre social 1 bis rue Lebon
-Versailles (Dom’asile) à l’Ermitage, 23 rue de l’Ermitage, de 14h30 à 16h30 – bus 2 – Arrêt Berthier
-Versailles (Secours Catholique) 24 T rue du Maréchal Joffre de 10h à 16h uniquement sur rdv à demander au : 01 39 50 44 45.
– Rambouillet (Secours catholique) 3 rue Dubuc de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au : 01 34 83 18 82
– Versailles (LDH – RESF – CEFY) dans les locaux de la maison des associations 2 bis place de Touraine Versailles – uniquement “en interne” sur rdv auprès des militants qui assurent la permanence en téléphonant au numéro : 07 49 25 85 97
JEUDI
– Trappes, ( MRAP Saint Quentin-en-Yvelines et environs), réouverture de la permanence d’accueil à partir du 24 septembre de 18h à 20h 4 allée Saint-Exupéry maison des associations uniquement sur rdv à
demander au : 06 80 24 35 70
VENDREDI
– Achères (LDH Poissy Achères) Point d’accès au Droit 8 allée Simone Signoret, place du Marché, un ou deux vendredis par mois après 18 heures uniquement sur rdv à demander au : 06 32 68 01 41
– Conflans ( CEFY Collectif Etrangers Français en Yvelines) chaque vendredi (non férié) de 16 h à 19 h dans les locaux de l’Union Locale CFDT de Conflans et Environs Zone d’Activité du Renouveau 05, rue du
clos d’en Haut (ou 05 rue du Renouveau) – Porte A – uniquement sur rdv à demander au 06 03 51 82 59 ou au 06 72 94 92 54
– Poissy (Secours Catholique) 68 avenue Foch de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au 01 30 74 67 48
SAMEDI
– Sartrouville, (ASTI) Centre social 1 bis rue Lebon (ASTI) – de 9H30 à 12H uniquement sur rendez-vous (tel: 01 39 13 97 63)
– Mantes-la-Jolie, (ASTI du Mantois) 18 rue de Gassicourt, de 9h30 à 11 h 30 (Tel: 06 28 23 85 71)
– Poissy, (LDH Poissy Achères) Centre André Malraux, 25 avenue du Maréchal Lyautey – téléphoner de préférence pour prendre rdv au 06 32 68 01 41), le 3è samedi du mois de 9h30 à12h, sauf vacances scolaires.
– Sartrouville, (Secours catholique) 3 rue Pablo Picasso de 9h à 12h uniquement sur rdv à demander au : 01 79 27 05 97

Le Réseau Éducation sans Frontières (RESF) apporte un soutien actif aux élèves et à leurs parents sans-papiers
Téléphone: 06 16 55 95 60 http://www.resf78.ouvaton.org/ et http://www.educationsansfrontieres.org

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