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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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En grève !

Bulletin En Grève n° 3

Pas d’économies sur nos vies !

Notre détermination reste intacte

Les mobilisations ne se sont pas arrêtées depuis le 18 septembre. La détermination des grévistes est entière. Préparons-nous pour engager une lutte plus massive et plus longue au moment de la publication du budget !

Les mobilisations ont continué

Le mouvement social ne s’est pas arrêté entre le 18 septembre et le 2 octobre. Le 25 septembre, une journée unitaire d’action étudiante et lycéenne a vu des blocages d’université comme à Nantes et Rennes, de Sciences Po à Grenoble (avec des revendications locales pour les conditions de travail des agent∙es d’entretien) des AG comme à Tours, et une tentative de Crous ouvert à Strasbourg.

Le 28 septembre, les marches des résistances Climat, Justice, Libertés, qui s’inscrivaient dans un mouvement international à l’approche de la Cop 30 au Brésil, ont rappelé notre exigence de justice sociale et environnementale, avec près de 70 marches et 40 000 manifestant∙es dans toute la France.

Le 1er octobre, des militant∙es d’Attac ont fait une action symbolique devant la Samaritaine, propriété de Bernard Arnault, tandis qu’au même moment des syndicalistes de Solidaires Finances publiques menaient une action devant le siège du Medef pour dénoncer les 211 milliards d’aides publiques sans conditionnalité sociale ou environnementale et le refus du patronat de participer à la solidarité nationale par la justice fiscale. Le même jour, 200 personnes réunies à Paris en AG des cultures en lutte ont décidé de rejoindre le rassemblement en soutien à la Global Sumud Flotilla interceptée par Israël.

Des actions coups de poing le 2 octobre

Les actions coups de poing montrent la détermination des grévistes. Un barrage filtrant s’est tenu au niveau du dépôt pétrolier de Longvic (21). Un axe routier a été bloqué à Niort. Des grévistes de la culture ont occupé le Palais de Tokyo à Paris. Des cheminot∙es de SUD Rail ont envahi une concession de Tesla avec deux mots d’ordre, dire qu’il y a “de l’argent dans les caisses du patronat”, et dénoncer “le choix très malsain qui est fait par la bourgeoisie de tendre la main vers l’extrême droite”.

Grèves et manifestations

600 000 personnes ont manifesté dans toute la France, dans près de 250 manifestations. Les taux de grévistes et le nombre de manifestant∙es marquent un peu le pas par rapport au 18 septembre. C’est le moment de reprendre des forces et d’aller convaincre les collègues qu’une grève dure et massive pourra faire céder le gouvernement et le patronat au moment où s’engagera le débat budgétaire. Ce mouvement sert aussi de déclencheur à des mobilisations sectorielles ou locales comme en Seine-Maritime ou les AESH s’organisent pour construire une grève de plusieurs jours, avec caisse de grève, pour leurs conditions de travail et gagner un statut. C’est le cas aussi à Caen où la manifestation est partie de la gare dans le cadre de la perte du contrat des lignes de l’étoile de Caen par la SNCF, avec beaucoup d’incertitudes pour les cheminot∙es. Dans beaucoup de villes (Albi, Avignon, Marseille, Caen, Le Havre, Lyon, Strasbourg, Paris, Grenoble, Tours, Toulouse…), la journée s’est terminée par des rassemblements en soutien aux flottilles vers Gaza*. D’ores et déjà nous avons réussi à imposer dans le débat public la question de la répartition des richesses : ce n’est qu’une première étape !

*Le rassemblement de soutien à la flottille vers Gaza avait été interdit dans la journée à Toulouse. Il a été violemment réprimé par les forces de l’ordre. Un communiqué unitaire condamne fermement cette répression.

Dans les lycées et les universités

La jeunesse scolarisée s’est mobilisée dans de nombreuses villes. A Montpellier, 4 lycées ont été bloqués, de même que la fac de sciences. La bibliothèque universitaire des lettres et le restaurant universitaire étaient en grève. L’Université Rennes 2 et une partie de Rennes 1 ont été bloquées, de même que le Mirail à Toulouse, Sciences Po à Lyon (et deux lycées), un bâtiment du campus central et Sciences Po à Strasbourg, les sites de Tolbiac et Clignancourt à Paris. A Nantes un barrage filtrant a permis de diffuser des tracts à l’université. A Grenoble, un cortège jeunes, parti du campus, avec les lycées dont un bloqué, ont rejoint la manifestation intersyndicale.

Vademecum : comment faire grève ?

Faire grève c’est ne pas aller travailler une heure, deux heures, une journée… En cas de grève nationale, ce sont les syndicats qui couvrent les salarié-e-s et agent-e-s en grève.

Dans le privé, un appel à la grève national suffit à vous couvrir. Le Jour J, vous n’allez pas au travail.

Dans le public, des préavis de grève sont déposés auprès des ministères pour couvrir les agent-e-s. Dans certains métiers, il faut vous déclarer en avance (comme les professeurs des écoles ou les animateurs des mairies.)

Vous êtes en grève et vous voulez le faire savoir ou rencontrer d’autres grévistes de votre secteur ? Le syndicat est là pour ça.

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