Édito
Et maintenant, tout reste (encore) à faire
Ne pas se tromper de colère
Pour Solidaires, le Rassemblement national n’est pas un parti
comme un autre. Il reste un parti fondamentalement d’extrême droite, raciste et nationaliste. La base de sa politique reste la préférence nationale, la division des travailleurs et des travailleuses, la promotion d’un capitalisme national.
Nous réaffirmons, sans concession, notre antifascisme, parce
qu’il est partie intégrante de notre identité et de notre projet
syndical : celui ci repose sur la défense et l’amélioration des
droits individuels et collectifs dans une perspective de transformation sociale.
Cette perspective et la défense de nos valeurs supposent la solidarité entre tous les salariéꞏes, les privéꞏes d’emploi, les retraitéꞏes, la solidarité internationale et le refus de toute forme de racisme, de sexisme, d’homophobie.
Face à l’extrême droite, on a besoin de luttes sociales victorieuses !
Face aux inégalités, aux injustices, à l’exploitation, aux exclusions, au désastre écologique… nous avons raison de nous révolter. Mais ça ne suffit pas : de nos révoltes, construisons un autre avenir !
Pour Solidaires, prise en charge des revendications immédiates, construction d’alternatives à travers les luttes, rupture avec la société actuelle et internationalisme sont complémentaires. C’est ainsi que le syndicalisme redeviendra une force porteuse d’un projet de société et renverra l’extrême droite dans les poubelles de l’histoire !
Soyons solidaires et antifascistes
Face à la montée de l’extrême droite et de ses idées, le syndicalisme se doit d’être à l’offensive. Il doit démystifier les discours et projets de l’extrême droite et montrer en quoi c’est un poison mortel pour le travailleurs et travailleuses.