Déjà 11 ans que Clément a été assassiné par l’extrême droite.
Pour l’Union syndicale Solidaires, se souvenir de Clément, des combats qu’il menait, se souvenir de son assassinat par l’extrême droite est plus qu’un devoir de mémoire. C’est aussi un devoir de justice et d’action pour nous. Celui de répéter que l’extrême droite tue, et qu’elle tue encore. Celui de dénoncer la banalisation grandissante de ses idées nauséabondes, racistes, sexistes, lgbtqiphobes…
Encore plus aujourd’hui alors que les discours réactionnaires sont plus que jamais véhiculés sur les plateaux télé et jusqu’au plus haut sommet de l’état et cible particulièrement nos adelphes trans, immigrées, musulman-es, alors que les idées d’extrême droite se répandent partout en Europe à travers des discours et des lois xénophobes qui tuent à nos frontières, alors que les actes antisémites et islamophobes se multiplient, alors qu’il y a quelques jours encore un de nos camarades a été agressé par des militants d’extrême-droite à Montpellier en marge du festival des fanfares..
Notre Union syndicale, et chacun-e de ses membres portent plus que jamais une responsabilité particulière de vigilance et de résistance.
On fait face partout dans le monde à l’essor des partis nationalistes, comme encore aujourd’hui à l’occasion des élections européennes.
Combattre le capitalisme qui mène aux inégalités et à la misère sociale, à la destruction de notre environnement, est inséparable de notre combat contre toutes les formes de dominations et d’oppressions, et notamment contre le fascisme dont les idées circulent librement.
Notre responsabilité est immense, et ce combat ne pourra se gagner que si une construction unitaire forte prend de l’ampleur, que si chaque acteur-actrice du mouvement social, chaque syndicat, association, groupe anti-a y consacre une énergie déterminée et convergente.