Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir… à la DGFIP aussi.
Quelques rappels : pour une administration à 59 % féminisée, en catégories C et B, les 2/3 des agents sont des agentes alors que chez les A +, la tendance est inversée (mois d’1/3 de femmes, plus de 2/3 d’hommes). Des carrières hachées essentiellement pour raisons familiales, des volumes de promotion interne en baisse alors que les femmes se tournent principalement vers elles pour dérouler leur carrière, des rémunérations inférieures à celles de leurs homologues masculins…, la DGFip, à l’instar du reste de la Fonction Publique, ne garantit pas une égalité de traitement. Et l’arrivée des lignes directrices de gestion relatives au parcours professionnel va encore compliquer l’évolution de la carrière des femmes qui souvent se consacrent à l’éducation des enfants avant de se présenter à un concours, une sélection ou une liste d’aptitude.
Le plan d’actions 2020-2021 de la DGFip en faveur de l’égalité professionnelle femmes-hommes ne présente pas de mesures permettant réellement d’avancer.
Solidaires Finances publiques invite, chacun et chacune, femmes et hommes, à s’inscrire dans les actions proposées en cette journée du 8 mars, à répondre au mot d’ordre de grève féministe, mais aussi tout le reste de l’année, au quotidien, par des changements de comportement sociétaux, familiaux et professionnels.