Les résultats des élections législatives ont clairement montré le ras-le-bol de la population quant à la politique néolibérale menée. Le mépris d’un mouvement social de 6 mois pour nos retraites, avec une réforme qui passe en force, les salaires qui stagnent, le niveau de vie qui plonge avec l’inflation, nourrissent les colères. Les services publics, vivement attaqués par ce pouvoir peinent à assurer leurs fonctions : l’hôpital public est tenu à bout de bras par des personnels exténués, l’école est sans moyens, et tous les autres services publics sont désormais exsangues.
Cette dissolution a aussi été un marche pied donné à l’extrême droite qui profite allègrement de la banalisation des discours et actes racistes, qui fait des immigré-es des boucs émissaires, tout en prônant le tout sécuritaire et un retour autoritaire à l’ordre.
Reprendre l’offensive pour notre camp social c’est revenir à la retraite à 60 ans, conquérir un SMIC à 2000 euros et des minima sociaux, des salaires qui permettent de vivre et non survivre, des services publics de qualité en garantissant l’égalité d’accès et de traitement.
C’est la priorité de lutte que s’est donnée Solidaires. Parce qu’il y a urgence. Il s’agit collectivement de tout mettre en oeuvre pour que la grève et les manifestations du 1er octobre soient une réussite par des réunions et discussions sur les lieux de travail, pour porter un message clair : quel que soit le gouvernement que le “roi” Macron aura choisi, et quelles que soient les résistances du patronat, des multinationales, ces revendications prioritaires ne sont plus négociables, et nous avons la capacité de les imposer collectivement maintenant !