Nous avions saisi la justice contre la décision de réduction des bails étudiants dans les résidences CROUS pour les rendre disponibles lors des JO 2024.
Vendredi dernier a eu lieu une première audience en référé au Tribunal Administratif de Paris, où le CROUS a marché sur des oeufs, entre la défense d’une décision illégitime et prétexter que cette décision n’a pas encore été prise.
En réalité, le CROUS a confirmé pendant l’audience que le choix de fixer le terme des conventions au 30 juin 2024 était justifié par la volonté de participer à l’”effort collectif” dans l’organisation des JO, oubliant le sens même de sa mission qui est de veiller à “assurer aux étudiants une qualité d’accueil et de vie propice à la réussite de leur parcours de formation”.
S’il est légal que le CROUS puisse louer les logements laissés vacants pendant l’été au Comité d’Organisation des JO, il n’a pas à organiser la vacance en délogeant des étudiant-es qui souhaiteraient conserver leur appartement, au profit d’un public non étudiant et contre leurs intérêt !
Le rapport de force pour éviter l’expulsion d’étudiant-es de leur logements ne fait que commencer, nous continuerons à nous opposer aux pratiques illégitimes des CROUS !