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Dans le privé et le public, un syndicalisme de lutte pour la transformation sociale

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Luttes féministes

Les Ffffrac de Mantes à la radio

Un lien d’accès au site de LFM, la radio mantaise présente lors du rassemblement du 20 novembre à Mantes la Jolie pour écouter la voix des FFFRAC et de la LDH qui  réclament un engagement politique et sociétal pour avancer afin d’éliminer les violences faites aux femmes.https://www.lfm-radio.com/podcasts/retour-sur-la-manifestation-du-collectif-fffrac-ce-samedi-20-novembre-a-mantes-la-jolie-978
Soyons nombreuses et nombreux aux prochains RV FFFRAC :  le deuxième mardi du mois à 18h
FFFRAC tant qu’il le faudra
Le collectif

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Expressions Solidaires n°102 (novembre 2021)


La crise covid a amplifié la crise sociale. Des millions de personnes viennent de basculer dans la précarité, la pauvreté et l’insécurité au quotidien. Les licenciements s’enchaînent. La réforme de l’assurance chômage qui entrera en vigueur le 1er décembre va elle aussi aggraver la situation.
Il n’est pas admissible de devoir choisir entre manger, payer son logement, sa facture d’électricité, faire le plein, acheter des fournitures scolaires ou prendre les transports, compter chaque euro et être en galère largement avant la fin du mois !
Pour faire face à cette inflation, le gouvernement vient d’annoncer une indemnité exceptionnelle de 100 euros.

De qui se moque-t-on ?

Nous ne voulons pas l’aumône au bon vouloir du gouvernement. Nous voulons sortir de la pauvreté, de la précarité et de l’insécurité sociale du quotidien.

On veut VIVRE !

Et vivre dignement en ayant les moyens de subvenir à nos besoins !
C’est pour cela que notre union revendique 400 euros mensuels de plus immédiatement pour les salaires, les allocations, les minimas sociaux, un plancher minimum de 1700 euros net mensuel et une limitation de l’écart des salaires de 1 à 5, l’accès au RSA pour les 18/25 ans, et l’égalité salariale réelle femmes/hommes avec une revalorisation des métiers à prédominance féminine ! Salaires qui permettent de financer notre Sécurité Sociale.

On nous répète qu’il n’est pas possible de financer les salaires. C’est un mensonge.

Il s’agit de choix de société. Il faut des changements en profondeur et s’en prendre à l’accaparement des richesses par les capitalistes : en 2021, 51 milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires du CAC 40, 100 milliards ont à nouveau disparu dans les paradis fiscaux au lieu de financer nos services publics.

À la crise sociale, aux attaques contre la démocratie et contre les droits des salarié·es, s’ajoute une crise écologique majeure.
Nous ne voulons pas de ce monde là. Notre 8ème congrès l’a rappelé.
Nous devons nous organiser massivement pour le crier et pour porter un projet de société plus juste et plus égalitaire.
Nos revendications sont centrales, mettons les moyens pour les transformer en luttes gagnantes !

Sommaire

  • page 1, couverture
  • page 2, l’ours
  • page 3, la déclaration de fin congrès
  • page 4, suite de la déclaration de fin de congrès
  • Pages 5, les Solidaires en Action : Solidaires 85
  • page 6, brève de combat
  • Page 7, affiche campagne salaire
  • page 8 et 9, affiche centrale : Violentomètre contre les violences sexistes et sexuelles au travail !
  • page 10, la Galaxie Solidaires : Fédération Sud/Solidaires des Urbains et Interurbains
  • page 11, question à : Association Henri Pézerat
  • page 12 et 13, Hold-up sur la Sécurité sociale !
  • page 14, retour sur…
  • page 15, l’avenir au présent
  • page 16, La Déclaration

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Luttes féministes Vidéo

À la Poste, à la RATP et partout… Solidaires contre les violences sexistes

Une vidéo Sud PTT contre les violences sexuelles et sexistes.

Vous trouverez dans cette vidéo, outre des adresses et contacts utiles (en introduction), les interventions de deux camarades de Sud PTT, Pascal Abdessamad et Marie Vairon, lors d’un rassemblement contre les violences faites aux femmes, organisé par Solidaires RATP le 20 octobre 2021.

Mais aussi des images de la manifestation du samedi 20 novembre à Paris

Le 20 octobre 2021, Solidaires RATP appelait à un rassemblement au Conseil des Prud’hommes de Paris, en soutien avec une de leur collègue doublement victime : victime de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles et victime de l’inertie coupable de la RATP qu’elle assigne au tribunal des Prud’hommes.

Les vidéos Solidaires RATP ici : 

L’occasion pour des syndicats de l’Union Solidaires de prendre la parole sur ce qui se passe aussi dans leurs secteurs respectifs.

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Journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles et bulletin “Solidaires & égales”

Contre les violences sexistes et sexuelles, aujourd’hui comme hier Solidaires se mobilise

Solidaires participera aux mobilisations autour du 25 novembre contre les violences faites aux femmes partout en France ! A commencer par le 20 novembre à Paris.
Que ce soit avec le collectif #NousToutes ou avec d’autres organisations syndicales ou du mouvement social, notre Union appelle à manifester pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles. Certains secteurs appellent aussi à des journées de grève.

Ces violences sont engendrées par un système de domination, le patriarcat. Leurs formes sont diverses et elles s’expriment partout : dans le cadre du travail, dans la rue, dans la sphère dite privée, dans les collectifs quels qu’ils soient et elles vont du sexisme au quotidien, en passant par le harcèlement sexuel, jusqu’aux viols, coups, meurtres. Elles n’ont jamais été et ne seront jamais acceptables pour notre Union.
Selon les chiffres 2020 du ministère chargé de l’égalité, 30% des femmes ont déjà été harcelées ou agressées sur leur lieu de travail, quand 9% ont subi un viol par quelqu’un de leur milieu professionnel. Tout ceci sans compter le sexisme ordinaire ou le harcèlement d’ambiance.
Toute l’année, nos syndicats et fédérations luttent auprès des femmes qui subissent ces violences, et/ou agissent à leurs côtés en justice (comme cette année avec la plainte de Solidaires informatique contre Ubisoft, ou à la RATP).
Les politiques menées depuis des années par les gouvernements sur ce sujet sont toujours « en réaction », sans moyens à la hauteur des enjeux et en totale incohérence avec les effets des orientations économiques mises en œuvre.

Solidaires exige :
• des formations longues et continues sur ces sujets dès l’école, sur les lieux de travail, et une formation renforcée et obligatoire des acteurstrices qui accueillent les plaintes et jugent ces faits de violences sexistes et sexuelles.
• un budget d’un milliard qui soit débloqué pour un plan de prévention, et donner les capacités d’agir pour les associations et lieux d’accueil qui prennent en charge les femmes victimes de ces violences sur l’ensemble du territoire.
• une ratification de la convention de l’OIT sur le harcèlement sexuel au travail qui ne se fasse pas à “droit constant” mais qui intègre des dispositifs dans la loi, tels que le droit à des aménagements d’horaires, de poste, des congés payés, la possibilité d’une mobilité fonctionnelle ou géographique choisie, ainsi que l’accès à une prise en charge médico-sociale et psychologique gratuite des victimes de violences sexistes et sexuelles au travail ou de violences conjugales. Pour garantir le droit au travail et le maintien en poste des femmes victimes de violences conjugales, il convient d’interdire leur licenciement comme c’est le cas pour les victimes de violences au travail


  • Pour les mobilisations avec #NousToutes : Le 20 novembre à 14h Place de la République à Paris et à retrouver ici
  • et le 25 novembre mobilisation en inter-orga/intersyndicale à Toulouse, Nantes, Mulhouse, Tours, Orléans, Saint-Etienne et le 27 novembre 14h à Lyon, 15h à Le Mans…

Bulletin solidaires & égales – Novembre 2021


Lors de la manif parisienne du 20 novembre, un groupuscule d’extrême droite a attaqué des manifestant·es.
Pour mieux connaître ce groupe “Nemesis” voir “Quand les fachos se disent féministes”

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Mantes-la-Jolie : mobilisations contre les violences faites aux femmes


Depuis la rentrée chaque 2ème mardi du mois de 18h à 18h30, le collectif féministe du Mantois FFFRAC se rassemble devant la gare de  Mantes-la-Jolie pour dénoncer les nombreux féminicides répertoriés en France. Il y en a eu 99 depuis début janvier et 8 en octobre.

Des pancartes lues à haute voix, annoncent la date du crime, le nom de la femme assassinée par son conjoint ou compagnon, son âge et sa ville, afin qu’aucune ne reste anonyme.

Mais surtout il s’agit de faire prendre conscience du fléau meurtrier où amène la domination masculine et le système patriarcal, afin que cela cesse. Car la plupart du temps, cette ultime violence criminelle a lieu lorsque la femme veut se libérer des coups, du mépris, de la maltraitance physique et morale afin de reprendre sa vie en main. Souvent des enfants en sont victimes aussi. “Un féminicide désigne le meurtre d’une femme en raison de son genre. Le lieu le plus dangereux pour une femme est son foyer”.

Les moyens mis en œuvre par le gouvernement lutter contre les violences sexistes et sexuelles ne sont pas suffisants : des numéros d’appels certes mais pas toujours un accueil  à la hauteur dans les commissariats  faute de formation et de moyens, pas assez de foyers, de lieux d’hébergement, de personnel d’accompagnement. Ces manques dénoncés depuis des années par les associations féministes, les syndicats et certains partis, ne pourront trouver de solutions que si une véritable loi-cadre est mise en place avec des moyens financiers suffisants (un milliard) comme en Espagne par exemple où le nombre de féminicides a baissé grâce à une forte et longue mobilisation féministe.

Chaque année depuis 1999,  le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination des violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, qui réunit des centaines de milliers de manifestant.es de par le monde.

Cette année à Paris ce sera samedi 20 novembre à 14h départ place de la République.

A Mantes, les Fffrac appellent à un rassemblement à 11h 30 rue de Chanzy devant la Biocoop avant de partir en train à la manifestation parisienne.  Soyons en nombre pour y participer !

Contact : FFFRAC ( Fortes Fières Féministes RAdicales et en Colère ) fffrac@protonmail.com  Facebook : FFFRAC

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Journée internationale contre les violences sexistes et sexuelles

Stop aux violences sexistes et sexuelles au travail et dans toute la société !
Le 25 novembre et toute l’année !

Il y a 4 ans presque jour pour jour, déferlait sur le monde une tempête nommée #MeToo ou #BalanceTonPorc. Elle ne s’est pas arrêtée à la porte des entreprises. Mais il reste encore beaucoup à faire pour l’égalité femme/homme, comme en matière de lutte contre le sexisme et les violences faites aux femmes, sur nos lieux de travail et plus largement dans la société.

Sexisme et culture du viol ancrés dans la société…
Que ce soit dans la rue, le métro, au sein de nos familles ou de nos couples, ou encore au travail, les agressions, harcèlements, violences sexistes et sexuelles, pouvant aller jusqu’aux féminicides, nous touchent toutes à des degrés divers.
En 2021, en France, 1 femme sur 2 a déjà subi des violences sexuelles. Depuis le début de l’année, 100 femmes ont été tuées par leur (ex-) conjoint. 164 000 femmes sont concernées par des violences physiques au sein du couple. Plus de 72000 ont été violées et près de 500 000 ont été agressées sexuellement.
Les femmes cis ou trans et toutes les minorités de genre, les femmes réfugiées, migrantes, sans papiers, les femmes en situation de handicap, les femmes précaires (70% des précaires sont des femmes), celles qui sont sans ressources, internées, détenues, les femmes âgées et les enfants sont particulièrement vulnérables aux violences patriarcales.
Les violences et attaques lesbophobes et transphobes sont sans cesse en augmentation. 80% des élèves trans sont victimes de harcèlement et cela pousse certain·es au suicide.

… et dans les entreprises !

Le monde du travail ne fait pas exception. Les remarques indécentes répétées, blagues sexistes, affichage et fresques pornographiques, injures sexistes, attitudes et gestes non sollicités sont encore le quotidien de nombreuses travailleuses. Ces violences ont des conséquences grave en terme de risques psychosociaux.
Dans les cas d’agressions sexuelles et de harcèlement, les victimes se confrontent encore trop souvent à des directions qui tentent de leur mettre des bâtons dans les roues.
Pire, elles doivent souvent se battre pour que les rôles ne soient pas inversés, leurs agresseurs étant considérés comme des victimes et elles, comme des coupables…

À l’international
Les droits à l’autonomie et à la santé sexuelle et reproductive ne sont guère respectés, voire reculent dans le monde. L’accès à l’avortement reste toujours innaccessible pour des millions de femmes et 47 000 en meurent chaque année dans le monde. Et ce droit est sans cesse remis en cause. Les violences obstétriques sont encore niées.
Les femmes autochtones et indigènes sont confrontées à des actes de violence : leur vie est en danger à cause du sexisme et du racisme. Des centaines d’entre elles disparaissent et sont tuées dans l’indifférence et l’impunité.
Dans plus d’un tiers des pays, l’homosexualité est pénalisée. L’homophobie et la transphobie tuent (375 personnes trans ont été assassinées depuis le début de l’année, 96% d’entre elles étaient des femmes trans ou des personnes transféminines).

Pour des millions de femmes, en France et partout dans le monde, demain doit être différent.
Pour l’Union syndicale Solidaires, il faut s’attaquer au système patriarcal partout et constamment, dès l’école maternelle, dans la rue, dans les médias, dans les entreprises, au travail comme dans toutes les organisations collectives. C’est ce système qui « autorise et tolère » socialement les conduites de dominations, de violences envers les femmes et minorités de genres allant jusqu’à la mort de plusieurs dizaines d’entre elles chaque année.

Assez de blabla, des actes et des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles !
La parole des femmes et des personnes LGBTQI+ doit être entendue par des personnels formés, des tribunaux spécialisés. Les moyens pour la justice, l’accueil d’urgence et l’accueil longue durée, quel que soit leur situation, avec ou sans papiers, étrangères comme françaises doivent être augmentées à la hauteur des besoins.

Au travail, dans le public comme dans le privé, des moyens doivent être accordés pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Il faut aussi mettre fin à l’impunité des agresseurs, quels qu’ils soient, et d’autant plus quand ils sont au gouvernement ! La France doit aussi ratifier la Convention 190 de l’OIT qui contraint les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intrafamiliales.

De nouveaux droits, pour protéger les femmes victimes de la violence domestique, à l’instar du congé de 6 mois, sans perte d’emploi, obtenu par les métallurgistes brésilien·es doivent être donnés.

Partout, dans l’éducation, dans les entreprises, doivent être développées des campagnes de prévention obligatoires et régulières pour des comportements non sexistes, à l’inverse de ce que fait le Ministre de l’éducation qui préfère conseiller des tenues « républicaines » aux filles, leur enjoignant ainsi d’intégrer le schéma sexiste et patriarcal d’un contrôle de leur corps.

Et pour celà il faut un budget à la hauteur de ces ambitions, et nous réclamons comme d’autres organisations féministes un vrai milliard pour enfin stopper cette horreur !

Pour accélérer et imposer la mise en place de ces mesures, il faut être nombreuses et nombreux à se retrouver dans la rue. On vous donne rendez-vous à la manifestation nationale à Paris le samedi 20 novembre à 14h place de la République et dans les nombreuses initiatives prises un peu partout en France autour du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes !

Pas une de moins !
(ni una menos !)

Autres matériels Solidaires

Communiqué intersyndical CGT, FSU, Solidaires

STOP aux violences sexistes et sexuelles !

En cette journée internationale de luttes contre les violences faites aux femmes, la CGT, FSU, Solidaires réaffirment leur soutien et leur solidarité à toutes les femmes et tous les peuples qui combattent les régimes autoritaires, réactionnaires et libéraux visant à toujours limiter les droits des femmes et organiser leur domination. Nos syndicats condamnent avec la plus grande fermeté les inactions des gouvernements contre ce fléau et le recours toujours impuni aux viols de femmes et de filles toujours utilisés comme arme de guerre dans les zones de conflit. Elles rappellent que l’accès à l’éducation, à la santé, à l’alimentation, au logement, au travail… sont des leviers incontournables d’émancipation.

En France, le manque d’ambition politique et de moyens dédiés n’a pas permis de faire reculer les violences sexistes et sexuelles et laisse persister une situation inacceptable, celles des femmes victimes … jusqu’à la mort.

La sphère du travail, loin d’être épargnée, accuse toujours des constats accablants : 1 femmes sur 3 déclarent avoir été victime de harcèlement sexuel au travail et, selon les chiffres 2020 du ministère chargé de l’égalité, 30% des femmes ont déjà été harcelées ou agressées sur leur lieu de travail quand 9% ont subi un viol par quelqu’un de leur milieu professionnel.

Nos organisations CGT, FSU et Solidaires exigent que le gouvernement français mette la loi en conformité avec les recommandations de la convention 190 de l’OIT qu’il a signé en juin dernier. Il doit doter la législation française de mesures et de moyens ambitieux pour prévenir, contrôler et combattre les violences sexistes et sexuelles au travail. De plus, les milliards d’argent public dépensés dans les plans de relance économique doivent être assortis de contraintes favorables à l’égalité professionnelle et d’obligations imposées aux employeurs de mettre en oeuvre des dispositifs rigoureux contre les violences faites aux femmes. Les employeurs publics ont un devoir d’exemplarité de ce point de vue et doivent renforcer l’axe 5 des plans d’action issu des accords égalité afin que la tolérance zéro s’applique dans les trois versants de la fonction publique, les ministères de tutelle et les collectivités territoriales.

Nos organisations syndicales appellent les personnels à manifester ensemble
le 20 novembre au côté de NousToutes à Paris et partout en France. Elles appellent à construire de s actions définies et décidées localement le 25 novembre} pour interpeller nos employeurs privés et publics ainsi que le gouvernement afin d’exiger la mise en oeuvre immédiate d’un grand plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Nos visuels 6 / 28visuels 01 Images à télécharger Communiqué cgt fsu solidaires Tract Solidaires Stop aux violences sexistes et sexuelles

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Luttes féministes

#3Novembre9h22 – À travail égal, salaire égal !

#3Novembre9h22 – Depuis le mercredi 3 novembre à 9h22, les femmes travaillent gratuitement, selon Les Glorieuses. Cette année, l’écart de salaire entre les hommes et les femmes est encore plus grand : 16,5% contre 15,5% l’année dernière.

Cette date symbolique a pour objectif de rappeler que le principe « à travail égal, salaire égal », inscrit dans la loi depuis presque 50 ans, n’est toujours pas respecté.

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Actu Solidaires 78 Luttes féministes

Retour sur le rassemblement contre les féminicides (Mantes, 12 octobre)

Militantes et militants féministes se sont retrouvé·es mardi 12 octobre à Mantes-la-Jolie pour dénoncer les violences faites aux femmes en distribuant des tracts et en affichant des banderoles.

Il s’agissait aussi de préparer localement la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre et la manif parisienne prévue le samedi 20 novembre.

Un rassemblement sur le sujet est prévu tous les 2ème mardi du mois de 18h à 18h30 devant la gare de Mantes-la-Jolie à l’appel des Fffrac.

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Éducation Luttes féministes Revue de presse

Rentrée scolaire : pour en finir avec des cours de récréation sexistes…

Un article du site Bastamag signé Nolwenn Weiler qui a retenu notre attention…

« On n’a pas le droit d’aller au milieu de la cour, les garçons ne veulent pas », disent souvent les filles, dès l’école élémentaire. La cour de récréation, le premier espace public que les enfants expérimentent, serait-elle aussi l’un des points de départ des inégalités de genre ? Des élus de Trappes se sont penchés sur les mécanismes à l’œuvre dans les cours d’école, où règne souvent, déjà, une répartition inégalitaire de l’espace. Pour y remédier, et faire en sorte que l’égalité et la mixité s’éprouvent au quotidien, il est possible, et même souhaitable, d’imaginer des aménagements non genrés des cours de récréation. Des alternatives existent.

Avez-vous déjà pris le temps d’observer une cour d’école à l’heure de la récréation ? Au centre, les garçons jouent au foot. À la périphérie, occupant la place qui leur reste, les filles font ce que l’on appelle leurs « petits » jeux : corde à sauter, élastique, jeux de rôles. Apparemment caricaturale, cette répartition de l’espace est pourtant une réalité dans la quasi-totalité des cours d’école en France. Quand on demande aux filles les raisons de leur éloignement du centre, les réponses sont abruptes : « On n’a pas le droit. »

Pourquoi ? « Parce que les garçons ne veulent pas. » Celles qui osent revendiquer, et tentent de négocier, s’entendent dire qu’« elles sont trop nulles ». Disqualifiées d’office, tenues de restreindre leurs mouvements [1].

« Les garçons n’osent pas jouer avec leurs copines parce qu’ils vont se faire traiter de filles »

« Au collège la plupart des filles ont capitulé, souligne Édith Maruéjouls, géographe du genre et auteure de nombreux travaux sur les inégalités dans les cours d’école [2]. Elles sont convaincues qu’elles n’ont pas les mêmes jeux, ni les mêmes préoccupations, ni les mêmes sujets de conversation que les garçons. Et vice versa. »

Lire la suite…

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