A l’appel d’une intersyndicale départementale (CGT-éduc’action 78, SNES-FSU 78 et Sud éducation 78) une soixantaine de personnels se sont réunis – malgré le vent glacial… – devant les locaux de la Direction départementale des services de l’Education nationale à Guyancourt.
Des délégations de plusieurs établissements de Sartrouvile, du Mantois, de Saint-Quentin en Yvelines – dont certains en grève reconductible – ont tenu à dénoncer les conditions inacceptables dans lesquelles se prépare la rentrée 2021 dans le département.
Le coûte que coûte n’est plus qu’un lointain souvenir, comme dans les hôpitaux c’est le retour à l’anormal, à la logique marchande et comptable, aux petits arrangements pour rogner toujours plus sur le service public d’éducation.
Conséquence : ce n’est pas le virus qui ferme les classes et les écoles, c’est bien le ministre Blanquer !
Extrait du communiqué intersyndical :
Après la « revalorisation-fantôme », le gouvernement fait le choix de dégrader encore plus nos conditions de travail, sans aucune prise en compte du contexte sanitaire qui nécessiterait pourtant que les moyens soient renforcés pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves, après deux années scolaires fortement impactées par la pandémie.
Aucune création de postes de CPE, d’assistants sociaux, de psychologues, de personnels de santé scolaire, et d’administratifs n’est prévue au budget, alors que la crise sanitaire a mis en lumière le besoin criant de ces personnels sur le terrain, et la nécessité de renforcer leur présence.
Rien n’est prévu non plus pour soulager la lourde tâche pesant sur les Vies Scolaires, et pour mieux protéger les AED et les AESH, particulièrement exposés dans l’exercice quotidien de leurs missions.