Je vous écris depuis le sapin de Noël…
En cette période de fêtes de fin d’année, d’aucun·e·s pourraient être tenté·e·s d’écrire au Père Noël pour lui demander gentiment une meilleure rémunération, de meilleures conditions de travail et plus généralement une meilleure reconnaissance de leurs activités professionnelles.
Pour les gentils enfants qui écrivent au Père Noël (ignorant encore qu’il n’existe pas), La Poste met chaque année en place un service chargé de leur faire de gentilles réponses qui n’engagent à rien. Leurs parents, s’ils ont la maille, pourront exaucer secrètement tout ou partie de leurs vœux…
Par contre, pour les adultes, l’histoire nous enseigne que les progrès en matière de justice sociale et de respect des travailleuses et travailleurs n’ont jamais été obtenus que quand elles et ils ont réussi à imposer leurs revendications aux classes dominantes par la seule “magie” du rapport de force !
Il ne vous aura pas échappé qu’après les contre-réformes des retraites cette année et de la Fonction Publique en 2018, le gouvernement entend en imposer une nouvelle en 2024, avec toujours l’argument fallacieux “d’améliorer l’efficacité de l’action publique” (on attend toujours les améliorations des précédentes “réformes”).
Alors plutôt qu’un courrier à un personnage imaginaire, préparons de larges mobilisations pour enfin faire barrage aux politiques ultra-libérales destructrices de nos conquêtes sociales passées !
Mais que cela ne nous empêche pas de célébrer dans la plus grande convivialité
la fin de cette année calamiteuse
et l’espoir d’une meilleure année à venir.