La proposition de loi Rilhac « créant la fonction de directeur ou de directrice d’école » a été adoptée en première lecture au Sénat le mardi 10 mars. Elle repassera à l’Assemblée nationale le 29 et le 30 septembre.
Aujourd’hui, le directeur ou la directrice est un·e professeur-e des écoles qui, après avoir été placé·e sur une liste d’aptitude, a obtenu un poste de direction. Selon la taille des écoles, il ou elle est plus ou moins déchargé-e de sa mission d’enseignement mais reste un-e collègue, avec des responsabilités supplémentaires mais sans aucun pouvoir hiérarchique.
Avec la proposition de loi Rilhac, tout changerait : le directeur ou la directrice bénéficierait « d’une délégation de compétences de l’autorité académique » et disposerait « d’une autorité fonctionnelle ». Et la proposition de loi affirme clairement : « Le directeur participe à l’encadrement du système éducatif ».
Si la proposition de loi venait à être adoptée, le gouvernement pourrait changer en profondeur les missions et le statut des directeurs et directrices. On passerait sans transition d’un fonctionnement horizontal et collégial à un fonctionnement vertical et directif.
Fini le fonctionnement collectif du conseil des maîtres-se-s, finie l’auto-organisation des écoles.
Que contient cette loi ?
Comment faire pour résister ?
Quelles autres solutions ?
Nous vous proposons une réunion publique en plein air afin de discuter, prendre ensemble les mesures qui s’imposent et mener vigoureusement le combat contre cette vision réactionnaire de l’école.
Rendez-vous Mardi 28 septembre, à partir de 17h00 à La Nouvelle Réserve, 5 rue du Maréchal Foch à Limay.
Venez nombreux !